Salutation chers voyageurs

Ravie de vous accueillir pour la première ou avec un peu de chance une nouvelle fois pour certains, dans les élucubrations fantaisistes d'une humble auteure. Pour cette fois, cela sera même deux auteures qui vous emmèneront dans les fantasmes bigarrés de leurs cerveaux. En effet pour cette Fanfiction j'ai eu la chance, que dis-je, l'Honneur avec un grand H. De pouvoir travailler en co-écriture avec la magnifique, l'étincelante, la toute puissante Raven Coffin!

Peut-être la connaissez vous déjà mais si cela n'est pas le cas je vous invite grandement à vous rendre sur sa page FF-net pour vous faire votre propre avis sur la question de sa splendeur, ici - u/3916579/Raven-Coffin.

Cela sera donc une fanfiction UA en co-écriture basé sur les personnages des films Avengers.

En espérant que nos quatre petite mains sauront vous satisfaire.

Bonne Lecture :


Chapitre 1

POV Tony

En cette année 2015, tout un tas d'événement se déroulèrent. Mais deux en particulier changèrent du tout au tout la manière qu'avait Tony de concevoir son existence.

En ce soir de 31 décembre 2014, le milliardaire se préparait pour une soirée à la maison blanche. Non sans mauvaise foi, il lui faudrait sourire bien sagement face à ces tout puissants. Loin de lui l'idée d'accepter la politique agressive de ces politiques, mais l'argent est le nerf de la guerre.

Le lendemain se déroulait une démonstration des dernières avancées militaires et technologiques de Stark Industries sur une base militaire près de Washington. Ce contrat était crucial pour l'entreprise. Alors Tony se disait que s'il avait à lécher des culs bien pensant tout une soirée pour justifier son travail, ce n'était pas le pire job du monde.

Avec un rictus arrogant il prit place dans son jet.

En moins d'une heure l'avion se posa et le milliardaire alla s'installer dans sa luxueuse Berline accompagné de Carla et Lysandre, deux danseuses du moulin Rouge. Puis ils arrivèrent à la maison Blanche, Tony ne prit pas la peine de s'excuser auprès du Président pour ses deux heures de retard et se précipita sur les coupes de champagne.

Il se retourna et commença à analyser la pièce, les gens qui s'y trouvaient. Parlant, s'esclaffant, mâchant, buvant continuellement dans une atmosphère sophistiquée et terriblement hypocrite. Un sentiment d'angoisse le saisit. Tout allait trop vite, cette femme en train de rire à gorge déployée le faisait paniquer, ou encore cet homme à la coiffure douteuse qui souriait à s'en fendre les joues.

Un monde d'apparence, de tromperies et de pot-de-vin. Mais il finit par se ressaisir et parti faire sa pub auprès des invités, négociant avec ministre, sénateur, chef de multinationale.

Au détour d'une autre discussion barbante le regard de Tony se figea sur un homme à sa gauche. Vêtu d'un smoking noir, ses longs doigts squelettiques agrippaient fermement une canne d'un vert profond, soulignant ses yeux placides. Sa longue carcasse se mouvait élégamment, pivotant gracieusement entre les invités.

Le milliardaire ne parvenait pas à détacher son regard, absorbé par son aisance, troublé par son corps si indécent pour un homme. Il sentit monter en lui un désir douloureux, honteux.

Quand son homologue capta son attention, l'analysant sous toutes les coutures, jugeant de loin à qui il avait affaire. Ce qui était sûr, c'est que Tony n'aimait pas du tout sa manière de l'observer, il se sentait transcender, mis à nu face à un étranger qui avait à coup sûr une longueur d'avance sur lui.

Ne se décourageant pas, le playboy rejoignit ses deux amies et passa la majeure partie de la soirée à rire, se vendre et boire tout en gardant ses yeux rivés dans ceux de Loki Laufeyson, secrétaire de la sécurité intérieure.

Il y avait quelque chose en cet homme qui dérangeait profondément Tony, l'assurance qu'il arborait, ou même son sourire en coin le faisait frissonner d'effroi. Pourtant, tout au fond de lui, des émotions contradictoires faisaient bataille.

Un mélange d'excitation, de respect et de peur infondée. L'adrénaline et l'alcool parcourant ses veines, il arriva à la conclusion fébrile qu'il n'était plus en état d'émettre un jugement correct compte tenu de la situation. Il partit s'affaler dans sa chambre d'hôtel, profondément troublé par cette soirée.

C'est vers quatorze heure que le playboy commença la réunion informative sur les futurs accords commerciaux entre l'armée Américaine, la défense et Stark Industries sur la base Fairchild. C'est en jouant habilement avec les mots que Tony enchanta le comité, leur ventant les mérites du dur labeur de ses employés, l'acharnement sans fin du prodige qu'était Anthony Stark.

Ils étaient tous conquis, sauf un, monsieur le grand secrétaire de la défense intérieure, rien que ça. À en juger son observation jugeuse, le milliardaire fit de son mieux pour ne pas perdre son masque. Mais son regard était rivé sur lui, il sentait ses deux émeraudes le décortiquer pièce par pièce, s'attarder longuement sur ses reins et ses fesses.

Tout ceci le rendait dingue de stress, ce n'était pas vraiment dans ses habitudes que d'être la proie et non le chasseur. Il finit tant bien que mal à terminer sa présentation non sans dissimuler ses mains tremblantes à la vue de tous, en particulier de ce connard de Loki. Dans la précipitation il oublia son portable sur le bureau et accouru à sa voiture, se sentant déjà soulagé de ne plus être à moins de cinq mètre du secrétaire.

Mais son contentement fut de courte durée, Loki le rejoignit près de sa voiture, affichant un sourire carnassier.


POV Loki

Cela faisait bientôt une heure que Loki ruminait devant sa tasse de café bio 100% arabica, d'une marque inconnue du grand public et au prix totalement exorbitant.

Le réveil n'avait jamais vraiment été facile pour lui et l'idée même des futurs journées qu'il allait devoir subir suffisait à lui mettre le moral à zéro.

Premièrement ce soir, une fête était organisée à la maison blanche pour fêter une nouvelle année qu'il savait d'ores et déjà mortelle d'ennuis. Deuxièmement, il ne pourrait même pas profiter de l'alcool hors de prix, car dès le lendemain il devait faire la visite, et accessoirement étudier le projet, d'un horripilant invité.

En effet, lui, Loki Laufeyson, secrétaire de la sécurité intérieure des États-Unis avait eu l'immense honneur de devoir servir de nounou au riche et célèbre inventeur de génie et coureur de jupons de son état, j'ai nommé Tony Stark.

La simple évocation de ce nom lui fit pousser un grognement sourd lui donnant un air encore plus sinistre qu'il ne l'était déjà.

Ses cheveux en bataille lui cachait les yeux et menaçait à chaque instant de tremper dans son café. Son teint blafard et ses cernes presque violettes faisaient ressortir le vert forêt de ses yeux si perçants qu'ils vous en mettrait mal à l'aise. Son grand corps mince était, quant à lui, avachit sur la table avec un manque de classe inhabituel de la part du jeune politicien.

Oui ce matin là lui semblait bien difficile et au vu du puissant coup qu'il reçu dans le dos à ce moment, les choses n'allaient pas pour s'arranger.

Après avoir prit soin que son cœur ait redémarré et également remit sa colonne vertébrale en place, Loki tourna son regard sombre comme les ténèbres sur le malotru qui se pavanait en caleçon dans sa cuisine et pillait son frigo sans honte.

- Thor ?

- Hum? Répondit le rustre, la bouche scotchée au goulot d'une bouteille de lait.

-Puis-je savoir ce que tu fais, encore, chez moi de si bon matin?

Le blond lâcha enfin la bouteille vide, s'essuya la bouche avec son bras, non sans en tirer une grimace de dégoût sur le visage de son frère, et fit calmement sortir le brun de ses gonds.

- Ta chambre d'ami est 3 fois plus grande que ma chambre et puis c'est sympa de petit déjeuner ensemble, comme au bon vieux temps, non ?

Avec un total self-control le secrétaire encaissa une nouvelle tape virulente et fraternelle du géant blond, avant de le supplier de déguerpir de lui même avant qu'il ne doive sévir.

Thor rit à gorge déployée avant de lui ébouriffer les cheveux, plus qu'il ne l'étaient déjà, et de filer dans sa chambre d'ami en lui disant que de toute façon il avait rendez-vous avec sa douce.

Loki leva les yeux au ciel et mima à merveille d'avoir la nausée.

Le reste de sa journée se passa plus ou moins de la même manière, une pince de cravate qui lâche, un collègue qui renverse son café sur un dossier important et de la paperasse, encore et toujours plus de paperasse.

Le soir venu toutes résolutions de sobriété lui était sortie de la tête, il mit son plus beau costume. Regrettant tout de même ses habits de ville qui, selon lui, le mettait bien plus en valeur. Refusant catégoriquement de porter une cravate, il attacha ses cheveux noir de jais en catogan avec un fin ruban vert, passant une chaîne en argent discrète à son poignet droit. Sa chevalière à la main gauche et comme dernier accessoire, il sortit avec soin une une magnifique canne vert profond qui soulignait parfaitement son coté aristocratique.

Il se regarda longuement dans la glace et apprécia se qu'il voyait, il pouvait presque entendre son frère le traiter de snobinard ... oui, il était parfait !

Il arriva à la fête, pimpant comme un prince et serra tellement de main qu'il en aurait sûrement des cloques.

Alors qu'il entretenait une discussion fort peu passionnante avec un quelconque ambassadeur d'un quelconque pays sous développé, il sentit de désagréables picotements dans sa nuque.

Discrètement pour ne pas sembler se désintéresser de la conversation, il jeta un œil rapide à la salle. Quelques personnes lui sourirent mais rien de bien notable.

Puis son regard se planta dans celui d'un homme appuyé nonchalamment contre un mur, ses cheveux brun en bataille semblaient n'accepter aucune discipline. Ses prunelles chocolat devenaient presque ambrées sous les jeux de lumières, il n'était pas très grand mais son corps semblait souple et légèrement musclé. Tout à fait son type en somme.

Son instinct de chasse se mit en alerte d'une proie potentielle et il en oublia totalement le vieil homme barbant qui lui parlait dans sa langue natale.

Très vite le regard de son interlocuteur se détacha de lui et sans trop y penser il continua sa conversation. Plusieurs fois dans la soirée son regard accrocha celui farouche du "petit" brun et s'il n'avait pas dû entretenir ses relations avec les vieux croulants de pays dont il se foutait bien, il aurait volontiers joué avec lui.

La soirée se finit sous le signe de la vodka et Loki eut grand peine à trouver le chemin jusqu'à la porte du taxi qui le ramena chez lui.

Le lendemain matin il fut persuadé qu'il était possible d'avoir mal aux cheveux, puisque c'était actuellement son cas. Il se leva et bu une tasse de café, avala deux aspirines, fit un aller retour dans le garage pour se rendre compte qu'il avait laissé sa voiture à la fête. Un chauffeur de taxi grassement rémunéré plus tard, il se retrouva enfin en salle de réunion, pile à l'heure.

Et quelle ne fut pas sa surprise de devoir serrer la main ô combien parfaite de son bel inconnu de la veille, se trouvant n'être autre que l'insupportable génie informatique qu'il devait baby-sitter ses quatre prochains jours.

Loki n'écouta pas un seul mot de la réunion informative et ne pouvait s'empêcher de reluquer les fesses de ce snobinard insupportable qui ne cessait de rabâcher à quel point il était génial. À la fin de la réunion il se rendit compte que le PDG de Stark Industries avait oublié son Starkphone.

Il pensa un instant le balancer dans une poubelle ou envoyer des messages cochons à ses amis proches, mais se ravisa en se rendant compte que cela pouvait tourner en sa faveur. Il demanda à la jolie rouquine qui suivait Stark partout où il se trouvait et se précipita dans les sous-sols quand elle lui apprit qu'il était sur le point de partir.

Une fois arrivé, il le vit se diriger vers sa voiture de sport flambant neuve et de sa démarche assurée, le brun se dirigea vers Tony Stark. Un faux sourire, peut-être un peu trop forcé aux lèvres. En fait il se fichait d'avoir l'air effrayant, c'était même tant mieux.

- Mr Stark, loin de moi l'envie de vous déranger mais ceci ne vous appartiendrait-il pas?

Dit le plus grand en lui tendant son téléphone, le fils Stark le regarda avec méfiance et tandis la main vers celle de Loki mais, comme pour confirmer ses doutes, celui-ci mit l'appareil hors de portée du plus vieux et sourit encore plus grandement, si cela été encore humainement possible.

Tony soupira, râla.

- Je suppose que dans votre monde rien n'est gratuit, que voulez vous en échange ? Un compte en Suisse ?

Un tic nerveux agita la lèvre toujours tendue à l'extrême de l'homme politique.

Il rêvait ou ce rat de labo le prenait pour un con ?

- Ne vous embêtez pas Mr Stark, si je le souhaitais, certaines de mes relations pourraient m'ouvrir un compte en Syrie avant même que vous n'ayez eu le temps de dire Intelligence Artificielle. Non bien entendu, je ne vous demanderais rien de très compliqué, juste d'avoir l'aimable obligeance de me raccompagner jusqu'à mon appartement. Vous en sentez vous capable ?

- Pour être honnête je pourrais tout aussi vite faire transférer toutes mes données personnelles à Jarvis et vous vous retrouveriez sans moyen de pression ni de locomotion ...

Cette fois Loki perdit totalement sont sourire, il s'était fait avoir comme un bleu, peut-être manquait-il un peu d'information sur son adversaire.

- D'ailleurs, repris Tony. Pourquoi votre voiture ne se trouve pas ici ? Un homme tel que vous, je ne puis imaginer que son chauffeur ait pu l'oublier.

- Voyez-vous, malgré ce que vous semblez croire, se défendit Loky piqué au vif. Travailler à la maison blanche ne veut pas forcément dire ne pas savoir s'amuser. Il se trouve qu'hier soir étant légèrement ivre, j'ai dû laisser ma voiture sur les lieux de la fête.

- Légèrement ivre, ricana Tony, excusez moi Mr le secrétaire Laufeyson mais vous sentez toujours la vodka à un mètre.

- Et vous le Whisky, le mauvais sexe et le parfum pour femme bon marché.

Un partout, balle au centre.

Le PDG ne nia pas et déverrouilla les portières de sa superbe Ferrari noir mâte.

- En tout cas j'adore la couleur, dit-il en laissant glisser ses doigts sur le toit de la voiture de sport, un léger sourire presque sincère.

Il cru voir les joues de Stark rougirent mais ne su s'il l'avait juste souhaité ou était-ce vraiment arrivé.

Le trajet passa vite, sans un mot le silence était meublé uniquement par AC/DC qui crachait dans les enceinte.


Voila voila!

J'ose espérer que ce premier chapitre, bien que court, aura su vous séduire. Si c'est les cas, nous serons plus qu'heureuses d'entendre vos retours et dans le cas inverse n'hésitez pas à nous faire savoir ce qui vous aurait déçu.

Au plaisir de vous revoir pour un second rendez-vous.

Vos obligées :

Raven et Plume.