Traduction : The 3 Stages of Friendship

Auteur : Jennistar1

Disclaimer : Rien ne nous appartient, Sherlock est la propriété de Sir Arthur Conan Doyle, Steven Moffat et Mark Gatiss. De plus, l'histoire originale est de Jennistar1.

Note des traductrices : Nous revoilà, Adalas et Elie Bluebell, pour une nouvelle traduction, qui compte trois chapitres cette fois-ci (on innove ^^).

On tenait à poster quelque chose ensemble aujourd'hui, parce que ça fait pile un an qu'on s'est rencontrées sur ce site grâce à la toute première traduction d'Elie (la magie des reviews ^^) et que de rencontres faites depuis !

De plus c'est aussi l'occasion de l'inaugurer notre compte commun pour toutes les futures co-traductions que nous prévoyons de faire. Les trois premières restant bien sûr disponibles sur le compte d'Elie.

À noter que nous n'avons malheureusement pas eu de réponse à notre demande de traduction. Si jamais l'auteur souhaite que nous retirions cette traduction, nous le ferrons.

Il ne nous reste plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture ! :)


Chapitre 1 - Soutien

Un autre jour, une autre scène de crime, une autre bataille sur laquelle se concentrer pendant que le commun des mortels gloussait et jacassait autour de lui. Vraiment, ils le fatiguaient, à penser que s'ils continuaient à l'assaillir d'injures il allait manquer ou oublier quelque chose. Ils devraient le savoir à présent, Sherlock ne ratait jamais rien. Absolument rien. Ce qui signifiait qu'il pouvait très bien annoncer d'un ton enjoué à Lestrade qu'Anderson volait l'argent qui se trouvait dans les casiers de preuves, ou que Donovan disait du mal de lui dans son dos dans une piètre tentative pour obtenir une promotion. Pour l'amour du ciel, ses poignets le criaient pratiquement au reste du monde. Pourquoi personne ne remarquait jamais ce genre de choses ?

Parce qu'ils n'étaient pas lui, voilà pourquoi. Et d'ailleurs, il était la dernière personne dans tout l'univers que Donovan aurait voulu être.

- Pour l'amour de Dieu, pourquoi devons-nous divertir ce minable ? aboya-t-elle.

Anderson eut un reniflement d'approbation.

Sherlock leva intérieurement les yeux au ciel, et se pencha d'avantage sur le cadavre. Avocat avec deux ex-femmes… Non, non, plutôt trois…

- C'est comme si on l'aidait à apprendre à commettre un crime.

Que quelqu'un la bâillonne.

- Je veux dire, c'est ça le rôle de la police maintenant ? Encourager les psychopathes ?

Sociopathe, espèce de godiche.

- Exactement, renchérit Anderson.

Seigneur, ils étaient comme de vrais siamois.

- C'est un taré, on a pas besoin de son aide.

Bien sûr que si, vous en avez besoin. Ah, la victime avait une fille, sa coiffure l'indiquait de façon criante. Donc, une fille, trois ex-femmes, ah, et un chien. Père de famille, père d'une famille brisée, pourquoi est-ce qu'il...

- On devrait l'enfermer, poursuivit Anderson.

Pourquoi est-ce qu'il a été assassiné, à moins que… Ah, son doigt droit…

- Ou le laisser, ajouta Donovan. Comme ça il mourra seul et misérable, comme il se doit. Ce n'est pas comme s'il avait ne serait-ce qu'un seul ami…

- La ferme.

Ce n'était pas Sherlock qui venait de parler, bien qu'une partie de lui hurlait la même chose aussi fort que possible. Il cligna des yeux et se redressa pour découvrir tout le monde dans la pièce en train de dévisager avec des yeux écarquillés John, qui se tenait debout, les poings serrés.

- Pardon ? demanda Anderson avec ce que Sherlock avait nommé sa voix de "crétin prétentieux".

- J'ai dit la ferme, trancha John. Arrêtez avec vos petits commentaires incessants et pathétiquement jaloux et vos remarques blessantes ridiculement immatures. Cet homme - il désigna d'un doigt féroce Sherlock, qui cligna des yeux, totalement prit de court - Cet homme est cent fois mieux que vous, il pourrait faire ce qu'il veut de son temps, mais il a choisi de vous aider, même si vous ne le méritez foutrement pas. Vous ne méritez même pas d'être en présence d'un génie comme lui, alors fermez vos gueules et laissez-le travailler, c'est clair ? J'en ai ma claque de tout ça !

John avait tellement haussé le ton qu'il s'attira l'attention de la plupart des gens présents. Les sourcils de Donovan avaient disparu sous ses cheveux, et Anderson était devenu rouge écrevisse, mais aucun des deux n'osait parler. John, bien que petit et trapu, laissait transparaître le soldat qu'il était, et tout ceux qui le fixaient avaient à présent l'impression qu'il était sur le point de leur crier de faire cinquante pompes avec une seule main.

Le silence régnait. Donovan et Anderson ne bougèrent pas. John hocha triomphalement la tête.

- Très bien.

Il se retourna vers Sherlock, et, visiblement, ce n'est qu'à ce moment-là qu'il se rendit compte que son ami le dévisageait comme s'il venait de décrocher la lune. Il tressaillit.

- Euh, fit-il, avant de rompre le contact visuel et de se racler la gorge.

Sherlock se rendit compte qu'il arborait un petit sourire ; il ouvrit la bouche pour parler, mais Lestrade fit irruption à ce moment-là.

- Vos informations ! Tout de suite !

Sherlock retourna à son enquête, débitant à toute vitesse ce qu'il avait déduit, et oublia ce qu'il s'était passé pour le moment.

Donovan et Anderson ne parlèrent plus durant le restant de la nuit. Sherlock invita John au restaurant chinois après avoir résolu l'affaire, et John n'en demanda pas la raison.


Note des traductrices : Et voilà le premier chapitre de cette fic en trois parties. Nous espérons qu'il vous a plu et surtout, nous vous disons à très vite pour la suite !