Opération Séduction en 10 Leçons
Disclaimer : Jo Rowling est la mère attitrée des personnages d'Harry Potter.
Pairing : Hermione Granger et Severus Snape
Rating : T
Relectrices de choc : Nathea et Morgane — Une énorme merci à elle pour leur super travail et leurs commentaires.
Résumé : Que se passe-t-il quand Hermione se retrouve aspergée accidentellement par une potion "d'Amour Intense" et que la première personne qu'elle découvre n'est autre que le Professeur Severus Snape ? Qui est le plus à plaindre ? Snape finira-t-il par succomber aux avances de son étudiante ? HGXSS
Attention : Ne tient absolument pas compte des tomes 6 et 7.
Note de l'Auteur : cette fic traînait dans un vieux dossier et en la relisant, j'ai eu envie de m'y remettre. J'espère qu'elle vous plaira !
Bonne lecture !
Leçon N°1
Le Commencement du Commencement de la Fin
« PROFESSEUR, JE VOUS AIME ! » était inscrit en grandes lettres rouge sang sur le tableau noir accroché dans la classe du maître des Potions de Poudlard — qui ne se trouvait pas à Poudlard en ce moment même. Severus, en voyant ce mot et la tête que faisaient les élèves, crut que son légendaire self-control allait craquer. Cela faisait plus de deux mois qu'elle le harcelait ainsi. Pas un jour où elle ne le laissait en paix. Il allait mourir, cette folle allait vraiment finir par l'achever, c'était certain. Là où Voldemort avait échoué, ainsi que ses propres parents, elle, cette horrible petite pimbêche, allait réussir cet exploit.
Reprenant contenance il se retourna vers ses étudiants et d'un geste sûr, il nettoya l'improbable déclaration d'amour qui lui était destinée.
C'est alors qu'il entendit un cri de grand désarroi. Perplexe, il avança vers le lieu du drame et il se planta devant le bureau de l'incriminée qui avait osé lui briser les tympans.
— Pour la 999ème fois Miss Granger, commença-t-il durement, je ne vous aime pas, alors vous pourriez faire preuve d'un peu de décence et cesser de me harceler ainsi. Votre petit jeu devient lassant.
C'était clair, net et précis... Enfin il voulait l'espérer, mais avec elle... Il nageait dans une autre dimension. Quand il y repensait… Un long soupir s'échappa de ses lèvres tandis qu'il se massait l'arête du nez de ses longs doigts fins.
C'était incroyable ; impensable ; inimaginable ! Depuis ce fameux jour où cette idiote de Marinella Vincenti avait fait exploser son chaudron, mélangeant joyeusement tous ses ingrédients, au lieu d'avoir une potion de détente, elle avait fait un puissant philtre d'amour. Crétine ! Triple crétine ! La version femelle de Neville Londubat existait. Que Merlin lui vienne en aide. Pourquoi avait-il fallu que ça lui arrive à lui ? Pourquoi avait-il fallu que ça tombe sur lui ?
Deux ans ! Deux ans qu'il enseignait les potions pour les futurs Médicomages de Grande Bretagne ! Deux ans qu'il avait cru se débarrasser de ces cornichons d'élèves et de cette insupportable Miss-je-sais-tout ! En soupirant de nouveau, il vit la jeune femme se mortifier. À la bonne heure, sans doute comprenait-elle enfin que cette histoire était ridicule.
— Mais... Professeur, cela va faire la millième déclaration ! Comment avez-vous pu oublier celle que j'avais faite dans les toilettes publiques !?
SEVERUS, I LOVE YOU écrit au rouge à lèvres au-dessus du reposoir à papier toilette.
Severus crut défaillir devant tant de stupidité ! Qui a dit que l'amour rendait idiot ? Pas d'accord ! L'amour rendait demeuré, oui !
— Miss Granger, reprit-il comme s'il parlait à une attardée mentale, même si vous me faisiez deux mille déclarations de ce genre, mes sentiments à votre égard ne changeraient JAMAIS ! Vous m'entendez ? J.A.M.A.I.S ! Est-ce que c'est plus clair pour vous ?
Une rafale de vent passa, Hermione se tétanisa, puis...
— Oh mais alors ?! Ça veut dire que la deux mille et unième fois sera la bonne ! Chic, chic, chic ! cria-t-elle en pleine classe tout en croisant les mains, formant ainsi une prière.
Le professeur Snape préféra abandonner cette conversation toute aussi stérile que stupide et la laissa à ses espérances de gamine, retournant ainsi à son cours.
oO§Oo
Pendant que le professeur Snape donnait son cours, enfin, essayait de donner son cours...
— Franchement Hermione, tu deviens d'un pathétisme, déclara sa voisine et amie Maryline Miro dépitée par ce qu'était devenue la jeune femme.
— Et alors ?! soupira Hermione qui n'avait d'yeux que pour son beau professeur.
— Snape est moche, rétorqua sa camarade, tu aurais pu trouver mieux pour te rendre ridicule.
Hermione la fixa un court instant, puis détourna la tête vers l'homme qui enseignait. Moche, lui ? Mais non ! Ses cheveux n'étaient pas gras, c'est qu'ils brillaient trop, voila tout ! Sa peau n'était pas si jaune que ça : il devait bien avoir des ancêtres asiatiques. Et ses dents...Allons donc, elles n'étaient pas si mal placées que cela non plus.
— Il est sexy, finit-elle par dire avec un air rêveur sur le visage et sa voix me fait grimper aux rideaux.
—Tu es irrécupérable ! termina Maryline, dégoûtée par l'attitude de son amie.
oO§Oo
Pendant que le professeur Snape montrait la façon dont on devait tourner la potion...
— Tu sais que nous avons dépassé le stade de la simple relation professeur/élève, reprit Hermione l'air songeur tout en tournant son bout de stylo dans sa bouche tandis qu'une de ses mains soutenait sa tête.
— Qu…Quoi ?! rétorqua Maryline, médusée, mais tu... Tu ne me l'as jamais dit ! Quand, comment ? Et où !?
Hermione se pencha vers elle et la regarda droit dans les yeux.
— Pas plus tard qu'hier, figure-toi. Dans la salle des archives, au rayon des plantes vénéneuses.
Sa compagne fronça les sourcils, peu convaincue.
— Allons donc, tu sais très bien que cet endroit est archi bondé, et... Elle s'arrêta en voyant le sourire plein de concupiscence qu'affichait Hermione.
—… Et j'ai réussi à lui toucher les fesses ! termina-t-elle pour Marilyne.
— Mais t'es complètement malade ma pauvre fille ! Toucher les fesses du professeur Snape ?! C'est indécent, c'est...
— Alors c'était vous, espèce de sale petite malade mentale ?! susurra la voix au timbre de velours pas du tout énervée de l'éminent professeur de Potions de l'académie des Médicomages de Grande Bretagne.
Sans qu'elle ne comprenne comment et pourquoi, Hermione se retrouva virée du cours avec comme punition celle d'aller laver les toilettes de l'école (Sans baguette, seulement une éponge et du Canard WC).
— C'est répugnant, se plaignit-elle, vous auriez pu au moins me donner une retenue avec vous et... Et nous nous serions enfin déclarés notre amour mutuel, notre grande passion l'un envers...
— MAIS VOUS ALLEZ LA FERMER OUI !?
oO§Oo
Après la fin des cours, le maître des potions partit dans le bureau du directeur de l'académie. Ce fut avec une douceur non exagérée qu'il entra brutalement dans la pièce.
— Bonjour, bonjour, professeur Snape, votre matinée fût-elle bonne ? lui demanda le grand Albus Dumbledore en personne, qui était un ami du trèèès grand — ils sont tous très grand alors c'est important d'insister —Altéus Bravlamore, le directeur de l'académie où Severus enseignait les potions pendant le week-end.
— Non, pas du tout, avez-vous trouvé un antidote contre la potion d'"Amour intense" dont Miss Granger a été aspergée il y a déjà plus de deux ans !? vociféra en retour le très patient professeur.
—Deux ans, Severus ? Vous voulez dire deux mois ! s'écria Dumbledore avec un sourire.
— Non, malheureusement, je n'ai rien trouvé. C'est embêtant, d'ailleurs, pauvre Miss Granger ! soupira le vieux magicien.
— Pauvre Miss Granger ?! gronda l'imperturbable et très perturbé Severus Snape, c'est une blague j'espère ? car s'il y a bien quelqu'un à plaindre ici, c'est moi et non pas... "Cette pauvre Miss Granger !"
Albus le considéra un instant.
— Ce n'est pas tout à fait faux, certes, mais tout de même, vous auriez pu tomber sur bien pire. Admettez-le, continua le vieil homme.
— Ce n'est pas une raison ! objecta Severus.
— … Sur bien plus laid, appuya Albus.
— Je ne vois pas la différence ! hurla en retour l'homme en noir.
— Mais enfin Severus, répondit Dumbledore, Miss Granger est devenue une très belle jeune femme et je ne vois pas ce qui vous a retenu de passer à autre chose avec elle. Surtout qu'ainsi, vous auriez déjà rompu l'attraction de la potion.
Altéus, qui depuis le début de la conversation prenait tranquillement son café en trempant son biscuit dedans comme s'il se trouvait à un spectacle, se figea d'un coup — non, il ne s'est pas trompé de "biscuit". Severus lui-même semblait ne plus respirer. Ses yeux n'étaient plus que deux fentes noires.
— Jamais, vous entendez, jamais je ne coucherai avec Granger pour rompre ce maudit sortilège ! C'est mon élève, et c'est tout simplement impensable, cracha-t-il avec dédain.
— Hum, hum.
— Oui Altéus ? demanda Dumbledore.
— Excusez-moi de vous interrompre, mais... Ne seriez-vous pas gay, professeur Snape ? questionna le vieux mage en toute innocence.
Un froid polaire s'installa dans la pièce.
Severus se releva, épousseta sa robe de sorcier aux couleurs très vives d'un noir de jais, et sortit en claquant la porte et ce, sans demander son reste.
— Je savais bien qu'il nous cachait quelque chose, soupira Altéus tout en buvant une gorgée de son café.
— Froid ? demanda Dumbledore.
Son ami et collègue acquiesça l'œil pétillant.
oO§Oo
Bien plus tard, chez Hermione, en plein centre du Londres Moldu...
— … Mais, maman ce n'est pas possible ! Comment je vais faire, si je ne peux plus payer l'université ?! se lamenta la jeune fille tout en regardant sa mère préparer ses valises.
— Je suis désolée ma chérie, mais mon amant est ruiné, et il m'a laissée criblée de dettes ! répondit simplement Madame Granger à sa fille.
Hermione croisa les bras et regarda sa mère terminer les préparatifs de son déménagement.
Allons donc, elle ne pourrait plus allez à l'académie et... Un grand froid la glaça de la tête aux pieds.
— Je ne vais plus pouvoir voir mon très cher professeur Snape, c'est monstrueux ! marmonna-t-elle en comprenant la situation dans laquelle elle se trouvait.
Rien n'aurait pu être pire.
oO§Oo
Chez son amie Maryline...
— Hermione, arrête de pleurer, ça ne sert à rien.
— Mon beau professeur ! Snif ! Moi qui l'aime si fort, si fort ! Ouiiiiiiiiiin !
Marilyne soupira bruyamment. Elle connaissait Hermione depuis deux ans. Cette situation était tout bonnement incroyable. Pauvre Hermione. Comment réagirait-elle le jour où elle retrouverait ses esprits ? Elle ne s'en remettrait jamais. Elle-même avait du mal à se remettre de la nouvelle Hermione, alors... Merlin, que cette histoire était insensée et dure à vivre !
— Que veux-tu que je te dise, ma pauvre ? ! Trouve un boulot, gagne de l'argent !
— Oui c'est ça ! s'exclama Hermione, je vais trouver un travail ! Mais comment je peux faire pour gagner beaucoup en peu de temps ?
Maryline se frappa le visage de la main en un "facepalm" de profond désespoir. Comment pouvait-elle supporter tout ça et pourquoi personne ne faisait rien pour protéger Hermione de ses hormones ?
— Je vais me prostituer, comme cela je gagnerai beaucoup d'argent, rapidement, et je pourrais revoir le professeur Snape ! s'enthousiasma justement Hermione.
Son amie crut avoir un arrêt cardiaque en entendant une telle absurdité :
— Merlin, mais jamais je ne t'ai parlé de ça ! Jamais... Mais Hermione... Reviens ici ! C'est un ordre ! Hermione, je vais me fâcher pour de bon si tu ...
BAM
— ... si tu claques cette porte ! termina Maryline alors qu'Hermione était déjà sortie.
— C'est décidé, songea-t-elle, je vais tout mettre en œuvre pour trouver un antidote avant que cela ne dégénère plus !
oO§Oo
Dans un quartier malfamé sur le Chemin de Traverse, quelques heures plus tard.
— Allez, je t'offre, un Gallion, si tu montes avec moi !
— Non, déclara Hermione avec emphase, tu me donnes dix Gallions et je monterais peut-être avec toi !
— C'est ça, allez, fais pas ta mijaurée !
— Non !
L'homme qui empestait le whisky empoigna la jeune femme, mais une main l'empêcha d'aller plus loin.
— La demoiselle vous a dit d'aller voir ailleurs alors… Allez voir ailleurs, compris !?
Le malotru ne se le fit pas dire deux fois et fila sans demander son reste, laissant ainsi Hermione avec son sauveur.
— Je n'aurais jamais pensé que tu tomberais aussi bas, Granger, dit la voix mielleuse de Draco Malfoy.
Incrédule, la jeune femme se retourna pour se rendre compte que son sauveur n'était autre que son ennemi de toujours.
— Malfoy ?
— En personne, ma jolie.
Ce dernier n'était pas seul mais accompagné de ses deux acolytes de toujours : Crabbe et Goyle.
— Bon, les gars, je vous laisse, déclara Draco d'un ton hautain, tout en prenant le bras d'Hermione.
— On peut savoir ce que tu fais, Malfoy ? demanda la jeune femme suspicieuse.
— Eh bien, tu proposes tes charmes alors je me dévoue, tu auras bien évidemment tes dix Gallions...
— Quoi !? T'es sérieux là ?!
La jeune femme n'en revenait pas. Draco Malfoy voulait coucher avec elle ? Mais pourquoi ? Trop interdite, trop étourdie, elle le laissa l'emmener jusqu'à son appartement.
— Bon Granger, commença-t-il, n'y allons pas par quatre chemins, je sais que tu es vierge.
Hermione, à cette évocation, piqua un fard. Comment a-t-il deviné ? Comment le savait-il Merlin ? Quelle honte, vierge à vingt deux ans. Si mon pire ennemi le sait, alors...
— C'est horrible ! s'écria-t-elle paniquée.
— Allez, Granger, je t'ai connue moins stupide que ça. À croire que cette potion t'a totalement retourné l'esprit. Quoique, être amoureuse du professeur Snape...
— Comment le sais-tu ?
— Qui n'est pas au courant tu veux dire ?! lança ironiquement l'ancien Serpentard qui avait fait de sa vie au collège un enfer.
— Oui bon ok ! Et alors ! s'emporta Hermione, je suis vierge, j'aime... mon beau professeur de potions et...
Pendant qu'Hermione parlait, Draco décida de passer à l'action. Il n'avait jamais été très bavard dans ce genre de situations.
— Mais arrête, Malfoy ?! Pourquoi tu prends ma température...Mais ne t'approche pas, ne...
Hermione ne put dire autre chose, car le beau blond venait de s'emparer avec avidité de ses lèvres. Merlin, pensa-t-elle, il m'embrasse, il... Sa langue ! Il vient de mettre sa langue dans ma bouche... Personne ne m'a jamais embrassé de la sorte, personne ! Hum, je dois avouer que c'est bon, c'est... Je me sens défaillir, je...
Puis il arrêta aussi vite qu'il avait commencé.
— Ça, c'était ma première leçon, déclara Draco un sourire en coin.
— Ta… première leçon ? bégaya Hermione, la voix chevrotante encore toute étourdie par le baiser qu'ils venaient d'échanger.
— Oui, j'ai décidé que j'allais faire de toi une femme, une vraie. Je vais t'apprendre tous les rudiments de l'amour charnel ! conclut le jeune homme fier de lui.
Hermione le regarda un instant comme si elle ne l'avait jamais vu. Parlait-il sérieusement ? Elle allait faire ça avec lui ? Mais c'était son doux, son beau professeur Snape qu'elle désirait ... Pas Draco !
Oui, mais dans un sens, ce n'était pas encore gagné avec Snape. C'est vrai qu'elle était inexpérimentée en la matière. Il faudrait, avant d'envisager quoique ce soit avec son beau mâle, apprendre... Apprendre avec Draco ? Hum, il serait idiot de refuser et au moins avec lui, elle savait qu'elle n'en tomberait jamais amoureuse. Oui c'était tout vu !
— Très bien j'accepte d'être ton élève !
— Parfait.
— Tu m'apprendras tout ?
— Tout.
— Vraiment ?
— Ai-je l'air de plaisanter ?
— Non, c'est vrai, soupira Hermione.
Sans plus de préambules, les deux jeunes gens se jetèrent l'un sur l'autre quand...
— Draco, combien de fois t'ai-je dit de ne pas emmener tes greluches dans cet appartement, grogna la voix ô combien voluptueuse du très grand et digne Professeur Snape.
Ils n'avaient pas entendu la poignée de la porte tourner.
Ne cherchant pas à savoir ce qu'il faisait là, Hermione tenta tant bien que mal de partir sans être vue.
— Granger, restez là.
Peine perdue.
Hermione venait de se transformer en statue de sel. Draco était nonchalamment adossé à un fauteuil les bras croisés, et…
Severus... Merlin, quel malheur, ce premier cours s'annonçait fort mal, songea Hermione dépitée.
Son but : avoir LE mal... oups, LE mâle absolu. Severus, mooon Severus, pensa-t-elle avec emphase, et pour le moment... c'était franchement pas gagné !
À Suivre
Voilà, ce premier chapitre est achevé. Grosses patouilles à vous ! Je m'en vais rejoindre mon bel et charismatique amant...
— Severus ! ... Mon amour attend moi, j'arriiive ! Bah, pourquoi il s'enferme dans son bureau ?
— Severus... Je reviendrai, tel... Tel...
— Une mouche sur un morceau de viande ?
— La ferme Draco ! Et puis qu'est-ce que tu viens faire dans mes délires de fan hystérique ?
— Rien... Je me disais que si tu étais libre on pourrait... Toi et moi... Enfin tu vois...
— Draco, sors ta langue de ma bouche et tes doigts... de ... de...
— Rhooo... Draco ! Voyons… Pas comme çaaaaaa ! Mmmm…
FIN de cet interlude musical... Comment ça, il n'y avait même pas de musique ?
Si vous êtes sage, vous aurez bientôt la suite des folles aventures d'Hermione et de son futur mari Severus Snape !