La nuit avait été courte pour tout les GM ...

Kise avait passé la nuit à gémir le nom d'un certain senpai brun colérique dans son someil en pleurant.

Murasakibara avait passé sa nuit recroquevillé sur lui même à se souvenir du sourir bienveillant de son muro*chin*.

Aomine avait passé sa nuit à fixer le dos de son ancienne ombre en se remémorant la question d'Imayoshi.

Kuroko avait étouffé sa tristesse et le manque de sa nouvelle lumière pour mieux la retrouver dans ses rêves, trop court à son gout.

Midorima aussi avait rêvé à son ombre et, bien qu'il ne se souvienne plus du contenu il savait bien que le dit songe ne devait rien avoir d'innocent vu qu'il c'était réveiller plusieurs fois dans la nuit avec un problème typiquement masculin bien visible entre les jambes...

Mais bizarrement, c'est l'empereur qui avait eu le plus de mal à trouver le sommeil.

En effet, si il avait d'abord voulu possédé le shooter miracle, l'adolescent aux cheveux écarlate ne pouvait pas nier qu'il était exténué (au même titre que ses captifs) par le décalage horaire.

Aussi, dès que le vert lui avait fait comprendre que "non-pas-moyen-tu peux te la remettre derrière l'oreille pour la fumer plus tard-et-aller cordialement-te faire foutre."Akashi (ou plutôt l'empereur) avait compris que sa chance pour ce soir était passée et qu'il ferait mieux d'aller dormir.

Cependant, à peine avait il fermer les yeux que déjà son inconscient _ou plutôt celui du vrais Akashi_ était venu le tourmenter.

Car dans ces rêves, l'empereur n'était pas seul.

Jamais.

Dans ses rêves, l'empereur possédait tout ce qu'il désirait: ses miracles, ses parents fiers de lui et ...Midorima.

Dans ses rêves, il avait retiré bien plus souvent qu'à son tour les bandages du shooter miracle et ce dernier c'était abandonner à lui sans la moindre résistance.

Mais ce soir là avait été différent. Ce soir là, le rêve de l'empereur l'avait amené dans une chambre aux lumières tamisées et au mobilier ancien.

Et au milieu de cette chambre se trouvait un lit à baldaquin sur le quel trônait un certain shooter Miracle qui attendait, tel une offrande, qu'un quelconque dieu de la mort vienne le dévorer.

Autant dire que l'empereur ne perdit pas un instant pour rejoindre son offrande...

S'installant au dessus du vert, l'adolescent aux cheveux écarlate avait d'abord avidement ravagé les lèvres du shooter de nombreux baisés passionné avant de se montrer plus entreprenant et d'aller explorer de sa langue la bouche de son ancien vice capitaine.

Ce dernier ne réagis pas. Mais ne rejeta pas l'empereur.

Voulant profiter au maximum de SON Shintarô, l'écarlate était descendu plus bas avec sa main espérant, par un toucher expert sur une zone érogène, arracher un gémissement de plaisir chez SON shooter miracle.

Mais à la place c'est un rire mal étouffée et dont la voix ne ressemblais pas à celle de Shintarô qui lui fit lever les yeux sur son "amant"… pour découvrir que la personne qu' il tentait de combler de plaisir avait pris l'apparence de Nijimura ,son capitaine à Teiko...

Ce dernier, fixa un court moment le rouge avec un regard moqueur avant de déclarer:

"Décidément Seijuro tu n'as pas changé: tu veux toujours qu'on te considère comme un adulte mais tes actes sont aussi maladroits que ceux d'un enfant"

Avec ça il étouffa un nouveau rire quand il vit les yeux de son kouhai briller de cette si inquiétante lueur doré avant d'ajouter :

- ton regard ne changera rien Sei, un enfant ne pourra jamais me forcer à l'aimer.

- un enfant...un enfant...tu va voir qui sera l'enfant de nous deux quand Je te ferais pleurer comme un bébé!

Ayant lâché ses mots, l'empereur se jeta sur son ancien capitaine tel un lion sur une pauvre antilope.

Il comptait autant lui faire ravaler ses paroles que lui faire perdre toute dignité: il voulait être en lui qui te à lui déchirer le fondement pour entendre le brun gémir son nom. Il voulait laisser la trace de ces dents sur sa peau, l'entendre hoqueter et haleter tendis qu'il jouerait suavement et savamment avec le contenu de son boxer qui serait devenus trop serré par le "supplice" qu'il lui infligerait.

Et tant d'autres choses qu'il pourrait faire à son ex-capitaine pour lui faire voir des étoiles...

"Tu ne le feras pas Sei, je sais à quoi tu pense et je sais que tu en es incapable. Après tout...tu n'es qu'un gamin..." avait alors ajouté le brun.

Évidement, l'empereur dont les nerfs était à fleur de peau ne perdit pas de temps pour prouver à son homologue a combien il se trompait.

Enfin c'est ce qu'il aurait sûrement fait si, au moment où il déboutonnait son pantalon une voix implorante qui n'avait rien de celle de Nijimura ne l'avait pas figé sur place...

"S'il te plaît...arête toi avant de le regretter...je t'en pris...ne fait pas ça Sei chan..."

Cette fois même si il était dans un rêve, l'empereur n'avait pue luter contre le vraie akashi qui avait refais surface...

"R...réo?" Demanda le rouge en fixant de ses yeux carmin l'androgyne qu'il maintenait sous lui.

Rencontrant le regard familier, le brun réussi à libérer une main qu'il passa sur le visage du capitaine de Rakuzan avec douceur et murmura malgré des yeux embué de larmes:

- Sei chan. Tu t'es perdu toi même. Tu dois te réveiller avant de faire quelque chose que tu regretteras.

- non !ici au moins, tu est à moi!

- tu t entends parler Sei chan? Cette attitude n'est pas la tienne. Ne laisse pas l'autre partie de toi gagner. S'il te plaît, réveil toi avant de détruire tout ce qui t'est cher. Sei chan ne le laisse pas gagner...

" Silence!" L'interrompit avec virulence l'empereur avant de se jeter sur le brun pour le faire taire de façon définitive.

Mais à sa grande surprise ses mains passèrent cette fois au travers du corps de Réo comme s'il n'avait été qu'un fantôme...

"Ainsi, voilà ton choix..." déclara le brun avec un regard triste tendis que son corps commençais s'effacer.

Soudain pris de panique devant une telle image, le vrai Akashi avait de nouveau émergé...

"Réo! Attends ou tu va?!" S'inquiéta le capitaine de Rakuzan tendis que le brun lui répondais d'un sourire résigné:

- tu as choisi de le laisser gagner Sei chan...par conséquent, je n'ai plus de raison d'exister...

- hein ?! Qu'est ce que tu...

- adieux Sei chan.

Ces ultimes paroles lâchées le corps de Mibuchi avait totalement disparus ne laissant dernière lui qu'Akashi qui avait poussé un cri déchirant dont personne ne l'aurais cru capable.

C'est après ça qu'il c'était réveiller en sueur dans le lit qu'il occupait sans aucun souvenir de son rêve mais avec une certitude : quelque chose lui avait fait peur.

Terriblement peur.

Après c'être fait la certitude que cela devait sûrement ENCORE être akashi qui avait rêvé à la mort de sa mère, l'empereur se dirigea vers la salle d'eau.

Avant de se souvenir qu'elle avait été verrouillée par Midorima qui y avait passé la nuit.

Retenant un juron devant la porte close, l'empereur se dirigea vers les toilettes ou il avait vu un lavabo qui lui permettrait de se passer de l'eau sur le visage.

Seulement, quand il fut devant le miroir du lavabo, il se figea en découvrant son reflet dans la glace.

Car dans le miroir, seul un de ses yeux était doré.

Tendis que l'autre, carmin, pleurait.

Se reprenant assez vite de cette mauvaise surprise, l'empereur reprit le dessus sur "akashi"

Admirant son deuxième œil redevenu doré, l'empereur songeât qu'il était plus que temps d'aller réveillé le fruit de son obsession.

Il se dirigea donc sans attendre vers la salle d'eau...

"Shintarô."

Aucun son ne répondit à son appel.

"Shintarô, c'est moi. Ouvre c'est bientôt l'heure de partir s'entraîner. " Insista l'empereur.

Toujours aucune réponse.

A bout de patience (et légèrement inquiet?), le capitaine des miracles décida de crochets la serrure de la porte.

Il va sans dire qu'il y parvint à la perfection.

Une fois la porte déverrouillée, l'empereur se glissa dans la salle d'eau ou il tomba sur la vision "adorable" de Midorima recroquevillé en position fœtale dans la baignoire et qui serait compulsivement son oreiller contre son torse en murmurant quelque chose.

Cependant, quand il réussi à comprendre ce que disait le vert, bizarrement, il ne le trouve plus aussi adorable.

Car, même si en cet instant midorima le faisait littéralement fondre, il ne pouvait empêcher sa jalousie d'aller crescendo en voyant le vert serrer son oreiller contre lui comme si sa vie en dépendait en gémissant le nom d'un stupide brun aux yeux de faucon...

Et, étant donner qu'il était d'une humeur massacrante après la nuit qu'il venait de passer, il se vengea de sa frustration de la plus puéril des façons qui soit : attrapant le tuyau de la douche, il régla l'eau au plus froid puis...ouvrit le jet du pommeau de douche au maximum pour tremper le shooter miracle qui (comme il fallait s'y attendre) se réveilla furieux.

Pour le coup, l'empereur était bien contant de sa blague qui lui permettrait de se rincer l'œil librement sur son ancien vice capitaine dont le pyjama collait à la peau avec toute l'eau qu'il avait reçu.

Évidement, cette "plaisanterie" n'était pas du tout du goût du vert...

"Akashi! Qu'est ce qui te prend?! Tu est tombé sur la tête ma parole!" S'emporta le vert hors de lui.

Tout en continuant allègrement de scruter le shooter sous tout les angles, l'empereur déclara d'un ton impassible : " tu faisais un cauchemar. Il fallait bien que je te réveil. Maintenant dépêche toi de te préparer"

Il laissa sa phrase en suspend avant d'ajouter : "à moins que tu souhaite que je t'aide à te défaire de ce pyjama trempé?"

La réponse à une telle proposition ne se fit pas attendre: le Shooter miracle lui envoya un porte savon en bois à la tête...

"Va mourir! Et fiche le camp hors de cette pièce il n'est pas question que je me déshabille devant toi!"

Lui accordant un sourire moqueur après avoir esquivé le projectile du shooter miracle, l'adolescent aux yeux doré répondit d'un ton amusé : « de toute façon au vu de ce que tu porte actuellement sur toi, je doute que ça ferait une grande différence si tu étais nu… »

Ayant lâché ces mots l'empereur partit satisfait d'avoir vu le visage de midorima s'empourprer autant de colère que d'inconfort.

Il était si mignon quand il agissait en petit tsundere.

Autre chambre, autre ambiance mais toujours le même inconfort entre deux autres miracle…

Deux « têtes bleues » se fixaient dans le plus sérieux des silences depuis plusieurs minutes lorsque le plus grand craqua et demande visiblement agacé :

- aller crache le morceau Tetsu ! J'ai bien pigé que tu étais en colère contre moi alors explique moi pourquoi !

- …

- Bordel Tetsu, je me suis fait tabasser par les deux brutes de service pour te protéger alors…

- Et je t'en remercie. Cependant je ne te dois rien.

- Tu déconne ?! Ces types t'aurais réduit en miette !

- En quoi ça te concerne ?

- En quoi ça me…Tetsu ! Tu es mon ombre !

- « était ».

- Hein ?

- J'ai dit « j'étais » ton ombre. Kagami kun est ma lumière. Il est mon présent. Et j'aurais peut être trouvé le courage de lui demander d'être aussi mon futur si, Akashi n'avait pas tout gâché…

- Et alors ?! Tu va me blâmer pour ça ?! Les délires d'Akashi ne sont pas…

- Je sais ce que tu as fait.

- Hein ?

- Ne me prend pas pour un idiot. J'ai vu comment akashi agissait avec toi : tu es dans sa combine depuis le début pas vrai ? Non, tu sais quoi ? Ne répond pas. Je connais déjà la réponse. La vraie question serait de savoir ce qu'il t'a promis pour que tu l'aide …

- Tetsu…

- Ne m'appel pas aussi familièrement. Je refuse que quelqu'un qui a vendu ces camarade et abandonner ces équipiers sans regrets s'adresse a moi comme si je pouvais lui faire confiance.

- Tu peu me faire confiance !

- Ah oui ? Alors dis-moi pourquoi tu as choisis d'aider Akashi ?

- …

- c'est bien ce que je disais…

- non ! Attends Tetsu ! Je…c'est compliqué ok ?

- il me semble que « grâce à toi et akashi » j'ai tout mon temps pour entendre ta raison derrière tes agissements.

Le sixième joueur fantôme avait dit ça avec calme mais Aomine qui le connaissait mieux pouvait déceler sa colère froide dans ces yeux arctique.

Aussi un certain malaise gagna assez vite le métis qui se passa d'un geste nerveux la main dans la nuque avant de déclarer d'un ton mal assuré : « je crois…plus que n'importe quoi d'autre…j'ai fait ça… pour toi… »

Apres que le plus grand des deux bleu eu lâché ces mots le silence de plomb reprit immédiatement ces droit