Titre : Rencontre avec un Tétra

Disclamer : Tout est à J. K. Rowling… Sauf l'histoire de ma fic et le concept des Tétras et des Deltas… ^^

Pairing : DM/HP

Raiting : MA

Résumé : En faisant son habituelle ronde de préfet, Draco ne s'attendait pas à tomber sur une telle scène – et il ne pensait pas y participer. Mais après tout pourquoi pas. Ce n'était que Saint Potter, n'est-ce pas ? Il fallait être aveugle pour ne pas remarquer à quel point il était bandant. Et puis, il y avait cet instinct qui le poussait à le faire sien. Qui était-il pour aller contre son instinct, hm ? WARNING : PWP, Porno, Slash DM/HP, créature!fic

Avertissement : Relations homosexuelles, PWP, Porno, créature!fic et langage vulgaire.

Enjoy : )

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WARNING : Ceci est un PWP explicite. Réservé à un public averti

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Rencontre avec un tétra

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Le château était calme comme il l'était toujours lorsque vingt-trois heures sonnait. Normalement personne n'était assez téméraire, ou stupide, pour s'aventurer hors de leur dortoir à cette heure tardive. Draco, préfet de sa maison, marchait d'un pas tranquille dans le couloir désert, se demandant encore pourquoi on obligeait les préfets à faire leur ronde alors que Rusard veillait au grain quelque part dans l'école avec sa fidèle Miss Teigne.

Depuis qu'il était préfet, Draco n'avait que peu de fois trouvé des élèves qui vagabondaient à droite ou à gauche après le couvre feu. Deux ou trois fois, maximum. C'était toujours des Gryffondors, ces idiots qui n'arrivaient pas à être assez rusé pour passer outre la surveillance, bien qu'elle ne soit pas élevée. Draco n'était pas stupide, il savait parfaitement que des Serpentards se glissaient hors de leur dortoir pour retrouver des amants ou des maîtresses qu'ils ne pouvaient pas faire entrer dans la salle commune mais eux étaient beaucoup plus malins puisqu'il ne les surprenait jamais – contrairement à certain.

Il lâcha un soupir en tournant dans un couloir. Sa ronde touchait à sa fin, personne n'avait croisé son chemin et il allait enfin pouvoir retrouver la chaleur de son li-

Draco se figea dans le couloir quand un gémissement se fit entendre. Il fronça les sourcils, se demandant si ce n'était pas le fruit de son imagination fatiguée. Un nouveau gémissement perturba le silence, rempli… de plaisir ? A l'affût, il tendit l'oreille pour découvrir d'où venait ce son. Doucement, il s'approcha d'une salle de classe désaffectée et il se colla au battant.

- Oh putain ! souffla-t-on, la respiration hachée.

Draco sentit sa gorge se serrée d'anticipation. Parce qu'il n'y avait plus aucun doute dans son esprit maintenant : quelqu'un s'envoyait en l'air dans cette salle et il était prêt à mettre sa main au feu que c'était un de ses stupides Gryffons qui ne savaient pas garder leur queue dans leur pantalon. Salazar ! Ca allait être tellement jouissif de les humilier.

Un sourire sardonique sur les lèvres, le blond se redressa, réarrangea sa robe et, sans finesse, ouvrit grand la porte. Ses yeux gris tombèrent immédiatement sur les deux coupables qui sursautèrent de surprise et alors que sa bouche s'ouvrait pour les réprimander, sa voix se cassa dans sa gorge.

Parce que devant lui, juste là, il y avait Harry Potter. Le grand et puissant Harry Potter qui avait réussi à battre le Seigneur des Ténèbres. Harry Potter qui, totalement nu, était allongé torse contre la table, les jambes écartées. Draco ne put s'empêcher de le regarder. Salazar, il était tellement magnifique comme ça. Tellement bandant, le cul exposé sans aucune honte.

Les doigts du deuxième coupable – un Poufsouffle insignifiant – étaient toujours enfouis au plus profond de son corps. Insatiable, il avait lui-même plongé son majeur et son index aux côtés de ceux de son amant. A eux deux, ils assouplissaient son anus avec de petits va-et-vient doux et au vu des gémissements qu'il avait capté un peu plus tôt, Harry adorait ça. Il en redemandait même, ses hanches bougeant désespérément pour que le Poufsouffle continue de bouger – alors même qu'il n'avait jamais arrêté de se doigter, qu'importe que Draco soit entré dans la salle brusquement.

En s'avançant dans la pièce, Draco ne put que se demander ce qu'il ressentirait à s'enfouir jusqu'à la garde entre ces chairs. Il pouvait presque imaginer la chaleur qui l'entourait alors que Potter crierait sous ses coups de reins. Putain… Ca faisait trop longtemps qu'il n'avait pas touché qui que ce soit. Comment se sentirait-il en ayant Potter à sa merci, totalement soumis à lui ? C'était une pensée réellement bandante.

- M-Malfoy, commença le Poufsouffle en retirant précipitamment ses doigts du Gryffon qui gémit de la perte.

- Casse-toi, ordonna-t-il d'une voix froide.

Il ne savait pas pourquoi mais il ne pouvait détourner le regard des jolies petites fesses de Potter qui, indifférent à ce qui se passait autour de lui, continuait d'assouplir son anus de ses doigts. C'était une vision érotique, bandante, jouissif – une de celle qui ensorcelait tellement qu'elle effaçait toutes pensées rationnelles. Draco n'avait qu'une envie : s'agripper à ses hanches fines jusqu'à ce que ses doigts marquent sa peau et s'enfoncer violemment entre ses fesses. Il voulait se perdre en lui comme il ne s'était jamais perdu en personne. C'était bizarre, un peu déconcertant, mais Draco était plus que prêt à suivre son instinct. Son sexe était déjà dur dans son pantalon.

Le Poufsouffle ne se le fit pas dire deux fois. Il prit les jambes à son cou, tentant de reboutonner son pantalon tout en quittant la salle en courant, sans une pensée coupable pour le camarade – son ancien plan cul – qui restait seul avec l'impitoyable Serpentard.

- Alors Potter, railla ledit Serpentard. Besoin d'un coup de main ?

Harry tourna le visage vers lui, les yeux verts brillant de plaisir et d'excitation. Il était la plus belle vision qu'on lui avait permis de voir jusqu'ici. Draco sentait, au plus profond de son être, un envie de le prendre avec force – et une irrésistible envie de le protéger. Pourquoi ? Pourquoi alors que Potter lui avait toujours pourri la vie ? Ils ne se comportaient plus comme des gamins depuis la fin de la guerre mais leur relation n'était pas des plus… amicales. Alors pourquoi Draco ressentait-il cette envie, ce besoin de le marquer comme sien et de le garder près de lui ?

Le gémissement que laissa échappé Harry l'hypnotisa presque aussi fortement que la vision de ses doigts disparaissant dans son corps. Il fit un pas en avant, sa main se posant à plat sur le devant de son pantalon. Salazar… Il n'avait jamais été aussi dur de toute sa vie.

- Malfoy… S'il te plaît… V-Viens…

Par Merlin, comment pouvait-il résister à cette supplique ? Harry avait l'air d'en avoir tellement besoin. Sans réfléchir, il combla la distance qui le séparait de son ancienne Némésis et il se laissa tomber à genoux derrière ses fesses. Doucement, comme s'il avait peur d'effaroucher son amant, il approcha son visage de sa raie, suffisamment pour que l'autre puisse sentir son souffle sur sa peau sensible.

- Oui, oui, s'il te plait ! supplia Potter, excité.

Il tendit les fesses en arrière, quémandant. Draco sentit sa bouche s'assécher. Sans plus hésiter, répondant aux suppliques du brun, Draco sortit sa langue et vint effleurer le contour de sa rondelle. Doucement, délicatement. Ce n'était qu'un petit effleurement qui se transforma plus bien en véritable caresses face aux gémissements de plaisir qui sortaient de la bouche de son amant.

Il lécha les doigts qui ouvrait cet anus palpitant, se délectant des soupirs de désir de son amant et de ses mouvements du bassin pour lui en demander silencieusement plus. La saveur musquée explosa sur ses papilles – et si son sexe avait été libéré de sa prison de tissus, Draco était persuadé qu'il aurait bougé d'envie. Les yeux fermés, il lécha encore appréciant les frissons de son amant puis il enfonça sa langue de son corps aussi loin qu'il le put.

- Oh oui, putain, marmonna Harry. Plus !

Attentif aux demandes de son amant, Draco se recula. Il retira les doigts de Potter – qui pleura presque de frustration – et regarda le petit muscle plissé luisant de salive. De sa salive. Putain, pensa-t-il en serrant les dents. Il avait tellement envie de simplement s'enfoncer jusqu'à la garde. Mais Draco avait toujours été un amant attentif et même s'il était rarement doux, il savait qu'il fallait du temps pour préparer le corps d'un homme à l'invasion d'un sexe en érection.

Alors doucement, il enfonça son index. Il jouit presque lorsque son doigt fut aspiré dans le corps de Potter – c'était chaud, serré et il pouvait déjà l'imaginer autour de sa bite alors qu'il donnerait de puissants coups de rein. Il en ajouta un nouveau et grogna sous les sensations.

- Putain, on dirait que tu avales mes doigts en toi, chuchota-t-il contre un des globes de chair.

Il se remit brusquement debout, les doigts toujours au chaud dans son canal et il se colla contre son dos, l'écrasant de son poids. Harry gémit un peu plus fort, ferma les yeux de contentement. C'était tellement bon qu'il avait presque envie de pleurer. La chaleur qui se dégageait de Draco était délicieuse, son poids, réconfortant. Il avait envie qu'il le prenne violemment, qu'il se sente déchirer par sa queue. Draco n'aurait jamais deviné que le Sauveur du Monde Sorcier aimait se faire défoncer dans les salles de classes. Et pourtant…

Il bougea ses doigts à l'intérieur de lui, caressant les rebords de son rectum – il voulait trouver sa prostate pour lui faire voir les étoiles mais Harry ne semblait pas d'accord. Avec autorité, il attrapa son poignet et l'obligea à exercer un profond, rapide et brusque va-et-vient. Autant pour lui, Potter ne semblait pas vouloir de douceur. Au contraire, Harry voulait de la baise, pure et dure – bestiale.

- Oh ouiiii ! Putain !

- T'aimes ça ? murmura-t-il à son oreille.

Il lui mordit violemment le lobe de l'oreille puis, empoigna ses cheveux dans son poing pour l'obliger à se cambrer. Salazar, il était magnifique ainsi exposé. Son visage transpirait le plaisir, la luxure. Il n'avait aucune honte à se comporter comme une pute, gémissant à chacun de ses mouvements – avide de sexe et de plaisir. Et c'était bon de le voir comme ça – lui qui ne connaissait que des amants timides, presque prudes qui avaient honte d'apprécier une bonne fessée.

- Putain oui, continue ! Ne t'arrête pas ! Plus fort ! Plus !

Il n'avait aucunement l'attention d'arrêter. Draco eut un petit rire alors qu'il ajoutait un troisième doigt sans décélérer le rythme infernal de ses va-et-vient. Le visage d'Harry se crispa à peine et Draco n'était même pas sur que c'était de douleur tant il semblait perdu dans la jouissance.

- Je viens-je viens ! cria-t-il, les yeux crispés, la tête rejetée en arrière.

Alors seulement, Draco stoppa ses mouvements, allant même jusqu'à retirer complètement ses doigts. Le corps d'Harry trembla à cette perte. Il gémit pitoyablement, avant d'ouvrir les yeux et de le regarder.

- Laisse-moi jouir, Malfoy, s'il te plait.

Draco secoua la tête – même si voir le Sauveur supplier était jouissif – en déboutonnant son pantalon. Son sexe jaillit, enfin libéré et il le prit immédiatement en main, remerciant sa bonne étoile pour lui avoir donné l'envie de faire ses rondes sans caleçon. Il aimait la sensation de sa bite contre le pantalon de l'école, il appréciait le sentiment d'interdit qui en ressortait. Il lui arrivait de plus en plus souvent de ne rien porter pendant les cours. Il adorait cette sensation de liberté. Et puis, c'était excitant de savoir qu'il suffirait d'ouvrir son pantalon pour que son sexe soit à l'air libre, près à s'enfoncer dans n'importe quel corps qui en avait besoin.

- Tu pourras jouir si tu es un bon garçon, dit-il en claquant violemment la fesse droite du Gryffondor qui cria de surprise mais qui tendit les fesses bien vite pour en recevoir une autre.

Draco sourit en le voyant si soumis. Putain si les autres Serpentards savaient ça – et les Gryffondors… La réputation de saint Potter serait mise à mal. Comment réagirait le monde sorcier s'il savait que non seulement Potter n'était plus vierge, qu'il couchait avec des hommes mais qu'il aimait se soumettre ? Merlin, Draco en ricanait d'avance – la tête des ménagères seraient certainement jouissifs.

- O-oui Malfoy.

- Appelle-moi, Draco.

Le sexe enfermé dans sa main, le Serpentard se masturba en regardant les fesses qui se dandinaient devant lui. Harry semblait impatient – si impatient de se sentir écarteler par sa queue que Draco ne put se résoudre à attendre plus longtemps.

Il se rapprocha de lui, suffisamment pour que son gland se pose sur son anus.

- Prends-moi, supplia le brun.

- Doucement, mon beau, répondit Draco en retenant son bassin qui bougeait pour l'obliger à le pénétrer. J'arrive.

D'une main posée à la base de son sexe, Draco poussa fort pour que l'anneau de muscle cède sous la pression et, sans s'arrêter une seconde, il continua son chemin jusqu'à ce que ces testicules touchent celles de son amant. Il marqua un temps d'arrêt seulement quand il fut ancré au plus profond de son corps. Il resserra son emprise autour des hanches d'Harry en soupirant de plaisir.

Putain, c'était tellement bon. Ses chairs l'encerclait, palpitantes autour de sa queue qui, à l'agonie, ne voulait que bouger pour chercher une quelconque libération à ce désir trop grand qui lui envoyait des flammes de plaisir dans les reins.

- T'es si serré que j'ai l'impression que tu es vierge, haleta-t-il en rejetant la tête en arrière.

Un petit rire traversa Harry, qui écartelé, ne put que écarter un peu plus les jambes. Il voulait le sentir encore plus profondément en lui, même si c'était probablement physiquement impossible.

- Je suis loin d'être vierge.

- Qui t'a touché ?

Au lieu de réponse, Harry ne donna un petit coup de hanche, lui demandant silencieusement de bouger. Draco ne se fit pas prier. Sans plus de considération, il se retira presque entièrement, laissant uniquement son gland dans la moiteur du brun avant de se ré-enfoncer violemment, leurs peaux claquant l'une contre l'autre.

- Aaah ! Oooh putain oui ! C'est bon !

Les cris d'Harry étaient un réel aphrodisiaque et Draco enchaina les mouvements lents et profonds pour essayer de le faire hurler d'avantage. C'était presque meilleur que le sexe lui-même. Presque. Mais il n'oubliait pas ce qu'Harry lui avait avoué. Je suis loin d'être vierge. Qui ? Qui l'avait touché ? Draco ne comprenait pas pourquoi un feu de jalousie brulait à l'intérieur de son ventre à la pensée d'autres caressant son corps, le baisant comme il le faisait maintenant.

- Qui ? répéta-t-il dans un grognement inhumain.

Et ça le surprit, vraiment, parce que jusqu'à maintenant, il n'avait jamais grogné ainsi comme un… loup-garou. Mais la jalousie et le plaisir étaient trop fort pour qu'il puisse penser rationnellement. Il agrippa les épaules du brun, violemment, et s'enfonça plus brusquement dans ses entrailles, ne lui laissant aucun répit, limant ce petit cul offert.

- Oh putain, haleta Harry la respiration lourde. Com-comme ça, Draco. Plus vite. J'ai besoin…

Draco accéléra les mouvements alors qu'il ne pensait pas cela possible. Son bas-ventre frappait à intervalle régulier les fesses d'Harry qui rougirent rapidement. Et putain c'était la plus belle des visions. Il avait envie de les voir rouge plus souvent, c'était une couleur qui lui allait si bien. Que ressentirait-il en lui donner la fessée, Harry en travers de ses cuisses ? Il serra les dents pour s'empêcher de jouir sur le coup. Ce serait tellement jouissif de le voir se tortiller sous ses mains impitoyables qui gifleraient cette peau sensible.

- Qui ? répéta-t-il.

- Tellement !

Draco se figea soudainement, paralyser au plus profond de son être. Tellement. Il y en avait-il eu tant que ça ? Tellement qu'Harry ne pouvait pas se rappeler qui ? Merde… Avec des gestes brusques, il se retira de son corps, appréciant son anus palpitant qui avait du mal à se refermer après son passage. Il fit fi du mieux qu'il put du gémissement de détresse de son amant avant de plaquer une main impérieuse sur la nuque du petit brun, le maintenant en place.

- Dis-moi des noms.

Et alors qu'Harry aurait dû se révolter, lui crier qu'il ne lui appartenait pas, qu'il n'avait pas le droit de demander quoi que ce soit alors qu'il était lui-même entrain de le baiser dans une vulgaire salle de classe déserte – Harry sembla se détendre sous son toucher dominateur et il écarta même un peu plus les jambes, lui donnant un libre accès à son anus – comme s'il savait que Draco devait pouvoir le prendre quand il le voulait.

- Ron était mon premier…

Draco grogna, fort, et il sentit une douleur vive dans sa lèvre inférieure mais ses deux mains étaient trop occupées pour qu'il s'en préoccupe vraiment. Ca et le fait qu'il avait en tête l'image du rouquin défonçant Harry sur leur lit du dortoir et qu'il avait envie d'aller l'éventrer pour l'avoir touché.

- Il y a eu d'autres élèves, trop pour que je m'en rappelle.

Harry ne semblait pas en avoir honte. Il paraissait juste l'accepté comme si le fait qu'il ait couché avec tellement de personnes au point qu'il ne puisse même pas se rappeler leur nom était tout à fait normal. Draco se retint de grogner une nouvelle fois mais sa main se raffermit autour de sa nuque, dominatrice, impitoyable.

- Et puis il y a eu Severus…

Draco se figea. Severus Snape ? Son parrain ? Leur prof de potion ? Sérieusement ? Etrangement, contrairement à tout à l'heure avec Weasley, Draco n'en voulait pas à Severus. Il trouvait ça presque… normal, dans l'ordre des choses. Il pouvait presque les voir s'enlacer… et c'était bon. Ce qui était plus qu'étrange, si on lui demandait son avis.

- Et ton père…

Attendez… Quoi ? Son père avait couché avec Harry ? Il l'avait touché comme Draco le faisait, comme Severus l'avait fait ? Il avait caressé son corps, l'avait marqué de sa semence ? Salazar… Il avait honte de l'avouer mais imaginer son père surplomber son amant était… bizarrement bandant – comme avec Severus. C'était… normal ?

Brusquement, Draco empoigna les hanches du plus petit et le retourna d'un seul mouvement. Surpris, Harry se retint à ses épaules et ce ne fut qu'à ce moment là que Draco vit leur différence de taille. Alors qu'Harry ne dépassait pas le mètre soixante dix, Draco avait eu une poussée de croissance pendant les vacances atteignant l'honorable taille d'un mètre quatre-vingt douze – personne n'avait pu expliquer cette soudaine croissance même si son père lui avait sourit comme s'il connaissait un secret que lui seul savait. Peut-être devrait-il avoir une discussion avec lui, plus tard.

Sans s'appesantir sur la question, Draco souleva les jambes d'Harry, l'obligeant à s'allonger sur la table, les mollets posées maintenant sur ses épaules. D'un mouvement fluide, il s'enfouit de nouveau entre ses fesses. Harry rejeta la tête en arrière en criant sous cette soudaine invasion et il s'agrippa au rebord de la table pour tenter de trouver un point d'ancrage.

- Aaaah ! Ouiii ! Continue ! Plus vite !

- Tu es une véritable chienne, Harry, siffla-t-il entre ses dents alors que ses cheveux collaient à la sueur sur son front.

Un sourire éclatant se dessina sur le visage de son amant.

- Tu n'imagines pas à quel point c'est vrai.

Et juste avec cette simple phrase, la magie d'Harry sembla s'amplifier et Draco qui ne pouvait pas détourner le regard put voir ses yeux changer de couleur. Le droit devint mauve, l'autre prit la teinte d'un bleu glacé. Enfoui au plus profond de son corps, Malfoy se stoppa net, le sexe palpitant toujours.

- Un Tétra, souffla-t-il choqué par l'étrange révélation.

Les Tétras étaient une branche très rare des loups-garous. Mi-loup-garou, mi-on-ne-savait-quoi. Draco ne connaissait pas grand-chose sur eux, à part qu'ils avaient des périodes de chaleur extrêmement longues et éprouvantes qui durait de deux à trois semaines tous les mois. Maintenant, il comprenait pourquoi Harry avait eu tellement d'amants – les chaleurs pouvaient faire perdre la tête aux Tétras s'ils n'avaient pas leur dose de sexe.

Dans de telles conditions, il n'aurait pas été étonnant que les Tétras deviennent les chiennes – les putes – de la meute mais de ce que Draco en avait compris, ça ne c'était jamais passé ainsi. Les Tétras étaient respectés et plusieurs mâles Alpha pouvaient se partager pour protéger un ou une Tétra. Ils étaient une bénédiction – et par ce fait, extrêmement rare.

Si rare que Draco se demanda s'il ne l'avait pas rêvé.

- Maintenant Draco, supplia Harry dont les yeux restaient de cette étrange teinte, baise moi. Je veux sentir ton sexe me défoncer tellement brutalement que je veux te sentir en moi demain et après-demain et après-après-demain. Montre-moi qui est l'Alpha, Draco. Marque-moi comme tien. Apaise le feu qui est brûle en moi avec ta semence. Je veux que tu me limes le cul jusqu'à ce que je jouisse sous tes coups de reins. Je veux hurler ton nom et je veux que tu hurles le mien.

Et sur ces mots, Harry contracta son rectum et Draco enfonça ses doigts dans les chevilles délicates sur ses épaules pour ne pas jouir sur le champ. Putain. Voulait-il le tuer ? Parce qu'avec des demandes pareilles, il n'était pas sur que son cœur puisse tenir encore longtemps. Mais son instinct le poussa à bouger. Il voulait tellement le combler. Il voulait qu'Harry se sente bien, apaisé – qu'il ressente sa marque à l'intérieur de lui, inondant ses entrailles.

Dans cette optique, il donna de puissants coups de butoir, son sexe limant son anus avec impatience. Harry cria de bonheur et ce fut le plus beau son que Draco ait eu le loisir d'entendre jusqu'à présent. Puis ses coups de butoir devinrent de véritables poussées démentielles – Draco sortit totalement sa queue avant de pousser en avant, se ré-enfonçant comme dans du beurre. Harry hurla un peu plus fort et le Serpentard sourit. Il venait de trouver cette petite glande à l'intérieur de lui qui lui faisait voir les étoiles.

Et il se fit un devoir de venir la toucher à chaque poussée de plus en plus violentes, de plus en plus puissantes, de plus en plus brusques. La prostate ainsi malmenée, Harry était sûr qu'il ne pourrait pas durer beaucoup plus longtemps. C'était trop bon, trop puissant, trop… trop.

- Dracooo, souffla-t-il. Touche-moi. Caresse-moi.

Son corps était tellement balloté par ses mouvements de va-et-vient qu'il avait peur de tomber s'il lâchait sa prise aux bords du bureau. Draco sourit, accéléra ses mouvements sans faire un geste pour toucher l'érection impressionnante du Tétra qui fuyait déjà, gentiment posé sur son ventre.

- Tu ne jouiras qu'avec ma queue te défonçant ou tu ne jouiras pas du tout. Choisis Harry.

L'orgasme n'était pas libérateur pour les Tétras – moins, en tout cas, que la jouissance du dominant. C'était le sperme de ce dernier qui apaisait les chaleurs pendant un instant, le ou la Tétra n'était pas obliger de jouir pour ressentir les effets. Mais ils étaient tellement rares que personne n'aurait à l'esprit de les empêcher de trouver l'orgasme. Pourtant, Draco ressentait au plus profond de lui-même cet instinct qui lui chuchotait à l'oreille qu'il devait à tout prix faire en sorte qu'Harry devienne dépendant de lui – de sa queue, de son sperme, de sa présence. Et la nature soumise des Tétras ne pouvait qu'accepter de bonne grâce cette domination de sa part.

- Tu aimes ça, mon joli Tétra ?

- Han-han-han-haann par Merlin ! Tu me fais tellement de bien Draco !

Harry semblait complètement en transe, perdu dans son monde de plaisir, de soumission et d'orgasme. Il pouvait sentir la queue du blond le ravager avec bestialité et il aimait ça. Il n'avait jamais prit autant de plaisir – sauf avec Ron, Severus et Lucius. Les autres n'avaient jamais réussi à lui faire ressentir autant de bien. C'était bon. Vraiment trop bon. Et il allait jouir. Il le sentait.

Les mouvements de Draco devinrent saccadés alors que sa propre jouissance montait en lui. Ses mains se crispèrent autour des chevilles du plus petit et il se força à continuer de le défoncer pour le finir – lui qui lui avait interdit de se masturber.

- C'est maintenant Harry, jouis !

Ca sembla être les mots libérateurs parce que le brun se crispa soudainement, le corps arqué sous le coup du plaisir et il jouit, durement, maculant son ventre. En sentant les chairs se contracter convulsivement autour de lui, Draco ne put que se laisser aller à son propre plaisir et il éjacula au plus profond de son amant, inondant les parois du canal d'Harry de son sperme.

Le Gryffondor soupira lourdement de contentement, appréciant visiblement de ne plus ressentir ce feu destructeur qui lui faisait perdre de la tête. Il ferma les yeux, sa tête roulant sur le côté, clairement fatigué – exténué.

Doucement, Draco se dégagea de son corps et il regarda avec fascination son sperme sortir de son anus pour couler sur le bureau puis, après quelques secondes de silence, il glissa les jambes d'Harry sur ses bras et les déposa au sol, espérant qu'il n'aurait pas de fourmis.

- C'était génial, souffla le brun sans ouvrir les yeux.

Draco se pencha sur son corps, son torse venant se comprimer au sien et ses lèvres se posèrent sur les siennes, doucement, délicatement, tendrement. Il y avait presque de l'amour dans son geste – une admiration sans borne pour cette créature presque mythique. Harry sourit contre sa bouche et Draco le lui rendit, apaisé après cette séance de sexe pur et dur qu'ils venaient de partager.

Puis, après un temps interminable, Draco se redressa, rangea sa bite dans son pantalon et s'éloigna. Il savoura une dernière fois la vue, ses yeux glissant sur ce corps abandonné qui lui avait donné le plus puissant de ses orgasmes – ce corps qu'il aimerait voir être sien.

- A tes prochaines chaleurs ne va pas voir n'importe qui. Viens me voir, va voir Severus ou mon père mais ne te laisse plus prendre par qui que ce soit d'autre. Compris ?

Repu, Harry ouvrit les yeux maintenant de leur habituel couleur émeraude. Son visage était détendu comme un masque où il serait marqué au fer rouge qu'il avait été bien baiser. Draco se fit la remarque en le regardant qu'il devait toujours avoir cette expression, ça lui allait si bien. Il eut de nouveau un petit sourire et il hocha la tête, une fois – les yeux calmes et rassurés.

- Oui, mon Delta, dit-il avec révérence avant qu'une de ses mains se glisse entre ses jambes.

Fasciné, Draco le regarda mener à sa bouche deux de ses doigts recouverts de son sperme. Et il fut tellement ensorcelé par ce spectacle érotique qu'il ne releva pas les mots employés par Harry. Mon Delta. Pourtant, s'il avait fait, surement serait-il parti en courant pour aller trouver son père et lui demander des explications. Mais Draco n'y fit pas attention et il resta simplement là, un long moment, avant de tourner les talons - des questions pleins la tête mais le cœur serein.

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Bonjour tout le monde ! Ca fait cinq long mois que je n'avais rien posté mais me revoilà avec un nouveau PWP ! J'espère qu'il vous a plu. Comme vous l'aurez remarqué – et comme on me la demandé – normalement, il y aura une suite à cet OS. Notez le normalement parce que je ne sais pas quand elle verra le jour, ni même si elle le verra un jour. Je ne suis vraiment pas douée pour faire des suites à mes OS.

Sinon, j'ai réussi à écrire une pseudo suite de Son assistant qui normalement (toujours ce satané mot) aurait dû être une suite à chapitre. Malheureusement, il n'y a qu'un seul chapitre qui a réussi à voir le jour jusqu'à présent qui met en scène Draco, Harry et Maître Jeremy. Est-ce que vous voulez l'avoir quand même ? Même si la suite ne sera sans doute jamais écrite ? Je ne désespère pas mais je suis réaliste…

J'ai créé ce compte pour ne pas me prendre la tête et malheureusement, j'ai de plus en plus de mal à poser sur papier mes idées. Parce que ce que je faisais avant sans prise de tête commence maintenant à me travailler. J'ai peur, constamment, de vous décevoir et ça me paralyse de plus en plus. Les OS que j'écrivais deviennent plus difficile à finaliser (sauf celui-ci, étrangement, j'ai pris quatre heures, un record ! \ o /) parce que j'ai peur que ce ne soit pas à la hauteur de vos espérances…

Alors si vous voulez la suite de Son assistant, je le posterai bientôt mais ne vous attendez pas à un chapitre 2, je laisserai faire votre imagination à ma place. )

Pour la suite de Rencontre avec un Tétra, je vais vraiment essayer de l'écrire parce que j'ai envie que vous en appreniez plus sur les Tétras et les Deltas. La suite mettra en scène, logiquement, Lucius, Severus, Draco et Harry !

Merci à tous pour vos messages qui me font chaud à mon petit cœur, désolée de ne pas vous répondre. (Si vous trouvez que j'exagère, laissez-moi une petite phrase dans votre review et je trouverais le temps de vous répondre, promis.)

Bisous mes petits loups ! :)

PS : Désolée pour les possibles fautes d'orthographe.