Titre : Instants éphémères

Ratings : T (changera sûrement à M plus tard (... dans 80 chapitres et des bananes ...))

Pairings : Akashi x Kuroko principalement, mais beaucoup de pairings en fond (notamment Aokise, et... d'autres XD).

Disclaimer : je ne possède aucun des personnages de KnB, juste mes OCs !

Warning : cette histoire contient du Yaoi, c'est-à-dire de la romance entre hommes. Vous êtes prévenus (si l'annonce du pairing était pas suffisante) !

Warning 2 : cette histoire contient des références médicales qui peuvent se trouver être totalement fausses (je ne suis pas un docteur), donc si je me suis trompé sur quelque chose, ne le prenez pas personnellement ^^

Énorme merci à Moira-chan, ma bêta adorée, qui s'est assurée qu'aucune faute ou mauvaise formulation vous gêne pendant que vous lisez !

Je poste le prologue aujourd'hui, et le chapitre 1 demain. Le rythme sera d'un chapitre toutes les semaines.

Bonne lecture !


Instants éphémères

Prologue


Shiori serra la main de son mari dans la sienne, son inquiétude presque palpable dans le couloir de l'hôpital. Masaomi était lui aussi inquiet, mais il ne le montrait pas : son visage était un masque d'indifférence exemplaire, qu'il ne fit disparaître que le temps de glisser un mot réconfortant à son épouse.

« Ce n'est pas de ta faute, murmura-t-il. Les résultats seront négatifs. »

Shiori hocha la tête, relevant le menton vers la porte qui les séparait de leur fils. Dans quelques minutes, ils sauraient.

« Il n'est pas atteint », annonça le docteur un peu plus tard.

Shiori laissa échapper quelques larmes, tandis que Masaomi esquissait un sourire soulagé.

« Cependant, continua le docteur, il se peut que cela change. Pour l'instant, il n'est que porteur comme vous (il inclina la tête vers Masaomi), mais il se peut que la situation évolue. Un suivi régulier est fortement conseillé, mais vous n'avez pas à vous en faire. »

Les deux adultes hochèrent la tête, puis Shiori demanda à voir son fils. Le docteur leur indiqua la porte, puis s'excusa. Les deux parents entrèrent dans la pièce, et virent leur fils, assis sur une table d'examen, en train de remettre son T-shirt. Dès que l'enfant les vit, il sourit, sauta de la table et courut vers eux.

« Maman ! s'exclama-t-il en lui faisant un câlin.

- Seijuro, tu vas bien, lui annonça sa mère.

- Oui ! Le docteur l'a dit. »

Masaomi prit son petit garçon de cinq ans dans ses bras, et le félicita d'avoir été si courageux. Seijuro sourit jusqu'aux oreilles, heureux de revoir ses parents après l'heure de tests qu'il avait eue.

« Je suis normal alors ? Je suis comme papa et maman ? demanda-t-il une fois qu'ils furent sortis de l'hôpital.

- Oui, Seijuro, répondit Shiori, mais avec une pointe de tristesse dans la voix qui n'échappa pas à l'enfant. Tu es en bonne santé, comme papa. »


Dans le même hôpital, quelques années plus tard, Masaomi attendait dans le même couloir, sur la même chaise, en face de la même porte. Il n'y avait par contre personne à ses côtés ; juste une chaise vide. Ses mains, jointes sur ses genoux, devenaient blanches tellement il les serrait.

Il attendait depuis une heure, et sa patience commençait à disparaître. Heureusement, la porte s'ouvrit peu de temps après, faisant apparaître le docteur - qui était aussi le même docteur qu'auparavant.

« Je suis désolé », fut tout ce qu'il dit, mais ce fut suffisant.

Encaissant la nouvelle, Masaomi serra les poings, et se précipita dans la pièce. Seijuro était assis sur la table d'examen, exactement comme la première fois. Cette fois, cependant, il resta où il était. Il leva un regard hésitant vers son père, et lui demanda, d'une petite voix :

« Père, je suis malade ? »

Masaomi ne répondit pas. Il en était incapable.

« Père ! » insista Seijuro, le désespoir dans sa voix clairement reconnaissable.

Masaomi ferma les yeux, et le visage paisible mais figé de Shiori lui revint en mémoire. Non. Il ne pouvait pas. Sans un mot pour son fils, il ressortit de la pièce, passa en trombe devant le docteur et s'en alla, ne prenant même pas la peine de se retourner.

Resté seul, Seijuro, qui avait levé une main vers son père dans un vain effort pour le retenir, laissa retomber son bras.


TBC