Hello ! Cela fait bien un moment que j'hésite à poster ma fanfiction car, beaucoup d'entre vous diront que une fanfiction ce n'est pas de ré-écrire le film mais j'en avais tellement besoin ! Si, si, je le jure. Voilà, donc je vous souhaite ... Bon courage et je vous retrouve plus bas.

Disclaimer : On sait tous que tout les personnages ici présent appartiennent à l'univers de Marvel ( moui, ce serait trop beau si ils étaient de moi nyeh. )


Chapitre 1 : La naissance d'un héros

- Hey Parker !

Ledit Parker sentit un choc au niveau de son crâne, pas vraiment douloureux mais il s'était reçu un ballon de basketball en pleine tête alors qu'il accrochait une photo d'un groupe sur le panneau d'affichage du lycée. Il jeta un regard dans la direction de son interlocuteur qui visiblement s'amusait de la situation avec ses amis et sourit, feinte qu'il utilisait assez fréquemment pour éviter de s'attirer plus d'ennuis qu'il n'en avait déjà, évitant de montrer son agacement ou de la colère, ça ferait trop plaisir aux personnes comme Flash qui le victimisait à chaque rencontres.

- Bonjour, Flash.
- Bonjouuuur Parkeeerr !

Répondit ce dernier sur un ton mesquin tout en s'avançant rapidement vers le brun pour l'intimider. Parker avait reculé, pensant qu'il se ferait frapper, mais le coup ne vint pas, alors il sourit à l'autre qui continua son chemin en se marrant avec ses potes, surement trop fier de lui. Peter soupira d'agacement. A peine avait-il finit de fixer la dernière punaise sur la photo qu'une jeune femme vint l'aborder.

- Hey, salut ! Tu es Peter, le photographe.
- Ha ? Heu .. Oui … Oui … ?
- Cool, j'aime vraiment tes photos. Je me disais .. Est-ce que tu serais libre vendredi ?
- Ha merci … Heu … Je .. Pense ? Enfin … ?
- Super, parce que je me demandais si tu pouvais prendre en photo la voiture de mon petit ami, je voudrais lui offrir un beau cliché pour son anniversaire !

Ah. C'était donc ça. Peter fit de son mieux pour cacher sa déception. Et dire qu'il avait crut une seconde qu'on s'intéressait à lui. Il se réconforta avec l'idée que au moins, on s'intéresse à son travail. Il semblait à présent se désintéresser de la jeune femme et n'avait plus vraiment envie de lui faire une fleur. Il hésita et bafouilla.

- Hm .. O-Ouais .. Je vais voir mon planning, d'accord ?
- Super, merci Peter !

« Merci hein … » Chuchota la petite voix dans sa tête d'un ton exaspéré tout en levant les yeux aux ciel. Son skateboard au sol, le brun posa un pied sur la planche et poussa de son autre jambe avant de se faire réprimander par un professeur.

- Monsieur Parker, vous tenez à ce skate ?
- Ouaip m'sieur !
- Alors gardez le en l'air.

- En l'air ? Okay m'sieur !

Fit-il d'un ton arrogant, un sourire au coin des lèvres tout en soulevant la planche, les roues en l'air. Il devait passer par son casier pour y récupérer un livre avant les cours. Un grognement sourd monta dans sa gorge face au spectacle auquel il assistait, juste devant SON casier, deux tourtereaux se mangeaient la bouche sauvagement. Peter aurait put décrocher un prix pour la meilleur tête blasé de l'année, mais il se contenta de ne rien dire et d'ouvrir son casier ( avec certes un peu de mal à cause du couple ) et récupérer le fameux livre qu'il rangea rapidement dans son sac à dos. Il jeta un bref coup d'œil à son appareil photo et le trouva un peu sale, alors il sorti un petit mouchoir et nettoya l'objectif minutieusement. Puis en rangeant son mouchoir, il vérifia qu'il l'avait bien nettoyé en regardant à travers l'objectif et tomba sur la silhouette d'une jeune femme. Une blonde assise sur une table qui feuilletait un livre. Il le regarda quelques secondes sans comprendre vraiment pourquoi, mais son œil resta attaché à cette image. Son doigt se pressa sur le bouton et le brun prit une photo à l'insu de la blonde, elle n'en saurait jamais rien de toute façon … Baissant son appareil, son oreille fut attirée par le bruit d'une foule qui répétait la même chose, à croire qu'une personne se donnait volontairement en spectacle. Et devinait qui était cette personne ? Flash. Peter se joint à la foule et aperçu le plus grand soulever un autre élève pour lui coller la tête dans son plat de pâtes. Flash remarqua la présence du brun et lui jeta un regard amusé en beuglant pour que tout le monde entende, histoire d'humilier un peu plus le jeune homme qu'il tenait entre ses pattes.

- Manges Gordon ! C'est bon n'est-ce pas ?! Hey Parker ! Prends une photo !
- M-Mh … Non, je ne prendrais pas ça. Lâches le Flash.

Peter ne voulait pas de problèmes, alors il tenta de dissuader ce dernier de continuer sur cette voix, mais Flash l'interpella de nouveau, cette fois de façon plus autoritaire.

- Parker, prends cette putain de photo !
- N-Non ! Ecoutes, je la prendrais pas, ok ? A quoi bon ? Gordon ne manges pas ça. Allez, Flash, lâches le !
- Non, hors de question. Prends cette photo, maintenant, Parker !
- Lâches le immédiatement. Eugène !

Comme un choque électrique, ledit Eugène lâcha brusquement sa victime au sol qui s'écrasa comme un poids mort au sol. Quelque chose se passa dans la tête de Eugène, comme si ce nom lui faisait honte. Comme si c'était la pire insulte que l'on puisse lui dire. Parker se retrouva au sol après un crochet du droit en pleine mâchoire. Il eut à peine le temps de se remettre de son choc qu'un coup de pied bien placé au niveau du ventre vint lui couper le souffle. Il se tourna face contre terre tout en tenant son ventre douloureux, cherchant à reprendre sa respiration qui était resté coupée. Eugène se tourna vers son public et se donna en spectacle en beuglant, demandant des encouragement ( comme si il en avait besoin … ) alors qu'une ombre passa rapidement près de Peter et se planta derrière le plus grand en calmant directement le jeu de Flash d'une voix ferme.

- On a toujours rendez-vous chez moi à 15h30, n'est-ce pas ?
- Heu je ...
- Non, non, non. Flash. J'espère que tu as bien révisé cette fois parce que la semaine dernière, c'était plutôt … Décevant.
- Hey mais-
- Non, et si, et si on allait plutôt en cours, mh ?

Cela lui fit l'effet d'une douche froide. Flash regarda la blonde en fulminant avant de capituler d'un air bougon. Il n'en avait pas finit avec Peter, oh que non … Le brun se releva avec difficulté, tout en étouffant un gémissement en apercevant une personne qui venait de faire tomber son appareil photo. Il le reprit et regarda l'état de l'appareil qui semblait ( heureusement pour lui, sinon la journée n'aurait pas put être pire ) intacte, mise à part quelques éraflures qu'il pourrait surement rafistoler avec ses mains de génie. Se relevant avec un peu de difficulté, il récupéra ses affaires et traversa le lycée pour rejoindre sa salle de cours. Il semblait préoccupé et s'assit à sa place sans dire un mot, si ce n'est que, la blonde qu'il avait vu plutôt se tourna vers lui et chuchota avec une once d'admiration dans les yeux et .. De moquerie ?

- C'était courageux ce que tu as fais. Stupide, mais courageux.

Peter ne répondit pas, se contentant de lever les yeux vers elle alors qu'il était à moitié avachi sur sa table.

- C'est quoi ton nom ?

Il la regarda quelques secondes, dans sa tête, tout devenait floue. Le visage de cette blonde était magnifique, ses yeux d'un bleu azure, ses mèches fines et blondes qui semblaient douces, ses lèvres rosées qui ne demandaient qu'à être embrassées avec passion. Il se mit une claque mentale pour se réveiller, pour éviter de fantasmer sur une femme, sa voisine de table qui plus est ! Mais de près, elle semblait encore plus attractive.

- Tu ne me connais pas …
- Oh, si je te connais. Mais je veux juste vérifier que tu te souviennes de ton nom.
- … Peter.

Chuchota le jeune homme en bafouillant le regard un peu fuyant alors que la blonde le regardait d'un air neutre, à vrai dire, ce n'était pas exactement le prénom du jeune homme qu'elle attendait. Mais bien son nom. Captant la chose, il secoua la tête et chuchota de nouveau de façon précipité, un peu gêné. Il se sentait idiot face à elle …

- Parker ! Peter Parker … Et .. Et toi c'est .. Gwen .. ?
- Oui, Gwen Stacy. Mais, tu devrais aller à l'infirmerie. Tu as peut-être une commotion.

Gwen. Gwen Stacy. Le brun fut tout autant captivé par sa voix, ses yeux, son sourire … Il hocha doucement la tête alors que la blonde insistait pour qu'il rejoigne l'infirmerie.

La journée de cours se termina enfin, au plus grand bonheur de Peter qui se hâta de rentrer chez lui. En ouvrant la porte, il sentait une odeur familière que sa Tante May confirma bien vite en lui lançant d'un ton bienheureux.

- Spaghetti bolognaise !
- Oh .. Ah, encore de la bolognaise ?

Peter rechigna un peu, l'épisode avec Gordon et Flash dans la cours lui avait fait passer l'envie de pâtes en sauce pour quelques temps. La gorge sèche du brun l'irrita quelque peu alors il prit une bouteille de jus de fruits dans le frigo avant de rejoindre l'évier sur lequel il s'appuya. Sa tante se tourna vers lui pour pouvoir parler un peu face à face avec lui mais se figea, surprise.

- Comment ça ? Tu as toujours aimé les pâtes à la bolognaise ! Oh ! Peter ! Qu'est-ce que tu as au visage ?

Le brun approcha sa main de l'hématome sur sa mâchoire et toucha la marque légèrement violacée qui prenait plus de teinte au fur et à mesure que le temps passé.

- Oh, je suis, mh, tombé de mon skate. Rien de bien grave !
- Pourquoi faut-il que tu grimpes sur cet engin de malheur ? Oh mon dieu Ben Parker ! Qu'est-ce que c'est que ça ? Je ne veux pas de ce carton dans ma cuisine !

Il vit arriver son oncle avec un carton dans les bras, ces vieilles babioles … Ce dernier semblait un peu vexé, mais ce n'était que passager et répondit, bougon.

- Mes trophées de bowling, un peu de respect.
- Pas dans ma cuisine !
- Très bien, mais juste quelque secondes alors.

Tante Maye semblait s'être calmé alors que Ben se tourna vers son neveux en levant les yeux au ciel. Peter sourit, amusé par la situation et regarda le sol. L'eau brillante sur le parquet avait attiré son œil.

- Oh, y a une fuite ?
- Oui, au sous-sol. Tu viens m'aider ?

Ben souleva un autre carton pour sauver quelques babioles de plus alors que Peter faisait le constat. C'était pas joli-joli à voir mais il pourrait le réparer seul. Son oncle le regarda de nouveau et lui lança un morceau de viande surgelé que son neveux attrapa de façon un peu gauche.

- Alors, il était comment l'autre gars ?

Peter fit mine de ne pas comprendre, mais Ben n'était pas dupe. On apprend pas à un vieux singe à faire la grimace.

- Je sais reconnaître un crochet du droit tout de même. Dois-je appeler un quelqu'un ?
- Hm .. Non …
- Mais n'en parlons pas à ta tante, je plains celui qui devra subir son courroux. D'accord ? Mh. Tiens, apportes d'autres cartons que nous pourrions sauver. Tu seras gentil.

Le brun hocha doucement la tête et prépara quelques cartons pour les emporter à l'étage mais un objet attira son attention. Un objet assez vieillot mais qui l'attirait, cette mallette l'intriguait. Il remonta à l'étage supérieur et montra le sac au couple qui ne furent pas vraiment surpris. Tante May ouvrit la bouche en première sur le ton de la confession.

- C'était à ton père, Peter. Il nous a demandé de la garder.

Peter ouvrit la mallette et y découvrit des objets qui appartenaient à son père : Des calculettes, une paire de lunettes, des pièces, et un vieux reportage sur papier avec la photo de son père en compagnie d'un homme.

- Qui est-ce à coté de mon père ?

Le brunet leva les yeux vers ses parents adoptifs et Tante May fut la première à répondre.

- Un ancien collègue de ton paternel … Ton père était très secret.
- Oui, je le sais ça, depuis le temps …
- Mh .. Bon, et bien ! Peter ! Va me ranger tout ça, on va passer à table, et n'oublie pas de te laver les mains ! Allé, oust !

Peter hocha doucement la tête de nouveau et fila sans demander son reste. En entrant dans sa chambre, il vida le contenu du sac en cuire sur le tapis de sa chambre et s'assit pour l'étudier. Rien de bien intéressant … La poche arrière du sac ne lui donna pas plus d'informations, mais curieux comme était Peter, et secret comme était son père … Bingo. Les mains tremblantes, il sortie du double fond de la sacoche une pochette en carton qui contenait des fichiers, des informations qui à premières vues … Ne lui disaient rien du tout. Mais pendant un court instant, un flash l'aveugla et il se retrouva en proie à ses quelques brides de souvenirs qu'il gardait au fond de son crâne. Ces quelques rares moments avec son père. Son bureau, et ce signe. Ces deux ronds barrés d'un trait en diagonale. Qu'est-ce que cela pouvait bien signi-

- Peter ?
- Une seconde !

L'adolescent avait bien prit la précaution de fermer son verrou. Il cacha le dossier, et éparpilla les affaires avant de s'asseoir sur sa chaise de bureau en appuyant sur le mécanisme qu'il avait fabriqué lui même qui ouvrit la porte. Son oncle rentra dans la chambre, un peu hésitant, avant de se diriger vers le lit du plus jeune sur lequel il s'assit en torturant ses pouces.

- Peter, cet homme sur la photo. En fait, je le connais. Enfin, connaître est un grand mot, mais c'était un ami très proche de ton père, un collègue de travail. Tout deux étaient inséparables, ils travaillaient sur le même projet. Mais le jour où ton père a disparu, on a plus eu de nouvelles, ni de coups de téléphone. Il s'appelle Curtis Connors.

Curtis Connors. Ce nom ne lui disait rien du tout. Vraiment rien … Il attendit sagement que son oncle s'en aille pour faire quelques recherches sur ce fameux Connors mais également son père. Et effectivement, il trouva ce qu'il cherchait depuis une demi heure. Son père était comme un savant fou selon les articles avec à ses cotés, le fameux Curt. Mais ce qu'il découvrit allait un peu plus éveiller sa curiosité. Curtis travaillait encore à Oscorp.

Ce n'est que le lendemain que Peter se rendit dans l'immense bâtiment de Oscorp, société traitant généralement avec la science expérimentale, la recherche militaire et la génétique inter-espèces qui avait été fondé par Norman Osborn. Alors qu'il passait les portes, une femme à l'accueil l'intima de se présenter. Peter parut déboussolé quelques minutes mais finit par s'en sortir en usurpant l'identité d'un stagiaire. Plus facile que prévu … Il n'avait eut qu'à dire « oui » et prendre un badge ! Il avait réussit les doigts dans le nez, il allait enfin pouvoir mettre la main sur le fameux professeur et lui poser sur ces questions si ce n'était que … Gwen. Gwen Stacy était présente. C'était la blonde qui supervisait la journée des stagiaires. Peter se cacha au dernier rang, espérant qu'il ne se fasse pas repérer et chasser du bâtiment. Une question fut posé et la langue du brun le démangea si vivement qu'il ne put s'empêcher de parler. C'était fait. Il avait bousillé sa couverture. Il fixa la blonde qui semblait surprise, d'autant plus qu'il n'était pas sur la liste. Que faisait-il là ? Le docteur Connors prit congé des stagiaires et Gwen choisit ce moment pour s'approcher de Peter qui semblait fébrile. Prit au piège. Petite soit-elle, Gwen l'intimidait et le faisait bafouiller comme un gamin de cinq ans.

- Alors, Gwavera, qu'est-ce que tu fais ici ?
- Heu je .. J'allais dire que je travaille ici, mais tu, heu, travailles ici, alors .. Mh, j'aurais menti et … Je …
- Tu me suis ?
- N-Non ! Je .. Ha, ah … Je suis venu pour l'amour de la science !
- L'amour de la science ? Alors tu t'es incrusté ?

Gwen se mit à rire, mais cela ne dura qu'un bref instant.

- Bon écoutes, ne me cause pas de problèmes. Suis le groupe. D'accord ?

La blonde s'éclaircit la gorge et appela le groupe pour qu'il la suive. Mais Peter resta un peu à l'arrêt et ne vit pas le coup venir. Il venait de heurter un homme et avait fait tomber sa pochette qui contenait des dossiers. Le brun s'excusa presque milles fois et s'abaissa pour récupérer la chemise en papier et remarqua tout de suite les ronds barrés par un trait en diagonale. Malheureusement, l'homme en face avait l'air pressé et peu commode, presque hostile. Mais Peter devait en avoir le cœur net. Il délaissa le groupe et prit en filature l'homme en question jusqu'à ce qu'il se retrouve devant une porte avec un écriteau sur lequel y était dessiné les signes de rond barrés. Aucuns doutes, c'était bien là. Mais qu'allait-il découvrir derrière cette porte ? Lorsque les deux hommes s'en allèrent, Peter n'hésita pas une seule seconde et se faufila dans la pièce après avoir réussi à passer le test du code ( il doit certainement avoir une très bonne vue, ou de très bonnes oreilles ) avant de se retrouver face à un phénomène des plus étranges. Qu'est-ce que … Pourquoi ? Des fils ? Ça avait l'air d'être du solide en tout cas … Mais une pièce juste à coté pinça sa curiosité. Une pièce éclairé toute de bleu avec … Des araignées. Les arachnides étaient partout et semblaient être utilisées comme des verres à soies, sauf que dans ce cas, c'était pour récupérer leurs toiles et en faire un super file extensible ultra résistant. Du moins, pensait-il car il n'en avait aucunes idées pour être honnête … Une file transparent attira son attention et Peter ne put s'empêcher de le toucher. Très mauvaise idée. L'onde que provoqua le brun éveilla la machine, et les araignées commencèrent à tomber une par une, comme secouées. Avec panique, Peter se secoua, les araignées lui tombaient dessus ! Qu'est-ce qu'il y avait de pire qu'une araignée avec des crocs susceptible de mordre coincée sous les vêtements ? Il en avait assez vu. Peter sorti de la salle et tenta de rejoindre le groupe de stagiaire ou s'en aller, mais Gwen le devança. Elle avait vu le brun revenir d'on ne sait où.

- Ton badge.
- Quoi ? Mais !
- Peter.

Il fallait bien avouer qu'elle n'avait peut-être pas tort. Il n'avait plus rien à faire ici. Mais … Il aurait bien voulut avoir une petite conversation en tête à tête avec le docteur. Une vive douleur à la nuque le rappela à l'ordre. Il se massa doucement, un peu hébété par ce brusque pique de douleur qui n'avait duré que .. Quelques secondes, même pas ?

Devant la porte de son appartement, Peter n'en revenait pas. Qu'est-ce qu'il venait de se passer ? Il était tranquillement assoupi dans le train quand tout à coup, ses sens s'étaient affolés, des ailes lui avaient poussé ( enfin, si on peut appeler ça des ailes … ) et il s'était retrouvé à déshabiller une femme sans vraiment le vouloir, se battre avec des hommes et surtout … De découvrir qu'il avait une force incroyable. Il en avait arraché les barreaux de sécurités !

- Oh … Excusez moi .. Vraiment .. Je suis, en retard, pardon, pardon !

Peter prit de l'avance sur le sermon que Ben et Tante Maye lui avaient réservé à cause de son retard. Il est vrai qu'il aurait put envoyer un message. D'une voix presque plaintive, Tante Maye s'approcha de son neveu et souffla.

- On s'est inquiété Peter !
- Oui, mh .. Je suis désolé Tante May mais .. Hu … J'ai super faim !

Embrassant le front de sa tante, Peter se précipita presque sur le réfrigérateur et en sorti le pain de viande de la bonne femme qui assista à ce curieux spectacle avec son époux.

- Ben … Il est saoul … ?
- Non, je ne pense pas, mais c'est étrange.

Alors que Peter s'extasiait le palais, il se tourna vers eux et chuchota presque aux anges.

- J'ai super faim … Et ce pain de viande et le meilleur que j'ai mangé de toute ma vie !

Ben regarda sa femme presque ahuri et chuchota doucement.

- Y a bien un problème, en effet. Personne n'aime ton pain de viande …
- Hein ? Mais !

Protesta la bonne femme qui se stoppa net en regardant Peter s'approvisionner. Il prit tout ce qu'il pouvait porter dans ses bras ( et ce qu'il trouva, cela va de soit ) et monta dans sa chambre. Maye regarda son mari avec la bouche grande ouverte, surprise et souffla, stupéfaite.

- … Il … Il a même prit le plat de pâtes surgelées …. Et tu aurais put me dire il y a des années que tu n'aimais pas mon pain de viande ! J'en ai fais des tonnes, pour toi !

Le confort d'un sommeil réparateur explosa brusquement lorsque le réveil de Peter sonna. Il ne se rendit pas compte qu'il venait de détruire son réveil avec un seul coup de poing. Après avoir enfilé ses habits, il s'apprêtait à se laver les dents mais rien ne se passa comme prévu. Le dentifrice qui reçut une trop grosse pression se répandit sur le miroir. Encore endormit, Parker n'y fit pas vraiment attention et récupéra un peu de dentifrice sur la glace avant de tenter d'ouvrir le robinet mais il cassa le mécanisme d'ouverture et l'eau se mit à fuir, éclaboussant son visage, le réveillant complétement à présent. Il tenta de mettre une serviette sur la fuite, d'éponger un peu sa bêtise avant de sortir de la salle de bain mais il brisa la poignet de la première porte puis il tenta avec une lenteur exagéré d'ouvrir la seconde, avec sucés cette fois.

Qu'est-ce qui se passait ? Peter s'assit sur son lit et semblait en pleine crise de tétanie. Il entendait tout les sons très distinctement. Même le pas léger d'une araignée sur son skateboard le fit sursauter. En parlant d'araignée … Celle qui l'avait mordu à la nuque, n'y était-elle pas pour quelque chose ?

Peter eut vraiment du mal à trouver le domicile du docteur Connors, mais il le trouva finalement et passa presque l'après midi avec ce dernier. C'était fou comme entre têtes on se comprenait, il se sentait à l'aise avec lui. Une simple équation que le brun exécuta mais cette équation faisait toute la différence, elle allait tout changer.

- Peter, viens à la tour ce soir après les cours.
- H-Ho ! Bien sûr !
- Merci …

Comment ne pas accepter ?

Le gymnase était assez spacieux, mais pas au goût de Flash qui jouait encore le caïd devant toute sa bande de copain histoire d'assurer son rôle de leader. Une passe maladroite ( pour une fois qu'il ne le fait pas exprès … ) fut faite par ce dernier et la balle vint heurter un pot de peinture bleu qui se déversa sur la frise que peignait une fille. Elle se leva, furibonde en jappant sur le plus grand.

- Flash ! Tu l'as fais exprès !
- J'aurais bien aimé, mais non. Et fais gaffe à comment tu t'adresses avec moi !

Avait grondé Flash avec un regard méprisant. La binoclarde soupira de frustation alors que Peter vint pour l'aider. Il remit le pot en place mais, en y regardant de plus près, elle devrait tout recommencer, la frise n'était pas vraiment récupérable. Un frisson familier remonta le long de son échine et Peter se pencha sur le coté. De justesse, il venait de récupérer une balle perdue ( elle était perdue ou Flash a voulut se venger ? ) quand Eugène regarda dans la direction de Peter en lui beuglant de lui envoyer la balle, le brun eut un rictus. Il prêta son appareil photo à la binoclarde et tourna sur lui même.

- Et bien … Viens me la prendre. Viens chercher ta balle, Flash.

Flash lui lança un regard méprisant tandis qu'il s'avançait pour récupérer la balle. Il tendit le bras, mais Peter fut plus vif et mit la balle en sécurité, éloigné de quelques centimètres de la main du caïd. Peter sourit alors que ce dernier commençait à perdre patience. Ses amis l'encourageaient de récupérer la balle, et ça mit encore plus en rogne Flash qui tenta de jouer sur la vitesse, mais définitivement, les réflexes de Parker étaient devenues plus rapides que la normale. Il se délectait de cette nouvelle sensation de puissance. Il se vengeait de Flash en l'humiliant devant tout le monde. C'était son tour. Sa vengeance. Son heure de gloire. Et pour briller encore plus, Peter recula alors que Flash lui criait de venir en découdre. Puis lorsqu'il s'élança, il bouscula si fort son adversaire qu'il faillit le faire tomber et sauta de façon si spectaculaire que tout le monde retint son souffle. Il en mit pleins la vue avec ce dunk qui explosa le panneau. Le cerceau en main et les pieds enfin au sol, Peter semblait fier de ce qu'il venait d'accomplir. C'était ça la justice. Sa propre justice. Malheureusement, il finit chez le principale pour avoir cassé du matériel et humilié un élève. Ben fut plus sévère sur le fait que Peter ce soit vengé que sur le prix du panneau à payer. Mais pourquoi ? Il l'avait mérité. Le brun s'en tira avec, des travaux à accomplir dans l'école et il ne devait pas oublier de récupérer Tante Maye comme punition ( enfin si on peut appeler ça une « punition » ).

- Je la reconnais … ?

Fit le veille homme en regardant derrière son neveu en ajoutant sans laisser Peter répondre.

- C'est la fille sur ton ordinateur. Hey ! Il a votre photo sur son ordinateur. Hu. Je suis son éducateur. Bon, Peter. Oublie pas ta tante ce soir.

Lorsque Peter se retourna vers Gwen, il eut comme un instant d'absence et cria à son oncle.

- Ouais, d'accord ! Ha, ah, non mais, faut pas le croire, c'est un menteur chronique …
- Oh ? Moi qui croyais avoir ma photo sur ton ordinateur …
- N-Non mais, enfin, je veux dire, il a du te voir quand je retouchais les photos, tu sais …
- Tu me retouchais ?
- Je ne répondrais pas à ça.

Fit Peter un peu gêné. Gwen agissait comme un virus dans son Système nerveux, il bredouillait, se sentait faible, il avait même vraiment du mal à mettre de l'ordre dans sa tête. Il était pourtant un beau-parleur quand il le voulait. Il était d'une part rassuré car il en était de même du coté de la jeune femme. Elle ne semblait pas savoir quoi dire, bien qu'elle tentait le coup. Maladroitement, Peter lança piteusement.

- Alors … On pourrait .. Faire ça ? Ou.. Sinon... Faire .. Autre chose ? Enfin...
- On pourrait faire ça oui !
- Alors tu .. Tu es d'accord ?
- Ouais ! Pourquoi pas ?

Conversation sans queue ni tête ! Peter allait perdre ses moyens. C'était tellement illogique comme phrase. Il lui proposer … Rien contre rien ? Et elle acceptait ? Cela voulait dire, qu'il se comprenait. Peut importe ce que l'un demanderait, il semblerait que l'autre accepterait … Ce petit éclat dans les yeux de Gwen lorsque Peter la regarda, il ne l'oubliera jamais. Ce petit nez qu'elle renfrognait lorsqu'elle riait.

- Enfin, je … Pas maintenant .. Je suis …
- Ouais, moi aussi, je suis occupée, une prochaine fois, d'accord ?
- D'accord !

Gwen tourna sur elle même en riant, amusé par le comportement de Peter qui la regarda s'éloigner. Il la fixa et sut qu'il se passerait quelque chose entre eux car, elle se retourna. Elle le cherchait. Et c'était réciproque. Un nouvel air entra dans les poumons de Peter qui sautilla sur place, il ne s'était jamais sentit comme ça auparavant. Et c'était certainement à ce moment là que l'on pouvait dire « que nous avons des papillons dans le ventre. »

Peter rentra tard, trop tard. Ben l'attendait sous le porche de la maison, assis sur une chaise. Il avait complétement oublié … Il avait passé l'après midi à mettre à l'épreuve sa nouvelle condition physique, joué le biochimiste avec le Dr. Connors et il avait refusé l'appel de Ben, alors qu'il mettait son équation au service du docteur, qui l'avait surement appelé pour lui rappeler de ne pas oublier sa tante. Un ton dure l'accueillit.

- Tu n'as pas oublié quelque chose par hasard ? J'espère que tu pourras sortir le grand jeu mon bonhomme, parce que là, je te souhaite bonne chance !

En entrant dans la maison, Peter trouva sa tante au milieu du salon qui attendait. Contrairement à Ben, elle était morte d'inquiétude et non furax comme il l'avait laissé prétendre.

- Oh Peter, tu n'as pas besoin de t'excuse, je-
- Que si qu'il doit s'excuser, bordel !
- Non, mon chéri, il ne doit pas, je suis une grande fille qui peut se déplacer seule !
- Excuse moi, mais, non. Non ! Peter. Tu as laissé ta tante, ma femme, seul la nuit, dans une gare déserte et elle à fait des kilomètres à pieds !
- B-Ben chéri ce n'est pas nécessaire, vraiment.
- Ne défends pas ce gamin, d'accord ?
- Mais je ne le défend pas !
- Alors écoutes moi bien mon garçon.

Peter fit un effort surhumain pour ne pas lever les yeux au ciel. Il venait de passer une ''excellente'' journée pour finalement, se faire réprimander de façon violente ? Il le méritait, d'une part il le savait, il n'avait pas tenu sa promesse. Ben vint remettre alors un sujet tabou sur la table, ce qui fit perdre les pédales du plus jeune qui se sentit brusquement fébrile, comme enflammé par une rage sourde qu'il parvenait mal à contenir de jour en jour.

- Ah, bon. Alors … Où est-il ?
- Pardon ?
- Mon père. Où est-il ?! Ça aurait du être à lui de me tenir ce genre de discours, mais où est-il, hein ?!
- Peter, comment oses-tu ?!
- Non ! TOI ! Comment oses tu ?!

Peter coupa net la conversation. Les larmes aux yeux, il ne se contrôlait plus sentimentalement. Ce n'était pas facile de vivre comme un enfant abandonné qui ne savait presque rien de son père. Dure aussi d'en entendre parler comme un modèle alors qu'il n'en avait aucune preuves.

- Peter !

Cria sa tante lorsque ce dernier ouvrit la porte avant de la refermer brusquement comme l'aurait fait un adolescent pour exprimer sa colère, sa frustration, sa peine, son appel au secoure. La fenêtre de la porte se brisa, choquant autant Peter que le couple qui regardèrent le brun partir impuissant. Mais Ben choisit de le suivre. Il venait de faire une faute, il culpabilisait. Mais Peter était trop en colère et peiné pour ressentir quoi que ce soit à part une profonde envie d'isolation. Il aurait put s'inquiéter pour sa pauvre tante qui surement devait verser quelques larmes, rongée par les remords.

Après l'incident dans le petit magasin de nuit, Peter pensait pouvoir boire son lait tranquillement mais le destin en choisit autrement. Le brun avait été aidé par un bandit qui en volant la caisse, avait donner à Peter la bouteille de lait qu'il n'avait pas put s'acheter à cause de deux cents manquant. Le vendeur sorti en hurlant, et demanda à Peter.

- Hey ! Tu veux bien me filer un coup d'main ?!
- Désolé, ce n'est pas la politique de la maison.

Avait répondu le brun sur un ton suintant le sarcasme. Œil pour œil comme dirait l'autre. Alors que le marchant courait après son voleur, Peter entendit un coup de feu, puis un silence glaciale s'installer dans la ruelle. Pas un bruit. Même le vent s'était tut, comme si tout New York retenait son souffle. Alors que le brun s'avançait, surement par curiosité malsaine vers l'endroit du crime, ses lèvres se mirent à trembler brusquement. C'était impossible. Pas ça. Pas aujourd'hui. Ses yeux se mouillèrent se nouveau.

- Oncle Ben !

Hurla t-il en s'agenouillant à ses cotés. Il posa ses mains sur la plaie sanglante qui ne cessait de répandre de l'hémoglobine sur le sol. Il ne respirait plus. C'était trop tard. Ben était mort. Son oncle l'abandonnait lui aussi. Parker eut mal au cœur. Il souffrait. Ils s'étaient quittés sur une dispute. Ô combien il aimerait s'excuser …

Le plus dure fut de voir l'état de sa tante après la triste nouvelle. Quelques policiers étaient présent avec des portraits robots. Peter observait la scène en retrait en pensant que son oncle n'avait pas d'ennemis assez dangereux pour mettre fin à sa vie, non, le tueur avait peut-être paniqué et tiré mais en aucuns cas le brun n'allait lui pardonner. Le policier passa près de lui et Peter demanda une copie du portrait robot du fugitif tout en récupérant une information supplémentaire. L'homme en question avait un tatouage en forme d'étoile sur le creux du poignet gauche. Le brun hésita quelques secondes, allait-il se rendre justice lui même ?

La nuit lui porta conseil, mais elle n'avait pas été de tout repos. Il avait fait quelques cauchemars, s'était réveillé en sueur plusieurs fois avec l'envie de pleurer toute les larmes de son corps. Il avait voulut hurler mais faire paniquer sa pauvre tante n'aiderait guère à la situation. Il étouffa ses sentiments en posant sa tête contre le coussin, il ne voulait penser à rien. Il voulait se vide qui apaisait. Alors il s'endormit de nouveau et pour de bon et ne se réveilla cette fois que lorsque son réveil sonna. Nombreux auraient été les élèves qui auraient manqué un cours après un tel drame mais pas Peter. Il se leva avec les yeux gonflés, rouges, irrités à cause de la fatigue et se prépara pour aller en cours. Le long du trajet, il ne parla pas, il avait ses écouteurs enfoncés dans ses oreilles et s'enfermait volontairement dans sa bulle, seul endroit où il se sentait à peu près tranquille bien qu'il broyait du noir. Au plus grand soulagement de Peter, personne n'osa lui demander quoi que ce soit, pas même lui adresser la parole pour une quelconque phrase de condoléances. Il ne se senti pas obligé d'en parler car si il osait, sa voix se briserait et il fondrait en larmes devant tout le monde. Et ça, il n'en avait pas envie. Il se dépêcha de prendre ses affaire dans son casier, mais la voix de Flash qui appelait son nom dans son dos le fit frémir. Crispant ses doigts sur ses affaires en serrant les dents, il resta la tête dans son casier et chuchota faiblement à l'intention du caïd.

- Pas aujourd'hui Flash …

Mais ce dernier insista et vint poser sa main sur l'épaule du brun qui réagit violemment en l'attrapant par le col. Il le plaqua au casier en le soulevant de quelques centimètres du sol sous le regard choqué du caïd qui fixa Peter dans le blanc des yeux. Ses yeux bruns qui menaçaient de se noyer de larmes à tout moment alors qu'il mordait ses lèvres pour les retenir.

- Tu es satisfait Peter ? Ton oncle est mort. Je suis vraiment désolé. D'accord … ?

La voix de Flash avait été ferme puis s'était adoucit vers la fin. Il était compatissant et même Peter en fut touché. Il lâcha la pression et Eugène put retoucher terre alors que le brun resserra ses poings sur le col du plus grand jusqu'à ce que ses mains en tremblent. Il tenta de retenir ses larmes mais le geste du plus grand avait été de trop. Il le relâcha brusquement pour fuir mais Gwen aperçu Peter et l'interpella avant de le prendre vivement dans ses bras afin de lui offrir un peu de soutient. Peter sembla s'y accrochait mais il devait fuir d'ici alors l'étreinte fut brève. Le blonde le regarda s'en aller, surement que venir aujourd'hui n'avait pas été une si bonne idée.

L'adolescent broyait du noir devant son bureau. L'idée de a veille n'avait pas quitté son esprit. Chasser lui même le meurtrier de son oncle ne semblait pas hors de sa portée finalement … Le brun enfila son bonnet et sorti tard la nuit pour commencer sa chasse à l'homme. Il mit bien une bonne heure avant de trouver un suspect. Une femme beuglait dans une ruelle, agressait par un homme de type blanc, cheveux blond mi-long légèrement bouclé.

- HEY ! Alors comme ça, on aime agresser les femmes et les vieux ?

Hurla le brun visiblement monté à bloc. L'homme en face afficha un air de contrariété avant de gronder.

- Dégages de là gamin !

Mais Peter ne broncha pas, au contraire, il s'avança vers ce dernier qui le mit en joue avec son revolver. Plus vif que lui, le brun l'attrapa par le poignet et lui tordit la bras jusqu'à ce que l'autre lâche son arme.

- Tu vas me tuer aussi, hein ?!

Cracha le brun qui ignora la jeune femme à coté qui hurlait on ne sait quoi. Voyant que l'autre allait riposter, Peter lui décrocha une droite, le faisant tomber brusquement au sol. L'autre se releva et du renfort vint lui porter secours. Peter ne savait pas combien ils étaient exactement mais une chose était sûr, il ne pouvait pas rester ici plus longtemps, il allait se faire massacrer. Attrapant un homme par la ceinture au niveau du dos, il l'envoya valser contre un autre, s'offrant alors l'opportunité de s'enfuir durant ce court laps de temps où il avait assommé les deux bandits. Mais les autres suivirent, et bien que Peter soit rapide, il se fit rattraper assez rapidement. Il usa alors de sa capacité à pouvoir marcher sur les murs pour tenter de s'extirper de là par les toits mais un loubard l'attrapa par la cheville. Il donna un violent coup de pied en réponse avant de pouvoir atteindre le toit. Mais une fois en haut, il se fit prendre en chasse par de nouveaux poursuivants qui ne le suivirent pas lorsque Peter sauta sur un second toit, face à l'homme qu'il avait agressé. Il devait en avoir le cœur net et vérifier son poignet. C'était son objectif. Un croisé de poings s'ensuivit avait que le brun ne lui face un balayage qui fit basculer l'homme dans le vide mais Peter le rattrapa de justesse et vérifia son poignet. Hélas, aucune étoile sur le poignet de l'homme en question. Il s'était trompé et senti en lui un profond sentiment de frustration. Il aida l'homme à remonter, enfin, juste l'aider pour ne pas qu'il tombe avant de reculer pour fuir définitivement cette fois mais le toit sur lequel il marcha s'effondra sous ses pieds. La chute fut rude et la respiration de Peter se coupa bien dix secondes avant qu'il ne reprenne ses esprits. Il avait entendu l'autre japper qu'il avait vu son visage et ça, ce serait problématique. L'adolescent se releva en étirant ses bras, s'étirant pour tenter d'enlever cette sensation d'inconfort dut à la chute qu'il venait d'essuyer. Il inclina la tête pour faire craquer sa nuque, lui soutirant un petit soupire avant que son regard n'attache une affiche au fond de la salle. Un masque. Peter aurait besoin d'un masque à l'avenir lorsqu'il sortirait pour chasser.

Peter était plutôt doué pour confectionner des gadgets de ses propres mains, et en à peine quelques jours, il assembla un masque avec les moyens du bord et un petit mécanisme lanceur de biocable. Les débuts furent laborieux mais Peter pouvait compter sur son sixième sens et sa souplesse. Se jeter d'un building n'était désormais plus un problème pour le brun qui commençait à faire de New York son terrain de jeu. En attrapant un bandit, Peter fit parler de lui alors qu'il avait livré un homme à la police. Une vidéo de ce moment tournait actuellement sur internet.

Parker se confectionna un nouvel habit en spandex qu'il revêtirait à chaque sorties qu'il ferait.

Peter se perdit dans ses pensées alors qu'il arpentait les couloirs de son établissement avant qu'une voix ne le sorte de sa rêverie.

- Tu aimes le loup ?

Le brun se tourna vers la blonde et lui adressa un regard curieux. Il ne semblait pas saisir pas vraiment où voulait en venir Gwen, mais elle ajouta.

- Le poisson.
- Ha … Je .. Je sais.
- Si tu veux …

Elle griffonna sur un petit carnet quelques secondes avant de tendre une feuille à Peter qui ne cacha pas sa gêne. Quoi que, même si le brun tentait de la cacher, ce ne serait pas vraiment crédible, voire même, un totale échec. Il n'était pas doué pour mentir, un gros nul.

- Tu peux venir à cette adresse à vingt heures, ce soir. Ma mère fait du loup.

Avec un sourire à en faire tomber les hommes les plus vaillants, la blonde rajouta avec un petit rire nerveux.

- Oh ! Appartement deux-mille-seize ! J'ai oublié de l'écrire ah, ah …
- Je .. Je m'en souviendrais …

Le cœur du brun battait d'une façon si exquis … Comme si du miel venait s'inviter dans les rouages de son cœur pour l'adoucir quelque peu. Il se sentait léger, et un peu idiot en regardant la jeune femme reculer avec un dernier sourire puis s'en aller avec sa démarche légèrement dansante qui faisait chavirer Peter de plus en plus.

- P-Peter …. ?

Avait murmuré la blonde avec amusement lorsque ce dernier s'était présenté devant sa fenêtre. Elle débloqua la fenêtre et lança à ce dernier d'un ton moqueur.

- Comment as tu fais pour arriver jusqu'à là ?
- B-Ben … Les escaliers de secours …
- On est au vingtièmes étages.
- Oui, mais ton concierge fait peur !

Sur un rire léger de la part de la blonde, Peter entra dans la chambre et regarda l'intérieur de la pièce. C'était la première fois qu'il entrait dans la chambre d'une fille, et surtout, celle de Gwen Stacy. Il bafouilla maladroitement les premiers mots qui lui vinrent en tête.

- C'est … C'est ta chambre … ?
- Oui, c'est ma chambre.

Répondit l'adolescente en serrant son pull en laine dans ses mains d'une voix presque chantante.

- Un bureau … Des chaussures …

Continua le brun qui adressa un regard timide à la blonde avant de prendre son sac et en sortie un bouquet de fleurs qui n'avait pas l'air d'avoir tenu le choc durant le voyage.

- Je .. C'est pour ta mère .. Enfin .. Elles étaient belles avant que je vienne ! Je veux dire … Haaa …

Plongeant son nez dans les fleurs, Peter cacha son visage rouge de gêne avant que Gwen ne réponde avec moquerie.

- Mais elles sont parfaites ! Regardes les, en parfaite santé ah, ah !
- Je .. Je vais les garder alors …
- Et dis, tu as ton costume ?

Costume ? Quel costume ? La panique monta rapidement dans la tête de Peter qui pensait que Gwen savait pour lui. Il lui adressa un regard perdu, suivit d'un petit mouvement de tête qui accentuait bien le fait qu'il ne la suivait pas.

- Ben .. Tu .. Tu ne vas pas manger dans cette tenue, si ?
- Et bien je …

Les deux adolescent se retournèrent brusquement vers la porte lorsque le paternel de Gwen fit irruption. Il semblait d'abord ne pas comprendre ce que ce garçon faisait là, avec sa fille, et comment était-il monté sans qu'il ne le voit ?

- … Tu dois être Peter Parker.
- Heu .. O-Oui. Oui …
- J'espère que tu aimes le loup.

La ton du paternel eut don d'intimider le jeune homme l'espace de un instant, mais il se détendit un peu et rejoint la petite famille dans la salle à manger. Gwen ne lui avait pas dit qu'elle avait des frères … Peter se retrouva avec son loup dans l'assiette, ne sachant pas vraiment comment s'y prendre. Il titilla du bout de sa fourchette le ventre de l'animale avant que la mère de la blonde ne lui porte secoure.

- Oh Peter, je vois que tu as un peu de mal avec ton loup. Simon, veux tu bien aider l'ami de ta sœur ?

Avec un léger sourire, le gamin se leva et vint chuchoter au plus vieux.

- Première fois n'est-ce pas ?

Chose à laquelle il répondit d'un petit hochement de tête tout en lançant un regard gêné à Gwen qui le regarda avec amusement. Ce n'était pas tout les jours que les amis de Gwen venaient partager un repas en famille, surtout si c'était la première fois qu'ils mangeaient un plat un peu complexe. Quant à la mère, elle regarda son époux et lui demanda, curieuse.

- Et toi George, comment s'est passé ta journée ?
- Oh oui papa ! Est-ce que tu as finalement attrapé l'homme araignée ?

Renchérit le gamin qui vint encourager son paternel à en dire plus lorsqu'il le regarda fixement de ses yeux brillants.

- Non, pas encore. C'est un amateur qui laisse beaucoup d'indices derrière lui, mais il n'en reste pas le moins dangereux. Il agresse des civils, on l'arrêtera bientpot je peux vous l'assurer.

Peter fut comme piqué par la révélation. L'homme araignée, c'était lui, et il savait très bien qu'il n'agressait pas les civils !

- Il agresse les gens ?

George regarda Peter d'un mauvais œil sous le regard de Gwen qui rit nerveusement. Personne ne tenait tête au chef de famille ici.

- J'en doute, j'ai vu la vidéo avec le voleur de voiture.

Continua Peter sur la défensive qui mit un vent glaciale dans la salle à manger, il ajouta de nouveau sans se faire intérrompre sous le regard de Gwen qui semblait retenir son souffle. La confrontation entre l'adolescent et son paternel promettait de mouvementer le diner.

- La majorité des gens dirait qu'il assurait une sorte de .. Service public ?
- Alors ils auraient tort.

Répondit le capitaine sur un ton de défi en regardant Peter d'un mauvais œil.

- Si je voulais coffrer ce voleur, ce serait déjà fait.
- Alors pourquoi ce n'est pas le cas ?

Le rire de Gwen, nerveux soit-il, ne perturba pas George qui semblait se concentrer sur le cas du jeune Peter.

- Laisse moi t'éclairer. Il nous conduisait au cerveau de l'opération. Six mois à monter ce coup. Une stratégie. Nul doute que tu as appris le terme ''stratégie'' à l'école.
- Oui …
- Bien.

Le goût du poisson, excellent soit-il, devint bientôt amer dans la bouche du brun. Il n'avait pas été conscient de ses actes et avait délibérément fait échouer un plan important pour la police. Il semblait maintenant un peu hésitant, et en perdait l'appétit.

- Il … Il ignorait tout de votre plan.

Surpris, le policier regarda Peter et secoua la tête avec un léger froncement de sourcil.

- Tu es bien informé. Tu sais des choses ? Tu es pour qui ?
- Personnes ! J'ai .. J'ai juste vu une vidéo sur internet.
- Oh, tu as vu ça sur internet, l'affaire est donc élucidée.
- La vidéo montre …. Je vais vous envoyer le liens. On dirait qu'il essaie d'aider.
- Oui, bien sûr, sur internet il est montré comme un héros masqué.
- Non ! Non, je ne dis pas que c'est un héros !
- Tu dis quoi ?
- Il semble … il semble intervenir, il essaie d'aider là où la police est impuissante.

Le recule de George montra bien son irritation. Un des fils de ce dernier se mit à sourire en coin. Oh que oui que ce repas était quelques chose. Une confrontation en live ! Le regard presque indigné, il répondit du tac-au-tac.

- La police, impuissante ? Qu'est-ce que tu crois que nous faisons ? Que l'on s'empiffrent de beignets en nous curant le cul ?
- George !
- Papa !
- Ils se curent quoi ?

Protestèrent presque à l'unissons la mère et la fille tandis que Simon, intrigué, questionna son père mais fut ignoré royalement par le chef de famille qui écouta Peter avant de répondre plus fermement.

- Il veut la même chose que vous, protéger les innocents.
- Je veux la loi et l'ordre. Je porte un insigne, lui porte un masque comme un bandit. Il pourchasse un profil de criminels, comme si il réglait ses comptes. Mais il ne protège pas les innocents.
- On va prendre l'air Peter.

Coupa net Gwen qui se leva, ordonnant du regard à Peter de la suivre.

- Papa, il faut qu'on parle.
- Oh que oui, que nous devons discuter.

Conclut ce dernier qui ne broncha pas de sa place tout en regardant Peter se lever. Le jeune homme était peut-être allé trop loin …

- Je m'excuse, je ne voulais pas vous insulté, vraiment … Merci Madame Stacy, votre loup était excellent.

Sur ce bref au revoir, Peter se hâta de rejoindre la blonde à l'extérieur, elle avait un large sourire sur le visage. Après tout, ce n'était pas tout les jours qu'elle assistait à ce genre de spectacle.

- Et bien … C'était quelque chose.
- O-Ouais je suis désolé … J'ai bien crut qu'il allait m'arrêter …
- Boh … Je l'en aurais empêcher.

Levant les yeux vers l'adolescent, la blonde remarqua une lueur étrange dans les yeux du plus grand. Elle fronça légèrement les sourcils et souffla doucement.

- Peter, est-ce que ça va ?
- O-Ouais .. Je crois .. Enfin … Il faut que je te dise quelque chose.

Le ton de Peter devint plus ferme, Gwen s'approcha alors et le regarda le plus sérieusement possible. Elle était apte à écouter attentivement à ce moment. Mais Peter semblait … Perturbé.

- D'accord, je t'écoutes … ?
- J'ai .. J'ai été mordu.

Un léger sourire lui répondit alors que la blonde se rapprocha doucement de lui en chuchotant.

- Oui, moi aussi …

Mais la blonde était loin de se douter que ce que Peter venait de dire était loin d'être romantique. Et ça, elle l'apprit aussitôt que Parker ouvrit de nouveau la bouche en bafouillant.

- Je veux dire … Je .. Tu sais … Aah .. Ok, ok, ok, ok, ok, c'est à propos du voleur de voiture.
- Oh, ok.

Fit la blonde un peu déçu qui recula d'un pas sous le regard surpris de Peter qui n'avait visiblement pas compris ce qui se passait juste devant ses yeux. Gwen attendait une autre réponse et il le comprit avec un train de retard.

- Quoi … ? Non, non, non, Gwen .. Non .. Attends, oublie, je vais te parler de moi.
- De toi .. ?
- C'est .. C'est vraiment pas simple, Gwen .. Je .. Je n'arrive pas à le dire .. Ça .. Ça veut vraiment pas .. Je voudrais vraiment que ..

Peter se stoppa net tout en demandant de l'aide. Il était en détresse, en panique totale. Il voulait le dire, mais sa voix ne suivait pas ses lèvres. Il se retrouvait à buter contre un mur à chaque tentative. C'était un secret. Un secret qui avait un prix.

- Juste dis le … Peter … ?
- Je … J'y arrive pas ..
- Dis le … Qu'est-ce qui se passe .. ? Peter .. ?

L'adolescent regarda la jeune femme dans les yeux une seconde et tenta de franchir le cap, mais le mur se dressa de nouveau face à lui. Il perdit le courage de l'instant et détourna le regard. Gwen avait compris et hocha doucement la tête en reculant de nouveau. Le froid mordant du soir piquait les joues de la jeune femme qui soupira en chuchotant.

- D'accord ..

Peter n'avait que quelques secondes pour réagir. Il devait le faire maintenant, quand la chance lui sourira de nouveau ? Il ne le savait pas et c'est pour cela qu'il activa son lance toiles qui s'accrocha à la main de la jeune femme qui fut attiré contre lui lorsque ce dernier tira sur le biocable. Dans les bras du brun, Gwen semblait comprendre à présent pourquoi Peter avait tant hésité. Elle le regarda dans les yeux, le souffle court à cause de la surprise et bien avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, une paire de lèvres chaudes se posèrent sur les siennes. Peter glissa doucement sa main sur la mâchoire de la jeune femme pour l'attirer un peu plus contre lui alors qu'il engageait un premier baiser passionné qu'il n'aurait voulut briser pour rien au monde. Mais Gwen eut un moment de répit et c'est ce moment que choisit la blonde pour tenter de parler.

- T-Tu es ... Spiderman .. ?
- Tais toi …

Avait chuchoté le brun contre ses lèvres en quémandant fébrilement un second baiser que la blonde lui donna avant que sa mère ne vienne les interrompre. La mère, un peu gêné par ce spectacle ( ou peut-être qu'elle ne voulait pas déranger , eh, eh, .. ) détourna le regard.

- Gwen, ton père veut que tu rentres.
- Je .. J'arrive …

La blonde se retourna vers Peter pour lui dire quelque chose, mais sa mère l'appela une seconde fois, la pressant. Alors la blonde lança un dernier regard au brun, riant nerveusement, encore sous le choc de la révélation. Peter aurait bien voulut profiter un peu plus du moment mais son sixième sens se mit en alerte alors que les sirènes de police retentissez. Il lança un dernier regard à la blonde avant de sauter dans le vide.

Peter suivit son instinct ( ou plutôt son sixième sens ) qui l'arrêta au sommet d'un pilier sur le pont Williamsburg. Un rugissement bestiale attira son attention. La bête était énorme et de race reptilienne à en croire la forme de l'animale qui s'attaquait aux voitures à proximités. Le brun enfila son masque en ôtant ses habits avant de lancer une toile qui s'accrocha au dessus de sa cible afin de se balancer et arriver à frapper avec l'élan assez fort la bestiole qui sous le coup de la surprise, recula de deux bons mètres. Il tira une nouvelle toile sur une voiture que le reptile avait lancé dans le vide afin de l'accrocher au rebord, il récupérerait le civile à l'intérieur plus tard. L'homme dans le véhicule, Peter l'avait déjà vu dans la tour de Oscorp … Mais il n'eut pas plus le temps d'y réfléchir qu'une personne hurla à l'aide.

- Mon fils est coincé dans la voiture ! A l'aide ! Pitié, quelqu'un !

Peter regarda le lézard, puis le père de famille en panique et fut soulagé de voir que le reptile battait en retraite alors il se focalisa de nouveau son attention sur l'homme en détresse et se jeta dans le vide jusqu'à atteindre la voiture qu'il avait suspendu dans le vide plus tôt. Un enfant hurla à l'homme masqué de s'en aller, surement apeuré, mais Parker arracha la vitre du coffre et rassura le gamin en enlevant son masque.

- Hey ! Regardes, je suis un gars normale .. Tu vois … ? Tiens … Gardes mon masque, d'accord ?

Le petit hocha la tête doucement et Peter lui sourit pour le mettre en confiance tout en lui lançant son masque.

- C'est quoi ton nom ?

Demanda Peter avant de remarquer un sac de sport sur lequel il pouvait lire « Jack »

- Jack, c'est ça ?
- O-Oui …
- Alors Jack ! Je vais te détacher, d'accord ? Une fois que je te détacherais, tu te tiendras au siège avant, tu es prêts ?
- Je crois … ?

S'avançant avec précaution dans le véhicule qui ne tenait qu'à un fil, Peter glissa une main sur la taille du garçon pour le retenir avant d'attraper le mécanisme de la ceinture. Il compta jusqu'à trois et détacha l'enfant qui se retrouva dos au siège avant, face à Peter qui n'avait pas prévu que l'essence de la voiture qui coulait le long de la carrosserie prendrait feu au contacte de la bougie du phare avant encore chaud. La voiture s'embrasa de l'extérieur et vint faire fondre la toile de Parker qui céda. L'espace d'un court instant, Peter fut projeté à l'extérieur de la voiture alors qu'il projetait une nouvelle toile en attrapa de justesse le pare-choc arrière du véhicule. L'enfant à l'intérieur semblait tétanisé, mais Peter devait à tout prix le sauver.

- Jack ! Mon pote, rejoins moi, dépêches toi, tu peux le faire !
- Je .. J'peux pas !
- Bien sûr que si que tu le peux, mets … Mets mon masque !
- Quoi ?
- Mets le ! Il te rendra fort, crois moi, Jack !

Les flammes n'étaient pas les seules dangers actuellement, le pare-choc commençait à se décrocher. Peter serra les dents et encouragea le jeune garçon à se presser un peu. Tout n'était qu'une question de secondes …

- Vas-y mon grand, c'est bien comme ça !

La peur au ventre, Peter regardait le gamin avancer jusqu'à ce que le pare-choc arrière ne cède. L'espace d'un instant, le cœur du brun s'arrêta. Il avait en face de lui un garçon qui devait surement affichait une expression de terreur sous son masque alors qu'il tombait avec la voiture vers le fleuve quelques mètres plus bas. Peter tendit son bras et tira une toile qui s'accrocha avec grand soulagement au gamin. Il le remonta doucement alors que la voiture s'écrasait contre la surface de l'eau et sombrait tandis qu'il le serra dans ses bras, soulagé de l'avoir sauvé. Il avait eut si peur pour lui … Lorsqu'il remonta enfin sur le pont, le gamin se jeta dans les bras de son peur qui le récupéra avec émotions. Peter observa la scène un peu émue avant que l'adulte ne se retourne vers lui. Il hocha doucement la tête pour lui montrer sa reconnaissance et souffla doucement.

- Mais qui êtes vous … ?

Peter n'avait pas encore choisit de nom officiel. Y avait-il réellement pensé d'ailleurs ? Les personnes l'appelaient l'homme araignée alors ... Il ne mit pas longtemps à choisir son pseudo.

- Spiderman.

La nuit ne dura que l'espace d'une heure pour le brun qui s'éveilla avec difficulté, comme une pierre, lorsque son réveil émit un sons strident tout près de son oreille. Les courbatures de la veille brûlait ses muscles alors qu'il se redressait en frottant ses cheveux brun en bataille. Baillant à s'en décrocher la mâchoire, Peter prépara son sac de cours qu'il n'avait pas fait plus tôt en rentrant car d'une part, il était exténué et la dispute avec sa tante l'avait achevé. Le chemin vers son école lui parut presque interminable, mais ce n'était pas pour déplaire à l'araignée qui avait ses écouteurs aux oreilles. A dire vrai, c'était le moment de la journée que préférait Peter.

Quelques heures plus tard après les cours du matin, Peter se retrouvait en compagnie de Gwen pour déjeuner sur les estrades extérieurs du stade de son école. Il lui avait donné une petite fiole qui contenait l'araignée à l'origine de sa transformation. La blonde regardait avec admiration l'arachnide bien conservée dans sa cage transparente.

- Elle est magnifique ..
- Oh, et elle mord bien !

Affirma le brun en menant sa main sur sa nuque, se rappelant exactement le moment où l'insecte avait planté ses crocs dans sa chaire. Puis Gwen revint sur Peter en plantant ses yeux bleus dans les siens en soufflant doucement.

- Et qui est au courant … ?
- Mh … Il n'y a que toi.
- Non … C'est vrai ?
- Oui, je t'assure.

Murmura le brun en souriant, conscient que Gwen devait se sentir flattée de savoir qu'elle était la seule à savoir le secret de son petit-copain.

- Ton père a lancé un mandat d'arrêt sur la tête de Spiderman et, tu .. Tu ne crois pas ce qu'ils disent quand même .. ?
- Bien sûr que non Peter … Est-ce que .. Tu as peur ? De tes pouvoirs, je veux dire ..
- Non … Non, pas vraiment ...
- Alors, à quoi ressemblait cette chose sur le pont ?
- … C'était super gros. Trop pour être humain.
- Fais toi tout petit.
- Je ne peux pas …
- Mais il le faut. Mais pourquoi vouloir continuer ?
- A cause de hier soir. Ces gens sur le pont … Ce truc qui les attaquait les aurait tués . Donc … Je dois le retrouver.
- Ce n'est pas ton travail Peter …
- Peut-être que si.

Peter avança une main vers la joue de la jeune femme et la caressa doucement du bout des doigts. Geste qui attendri la blonde qui frotta sa joue contre la main du brun avant que ce dernier ne s'approche un peu plus. Il ne dit rien durant quelques secondes puis chuchota avec un petit sourire taquin accroché aux lèvres.

- J'ai .. J'ai vraiment aimé t'embrasser hier … En plus … Tu embrasses vraiment bien …

L'adolescent s'avança vers elle en effleurant à peine ses lèvres contre les siennes alors que cette dernière riait de façon légère contre lui.

- Mh .. C'était ... C'était bon …

Répondit la blonde en frottant son nez à celui du brun avant d'incliner légèrement la tête sur le coté suivit de Peter qui avait fermé les yeux pour embrasser sa compagne si ce n'est que, son sixième sens s'affola l'espace d'une micro de seconde alors qu'il attrapa un ballon de football-américain qui avait menacé le sécurité de la blonde qui se l'aurait reçu en plein visage. Une balle aussi puissante tirait par un membre du club de football-américain aurait fait vraiment mal … Il la renvoya en direction du stade et poussa un petit rire gêné lorsque la balle avait heurté un poteau, le tordant un peu sous le regard surpris de Gwen qui le frappa gentiment à l'épaule. Il aurait put faire attention ….

En fin d'après midi, Peter se rendit au bureau du Docteur Curt. Étrangement, l'endroit était désert. Pas un seul employé ne travaillait ou courrait dans tout les sens. Le brunet s'avança un peu plus dans le bureau et appela une fois le docteur. Le silence lui répondit. Son regard vagabonda sur la pièce puis se posa sur le meuble imposant de la pièce faisant office de bureau. Il tiqua en apercevant la même seringue qu'il avait utilisé sur Freddy la sourit à trois pattes. Seringue avec laquelle il avait injecté le sérum contenant de l'ADN de lézard. Peter se demandait bien à quel but avait servit cette dernière, surement une autre injection sur une seconde souris … ? Il n'eut pas le temps de trop y penser alors qu'une voix froide dans son dos le fit sursauter.

- Ce n'est pas bien de fouiner.

Un peu prit au dépourvu, Peter se tourna vers Curt qui secoua la tête en apercevant l'air perdu du jeune étudiant.

- Je leurs ai donné leur semaine.
- Ha … Je vois …
- Tu n'es pas en cours ?

Curt ne posait jamais ce genre de questions, sachant très bien que Peter était bon élève, et qu'il venait toujours le voir quand il avait un trou dans son emplois du temps. Il observa silencieusement le docteur qui semblait quelque peu … Distant, et méfiant. Mais pourquoi ?

- Heu .. J'ai un trou entre deux cours. J'ai .. J'avais une question et je pensais que vous seriez le seul à pouvoir y répondre alors .. Comment un prédateur chasse un reptile ?
- Ça n'arrive pas.

Répondit Connors avec une voix précipité.

- Les reptiles dominent leur chaîne alimentaire. Ce sont les rois de leur domaine.
- Aucun point faible ?
- Pourquoi ce soudain intérêt pour les sang-froid ?

Un petit rire moqueur échappa à Curtis. Peter avait de plus en plus de doutes. Pourquoi ce dernier avait l'air de réagir comme si il se sentait agressé ? Le brun éprouvait un sentiment de malaise à présent en compagnie du blond à lunette. Il chercha rapidement un mensonge qui tiendrait la route ( bien que vous savez que Peter est un très mauvais menteur. )

- C'est juste une question. C'est .. C'est pour l'école. Des fiches de biologie à faire. Alors … Mh .. Leur sang froid les rendrait sensibles aux chocs thermiques ?
- Si on en attrape un.

La voix froide et presque menaçante de Curt fit l'effet d'une douche gelée au brun qui sentit un frisson remonter le long de son échine. Cependant, Peter était confiant. C'était Spiderman … Il ne devait pas paniquer.

- Tu as entendu parler d'une nouvelle espèce à New York ? Belle, et très grande.

L'intérêt de Peter fut piqué à vif. Il se redressa vers ce dernier et demanda un peu trop précipitamment.

- Vous l'avez vue ?
- Elle n'est pas encore classée … Mais ce que je sais … C'est qu'elle peut être agressive, si elle se sent menacée.

Peter remarqua ces quelques micros de secondes d'hésitation dans les yeux du docteur et glissa doucement.

- Vous allez bien … ?
- Je n'ai jamais été aussi bien ! Jamais. Désolé Peter, mais je dois te demander de partir. Je démarre un projet confidentiel.

Dit-il en raccompagnant le jeune homme jusqu'à la porte en fermant cette dernière derrière lui une fois qu'il l'avait dépassé.

- Sois tranquille, je vais revenir monsieur Parker, De grandes choses se profilent. De merveilleuses choses.

Ça … Peter en était sûr. Son malaise au ventre ne l'avait pas quitté depuis tout à l'heure et ne fit que s'accentuer lorsqu'il découvrit avec horreur que la sourit Freddy qui, deux jours à peine, était une souris, tout ce qu'il y avait de plus normale, mais à présent elle était hors de sa cage et dévorait sa voisine. Mais si ce n'était que ça … Freddy n'avait plus rien de la petite souris qu'il avait tenu dans ses mains lors de l'injection, non ! L'animale avait muté, c'était devenue un étrange spécimen mi-souris mi-lézard. Peter fit le liens et tilta avec effrois. Parker se rua à l'extérieur du building de Oscorp et se rendit au commissariat. Et pas n'importe lequel, celui du père de Gwen. Au moins, lui il l'écouterait. Peut-être... Alors qu'il passait les portes de l'enseigne, Peter entendit quelques brides de conversation téléphonique entre George et le Maire. « Dinosaure » « à Manhattan » « votre fils peut donc dormir tranquille. » Peter s'assit dans le bureau du Chef en attendant sagement que ce dernier finisse son coup de fil, puis quand ce dernier raccrocha, il regarda enfin Peter.

- Monsieur Parker pourquoi n'es-tu pas en cours ?
- J'ai un trou entre deux cours.
- Oui, et bien pas moi. Viens-en au fait.
- C'est peut-être pas un dinosaure, mais un truc plus dangereux. Et je le connais.

Suivant George dans l'enceinte qui semblait pressé, Peter stressait à l'idée que ce dernier ne le prenne pas au sérieux, qu'il dise qu'il soit fou et le jette du commissariat avec un grand coup de pied aux fesses. D'autant plus que le chef ne semblait pas vraiment écouter, ou, qu'il coutait mais d'une oreille.

- Le Dr. Connors. Un Biochimiste.
- D'Oscorp ?
- C'est ça.
- Également le mentor de ma fille. Celui là ?
- Oui !

Peter avait une petite chance de persuader le paternel de la blonde mais tout espoir s'envola brusquement.

- Il a fait à Gwen une lettre élogieuse pour la fac. Magnifique. J'en ai pleuré d'émotion. Et, toi, tu veux me faire croire qu'à ses moments perdus, il se déguise en dinosaure ?

Le brun n'avait pas le droit de laisser la panique remporter la manche. Il devait être le plus crédible possible. Mais George pouvait être une grosse tête de mule. Ça lui rappelé vaguement quelqu'un ...

- Ni déguisé, ni dinosaure. Il est devenu un lézard géant.

Le regard désabusé du paternel eut don de mettre le jeune homme en sueur. Il allait perdre. Surtout lorsque ce dernier soupira d'exaspération. Peter frotta ses yeux dans l'idée de se mettre les idées clairs.

- Réponds juste à ma question, Parker. Est-ce que je ressemble au maire de Tokyo ?
- Mais je vous dis la vérité ! Cet homme a consacré sa vie au transfert génétique. Il a perdu son bras et il veut le remplacer. L'équation bancale et l'ADN de lézard l'ont changé .. En lézard ! Il est dangereux, et il prépare un truc horrible.
- J'ai saisi. Ok. Donc, voilà ce que l'on va faire. Tu retournes voir les citoyens de Godzilla Park et je retournes protéger les citoyens de notre belle ville.

Surtout pas ça. George ne le croyait pas du tout ! Il n'aurait pas d'aide de ce coté là. Mais Peter tenta encore de le convaincre en insistant encore un peu.

- Sergent Butler, veuillez raccompagner Parker à l'école.
- Capitaine, je ne déconne pas ! Convoquez le, vous devez l'interpeller ! C'est un danger public, sil vous plait ! Écoutez moi !

Frustré, Peter sortit ( ou s'est fait éjecter comme un malpropre ) de l'établissement en ruminant. Il était passé pour un parfait idiot devant tout les policiers. Qu'allait-il pouvoir faire à présent ? Il avait tant espéré que le père de Gwen lui vienne en aide, lui qui disait que Spiderman était un danger public qu'il fallait mettre à l'arrêt d'urgence. Mais quant était-il de Curt ? Un petit mouvement sur le coté le fit sortir de sa bataille intérieur et Peter suivit du regard quelques lézards qui semblaient tous se diriger au même endroit : Les égouts. Les journaux posées sur le bas coté informèrent le brun que la prise de photos du lézard géant était récompensé. Si il était récompensé, et que en prime il pouvait donner une réel preuve de l'existence de cet animale, enfin, de Curt en reptile, Peter ferait d'une pierre deux coups. Sans tarder, il rejoint un coin isolé et enleva ses habits de civile sous lesquels il cachait son costume puis sorti de son sac son masque, échangeant les vêtement qu'il rangea soigneusement. Il cacha le sac puis souleva une plaque dégout qui était non loin. Il avait tout calculé, lorsqu'il aurait ses photos, il ressortirait par ici et récupérerait son sac. En attendant, son appareil photo accroché fermement sous con costume pour éviter toute perte fâcheuse, le brun descendit prudemment dans les sous-sol malodorants de la ville suspendu à une toile, glissant silencieusement la tête en bas avant de s'arrêter juste au dessus d'un siphon bruyant qui récupérait toutes les eaux usées qui venaient se jeter dedans. Peter regarda tout autour de lui. L'endroit était comme une grande salle avec des portes ouvertes circulaires qui étaient en fait les boyaux des égouts. C'était un spot parfait pour l'araignée qui eut une idée presque géniale. Toujours la tête en bas, Peter tissa ses toiles vers ces portes circulaires jusqu'au fond du couloir tout en attachant son appareil photo au mur qui s'activerait lorsque Peter tirerait sur un biocable. A la manière d'une araignée en chasse, il se positionna au centre de la toile et attendit sagement que ses toiles vibrent, l'avertissent d'un quelconque mouvement. Les minutes devinrent des heures, Peter commençaient à perdre patience. Les prédateurs étaient obligés d'attendre des heures comme cela que leurs repas leurs tombent dans le bec ? Stratégie, embuscade, piège … Le monde animale était vraiment différent de celui des humains ( enfin, certains … ) Par ennuie, Peter sorti son téléphone et rentra dans la galerie jeux. Au moins, il passa le temps l'espace de dix minutes mais il finit par se lasser de nouveau. Mais une toile sur sa gauche fut secouée par un mouvement. Peter se redressa et observa la toile, quelque chose approchait. Il allait pour s'approcher, mais une toile sur sa droite s'affola également. Puis une seconde, une troisième, puis l'araignée aperçu une forme, une ombre se dessiner dans le boyaux circulaire, un lézard. Il était gros. Ses sens en alerte, Peter se prépara pour le combat mais son cœur rata un battement lorsque la forme en question se révéla à être en fait qu'un … Petit lézard e pacotille. Mais ce dernier n'était pas seul, il était en compagnie de plusieurs sang-froid qui passaient d'un point à l'autre grâce à la toile de Peter. Mais tous semblaient aller au même endroit. Prudent, le brun les suivit jusqu'à entrer dans le boyaux. Il ne savait pas où menait ce conduit mais il allait rapidement le découvrir. Et question timing, il était bon. Son sixième sens s'excita brusquement au danger imminent et avant qu'ile ne puisse dire quoi que ce soit, il se retrouva violemment projeté en arrière. Retour à la case départ. Il était sur le dos avec Curt qui le surplombait de toute sa hauteur, soit dit, bien deux mètres de masse musculaire brutes. Un flash prévint Peter que son appareil photo fonctionnait, il aurait un cliché de Spiderman combattant le lézard. Mais ce dernier l'attrapa à la gorge, immobilisant Peter quelques secondes qui se débattu comme un beau-diable. Le brun avait arrêté la patte du Docteur à quelques centimètres de son torse mais il n'avait pas prévu que ce dernier puisse faire pousser ses griffes.

- Tu m'as stoppé une première fois, l'araignée ! Mais je deviens plus fort de jours en jours ! Tu ne peux plus m'arrêter !

Pour prouver ses dires, les griffes acérées du lézard vinrent déchirer autant le costume que la chaire du brun au niveau du torse qui tenta de bloquer un cri de douleur entre ses dents. La douleur était insupportable, mais l'adrénaline du moment donna des ailes à l'araignée qui asséna un violent coup de pied dans l'abdomen du lézard qui fit un mouvement trop brusque en arrière, son poids fit céder les toiles de Peter et tout deux tombèrent dans le siphon. Pendant quelques secondes, le brun fut aux prises du lézard sous l'eau, emmêlé dans ses propres toiles. Il se dégagea rapidement et échappa de justesse au reptile qui avait frôlé sa cheville. Prenant une toute petite avance, Peter tenta de fuir et s'engagea dans le boyaux. L'eau au flux violent l'aida quelque peu à se propulser en avant et pour maximiser ses chances de survit, il tendit le bras pour activer son lance toiles, mais ce dernier se désactiva. La panique donna un coup de cravache à l'araignée qui accéléra dans sa nage avant d'apercevoir droit devant lui un passage étroit. Il cassa un barreau avec l'aide de la vitesse de l'eau et se glissa dans le conduit, le lézard quant à lui se vu arrêté, trop gros pour passer. Loin d'être encore en sécurité, Peter devait se sortir de là ou il finirait noyé. Il essaya de s'agripper au rebord d'un mur mais sa main dérapa contre la surface tandis que l'eau le projetait plus bas jusqu'à ce qu'elle baisse de niveau et qu'il puisse respirer ainsi que toucher le sol. Il s'extirpa de l'eau avec difficulté et s'allongea quelques secondes sur le coté, cherchant son souffle, mais surtout pour calmer cette douleur infernale qui le tiraillait. Il devait certainement sentir mauvais. Mais actuellement ce qui le travaillait, c'était qu'il était venu pour des preuves, et qu'il repartait blessé mais surtout .. Sans son appareil photo. A quoi cela avait-il servit alors ? A rien. Peter se redressa en ébouriffant ses cheveux crasseux et sorti des égouts avant d'aller récupérer son sac et sans qu'il ne sache pourquoi, ses pieds le menèrent chez Gwen, et non chez lui. Mais peut importe … Il escalada les vingts étages et se campa enfin devant la fenêtre de la jeune femme qui avait prit l'habitude de ne plus fermer le verrou pour Peter. Il observa la chambre et aurait parié retrouver la jeune femme devant son ordinateur. C'était une élève brillante qui travaillait dure chaque jours. Il sourit à la vu de ce spectacle et tapota la vitre avec son front. La blonde se tourna vers lui et l'invita à rentrer avant de reprendre son travail tout en lançant au brun.

- Oh, Peter, on a parlé de toi avec mon père. Et tu sais quoi ? Il dit que tu aurais besoin d'un suivit psychiatrique. C'est méchant, enfin, il doit surement s'inquiéter pour toi ?

La blonde se tourna enfin vers Peter qui s'installa lourdement sur le fauteuil sous le regard choqué de cette dernière qui arriva miraculeusement à retenir sa voix pour ne pas alerter ses parents.

- Oh, Peter ! Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
- Oh .. Tu aurais dut voir l'autre dans l'état où je l'ai laissé ah, ah … Et, il, enfin … Je sais ce que c'est …
- Peter, mais pourquoi ? Regardes toi ! Tu es dans un sale éta-
- Gwen ?
- Mince, mon père !

Gwen se leva de façon précipité tandis que Peter roula sur le coté pour se cacher derrière le fauteuil. De là il ne voyait rien, mais il entendait très bien. Son père l'invitait à venir boire un chocolat, mais elle ne pouvait pas laisser Peter tout seul … Alors de ce qu'il comprit, la jeune blonde prétendit être dans sa période.

- Papa ! Je ne suis plus une enfant !
- Oh, mais je me souviens très bien d'une petite fille qui disait vouloir vivre dans une maison au chocolat plus grande.
- Oui, et bien, j'étais naïve !

Dit-elle avec en claquant une première fois la porte. Puis elle l'ouvrit quelques secondes après.

- Et le chocolat fait grossir !

Elle claqua une seconde fois la porte et se tourna vers Peter qui avait laissé sa tête dépassé du fauteuil avec un grand sourire sur le visage.

- Une maison en chocolat. ~

Un regard exaspéré lui répondit alors qu'elle ouvrit une fois encore la porte.

- Non, vraiment papa … J'ai mes .. Enfin tu vois .. J'ai envie de vomir, je suis à fleur-de-peau, je pleurs facilement alors .. Pas de chocolat …
- Oh, je, je vois. Et bien tant pis chérie. Une prochaine fois.
- Merci papa ! Je t'aime !

Peter entendit la porte claquer pour la troisième fois et Gwen revint près de son amant. Le brun enleva le haut de son costume, dévoilant trois grandes coupures vraiment disgracieuses que Gwen désinfecta doucement sous le regard attentif de Peter qui ne semblait pas vraiment concernait par la situation. Il aurait bien voulut souffler une blague vaseuse à la jeune femme pour détendre un peu l'air préoccupé de la blonde sur son visage mais il préféra ne rien dire. Il choisit rester muet tout en avançant son visage vers celui de sa partenaire, quémandant un baiser silencieusement, mais la blonde se retint. Il y avait comme un malaise entre eux. Peter haussa un sourcil et prit le menton de la jeune femme entre son indexe et son pouce pour qu'elle le regarde dans les yeux.

- Gwen ... ?
- Tu sais … Depuis que je suis toute petite, j'ai pour habitude de voir mon père partir le matin avec son badge. Et, chaque jours, je vis avec l'angoisse qu'il ne rentre pas un soir.

Le nœud dans la gorge du brun se lia plus fermement. Il comprenait que Gwen ait peur de le perdre. Il était conscient du danger qu'il courait. Mais il ne pouvait pas y renoncer parce que …

- Je ne peux pas arrêter Gwen … C'est moi qui ait créer ce monstre, c'est moi qui doit le stopper.

Il fit glisser sa main tendrement sur la joue chaude de la blonde qui vint poser sa main sur la sienne, cherchant plus de contacte. Il savait très bien qu'elle avait du mal à accepter mais pouvait-elle réellement faire changer Peter d'avis ? Surement pas. Ils étaient deux têtes de mules et Peter savait de qui Gwen tenait pour ce trait de sa personnalité.

- D'accord …

Souffla doucement la blonde qui vint embrasser la main du brun. Peter se redressa doucement en cachant une grimace douloureuse puis il vint souffler à l'oreille de la blonde.

- Viens, on s'en va.
- Pardon … ?

Peter secoua la tête avec un large sourire. Si il pouvait changer les idées de sa petite amie comme cela …

- On s'en va d'ici !
- N-Non ! J'peux pas Peter …
- Allé, Gwen …
- Non, Peter …
- Sil te plait …
- Si mes parents me voient sortir, je suis morte …
- Mais .. Tes parents ne te verront pas ..

La routine pour tout étudiants était de se réveiller vers six heures du matin pour se coller à une chaise durant quatre heures avant le déjeuner. Si Peter se retrouvait avec Gwen devant son casier pour discuter, il n'avait pas du tout prévu que l'on viendrait le trouver ici.

- Tu voudrais manger au restaurant ce weekend ?
- Ce weekend ? Pourquoi pas … Je préviendrais Tante Maye de ne pas cuisiner pour deux alors hm …
- Ce serait du gaspillage oui.

Le nez de Gwen se fronça, c'était le petit signe que la blonde se moquait de lui. Mais Peter adorait quand elle faisait ça, mais également quand elle frottait son menton avec ce petit sourire craquant accroché aux lèvres. Il se perdit dans les yeux bleus azure de cette dernière, souriant niaisement alors qu'elle lui parlait jusqu'à ce qu'il entende hurler. Un cri d'effroi suivit par un hurlement plus bestiale. Le lézard de la veille se rua dans le couloir sous le regards tétanisés des étudiants qui prirent leurs jambes à leur cou, surement réveillés par la peur et l'instinct de survit. Quant à Peter, il regarda sa compagne et la fit reculer brusquement.

- Peter !
- Vas t-en Gwen, dépêches toi !

La voix de l'araignée avait dut parvenir aux oreilles du qui banda ses muscles, prêts à sauter les quelques bons mètres qui les séparaient lui et l'étudiant alors que les autres élèves courraient en hurlant vers la sortie la plus proche. Comment avait-il put deviner qui était Spiderman ? Il tiqua de l'oeil. Bien sûr … Son appareil photo. Son appareil photo resté dans les égouts ! C'était un grand maniaque, et devinait quoi ? Parker avait laissé un gros indice à Curt pour qu'il le retrouve : son nom et prénom sur l'appareil en question qu'il avait dut trouver ! Bon sang. Jetant un dernier regard à la blonde, Peter avait le champ libre et se précipita vers le reptile. Faisant mine d'attaquer de front, le brun feinta au dernier moment en glissant au sol, tirant une toile qui s'accrocha à la patte de l'animale qui se fit un croche-pattes tout seul. Il s'écrasa lourdement sur le carrelage et Peter en profita pour grimper sur son dos et tenter de lui asséner un coup de poing sur le haut du crâne mais Curt lui attrapa le bras et le jeta au sol à son tour. Le reptile allait pour le relever afin de l'attraper mais ce dernier n'avait attrapé que son sac et le brun en profita pour se libérer temporairement. Reculant, et toujours pas sur ses pieds, Peter avait essayé de mettre de la distance entre eux mais Connors l'attrapa au niveau des épaules avant de le plaquer contre les casiers violemment. Le choc coupa le souffle au brun qui se fit projeter contre le mur opposé. Il traversa la paroi et se retrouva dos au sol dans la salle de science de l'établissement, suivit de près par le docteur qui grognait de façon bestiale. Peter leva le regard au plafond et allait dresser le bras pour tirer une toile sur le néon afin qu'il s'écrase sur son ennemi mais Curt fut plus vif cette fois et lui plaqua le bras droit sous son imposante patte arrière. Un coup de pattes avant pour défigurer Peter fut donné mais le brun l'évita de justesse et tenta de lui rendre l'appareil avec deux bons coups de pieds sur l'abdomen puis il attrapa le tabouret pour espérer l'assommer mais l'autre ne broncha pas en élargissant un large sourire, levant la patte pour frapper de nouveau.

- Tu n'as nulle part où te cacher, Peter !

Il alla pour écraser le crâne dudit Peter mais sa pattes se referma sur le sol qu'il lacéra alors que le jeune étudiant s'accrochait à sa patte arrière. Un regard en arrière, il aperçu son sac à dos. Alors que Curt l'attrapa par ses habits au niveau du dos, le temps autour de Peter tourna au ralenti l'espace de quelques secondes, le temps d'attraper de justesse son sac avec sa toile puis d'être projeté de nouveau à travers un mur. Une explosion s'ensuivit, mais pas assez près de l'araignée pour la blesser.

- Toutes ces personnes … Seules, et perdue, je peux les sauver ! Il n'y a aucunes raisons de m'arrêter, Peter !

Avait grondé le docteur furieusement, ce qui eut don d'exaspérer l'araignée qui lança sa chaussure à la tête de Curt qui rugit alors que Peter revenait sur scène vêtue de son costume. Rapidement et sans dire un mot, il croisa les bras et tira deux toiles sur les néons qu'il avait vu un moment plus tôt et tira violemment. Mais Curt les évita en se baissant et lorsqu'il se redressa, Peter n'était déjà plus là. A la manière d'un prédateur, il profita de la confusion, accroché au plafond, pour sauter sur le dos du lézard et agripper son visage fermement. Il tira deux toiles au niveau des pattes avants du reptile pour ne pas se prendre un coup mais il s'ensuivit d'un rodéo endiablé entre une drôle d'araignée et un lézard en furie. Peter tenta de le maitriser alors que Curt défonçait une porte qui donnait sur un couloir étroit dans l'établissement. Les toiles glissèrent sur la face écailleuse de ce dernier et vinrent entraver la gueule du sang-froid alors Peter en profita pour tenter de raisonner le plus âgé en tirant sur les liens. Curt réagit et vint écraser l'araignée dans son dos en se collant aux casiers auxquels Peter s'accrocha avant d'esquiver un coup de patte en bondissant sur le plafond.

- Vous n'êtes plus vous même Docteur ! Il faut que l'on parle seul à seul !

Visiblement, le plus vieux n'accorderait pas à Peter un moment de répit. Il n'y avait pas de places pour la discussion, Curt voulait faire taire l'araignée et ce, définitivement. Peter en était conscient vu la manière dont le lézard redoublé d'éffort pour le neutraliser.

- Si vous ne voulez pas parler …

D'un bond sur le coté, Peter esquiva une patte acérée mais n'avait pas prévu que l'autre utilise sa queue comme arme. Tel une massue, il la leva et fit un mouvement de balancement pour frapper l'étudiant qui riposta en la bloquant fermement.

- Ne m'obligez …

Peter s'accrocha à la queue de Curt et se fit malmener d'un coté à l'autre du couloir. Un coup contre le mur de droite, puis celui de gauche …

- A vous faire … Du mal !

Curt fit un mouvement circulaire, projetant Peter dans une passerelle close. Le brun mit quelque seconde à comprendre qu'il tenait la queue du lézard qui avait dut la sacrifier pour se débarrasser du gêneur accroché à lui.

- C'est dégueulasse …

Pesta l'autre qui jeta le membre plus loin en donnant un brusque coup de reins pour se redresser sur ses jambes. Il tira deux toiles sur le sang-froid et se propulsa sur lui pour lui donner un coup susceptible de l'assommer mais Curt l'attrapa au niveau du visage et plaqua l'arrière de son crâne contra la vitre qui se fissura sous l'impacte. Peter devait bien l'avouer, il était mal. Son arrogance ne le sauverait pas. Crispant sa mâchoire sous la pression de la poigne de l'autre, le brun essaya de le faire lâcher en écarter ses doigts mais quelque chose vint le sauver au bon moment. Lorsqu'il retrouva la vue, Gwen se tenait là avec un trophée imposant qu'elle avait du utiliser pour frapper son mentor. Il l'a vit reculer, tétanisé par la taille et la dangerosité du docteur. Un élan de courage, vraiment stupide, pensa Peter. Mais il devait également avouer qu'elle venait de lui sauver la mise.

- Gweeeen ….

Siffla Curtis qui s'avança vers la blonde avant de dresser une patte, prêts à faucher son élève mais Peter l'arrêta en piégeant sa main avec une toile, puis il tourna autour du lézard pour l'emprisonner dans un cocon de biocable. Il ne tiendrait pas longtemps mais ce serait assez pour évacuer Gwen. Tirant une dernière toiles sur le trophée de sa compagne, il l'utilisa pour briser la vitre déjà fissurée puis attira sa compagne contre lui. L'espace d'un instant, il perdit la notion du temps. Ce qu'il aimait l'avoir contre lui. Mais les mots qui sortirent de sa bouche ne furent pas si romantique que cela, bien que sa voix se fit bien plus suave qu'il ne l'aurait voulut.

- Je vais te jeter par la fenêtre.
- Quoi ?!

Il la souleva du sol en l'attrapant sous les bras et la jeta par la fenêtre. La blonde cria de surprise ( surement de peur aussi heh ) mais cette micro chute fut rattrapé par une toile tirée par Peter à laquelle la blonde put s'accrocher, pendant dans le vide. Au moins .. Gwen était en sécurité maintenant. Le brun se concentra de nouveau sur le cas du professeur qui venait tout juste de se libérer de son cocon. Il capta le hurlement des sirènes de police et devait vite mettre un terme à ce combat. Il fléchit les jambes et prit appuie avec ses mains sur le sol pour bondir aussi loin qu'il put, mais avant, il attira l'attention du Dr. Curts en le provoquant.

- On a été un méchant lézard, n'est-ce pas professeur ?

Le rugissement suivit de la démarche lourde du lézard donnèrent à Peter le top départ pour qu'il bondisse et entraine ce dernier dans l'aile Nord de l'école. Il n'avait pas prévu qu'il le rattrape aussi vite et se retrouva projeté dans une salle d'histoire. Le combat entre les deux firent voler des armoires et des livres mais pas que ! Des tables se retrouvèrent les quatre fers en l'air ou brisées sous le poids de Peter qui s'écrasait dessus. Parker se retrouva une nouvelle fois projeté contre une armoire qui pencha dangereusement en avant jusqu'à tomber sur Peter qui se retrouva cloué au sol avec un poids mort sur le corps. Il perdit conscience l'espace de quelques secondes avant de doucement retrouver ses sens. Il s'extirpa rapidement, prêts au combat, mais les coups ne vinrent pas. Il n'y avait plus aucune traces du docteur. Peter prit l'initiative de retourner au premier lieux ou il avait vu Curtis, les toilettes. Il avait creusé un tunnel qui menait directement dans les égouts. Sans perdre de temps, le brunet sauta dans le conduit et suivit les égouts avant de sursauter. Son téléphone venait de sonner .. Qui pouvait l'appeler juste maintenant ?!

- Peter ! Où es-tu ?!
- G-Gwen … Heu .. Je suis dans les égouts, j'ai suivis le doc'. Gwen. Tu saurais faire un antidote ?On doit le neutraliser.
- Bien sûr, j'en fais pour Curts.
- Parfait. Il m'en faudrait. C'est un liquide bleu.
- D'accord … Je passe tout de suite à Oscorp.

Parker raccrocha et continua de suivre le conduit qui déboucha sur … Un laboratoire souterrain clandestin. Le brun n'allait pas en rester là et profita de l'absence du blond pour fouiller un peu et ce qu'il y découvrit allait tout changer. Avec une machine capable de diffuser un nuage sur tout New-York, Curt allait l'utiliser pour déployer un virus qui transformerait toute la population New-yorkaise en lézard géant, les êtres parfaits selon le docteur … Peter se figea sur place. L'emplacement choisit pour la machine en question afin qu'elle touche le plus de monde possible devait se situer sur la plus haute tour de la ville. Oscorp. Et Gwen y était. Il se maudit en serrant les dents si fort qu'il crut qu'elles allaient se briser. Sortant des égouts, il rejoint la surface mais les autorités l'attendaient. Il n'avait pas de temps à perdre avec eux, il devait rejoindre Gwen et la sauver à tout pris. Il attrapa son téléphone dans sa poche et composa le numéro de cette dernière.

- Gwen ! Est-ce que tu es à Oscorp ?!
- Oui, je viens juste de lancer l'antidote !
- Non, non, non, oublie, tu dois t'en aller, tu dois partir le plus loin possible ! Curt se rend à la tour !
- Quoi ? Non ! Je dois faire partir les autres d'abord !
- Gwen, sil te plait, vas-t'en ! Pars de la tour, maintenant !
- Non, je vais évacuer les autres d'abord !
- Gwen ! Gwen ?! Putain c'est pas vrai !

Gwen venait de lui raccrocher au nez. Peter eut presque envie de jeter son téléphone en crachant tout les noms d'oiseaux qu'il connaissait. Quelle tête de mule ! Le brun tira une toile pour se hisser en haut d'un immeuble de six étages quand le bruit sourd des hélices d'un hélicoptère l'alertèrent d'un danger en approche. Son sens d'araigné s'affolèrent lorsqu'un projectile fut tiré dans sa direction que le brun évita de justesse. Il semblait différent selon Peter, mais il n'eut pas vraiment le temps d'y penser que la voix d'un policier s'éleva d'un haut parleur alors que le NYPD se positionnait sur différents bâtiments afin d'avoir une vue dégagée sur l'homme araignée, augmentant leurs chances de le neutraliser.

- Spiderman ! Veuillez vous rendre immédiatement sans faire d'histoires ou nous serons dans l'obligation de vous-
- Oui bien sûr …

Peter les ignora et tissa une toile pour quitter son perchoir. Malheureusement, il était suivit de près et devait échapper à la vue de ses poursuivant très vite. Il ne pouvait pas se permettre de laisser Gwen seule plus longtemps. Se balançant sur sa toile, il couru sur le mur pour accélérer tout en évitant les projectiles électrifiés du NYPD avant de pousser sur ses pieds afin de bondir sur la seconde face de l'immeuble mais l'hélicoptère de front l'aveugla avec son projecteur. Il se fit déstabiliser l'espace de quelques secondes en mettant sa main devant son visage le temps que ses yeux s'habituent à la vive lumière quand une douleur vive le secoua tout entier, le choc électrique le fit lâcher le biocable et il s'écrasa quelques mètres plus bas sur une voiture qui le projeta plus loin sur le sol. Peter tenta de se lever mais le courant électrique dans son corps le paralysa, impossible de bouger. Les agents du NYPD descendirent de l'hélicoptère en rappelle jusqu'à atteindre l'araignée devenue inoffensive. Peter resta étrangement calme alors qu'il senti un agent le menotter puis le redresser pour le mettre assis. Encore sonné, le plus jeune resta la tête base tout en entendant vaguement le pas d'une personne qui se rapprochait de lui dangereusement. Il le vit se baisser à sa hauteur puis poser la main sur sa nuque, à la base de son masque, puis l'enlever. Mais avant que l'homme en face de lui ne voit son visage, Peter brisa ses menottes et donna un violent coup sous le genou du policier en fasse qui fléchit brusquement les jambes avant de tomber sur le dos. Peter tira une toile sur un agent et le fit tomber au sol avant de bondir sur une voiture et aveugler deux autres agents en tirant sur leurs casques puis avant qu'on ne lui tire dessus une seconde fois, il fit un saut et utilisa la rotation comme élan afin de frapper la tête d'un agent. Il se débarrassa presque de touts ses opposants et asséna un dernier coup avant qu'une voix ne s'élève dans son dos.

- Ne bouges plus !

Peter se figea, serrant les dents sous la pression. Il n'avait que très peu de temps pour agir.

- A genoux, les mains derrière la tête, maintenant !

Le plus jeune connaissait cette voix et allait tenter de convaincre cette personne. Un élan de courage poussa Peter à se tourner vers l'agent du ouvrit de grand yeux, surpris.

- Peter … ?
- Capitaine ! Vous devez me laisser partir. Je dois rejoindre la tour Oscorp... Le docteur Connors se dirige vers la tour, et votre fille y est ! Vous devez me laisser partir.

Tendant le bras lentement vers son masque qui était resté à sa place initiale, Peter fit en sorte de faire comprendre au père de sa compagne qu'il était sérieux et surtout, dans l'urgence. Le paternel était partagé.

- Dépêches toi.

Peter hocha la tête rapidement tout en enfilant son masque avant de tirer une toile que le propulsa en l'air.

- Ne tirez pas !

Peter avait entendu George criait un ordre à ses hommes pour qu'ils ne tirent pas sur Spiderman mais un agent avait dit agir d'instinct. La balle effleura le mollet de l'araignée qui perdit l'équilibre et s'écrasa lourdement sur une fenêtre avant d'essayer de grimper avec difficulté jusqu'au sommet d'un immeuble. Essoufflé et presque plus que d'habitude, Peter eut du mal à récupérer son souffle tout en calculant le trajet qu'il devait parcourir d'ici jusqu'à Oscorp. Il n'y avait rien pour qu'il puisse s'accrocher avec ses toiles afin de faire une ligne droite, et si il devait faire un détour, il perdrait un temps précieux. L'espace d'un instant il semblait paniqué à l'idée d'échouer. Il avait tellement peur de perdre Gwen mais aussi, de l'impacte du virus sur la ville. Le désespoir qui mâchouillait ses entrailles lui fit oublier quelques secondes sa douleur à la jambe. Puis il se tourna vivement dans la direction d'un hélicoptère qui avait surgit sur son coté droit. Il fut éclairé quelques secondes par le projecteur avant que ce dernier n'éclaire une grue, puis une autre, puis encore une. Peter comprit que le pilote lui montrait le chemin. Toutes les grues de la ville étaient tournées de façon à créer une voie rapide vers Obscorp. Le cœur remplit d'espoir, Peter couvrit sa plaie avec le biocable afin d'atténuer un peu la douleur et prit son élan avant de se jeter dans le vide en tendant son bras au maximum. Sa toile fut tirée mais il manqua de peu la première grue. Son cœur rata un battement alors qu'il allait chuter et s'écraser au sol mais il se rattrapa sur une grue qui le sauva in extremis. Lançant un regard au grutier, il reconnut l'homme dont il avait sauvé le fils sur le pont lors de la première apparition du lézard. Inclinant la tête pour le remercier, Peter s'élança de nouveau dans le vide et cette fois sa toile s'accrocha. Il se balança jusqu'à la seconde grue, puis la suivante. Les muscles bandés du plus jeune le brûlaient à chaque mouvement. L'adrénaline dans ses veines endormait un peu la douleur en le rendant plus vif. Il atteint enfin une plateforme et se retrouve maintenant à quelques mètres de la tour. De là, il pouvait apercevoir la silhouette du Docteur Connors qui entrait à peine dans le building par une fenêtre qu'il venait de briser. Peter devait atteindre le haut du building avant Curtis. Un peu ralenti à cause de sa blessure, l'araignée escalada bien quatre étages avant de tirer une toile, puis une seconde avant de s'en servir comme propulseur pour atteindre son objectif. Mais trop tard … Curts était déjà au sommet du building avec le virus déjà installé dans la machine. Il ne lui restait que deux minutes avant qu'elle ne lâche un nuage qui plongerait New-York dans un air jurassique … Peter ne perdit pas de temps et lança un biocable qui s'accrocha juste au dessus du docteur et se balança pour frapper de plein fouet le lézard qui perdit l'équilibre sur son perchoir, entrainant Parker dans sa chute en lui agrippant la jambe. Tout deux tombèrent quelques mètres plus bas dans un projecteur qu'ils brisèrent avant de s'extirper tant bien que mal en échangeant quelques coups. Peter rampa et évita de justesse un coup de pattes avant acérée et tenta de fuir en lançant une toile pour revenir en force, mais Curts le devança et l'attrapa par la cheville pour le fracasser sur le sol. L'araignée semblait étourdie quelques secondes et compris une fois en l'air que Connors venait de le lancer dans le vide. Peter aurait put paniquer et finir en milles morceaux au sol, mais il avait ses toiles. Il se rattrapa et revint sur la surface lisse du building avant de remonter jusqu'au niveau du docteur qui l'attendait de pieds fermes avec une une bouteille d'azote liquide qu'il fit exploser juste au dessus de la tête de l'araignée qui l'évita en se déplaçant sur le coté. Avec ses toiles, il revint au niveau du lézard en tirant une toile sur le visage du sang-froid pour le déstabiliser quelques secondes et utilisa le décor pour se propulser et atteindre la machine avant qu'elle ne crache son nuage empoisonnée mais le docteur lança une nouvelle bouteille d'azote liquide qui fit perdre l'équilibre de Peter qui n'eut malheureusement pas le temps de faire quoi que ce soit que son dos et l'arrière de son crâne rencontrèrent le sol. Sonné durant un cout laps de temps, il échappa au docteur en tirant une toile sur une barre en fer et glissa sur le sol de quelques mètres. Du coin de l'œil, il aperçu tuyau d'azote liquide qu'il utiliserait contre Curts si ce n'est que ce dernier le devança encore une fois en posant son imposante patte sur son bras. La queue du lézard s'enroula autour du cou du plus jeune et le souleva du sol en maintenant en même temps ses bras en l'air. Peter n'avait que ses pieds pour se défendre et les appuya sur l'abdomen du reptile pour le repousser, en vain, mais c'était inutile. L'air commençait à manquer et la pression sur ses poignets devint douloureuse alors que le lézard lui broyait les poignets pour briser son mécanisme de lance-toiles. Curts tenait les deux mains de Peter avec une des siennes à présent et entrepris d'enlever le masque du brun qui une fois le visage libre, afficha une expression de douleur intense suite au manque d'oxygène et de la pression autour de son cou. Il geignait de douleur en serrant les dents si fort qu'il crut qu'elles allaient se briser sur le coup … La voix cruel et bestiale de Connors parvint aux oreilles du brun qui aurait tout donné pour ne jamais entendre cela. Ô combien il le savait, ce n'était plus un secret.

- Pauvre .. Peter Parker. Plus de père, plus de mère. Plus d'oncle … Tu es tout seul.

Peter le fusillait du regard malgré la situation. Comment un homme comme le Dr. Connors pouvait-il être aussi … Abject et cruel ? Ce n'était définitivement plus le même homme qu'il avait connu au début de son stage dans l'industrie Obscorp. Alors que la queue de ce dernier se resserrait pour lui briser la nuque, le bruit d'une arme que l'on charge vint distraire le lézard qui se tourna en même temps que Peter.

- Non, il n'est pas tout seul.

Curts inspira profondément avant de hurler comme une bête sauvage. Le père de Gwen venait à la rescousse de Peter, à son plus grand soulagement. Avec son fusil à pompe, il mena sa parole au geste et tira d'un coup net sur le tuyau d'azote que Peter réussi à attraper et le braqua sur le visage de Connors. Le corps de ce dernier se mit à geler et l'araignée put enfin s'extraire de sa poigne. Il utilisa l'azote liquide tout en comptant sur l'aide du Capitaine qui tirait sur les zones gelées pour faire de gros dégâts malgré que celui-ci puisse se régénérer, mais le froid ralentissement le phénomène.

- Détonation dans vingt-six secondes.

La voix synthétique de la machine pressa Peter qui n'avait plus beaucoup de temps pour agir. Il accéléra les choses et bondit sur le lézard pour le faire tomber dans un troue qui abritait les fils et câbles électriques du bâtiment tout en jetant le tuyau d'azote dedans pour utiliser l'endroit comme d'une baignoire mortelle. Le capitaine passa devant Peter tout en continuant de tirer sur Curts avant de tendre un objet au brun.

- Tiens ! C'est un cadeau de Gwen. Je m'occupe de ça Peter, vas-y, maintenant !

L'antidote. Il aurait dut se douter que jamais George aurait laissé sa fille monter. Mais Peter ne voulait également pas que ce dernier se batte avec plus fort que lui, malheureusement … Le temps manquait. Malgré l'hésitation dans son regard, le brun battu en retraite et escalada la haute antenne où la machine reposait et remplaça le virus avec l'antidote. Les coups de feu avaient cessés mais Peter n'y fit pas attention jusqu'à ce que l'antenne où il était perché ne tangue sous le poids de Curts qui accourait vers lui. Le compte à rebours décompter lentement : trois, deux, un … C'est le moment que choisit Peter pour insérer l'antidote mais aussi, le moment que choisit Curts pour l'attraper par la cheville. Il se retrouva déséquilibré mais s'accrocha de justesse au rebord, Curts agrippait à sa jambe en entendant le projectile partir puis exploser dans le ciel. Un épais nuage bleu envahit le ciel avec un fracas assourdissant, comme lorsque le tonnerre gronde un peu trop près d'une maison. Des millions de petites particules tombèrent en pluie fine sur la ville, et sur Curts. Peter regarda en dessous et remarqua que ce dernier reprenait des attributs humains comme ses yeux, son visage. Peter le fit lâcher d'un coup de pied et remonta sur son perchoir mais dans sa chute, le lézard percuta le pied de la petite tour qui soutenait l'antenne en faisant sauter les boulons déjà endommagés par l'azote liquide. La tour pencha dangereusement et Peter ne put rien y faire cette fois et fit une chute qui dura une éternité. Il n'avait aucune chance de se rattraper, pas un seul point ou s'accrocher, ses lances toiles inutilisable. Il aurait aimé savoir comment s'en sortait le capitaine, il aurait aimé passé plus de temps avec Gwen et dire tellement de fois ô combien il était désolé de faire pleurer sa tante. Il voulait aussi, ne pas penser au moment où il tomberait. Il avait tellement peur, mais en même temps, il était si fatigué.

Comme on reprend sa respiration après une longue apnée, Peter ouvrit grand les yeux en étouffant un cri de surprise dans sa gorge lorsqu'il senti une main agrippé son bras. Lorsqu'il releva la tête, il aperçu Connors qui le retenait de tomber. Le professeur avait l'air d'avoir retrouvé sa lucidité et tentait de remonter le plus jeune avec son bras qui commençait à se désintégrer jusqu'à ce qu'il se détache et ne menace de faire tomber Peter, mais Curts le soutint de son second bras et le hissa jusqu'à la plateforme sûr. Haletant tout les deux, ils se regardèrent quelques secondes et Peter compris que tout cela, toute la folie de son ancien ennemi n'avait été que le fruit de plusieurs années d'incompréhension, de souffrance silencieuse.

- Le … Le capitaine … ?

Souffla Curts, réveillant Peter qui essayait tant bien que mal de faire taire ses tremblements. Il releva vivement la tête vers Curts et se leva ensuite pour rejoindre George dont il ne savait rien. La peur noua ses entrailles.

- Capitaine !

Appela Peter qui vint se mettre à genoux aux cotés du Capitaine qui était allongé au sol, le dos appuyé contre le mur. Sa main gauche était appuyée sur son ventre qui ne cessait de faire couler de l'hémoglobine.

- Le lézard .. ?
- Il n'est plus une menace … La ville est hors de danger ..

La voix faible du Capitaine en disait long sur son état, mais Peter gardait espoir que ce ne soit pas si grave. Il s'approcha de ce dernier et chuchota les larmes aux yeux.

- L'ambulance ne va pas tarder .. D'accord .. ?
- Tu ferais mieux de t'en aller alors, Peter.

Peter secoua la tête, bien sûr que non qu'il ne partirait pas. Il lança un regard à la blessure de ce dernier et le motiva un peu avec un pauvre sourire.

- Allez, levez vous, on va vous soigner et tout ira pour le mieux, d'accord ?

Tentant de faire bouger le capitaine, Peter s'arrêta lorsque ce dernier le fit stoper avce un geignement de douleur. Il n'allait pas bien. Peter voulait se voiler la face et se dire que ce grand Capitaine ne pouvait pas mourir, pas comme cela. Le nœud dans se gorge se noua.

- J'avais tord, Peter … Cette ville .. A besoin de toi.

Ledit Peter voulut faire taire ce dernier pour qu'il ne gaspille pas ses forces mais c'était surement les derniers mots de ce grand homme. Ce dernier lui tendit d'ailleurs son masque qu'il avait gardé durant tout ce temps.

- Tu en auras besoin, n'est-ce pas ?

Échangeant un petit rire nerveux, Peter attrapa son masque avant de croiser le regard du capitaine qui se voilait peu à peu.

- Peter, je voudrais que tu me promettes une chose … Laisse Gwen en dehors de tout ça.

Peter avala péniblement. Cela voulait dire qu'il ne devait plus voir Gwen ? En même temps, Peter avait tellement envie de respecter les dernières paroles de ce dernier car il avait en partie raison. Gwen était une cible facile pour ses futures ennemis. Mais renoncer à son premier amour, c'était comme l'achevé. Mais malheureusement, la raison l'emporta et le brun hocha doucement la tête en mordant ses lèvres tremblantes. Un léger sourire naquit sur les lèvres du capitaine qui semblait rassuré. Alors il parti, le cœur partagé entre la paix et les regrets sous le regard de Peter qui mit une demi seconde avant de vraiment se rendre compte qu'il avait devant lui, le corps sans vie du père de sa compagne. Après tout ce qu'il venait de lui dire, les émotions affluèrent en lui et Peter hurla de toute ses forces en serrant les poins si fort que ses ongles entrèrent dans sa peau. Comment ferait-il pour tout expliquer à Gwen ? Lorsqu'il rentra chez lui, il tomba nez-à-nez avec sa tante qui pour une fois ne dis rien. Elle avait l'air de le comprendre, mais en quoi ? Elle s'approcha de lui et vint l'étreindre doucement, caressant ses cheveux brun au niveau de la nuque. Peter vint la serrer à son tour en chuchotant doucement, la voix enrouée.

- Dure soirée …

Le jour de la cérémonie d'enterrement du capitaine, il pleuvait, comme si le ciel accompagnait le deuil des proches présents. Peter observait les personnes sortir vêtue toutes de noirs, perché sur le toit de l'église, la pluie ruisselante sur son visage et ses cheveux trempés. Il voulait y assister, mais il ne s'y sentait pas digne, pas invité. Il ne pouvait y assister que de loin. Il tomba sur la silhouette de la blonde qu'il aimait temps et attendit qu'elle monte dans une voiture pour partir également chez lui. En rentrant, il évita tout contacte visuel avec sa tante et parti directement dans sa salle de bain pour se sécher les cheveux. Il changea d'habit et s'apprêtait à s'isoler dans sa chambre avec un peu de musique mais quelqu'un sonna à la porte. Son cœur fit un bond dans sa poitrine lorsqu'il aperçu la chevelure blonde de Gwen à travers le double vitrage de la porte. Peter ne savait pas vraiment comment annoncer cela à la blonde, mais ses pieds le menaient déjà à la porte d'entrée qu'il ouvrit pour faire face à la jeune femme qui se tourna vers lui. Ses yeux légèrement rougit par la fatigue et surement les pleurs incessants croisèrent ceux de Peter qui ne put que chuchoter un pauvre salut. La pluie tombait en abondance, couvrant un peu les voix et surtout les battements de cœur de l'adolescent qui palpiter douloureusement dans a poitrine.

- Où étais-tu Peter ?
- Je … J'étais

Peter fit une pause, cherchant ses mots avec précautions mais Gwen le devança.

- Il y a eu, des coups de feu, tirés en son honneur. Deux de mes professeurs sont venus, Flash était également là, mais toi … Où étais-tu, Peter ?

Si le brun ne faisait rien, la blonde allait s'effondrer juste devant lui, et il savait qu'elle avait bien du mal à se retenir de pleurer tant la douleur était grande. Alors il approcha sa main de la joue de cette dernière et vint essuyer avec son pouce une larme qui roulait sur sa peau de lait avant de reculer, secouant la tête pour chasser ses propres larmes.

- Je … Je peux pas .. Je peux plus, Gwen.
- Quoi … ?
- C'est … Je peux plus continuer. Je ne veux plus … Plus te voir ..

Gwen le regarda dans les yeux. Peter y vit de la peur, de la colère, de la tristesse avant qu'elle ne lui tourne le dos et n'ouvre son parapluie pour s'enfuir hors de la vue de Peter. Il avait autant mal que elle, il pouvait entendre son cœur crier qu'il ne devait pas la laisser partir, elle, sa raison de vivre, son rayon de soleil, la femme qu'il aimait à en mourir. Mais non, pour la protéger de lui, de Spiderman, il devait la laisser refaire sa vie. Il allait pour rentrer quand la voix de la blonde ricocha dans sa tête.

- Il te l'a fait promettre c'est ça ?

Comme Peter avait put l'imaginer, Gwen avait deviné que son père était derrière tout ça. Peter ne répondit pas, mais son regard en disait long. Alors la blonde hocha doucement la tête et s'en alla. En entra dans la maison, Peter croisa le regard de sa tante qui lui chuchota.

- Elle est mignonne, c'est ta copine ?
- C'était, Tante Maye.
- Oh … Que c'est-il passé ?
- Je ne suis pas assez bien pour elle, alors je l'ai laissé pour quelqu'un de mieux que moi.
- Peter Parker !

Gronda la dame en le prenant par les épaules.

- Si il y a bien quelqu'un pour dire que tu es un homme bien, c'est moi ! Et que celui qui veut dire le contraire vienne me trouver !

Le brun aimerait tellement y croire, mais il en doutait fortement actuellement. Il sourit à sa tante qui quand même, il fallait se l'avouer, avait mit un peu de baume sur le cœur fragmenté du brun. En rejoignant enfin sa chambre, Peter s'endormit jusqu'au diner et se leva pour manger et ensuite partir en patrouille. Si le brun savait bien une chose, c'est que cette ville avait besoin de lui. Et il savait autre chose. Les promesses que l'on ne pouvait pas tenir étaient les meilleurs.


Vous y êtes arrivé ? Et bien, merci beaucoup. Si vous êtes d'humeur à laisser une petite review, pourquoi pas ? ( soyez pas trop méchant bouhou ... ) On se retrouve pour le chapitre deux avec l'entrée fracassante de Wade qui trépigne dans mon dos ... Bye-bye ! ~

Chapitre 2 : La rencontre Deadpoolesque !


Posté le 08/04/16