Bonjour à tous,

j'ai du mal à croire que je pose déjà le dernier chapitre. J'ai l'impression que j'ai commencé à écrire cette histoire il y a deux semaines, mais non, ça fait plus de trois mois.

J'espère qu'elle vous plaira. Je vous préviens s'est rempli de PATHOS, les amis, je m'en excuse, mais je ne voyais pas comment je pouvais l'éviter.

A savoir que j'ai glissé les paroles de la chason Even my dad does sometimes d'Ed Sheeran (oui encore sorry), cette chanson colle parfaitement avec ce chapitre, c'est presque comme si, elle avait été écrit pour donc je recommande de l'écouter, avant, après ou pendant, mais de l'écouter à un moment donné. Parce qu'en plus je la trouve magnifique.

J'ai encore plein de chose à vous dire, mais je le ferais à la fin.

Sans plus attendre, je vous laisse lire et me dire ce que vous en pensez :D


Bellamy Blake adorait sa vie. Sa sœur, la personne qui comptait le plus au monde pour lui était heureuse et en bonne santé. Il avait un groupe d'amis soudé avec qu'il passait beaucoup de temps. Un job de rêve qui mélangeait courage, frisson et sang froid. Bien qu'il n'ait pas réellement de petite amie, il n'avait jamais eu à se plaindre de son succès avec les filles. Sous tous les angles, et sous toutes les formes, il pouvait dire qu'il aimait sa vie.

« Juste une signature là, lieutenant Blake, et on a fini »

Bellamy attrapa le stylo que l'infirmière lui tendait, il lut rapidement le contre rendu, et le signa avant de rendre le dossier. La jeune femme d'une trentaine d'année le récupéra en lui souriant. Bellamy tapa le bois de la station des infirmières avant de s'en aller. La jeune fille était vraiment jolie, mais il avait promis à Wells de ne plus draguer les infirmières de son hôpital. Il tenait toujours ses promesses.. enfin, le plus souvent possible. Il regarda sa montre, bien, il lui restait une bonne demi heure avant de devoir retourner à la caserne. Il se dirigea vers l'ascenseur et monta au troisième étage pour rejoindre le service oncologie. Il repéra son ami en blouse bleu en train de parler avec l'une des préparatrices techniques.

« Bell' ? Qu'est-ce que tu fais là ? » demanda Wells, en le voyant s'approcher.

« J'ai du venir signer un papier pour le boulot, un rapport d'accident sur lequel on est intervenu. Et je me suis dis que j'allais passer te voir cinq minutes. »

« Qu'est-ce que tu prépares encore ? »

« Rien de bien méchant. Ce soir, la bande va boire un verre, tu veux venir ? Ça fait une baille que tu ne t'es pas joint à nous. »

« J'étais là mercredi dernier » rigola-t-il

« C'est ce que je dis, depuis, on s'est fait deux autres soirées. Maintenant que tu fais partie de la bande, faut que tu viennes plus souvent ! »

« Désolé de travailler ! »

« Alors ce soir ? »

« C'est bon je serais là. Si je veux avoir mes chances avec Raven, faut que je sois plus présent de toute manière. »

« Mec, t'as aucune chance avec Raven »

« Ne jamais dire Jamais non ? »

« Sauf dans ce cas. Désolé, mais tes chances d'avoir un rencard avec Raven sont aussi proches que tes chances de recevoir le prix novel de la paix. »

« Et, un gars à le droit de rêver ».

Depuis quelques mois, Bellamy avait introduit le jeune médecin à la bande de délinquants, il s'était tout de suite sentit à sa place. Il avait été déçu de ne pas avoir de nouvelle de Clarke, mais après l'explication de la troupe, il comprenait. Depuis, il avait essayé corps et âme de faire venir Raven à un rendez-vous avec lui. En plus de la trouver magnifique, elle le faisait rien, et cela faisait du bien. Mais, s'était peine perdu, même lui le savait, pourtant, il n'était pas prêt d'arrêter d'essayer.

« Bon, je dois retourner bosser. » lança le médecin

« Ok, on se voit ce soir ! »

Le médecin tapa l'épaule de son ami avant de partir. Bellamy jeta un coup d'œil à la salle. Il avait promis de ne pas toucher au infirmière de l'hôpital, il n'avait rien dit au sujet des médecins.. Mais c'est sur l'une des patientes que son regard se stoppa. Assise au fond de la salle sur l'un des fauteuils, l'une des infirmière la préparer à aller en salle de chimio. La jeune femme portait un foulard noir au dessus de la tête, qui lui retombait sur le côté comme une queue de cheval. Bellamy s'approcha doucement, sans détourner son regard. Il connaissait la jeune fille. Elle avait le visage beaucoup plus pale que d'habitude, des cernes sous les yeux, et des bleus aux creux des coudes, mais c'était bien elle.

« Lexa ? »

La jeune femme releva la tête à l'entende de son nom. La surprise put se lire sur son visage, suffit de l'inquiétude. Qu'est-ce que le jeune homme faisait là ? Et, merde, à qui allait-il le dire ? Les yeux bleus de Clarke lui montèrent tout de suite à la tête. Elle s'efforçait d'y penser le moins possible, mais même après six mois, c'était presque une cause perdue.

« Lexa, qu'est-ce que tu fais là, je croyais que tu étais... »

Bellamy s'arrêta. Il se rappela la fois où il avait rejoint Clarke à l'hôpital quand Lexa avait cru faire une rechute. Une rechute. Lexa avait eu une leucémie. Et aujourd'hui, il l'a retrouvé dans la salle d'attente du service oncologie d'un hôpital. Il n'avait pas besoin d'y réfléchir longtemps pour comprendre ce qu'il se passait. Son visage se décomposa sous les yeux de la jeune femme.

« Bellamy, tu ne peux le dire à personne. Tu ne peux pas lui dire. »

« Tu te moques de moi là? »

« Ce n'est pas à toi de le faire Bell »

« Bien sûr que ce n'est pas à moi. C'était à toi. Tu aurais du lui dire au lieu de partir. Tu.. merde, tu aurais du la voir, elle était si mal. Elle ne comprenait pas pourquoi tu avais fuit comme ça. Comment tu as pu lui faire ça ? Tu aurais du avoir confiance en elle, au lieu de partir lâchement. »

Lexa se releva de son fauteuil. Elle voulait partir, ne pas écouter ses bêtises, comment pouvais dire qu'elle avait été lâche ?

« Lâche ? Lâche. J'ai du faire croire à la femme que j'aime éperdument que je m'étais moquée d'elle. Qu'elle ne comptait pas. J'ai.. j'ai du lui briser le cœur, mais ce n'était pas de la lâcheté. Je savais que se serait plus facile pour elle. Qu'il fallait mieux. »

« Plus facile? T'avais si peu confiance en elle ? Tu pensais vraiment qu'elle t'aurait quitté parce que tu étais malade ? »

« Non. Non c'est bien ça le problème. Je savais qu'elle ne me quitterais pas. Je ne voulais pas qu'elle endure ce que j'allais endurer. La quitter.. non, tout, tout aurait été plus facile que.. »

« Que quoi au juste ? Etre là pour la personne qu'elle aime ? »

« Que de me regarder mourir. »

Lexa se rassit sentant la fatigue la gagnait. C'était son deuxième jour de chimio pour ce cycle, et les effets commençaient à se faire sentir.

« J'ai guéri de la deuxième leucémie à l'âge de 17 ans, après avoir reçu une greffe d'un donneur partiellement compatible. La greffe étant le remède le plus efficace contre ma maladie. Pourtant... pourtant je suis retombée malade. J'ai pas besoin de médecin pour savoir que ça s'annonçait mal pour moi. J'étais entrain de mourir à petit feu. Je ne voulais pas qu'elle est à voir ça. »

« Etait ? »

« Disons, que je risque de vivre un peu plus longtemps que je le pensais. Les premiers mois on étaient difficiles, mais on a trouvé un essaie clinique assez surprenant, et le premier résultat des tests sont encourageants. »

« Je suis content que tu ailles mieux. » finit-il par lâcher. « Et même si je ne cautionne pas comment tu as réagi, je peux le comprendre. »

« Alors, tu le garderas pour toi ? »

Bellamy sera les dents. Il ne voyait pas comment il pourrait ne pas le dire à Clarke. Même vivant à l'autre bout du monde, elle restait un membre de leur famille. Il.. il ne voulait pas lui mentir. Mais, il ne voulait pas lui refaire de la peine, et il ne voyait pas en quoi savoir ça servirait à la jeune artiste.

« Je vais y réfléchir. Je ne peux rien te promettre. Je suis content de t'avoir vu, même dans les circonstances. »

Il se baissa pour la serrer dans ses bras avant de partir à reculons. Lexa se faisait violence contre son propre esprit pour ne pas penser à Clarke. Mais, c'était impossible. Elle avait besoin d'avoir de ses nouvelles. Elle avait besoin de savoir qu'elle allait bien, qu'elle... qu'elle n'avait pas gâché sa vie.

« Et, Bell... comment va-t-elle? »

« Mieux. Je ne lui ai pas parlé depuis un bout de temps en réalité. »

« Comment ça ? Tu ne traînes plus avec eux ? »

« Clarke est repartie vivre en Australie i mois. Elle a trouvé un travail dans un petit studio. Elle avait besoin de revenir aux sources. »

« Oh.. d'accord. Merci Bell' »

Il lui fit signe de la tête avant de se retourner et quitter l'hôpital. Lexa lâcha un long soupir. Comment était-elle arrivée là ? Elle avait tout fait pour éviter de tomber sur eux. Elle était reparti vivre chez ses parents, changé d'hôpital, passer le plus de temps chez elle. Elle ne voyait pas comment Bellamy avait pu la trouver. Au fond, elle était un peu soulager. Avoir eu des nouvelles de Clarke était si inespérée. Elle avait beau faire des efforts, il n'y avait pas un jour où elle avait réussi à ne pas penser à la princesse aux cheveux d'or. Pendant ses longues heures de chimio, elle pensait à ses yeux et à combien son regard bleus lui manquait. Pendant, ses longues siestes et courte nuit, elle pensait à la chaleur de son corps contre le sien. Pendant, ses moments de peurs, elle pensait à son odeur rassurante. Pendant ses moments de tristesse, c'était son humour débile qui la tirait vers le haut. Elle avait beau être loin, Lexa avait l'impression qu'elle était toujours avec elle. Parce que sans elle, sans ses souvenirs, elle ne sait pas comment elle aurait tenu.

« Mademoiselle Woods, tout est prêt pour votre séance »

« Je vous suis ».

Lexa n'avait pas mentit à Bellamy. Elle avait réellement cru qu'elle allait mourir rapidement. Tous les statistiques étaient contre elle. Elle n'avait pas eu de chance jusqu'à présent, pourquoi cela changerait aujourd'hui ? Au début, elle avait refusé de se faire soigner. Si elle devait mourir, elle le ferait à sa manière. Elle partirait en ayant vécu. Réellement vécu. Elle avait fait ses valises et avait pris le première avion pour Cuba, elle voulait profiter de l'ouverture des pays pour le découvrir vraiment. Après cuba, elle était allé au Mexique. Rien de ça ne marchait. Elle savait que la seule façon pour elle de se sentir vivante était d'être avec Clarke. Il n'y avait qu'avec la jeune Australienne qu'elle vivait la vie dont elle rêvait. Au bout de deux semaines, Anya l'avait retrouvé et ramener à Los Angeles. Il était hors de question qu'elle attend sans rien faire que la maladie tue sa meilleure amie. Elles allaient se battre. Lexa avait fini par changer d'avis. Les premiers traitements n'avez pas eu succès, mais elle n'avait pas baissé les bras. Elle avait bien fait. Bien qu'elle soit loin d'être guérie, le nouveau traitement avez ralentit sa chute de globule blanc marquant un progrès. Elle se rendait 3 fois par semaines pour une séance de chimio, avec un pause toutes les deux semaines. Elle devait en plus s'injecter plusieurs piqûres deux fois par jours. Elle sentait les effets néfastes de la chimio, elle avait perdu ses cheveux après les premiers essais, et avait constamment froid et des hauts le cœur. Sa séance d'aujourd'hui paru plus longue que d'habitude, ni sa musique, ni ses mots croisée arrivé à lui sortir de la tête sa rencontre avec Bellamy. Elle espérait qu'il ne lui dirait rien. Elle ne voulait pas faire plus de peine à la jeune fille qu'elle lui en avait déjà fait. Et puis, comment pourrait-elle lui pardonner d'être parti comme ça ? Comprendrait-elle ? Voulait-elle qu'elle comprenne ? Et si Clarke revenait, était-elle prête à lui faire une place dans sa vie cauchemardesque ? Elle avait beau avoir très envie de la revoir, la situation était la même, et Lexa campait sous ses positions, elle ne voulait pas que Clarke l'a voit souffrir.

Quand, les trois heures furent finies, Lexa quitta l'hôpital pour en rejoindre un autre. En arrivant à l'étage, Lexa salua Indra avant de rentrer dans la chambre. Aden était allongé dans son lit, les yeux fermés, les bras le longs du corps immobile. Excepté pour le bruit du respirateur, la chambre était complètement silencieuse. Lexa s'approcha du lit et passa sa main dans la chevelure roux de son amis.

« Salut mon pote » lança-t-elle en prenant place sur le fauteuil à côté.

Aden avait plongé dans le coma il y a maintenant trois semaines. Ses organes n'avaient cessé défaillir, même ceux pour lesquels il avait déjà subit une greffe. Les médecins ne savaient pas ce qui le rendait si mal, ils pensaient avoir réussit à ralentir sa maladie, pourtant, aujourd'hui, il était endormi, et les chances qu'il se réveille était minime. Lexa avait pris l'habitude de venir lui parlait après chacune de ses séances de chimio, même après qu'il soit tombé dans le coma. Aujourd'hui, plus que d'habitude, elle aurait aimé que son ami puisse lui répondre.

« J'ai vu Bellamy. Clarke ne va pas tarder à être au courant. Je devrais être contente non qu'elle connaisse enfin la vérité ? Mais j'ai peur. J'ai peur qu'elle ne comprenne pas. J'ai peur qu'elle m'en veuille de ne pas avoir eu le courage de lui dire. Je t'entends encore dire à quel point j'ai été débile de la quitter. Comme toujours tu avais raison. Mais, le mal est fait. C'est trop tard. A quoi ça servirait qu'elle s'inquiète maintenant ? Elle est sûrement passée à autre chose. Elle a un nouveau travail, une nouvelle vie.. Pourquoi Bellamy devrait lui dire hein ? »

Elle fixa son ami. A quoi jouait-elle ? Aden avait d'autre problème à gérer. Elle s'approcha pour lui prendre la main.

« T'as intérêt à te réveiller bientôt, j'ai besoin de tes conseils de sage. Le monde n'est pas prêt à ne plus avoir Aden Natblida. »

Elle déposa un baiser sur sa main avant de se relever et de partir. Elle ne sentait pas très bien, elle avait besoin d'être chez elle rapidement.

Elle avait accepté de revenir vivre chez ses parents, mais leur avait demandé d'aménager le hangar du fond du jardin en studio à part entière. Ainsi, elle avait encore son indépendance, tout en étant près d'eux. Elle jeta son sac dans le coin de sa petite cuisine et s'effondra sur son lit. Elle savait qu'elle devait se dépêcher de prendre une bonne douche, et de faire ses étirements avant que les premières effets de sa séance frappent. Mais aujourd'hui, elle n'en avait pas la force. Elle voulait se rouler en boule sous la couette et ne plus en sortir. Elle voulait fermer les yeux et imaginer que Clarke était avec elle, la serrant dans ses bras. Elle ne tarda pas à s'endormir en s'imaginant en sécurité.

Quand elle réouvrit les yeux, sa vison était floue, sa tête donnait l'impression de tourner et son ventre.. Elle se leva aussi vite qu'elle pu, et se précipita à toilette pour recracher le contenu (vide) de son estomac. Elle essaya de calmer sa respiration allaitante, quand une main douce se posa sur son épaule. La jeune fille releva la tête et aperçu Anya à ses côtés.

« Je ne voulais pas te réveiller » chuchota la policière en s'agenouillant à côté de son amie. « ça va mieux ? »

Lexa lui fit signe de la tête.

« Je vais t'aider à te relever doucement »

Anya la soutint jusqu'au lavabo pour qu'elle puisse se laver le visage et la bouche, avant de la guider jusqu'à son lit. Elle allongea son amie au centre, et déposa la couverture sur elle, avant de venir prendre place à ses côtés.

« Anya, faut que tu arrêtes de quitter le boulot plus tôt. Je t'ai dis que je me débrouillais, tu n'as pas à être là après chacune de mes séances. »

« Si, j'ai besoin d'être là et je serais là. Ne t'inquiète pas pour mon travail, tout va bien »

Anya venait passer s'occuper d'elle tous les jours où elle avait eu de la chimio. Elle restait dormir sur son canapé et veiller à ce qu'elle aille bien. Le lendemain matin, ses parents ou Lincoln prenaient la relève. Elle arrivait à être seul que rarement. Elle était touchée par leur attention, mais des fois, elle rêvait de leur claquer la porte au nez et de mourir en silence. Mourir.. mauvais choix de mot. Elle ne voulait pas mourir.

« Comment a été ta journée ? »

« Ennuyeuse, j'ai eu que de la paperasse à faire. Et toi ? »

« Je suis aller voir Aden, rien n'a changé. J'ai gagné aux cartes contre ma collègue de chimio. Et, j'ai croisé Bellamy »

« Attend quoi ? »

« Je suis tombée sur Bellamy à l'hôpital. »

« Wahoo.. je suppose que depuis tu ne fais que penser à une certaine blonde. »

« Anya, je pensais continuellement à elle. »

« Je sais. Tu crois qu'il va lui dire ? »

« J'en sais rien. »

« Tu voudrais qui lui dise ? »

« Mon opinion sur la question n'a toujours pas changé tu sais. »

« La mienne non plus, je pense toujours que tu as fait été idiot, et égoïste. »

« Je sais »

Lexa enfuit sa tête dans le cou de son amie. Sa respiration chatouilla le sergent, mais elle resta immobile.

« Elle est repartie vivre en Australie. »

Anya ne répondit pas.

« Ce que tu savais déjà ? »

« Haper l'avait évoqué. »

« Tu crois pas que tu aurais pu me le dire ? »

« Pourquoi faire ? Tu es censée te concentrer sur ta guérison, t'inquiéter pour elle n'aurait pas aidé. »

Leur reste de la soirée passa vite. Anya la força à avaler un peu de bouillon que sa mère avait fait, mais Lexa n'avait aucun appétit. Le jeune sergent soulagea son mal de tête en lui faisant un massage de crâne, et brancha sa perfusion pour la nuit.

Les jours qui suivirent se ressemblèrent trait pour trait. Lexa passait du temps avec sa famille, elle allait faire ses séances, passer faire un coucou à Aden, et Anya ou Lincoln venait prendre soin d'elle dans les moments où elle était la plus faible. Elle n'eut aucune nouvelle de Bellamy ce qu'elle prit pour une bonne nouvelle. Il avait décidé de l'oublier. Elle fut soulager. Même si elle pensait beaucoup à Clarke, et qu'elle aimerait qu'elle soit avec elle, elle aurait du mal à affronter la jeune femme, elle savait qu'elle ne comprendrait pas pourquoi elle avait fait ça. Ce n'est qu'au bout de 10 jours qu'elle comprit à quel point elle c'était trompée.

Lexa sortait tout juste de sa séance journalière de chimio, elle quitta l'hôpital à la recherche d'un taxi pour aller voir Aden. Ces d'abord ses cheveux blonds bouclés qu'elle repéra en premier. Elle avait toujours prit la peine de s'attarder sur les jeunes filles à la chevelure blonde juste au cas où. Puis, elle plongea ses yeux dans le regard océan. Et la son cœur s'arrêta de battre. C'était comme si toutes les cellules de son corps s'évaporèrent d'un seul coup. Clarke se tenait devant elle, au milieu de l'allée. Son regard plus foncée que d'habitude lui indiquait son niveau de colère. Il dépassait le plafond. Elles restèrent un moment silencieuses à se dévisager. Lexa aurait aimé se faire toute petite, partir en courant se cacher à l'autre bout du monde plutôt qu'affronter la rage qu'elle voyait dans les yeux de la jeune femme.

« Clarke... »

« Comment as-tu pu ?» la coupa-t-elle « De quel droit, tu as choisi pour moi ? »

« Clarke.. »

« Tu croyais vraiment que ça m'importait. Tu n'avais pas assez confiance en moi ?»

« Non Clarke. Je... »

« Je ne vois pas pourquoi je t'écouterais, tu me sortirais juste un autre mensonge. »

« Non, je ne te mentirais plus. Je.. j'ai eu »

« Garde ta salive. Je voulais juste le voir de moi même. Mais, je n'ai rien à te dire. »

« Alors, tu n'es la que pour ça ? »

« J'avais besoin de te voir avant de me décider. »

« Te décider ? »

« Bellamy m'a dit qu'il y avait de l'espoir.. »

« De l'espoir, c'est un bien grand-mot, mais oui, je ne risque pas de mourir du jour au lendemain »

« Bien. Ça me laisse le temps de te détester un peu plus. »

Sans rien rajouter, elle la planta sur le parking. Elle marcha la tête remplie de pensée contradictoire jusqu'à son ancien appartement. Elle n'arrivait pas à savoir ce qu'elle ressentait réellement. De la colère ? Sûre. De la peine ? Sûre. Mais, pourquoi ce sentait-elle soulagée ? Ou encore confuse ? Lexa était malade. Il n'y avait aucun confusion, elle devrait se sentir mal.

Raven lui ouvrit la porte, le regard interrogateur. Elle mourrait d'envie de savoir ce qui s'était passée. Quand Clarke était passée la voir en arrivant à LA, la jeune fille ne savait toujours pas comment elle allait réagir en face de Lexa. Si Raven avait parié, elle aurait misé sur le fait que Clarke allait lui faire regretter de lui avoir caché la vérité. Et l'aurait pardonné par un baiser. Peu importe ce qu'elle pouvait dire, Raven savait que Clarke n'était pas passé à autre chose.

« Alors ? »

Toujours en silence, la jeune femme entra dans l'appartement et se dirige vers le frigo où elle piqua une bière à l'un de ses amis, avant de se laisser tomber sur le canapé.

«J'ai.. je n'ai pas été très gentille. »

« ça je m'en doute. Je te connais. Mais, vous avez parlé, mis les choses au point ? »

« Non. J'ai était horrible et je suis partie. Je lui ai dit que la seule raison pour laquelle j'étais contente qu'elle aille mieux, c'est que je pouvais la détester plus longtemps. »

« Dur. »

« Elle se bat contre un putin de cancer, et la seule chose que je trouve à lui dire, c'est que j'ai plus de temps pour la détester. Comment je peux être aussi méchante ? »

« Elle t'a brisé le cœur Clarke. Tu as réagit comme tu aurais réagi avec n'importe qui qui t'aurais fait du mal. Tu n'as pas pris en compte le facteur « maladie » et ce n'est pas plus mal. Je suis sûre que Lexa ne voudrait pas que tu l'as traite différemment parce qu'elle est malade. »

« Pourquoi elle ne me l'a pas dit ? » chuchota Clarke.

Raven passa le bras derrière le coup de sa meilleure amie et se rapprocha d'elle.

« Il peut y avoir un millier de bonnes ou mauvaises raisons, Clarke. Mais, tu sais très bien que ce n'est pas moi qui pourrait te les donner. »

La sonnerie de l'appartement se fit entendre. Raven se leva est ouvra la porte. Harper se tenait dans l'embranchement, mal à l'aise.

« Harp ? Je pensais que Monty t'avais passé une clé ? »

« Il l'a fait, mais je me voyais mal de juste rentrer quand je viens avec un invité. »

« Un invité.. »

Raven se coupa quand elle aperçut le supérieure d'Harper un peu plus loin.

« Tiens donc, une revenante. »

Il y avait un léger mal l'aise entre les deux filles. Lors de leurs weekend camping, le sergent et la mécanicienne avaient commencé à créer des liens amicales, elles avaient continué à se voir régulièrement jusqu'au jours où Lexa avait disparu. Anya avait arrêté de répondre à ses appels, ne voulant pas lui mentir. Raven n'avait pas compris ce qui c'était passé, jusqu'à maintenant.

« Je peux parler à Blondie ? »

« Je ne suis pas sûre que ce soit le meilleure moment. »

« Raven, c'est bon » lança la concernée en se levant et prenant sa place devant la porte. Elle laissa entrer Haper, qui rejoint Raven dans la cuisine.

« « Je suis contente, je vais pouvoir te détester plus longtemps. » t'as rien trouvé de plus méchant à lui dire ? »

« J'ai le droit de lui en vouloir. »

« J'ai jamais dit le contraire. Mais tu n'as pas le droit de la faire culpabiliser. Peut-importe ce que tu as vécu pendant ses 6 mois, elle a vécu pire. »

« Je saurais ce qu'elle a bien pu vivre, si elle m'avait laissé une chance. J'aurais été la pour elle. Elle pensait vraiment que je l'aurais laissé ? C'est pour ça qu'elle m'a menti ? »

« Ne joue pas l'idiote Clarke. Tu sais très bien que ce n'est pas pour ça. Elle savait que tu serais restée avec elle. Elle ne voulait pas que tu souffres à cause d'elle. Je n'ai jamais été d'accord avec sa décision, mais je la trouve plutôt altruiste. »

« Tu … » Clarke baissa les yeux au sol. Elle avait raison. Tout devenait claire maintenant. Elle savait pourquoi elle se sentait si soulagée. Lexa l'avait aimé. Elle n'avait pas rêver. Leur relation avait été vrai. Tout ce que Lexa lui avait dit ce fameux soir était faux. Elle n'avait pas imaginé tomber follement amoureuse de cette magnifique jeune femme, et inversement. L'horreur qui l'avait accompagné durant ses 6 derniers mois n'avait pas lieux d'être parce Lexa l'aimait, et elle aimait Lexa. Sûr, elles avaient besoin de parler, six mois c'étaient déroulés, des choses avaient changé, et Clarke.. Clarke lui en voulait atrocement de lui avoir cacher. Mais, elle l'aimait plus encore, et il n'y avait pas de doute qu'elle finirait par passer au dessus.

« Il faut que je lui parle. »

Anya la stoppa de sa main droite.

« Pas maintenant. Lexa finit sa chimio dans deux jours. Laisse lui le temps de se remettre un peu, de gagner assez de force pour te répondre. Et ça te laissera aussi le temps de réfléchir. Remet en ordre tes pensées, ne va la voir que quand tu es sûre de ce que tu vas lui dire. Lexa ne supporterait pas un rollercaster émotionnel. »

Ooo

Cela faisait dix jours que Lexa avait fini sa chimio. Les effets les plus dérangeants comme les vomissements et l'extrême fatigue commençaient à diminuer. Elle était encore loin de la repousse de cheveux, ou encore la récupération de son endurance et de sa force physique, mais elle se sentait mieux. Le médecin l'avait appelé ce matin pour fixer le rendez-vous pour les examens de contrôle. D'ici cinq jours elle serait si se nouveau traitement avait marché. Ils étaient plus confiant qu'ils ne l'avait été ces six derniers mois, mais rien n'était sûr. C'est aussi ce matin que Lexa avait eu des nouvelles de Clarke pour la première fois. Elle lui avait envoyé un sms lui demandant de la rejoindre en début d'après-midi au bord du l'étang de Pasadena si elle se sentait assez en forme. Lexa avait sourit. La jeune femme avait fait exprès de choisir un lieu calme très près de chez ses parents, même à pied, elle aurait moins de 10 minutes de marches. Clarke lui avait même proposé de venir la chercher en voiture, mais Lexa avait refusé. Elle voulait s'y rendre d'elle même.

Elle avait beaucoup pensé à Clarke ses 10 derniers jours. Encore plus que d'habitude. Anya lui avait raconté son face à face avec la jeune femme, elle n'avait donc pas été surprise de ne pas avoir de nouvelle plus tôt. Elle avait attendu cette sms tous les jours. Et maintenant qu'elle y était, elle ne savait plus quoi penser. Si par chance Clarke arrivait à lui pardonner et voulait réessayer, qu'est-ce que la brune était censée faire ? Rien n'avait changé, elle était toujours malade. Elle refusait toujours de faire souffrir Clarke.

Pourtant, qu'en elle aperçut la jeune fille assise sur un banc face à l'étendu d'eau, toute la motivation de Lexa disparut. Elle n'aurait pas la force de repousser Clarke une nouvelle fois, parce qu'elle en avait aucune envie. Si la jeune femme souhaitait lui donner une nouvelle chance, il n'y avait aucun moyen qu'elle refuse. Peu importe que la situation soit la même que six mois plutôt, il n'y avait pas que cela qui n'avait pas changé : ses sentiments pour Clarke était toujours les mêmes, voir plus fort encore.

En la voyant à son tour, Clarke se leva. Lexa avait choisi de porter une perruque qui ressemblait fortement à sa chevelure naturelle. Pendant une fraction de seconde, elle en oublia presque qu'elle était malade. Son cœur se serra quand elle remarqua enfin les différences. Lexa était pâle, avec des cernes, et elle avait beaucoup maigri. L'australienne se retint d'aller la prendre dans ses bras pour la conforter. Elle voulait lui dire que tout irait bien, qu'elle irait bien. Savoir qu'elle souffrait était insupportable. L'idée de ne pas avoir était la pour elle, l'était encore plus.

« Comment tu vas ? »

« De mieux en mieux, ce n'est pas encore l'éclate. »

« Anya m'a dit que tu avais fini ton traitement... »

« Je serais s'il a marché d'ici cinq jours. »

Clarke lui fit signe de s'asseoir et reprit place à côté d'elle, fixant l'eau calme devant elle. »

«Tu préférerais qu'on ait cette conversation dans cinq jours pour que, peut importe les résultats, tu puisses les prendre en compte dans tes décisions ? »

« Non Clarke. Peut-importe. Il n'y a que toi et ce que tu veux faire qui m'influencera. »

« J'aurais aimé que ce soit le cas il y a six mois. »

Lexa nota la peine dans sa voix.

« Je t'en ai tellement voulu d'être partie sans explication. Je.. j'ai cru que je mettais fait des films. Que ce que nous avions vécu toi et moi n'était pas réelle. Je me suis détestais de mettre fait avoir. »

« Clarke c'était réelle. J'essayais jute de te protéger, je voulais t'..»

« S'il te plait, ne me dit pas que tu voulais m'épargner. » La coupa-t-elle « Parce que, Lexa, quand tu es partie, j'ai tellement pleurer que je pensais que je ne m'en remettrait jamais. Tu m'as brisé le cœur. Et je ne sais pas si tu as déjà eu le cœur brisé par la personne qui compte le plus pour toi, mais ça n'épargne en rien la personne. »

« Je suis tellement désolée Clarke. Et, tu ne peux pas savoir à quel point ça a été dur de te faire croire que je ne t'aimais pas, que je ne l'avais jamais fait et que je ne le verrais jamais alors que je n'avais qu'une envie passer le reste de ma vie avec toi. »

« Si ce que tu dis est vrai, que tu voulais passer le reste de ta vie avec moi, pourquoi tu es partie. J'aurais pu être là. J'aurais été là, malade ou non.»

« Le soir de notre première nuit au camping, tu m'as dit que se serait horrible d'être avec une personne malade. Je ne voulais pas rendre ta vie horrible. »

Clarke fronça les sourcils essayant de se rappeler de cette conversation.

« Tu es entrain de me dire que tu as pris un décision si importante basé sur un commentaire bourré que j'ai pu faire à 3h du matin ? »

« Non. Bien sûre que non. Pas seulement. »

« Bien, parce ce que ce que je voulais dire, c'est que cela devait être horrible d'être avec quelqu'un de malade et de ne rien pouvoir faire pour qu'il aille mieux. Et non, que je n'aimerais pas au moins essayer de l'aider à aller mieux. »

« Je pensais, non je pense toujours que rompre avec moi et était toujours mieux que de me regarder mourir »

« Lexa, rien, absolument rien, n'est pire de ne pas avoir était là. Tu croyais que à allait se passer comment ? Que j'aurais fini par refaire ma vie, et que le jour où j'aurais appris que tu m'avais menti, et que tu étais morte seule tout irait bien pour moi ? Je me fiche que tu ne voulais pas que je sois là, parce que c'est là où moi je voulais être. Je t'aurais serré dans mes bras tout le long de ton combat. Et si par malheur, tu ne t'en étais pas remise, j'aurais été celle qui te tenait la main au moment où tu nous aurais quitté. Et j'aurais pleuré, et j'aurais été mal. Mais j'aurais été là avec toi jusqu'à la fin. »

Le silence tomba quand elle finit de parler. Les yeux de Lexa commencèrent à se remplir de larme. Elle détourna le regard incapable de soutenir le bleu de Clarke. Elle passa ses mains sur son visage pour essayer de clamer ses émotions.

« Je pensais réellement faire ce qu'il y avait de mieux pour toi. »

« Et c'est ça le problème Lexa. Je suis une grande fille, je suis capable de faire mes propres choix. Tu n'étais pas seule dans cette relation, cela aurait du être mon choix aussi. Tu m'as privé de cette liberté. Et je t'en veux encore plus pour avoir pris cette décision seul. J'avais mon mot à dire dans cette histoire.»

C'était la première fois que Clarke voyait Lexa pleurer. Le contraire s'était produit plus d'une fois, mais là c'était une première. Lexa ne savait pas pourquoi elle avait cru que Clarke serait prête à lui pardonner. Comment pouvait-elle croire qu'elle lui donnerait une nouvelle chance? Elle n'aurait jamais plus confiance en elle. La jeune femme renifla, avant de taper sa main sur ses genoux pour se relever.

« Bon. Je crois qu'on s'est tout dit. Je suis vraiment désolée pour la peine que je t'ai faite Clarke. Et je comprendrais que tu ne veuilles plus me voir... »

« Décidément, tu comprends vraiment rien » la coupa-t-elle en la tirant pour qu'elle se rassoit. « Oui, je t'en veux beaucoup, et je ne suis pas prête d'oublier. Mais peut importe toute la colère que je ressens, la seule chose à laquelle j'arrive à penser c'est à quel point j'ai envie de t'embrasser. »

Elle attrapa le menton de Lexa pour lui tourner la tête vers elle. Sa main caressa doucement sa joue, et avec son pouce, elle essuya la larme qui coulait doucement de son œil. Le bleu de Clarke rencontra l'émeraude de Lexa, et elle réalisa à quel point ça lui avait manqué.

« Je t'aime Lexa » chuchota-t-elle.

Le cœur de Lexa rata un abattement. Elle avait tellement rêver de ce moment qu'il paraissait trop beau pour être vrai. Leurs genoux se touchèrent et Lexa frissonna sous le contact.

« Je t'aime. » répéta Clarke.

C'est alors que Clarke se pencha doucement vers elle. Elle n'en pouvait plus, elle avait besoin de ressentir la douceur des baisers de la femme qu'elle aimait. Elle passa sa main dans la nuque de celle-ci et l'a rapprocha doucement pour combler le peu d'espace qui restait entre leur visage. Clarke pressa ses lèvres contre celle de Lexa. Et ce fut comme si elles s'embrassaient pour la première fois. Tout paraissait juste, à sa place. Lexa lui rendit doucement son baiser, bougeant ses lèvres délicatement contre celle de la jeune femme. Puis, elle se décala doucement pour lui embrasser le coin des lèvres, puis la joue, et remonta jusqu'à son oreille où elle lui chuchota à son tour.

« Je t'aime »

C'était la première fois que Lexa prononçait ses mots d'une manière ni platonique ni familial. Elle aurait pensé qu'elle aurait peur, mais rien de cela était effrayant. La vérité n'avait rien d'effrayant.

« Bien. En même temps, qu'est-ce qu'i ne pas à aimer » rigola la blonde contre sa joue.

« Tait toi, et embrasse moi »

Sans attendre, Lexa recaptura sa bouche par un baiser plus appuyé. Elle sentit Clarke sourire contre ses lèvres, avant que sa langue demande la permission de retrouver la sienne. Lexa ouvrit la bouche et frissonna. Il n'y avait rien de mieux que de sentir un bout de Clarke en elle. La blonde changea l'angle du baiser, alors que Lexa passa une main dans ses boucles d'or et l'autre sur la taille de la jeune femme pour se rapprocher encore plus d'elle.

A ce moment précis, peut-importait leur passé, la maladie ou les résultats des examens. Seules leurs bouches l'une contre l'autre avaient un sens. Et ce baiser était la promesse, qu'à partir d'aujourd'hui, seul le fait d'être ensemble compterait.

(Ce n'est pas grave de pleurer, même mon père le fait parfois. Alors n'essuie pas tes yeux. Les larmes te rappellent que tu es vivant. Ce n'est pas grave de mourir, car la mort est la seule chose que tu n'as pas encore essayée. Mais juste pour ce soir, tiens bon

Alors vis la vie comme si tu donnais tout, car tu agis comme si tu donnais tout. Allez et vis tout simplement. Vas-y et raconte-moi ton parcours

Ce n'est pas grave de trembler, même ma main le fait parfois. Donc à l'intérieur la rage, contre la lumière mourante. Ce n'est pas grave de dire que la mort est la seule chose que tu n'as pas encore essayée. Mais juste pour aujourd'hui, tiens bon)

Presque un an plus tôt, deux inconnues c'étaient rencontrés dans un bar universitaire. Deux mondes étaient rentrés en collision, celui d'une étudiante pleine d'avenir et d'une jeune barmaid brisée par le passé . Deux corps c'étaient retrouvés pour se réchauffer et se réconforter. Et deux cœurs s'étaient mis à battre à l'unisson.

Et c'est ce qui arrive When Two Hearts Collide.


Boom

Si vous avez encore 5 minutes, voici mon opinion, et le pourquoi j'ai choisi cette fin :D

A savoir, que ce n'était pas là fin que j'avais imaginé quand j'ai commencé à écrire, c'est vous qui m'avez donné envie de la modifié. Je sais que ce n'est pas l'Happy-Ending que vous imaginiez parce qu'on ne sait pas vraiment comment Lexa va s'en sortir mais je trouvais ça mieux de finir de cette manière, parce qu'au final, ce n'est pas important qu'elles soient ensemble pendant 80 ans, mariées et avec pleins d'enfants et de petits enfants. Ce qui comptait pour moi, c'est de reconnaître qu'on a tout besoin de quelqu'un à un moment donné, même pour une courte période. Et, je trouve que même si je regrette beaucoup la mort de Lexa dans la série, il faut arrêter de la dénigrer ou d'en vouloir au créateur, car ils ont réussit à montrer qu'elle avait eu un impact important dans la vie de Clarke, et que c'est grâce à elle qu'elle va pouvoir être le leader que tout le monde à besoin. Elles n'avaient pas besoin d'être ensemble pendant 20 saisons pour avoir eu cette influence sur elle.

Pour ce dont ce n'est pas assez, il ce peut que j'ai pleins d'idées sympathique pour un épilogue, qui je suis sûre vous plaira plus. Je ne suis pas du tout contre l'idée de le poster d'ici une vingtaine de jours si ça vous tente.

En tout cas, merci beaucoup d'avoir prit le temps de lire toute mon histoire, j'ai pris bcp de plaisir à vous la raconter. J'ai d'autres projets pour Fanfic, comme finir Song of Hope, une autre histoire et m'essayer au traduction car mes histoires préférés de Clexa sont en anglais, et certaines méritent d'être partagé au plus grand nombre. Mais pour faire tout ça, j'ai besoin de prendre une petite longue pause. Donc, je vous embrasse tous et vous dit à bientôt :D

PS : J'ai glissé (presque mot pour mot) une scène d'une série que je regardais quand j'avais 15ans, la première personne qui trouve de quel passage et série il s'agit aura le droit de choisir un événement de l'épilogue (dans la mesure du réalisable avec mon idée de base of course)

Ps 2 : Je crois que c'est le moment pour vous de me dire ce que vous en avait pensé, sur ce chapitre, ou l'histoire en général. Lâchez vous, c'est l'une des dernières occasions que j'ai d'avoir votre rendu qui compte beaucoup pour moi.