Hello,

Comme je l'avais dit à certains, j'avais clairement en tête un chapitre complet qui était consacré à Argon et Vidalinn mais, dans la mesure où ce ne sont pas des personnages principaux, je n'avais pas envie qu'ils prennent toute la place dans la conclusion.
Je l'ai finalement écrit, donc voilà

oOo

— Tu sais lire l'elfique ? Le parles-tu aussi ?
— C'est du sindarin. Et oui, je sais le lire et le parler, dans la mesure où il s'agit de ma langue maternelle…
— Ho.

A la réponse sèche de Vidalinn qui ne lui accorda pas un regard, Argon continua de fureter autour de lui, tenta de jeter un œil sur l'énorme ouvrage que le descendant elfique, debout face au bureau sur lequel il avait posé ses mains, déchiffrait sans aucune difficulté.

— Ca parle de quoi ?
— De la mort violente que connaissent les nains impertinents.
— Ha.

Argon entendit le message caché dans la réponse impatiente, ce qui offrit quelques minutes à Vidalinn, avant que la voix chaude du nain ne demande à nouveau en attrapant un livre sur une étagère :

— C'est le livre qu'a utilisé Bilbo pour entrer dans Erebor ? Thror l'avait aussi étud-
— Parlant de Bilbo, sais-tu qu'il est dans la pièce voisine ? Non seulement les documents qu'il étudie actuellement doivent se montrer très intéressants mais, en plus, Bilbo n'hésitera pas à partager ses découvertes avec toi.

Argon, entendant sans mal la requête de l'elfe « dégage d'ici et va embêter quelqu'un d'autre », baissa les yeux sans faire mine de sortir de la salle, même s'il recula de quelques pas en trainant les pieds et gardant les lèvres closes. Surprit par son silence, Vidalinn leva un regard furtif au jeune rebelle qui faisait mine de s'intéresser à la couverture des livres qui avaient été amenés dans cette salle pour être analysés, la mâchoire contractée. Face à son flagrant malaise, Vidalinn leva les yeux au ciel et il reporta son attention sur son livre, mais il poussa un soupir agacé, avant de consentir à répondre sèchement :

— Mon livre parle de la construction de la GPRM telle qu'elle était avant l'arrivée de Rasmus… Et efface moi ce sourire.

Vidalinn n'avait même pas eu à lever les yeux pour constater le sourire lumineux du nain, ravi d'obtenir de lui autre chose que des remarques agacées, qui se recomposa vite un visage neutre en demandant :

— Tu révises ?
— Bien entendu. La GITM a été détruite-
— Grace à toi.
— Mais cela ne veut pas dire que l'intégralité de ses agents est hors service. Les chercheurs sont à peine conscients de ce qu'il se passe actuellement, les combattants qui étaient fidèles à Rasmus se sont fait écrasés dans ces montagnes, par ceux, très loyaux, qui m'ont suivi ou qui ont rejoint Saskia. Si je veux la construire à nouveau, mieux vaut que je consolide fortement les bases.
— C'est une lourde tâche.
— C'est la raison pour laquelle je m'étais isolé. Pour avoir plus de calme et pouvoir rapidement réfléchir à tout ça avant que l'intégralité des agents se dispersent dans la nature faute de recevoir des ordres cohérents.
— Je comprends.
— Mais tu es toujours là.

Encore, Vidalinn leva son regard clair et dur vers le jeune nain qui, mal à l'aise, garda les yeux baissés.

Pourquoi es-tu toujours là, Argon ?

Il tressaillit fortement et leva ses yeux brillants pour accrocher ceux de Vidalinn, qui venait de parler en Sindarin. Les mots s'étaient écoulés avec tant de grâce et tant de beauté que le jeune nain, qui n'avait compris que son nom, resta pantois face à Vidalinn qui le sondait. Ce regard… Il semblait lire dans son cœur et démêler ses pensées. L'elfe était, tout simplement, comme un phare au milieu d'une tempête pour Argon, qui se sentait irrépressiblement attiré. Il baissa encore les yeux en haussant les épaules, abandonnant cette fausse confiance dans laquelle il se drapait constamment, celle qui l'aidait à parler à Vidalinn sans souffrir de son franc rejet :

— Je… J'espérais… J'espère pouvoir t'être utile d'une manière ou d'une autre...

Le blond se redressa, ne l'épargnant pas de son regard si froid, il contourna le bureau pour s'y adosser, face à Argon, les bras croisés sur le torse :

— Tu ne sais lire aucune langue, en quoi pourrais-tu m'aider ? Le seul travail qui me prend du temps en ce moment, ce sont les traductions des ouvrages de Dale et la reconstruction de la GITM. Dans l'un comme dans l'autre, tu m'es inutile.

Il garda les yeux baissés et pensa faire demi-tour. Mais il resta face à Vidalinn que, timidement, il étudia en remontant doucement le regard.

Il avait éprouvé quelque chose pour Kili, oui. Une attirance née de la différence du jeune prince avec les autres rebelles, et ce qu'il représentait aux yeux d'Argon.

Il était parfaitement conscient de la maladresse qu'il avait eue face à lui, née de son ignorance et de son inexpérience. Malheureusement, il était tout aussi conscient que, face à Vidalinn, il n'était pas plus dégourdi. Il avait simplement l'impression de jouer dans une courre totalement différente et, surtout, il avait la sensation viscérale de mettre sa vie en jeu dans chaque discussion avec le semi-elfe.
Il s'en voulait, vraiment, de se montrer si stupide et si… Lourd, mais dans la mesure où jamais Vidalinn ne lui accorderait le moindre regard s'il ne se manifestait pas, il ignorait comment faire autrement. Abandonner ? C'était certainement la meilleure chose à faire. Tout le lui criait : le regard de l'elfe, sa propre raison, leur si grande différence l'un avec l'autre… Et puis au vu des ex de Vidalinn, entre la guerrière farouche et belle comme la nuit, et l'érudit aussi mignon que redoutablement cultivé et brillant, Argon se sentait simplement un indésirable pataud. Pensant à ses ex, il grimaça, se demandant ce qu'il voulait vraiment, lui. Et il savait qu'il ne voulait pas être un ex. Ni juste « un nain », au yeux de Vidalinn et encore moins « ce stupide nain » qui a combattu avec lui et qui a passé le reste de son temps à le suivre comme une ombre.
Il vit le semi-elfe se détourner, estimant certainement que la conversation était close, mais Argon se redressa avec aplomb. C'était tout ce qu'il avait pour lui, de toute manière, son audace. Il était prêt à faire demi-tour, oui, et abandonner, ça, il en était à la limite depuis un moment, mais il voulait, avant ça, simplement exprimer à Vidalinn ce qu'il ressentait, histoire de ne pas avoir de regrets, même s'il se faisait balancer dehors, voir étriper sauvagement. Il voulait, aussi et surtout, attirer son attention autre qu'un simple regard agacé.

— Je te suis inutile, certes, mais ce n'est, de toute manière, pas ainsi que je souhaite partager ton temps et ta présence.

L'autre s'immobilisa et, doucement, se tourna vers le nain, comme s'il se demandait si le sous-entendu qu'il avait cerné dans la phrase était bien le bon. Haussant un sourcil il demanda d'un ton neutre :

— Vraiment ? Comment, dans ce cas ?

Les rougeurs qui réchauffèrent les joues du nain répondirent à sa place, mais il resta droit face à Vidalinn qui le sondait intensément, sans rien ajouter ni exprimer la moindre de ses pensées. La question le prit, vraiment, au dépourvu, il ne s'était pas attendu à ce que l'autre soit aussi direct et Argon, pataugeant, feinta une assurance qu'il était loin de posséder :

— Je ne sais pas… As-tu une idée ?

Parce que lui n'en avait aucune. Du moins, si, mais il n'allait tout de même pas avoir à le dire à voix haute ? Il avait pensé que c'était plutôt clair, comme proposition, en fait. Même s'il était conscient que Vidalinn lui faisait un effet monstrueux, Argon n'était pas vraiment… Expérimenté de ce côté-là. Voire pas du tout. Mis à part les avances grossières et terrifiantes des autres nains qu'il fuyait plus qu'autre chose, il ne s'était jamais vraiment intéressé au sujet. Il était donc très difficile pour lui de vouloir exactement ce qu'il voulait, mais Vidalinn n'avait pas l'air de vouloir lui venir en aide. S'adossant à nouveau à la table, l'elfe resta parfaitement neutre et, à nouveau, il demanda d'un ton qui n'avait pas d'intonation particulière, mais Argon était prêt à jurer que le semi-elfe s'amusait beaucoup :

— J'aimerai que tu me le dises à voix haute, Argon.

Le regard avait changé. Argon s'en rendit compte et il serra les poings, soudain nerveux. Il n'aurait jamais dû aborder le sujet, se dit-il en inspirant nerveusement. Il avait simplement voulu piquer l'intérêt de Vidalinn, lui donner envie de le considérer autrement, de le considérer, tout simplement. Et ce regard qu'il recevait… Après les rougeurs, il sentit toute chaleur abandonner ses joues et, silencieux, figé, il resta face au semi-elfe qui dominait l'échange avec une facilité déconcertante mais, aussi, à la plus grande surprise du nain, avec une douce indulgente qui le soulagea presque. Et, soudain, il eut envie. Il voulait lui plaire, combler cette lueur qu'il voyait dans son regard et qui, sans aucun doute, reflétait celle, timide, qui brillait dans le sien. Il voulait lui offrir ce que personne ne lui avait offert avant lui. Il voulait embrasser ses lèvres, se lier à lui.

Il soupira et cacha son trouble dans un sourire provoquant, retrouvant cette audace qui le caractérisait :

— D'une manière qui t'amènera à reléguer les traductions et la GITM à une priorité seconde…

L'autre eut un sourire. Un sourire aussi amusé que séduit face auquel Argon se sentit fondre, même s'il se glaça à nouveau quand Vidalinn parla à son tour :

— Tu as une grande gueule, Argon. Je me demande à quel point tu assumes tes mots…

Etait-ce une invitation ? Le nain n'en était pas certain. Hésitant, il resta face à Vidalinn, les poings crispés. Son cœur battait si fort qu'il n'avait aucun doute que l'ouïe fine de l'elfe en perçoive les pulsations et, la gorge sèche, il lâcha sans vraiment y croire, persuadé que ça allait cesser une fois la limite franchie, c'était simplement à celui qui aurait le dernier mot :

— Je me demande si… Nous ne devrions pas continuer cette conversation dans un lieu plus… Intime.

Il ne savait pas s'il cherchait à gagner du temps ou s'il espérait que Vidalinn lui mette un stop direct. D'un côté, il espérait que l'autre n'enchérisse pas là-dessus, mais de l'autre, il se demandait comment les choses se passeraient-si- Ho, putentraille… Sa réponse fit étinceler le regard du blond qui se redressa en le sondant avec une franche curiosité. Comme s'il hésitait à définir si Argon était vraiment sérieux, si lui-même avait vraiment envie de continuer cette conversation ou bien s'il avait, tout simplement, envie de voir jusqu'où Argon et sa grande gueule étaient capables d'aller. Il sembla s'arrêter sur la troisième option car, retenant un sourire joueur, il avança sur le nain à qui il fit signe de le suivre avant de sortir de la salle.

Bouche bée, planté au milieu de la pièce, Argon sentit toute chaleur, s'il en avait encore, quitter son corps mais, en même temps, un doux brasier fit gronder ses veines. Il ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait et, le cœur au bord de l'implosion, l'esprit vide, il suivit les pas du plus grand qui ne l'avait pas attendu.

Il se doutait où se trouvait la chambre qui lui avait été allouée, même s'il n'y était jamais allé et, d'une démarche d'automate, il l'y rejoignit, la gorge sèche. Jamais il ne s'était sentit aussi nerveux et aussi heureux à la fois.

Vidalinn l'attendait au centre de la pièce, dans une attitude neutre malgré cette foutue lueur dans le regard qui faisait perdre tout sens du discernement à Argon. Il ne dit rien et sembla attendre que le plus jeune face le premier pas. Damn. Ce mec était pourtant loin d'être novice dans le domaine, contrairement à Argon, mais il lui laissait toute initiative, c'était très cruel pour le nain qui ne savait pas vraiment ce qu'il était maintenant supposé faire. Son attitude presque froide intimida le rebelle qui baissa les yeux, admettant soudain d'une voix désolée :

— En fait… Je… Je n'ai jamais…
— Je sais.

Se moquait-il de lui ? Argon n'en eut pourtant pas l'impression, mais, encore, toujours immobile, Vidalinn ne fit pas mine de prendre les choses en main, au contraire, il observait comment, embourbé dans ses doutes, Argon semblait perdre pied. Voyait-il ça comme un jeu ?
Se sentant bête, le nain se demanda s'il ne préférait pas que le semi-elfe se contente de se servir de ce qui lui était proposé, sans l'humilier ainsi. Toutefois, il repensa à Baldur et ses insinuations dégoutantes et il se demanda si, contrairement à lui, Vidalinn n'attendait pas, tout simplement, qu'Argon émette clairement une réponse. Si, oui ou non, le plus jeune avait réellement envie d'approfondir ça avec lui, car, jusqu'à maintenant, Argon ne s'était pas montré très clair. Il avait beau l'avoir suivi dans sa chambre, maintenant qu'il était là, il n'en menait pas large, rien ne disait au semi-elfe qu'il ne faisait pas ça par bravache, sans réellement penser ce qu'il proposait. Et malheureusement, lui-même ignorait ce qu'il voulait réellement.
Enfin, si, il le savait. Il voulait sortir du lot, à ses yeux.

Rassemblant son courage dans une inspiration lourde, il releva le regard et, sans mal, il lu le défi qui faisait, plus que tout, briller celui de Vidalinn. Il avait piqué l'intérêt du Semi-elfe en fanfaronnant, mais maintenant, l'autre commençait à se demander si Argon avait autant de panache qu'il l'avait laissé entendre.
Il eut un sourire gourmand lorsque le plus jeune retira sa chemise qu'il laissa tomber au sol, découvrant ce torse puissant, barré d'une sale cicatrice, que Vidalinn avait déjà eu le loisir de reluquer. Encore, le semi-elfe se fit violence pour ne pas avancer sur lui et lui donner ce que son regard semblait supplier recevoir : de l'attention, de l'affection et de la passion, et il se força à rester immobile.

Il trouvait les choses extrêmement intéressantes. Il avait deviné l'inexpérience d'Argon, il avait senti sa nervosité et son inquiétude. En tant normal, il se serait contenté de l'allonger sur le lit pour le guider en douceur, profiter de la nuit, de ce qu'il avait à proposer, puis passer à autre chose le lendemain ou, comme il l'avait fait avec Bilbo et d'autres avant lui, engager une relation saine et stable vouée à se dissoudre dans le temps faute à leur trop grande différence raciale malgré leur affection mutuelle. En temps normal.
Argon ne lui donnait pas envie de ça. De une, pour un nain, il n'avait pas franchement de compassion. Du moins, en temps normal. Maintenant qu'il avait invité Argon à le rejoindre dans sa chambre, il devait bien admettre de bonne foi que celui-ci était différent et qu'il ne voulait pas le voir souffrir.

Il ne lui donnait pas envie de ça, mais de biens d'autres choses.

D'une, il était extrêmement curieux du choix que prendrait Argon. Savoir s'il aurait les tripes de l'assumer sans que Vidalinn n'ait à lui forcer la main et, surtout, si cette force qui faisait briller ses yeux et qui lui donnait cet aplomb était aussi farouche et passionnée qu'elle semblait le promettre.

De deux, il avait du mal à l'admettre, mais il ne se souvenait pas d'une fois où si peu de mots, si peu de choses, lui avaient fait autant d'effet. Cette audace fière, cette passion prête à s'embraser, couplée à une candeur suprême et une douce bonté latente, ça n'était du jamais vu encore, pour lui qui avait toujours eu l'un ou l'autre, parfois à l'extrême, mais jamais tout en même temps. Il avait très envie d'Argon, là, tout de suite, de lui faire découvrir des sensations dont il n'avait pas idée, de noyer la nervosité de son regard dans un feu passionné. Mais, plus que ça, il voulait voir de quoi Argon était capable car, il n'en doutait pas, ce petit était plein de surprises. C'était la raison pour laquelle il se força à l'immobilité même lorsqu'Argon, torse nu, s'approcha de lui, un feu pugnace brillant maintenant dans ses yeux, sa décision prise.
Vidalinn entrouvrit les lèvres et se permit de glisser le dos de ses doigts sur la peau chaude des épaules du plus jeune lorsque celui-ci l'embrassa avec une douceur qui enflamma les reins du descendant sylvestre. Il se contenta de crisper les doigts qui avaient plongés dans la tignasse noire. Ce gout… C'était inconnu pour Vidalinn qui le repoussa afin de souffler contre ses lèvres :

— Ouvre la bouche.

Il l'embrassa à nouveau, posant son autre main sur la taille d'Argon qu'il attira contre lui, appréciant de le sentir s'accrocher à ses épaules alors qu'il prenait le contrôle du baiser, jouant avec ses lèvres pulpeuses dans un soupir ravi. Il ne se passa pas longtemps avant qu'il ne le repousse à nouveau, pour ordonner d'une voix basse :

— Détends-toi… Donne moi ta langue.

Très timidement, il le sentit répondre à son injonction et le baiser, soudain, devint bien plus passionné. Maintenant confiant, échauffé, Argon enroula un bras autour de ses épaules, agrippant sa nuque de l'autre et, avec la passion propre à ceux de sa race, il se noya dans le baiser, surprenant Vidalinn qui, abandonnant tout retenue, le repoussa une dernière fois, pour le jeter sur le lit.

Il se dressa au dessus de lui, appréciant la vu, et, retirant sa veste qu'il jeta sur le meuble le plus proche, il parla d'une voix ferme :

— Il va falloir que tu me le dises, Argon. Car je ne pense pas que ce soit très légitime de ma part… Tu sembles être apprécié par Thorin, surveillé par les autres… Je ne suis qu'un invité entre ces murs, à peine toléré et je n'ai pas envie que l'on me reproche quoi que ce soit… Je ne te donnerai que ce que tu me demandes exactement… Rien de plus.

S'asseyant sur le rebord du lit, Argon lui rendit farouchement son regard, avant de répondre dans un ton provoquant :

— Je te veux toi.

L'autre eut une grimace indulgente et il s'agenouilla face à lui, posant ses mains sur ses genoux, qu'il écarta d'une douce sommation.

— Tu as vraiment une grande gueule… Déjà que tu as du mal à assumer ton précédent éclat, fait attention à ne pas te montrer trop audacieux en demandant quelque chose trop gros pour toi.

D'une pression sur le torse, il le repoussa sur le lit, avant de s'attaquer au pantalon qu'il fit glisser le long de ses cuisses. Il laissa plus que de raison sa main trainer sur l'entrejambe et Argon ferma les yeux, avant de les rouvrir en se redressant à nouveau, plantant son regard dans celui de Vidalinn :

— Si je n'avais pas été « trop » audacieux, nous ne serions pas là…

Vidalinn le repoussa encore et, plutôt que de répondre, il lui embrassa l'aine, le contraignant, enfin, au silence de la plus douce des manières qui soient. Le plus jeune se tordit, mais le semi-elfe, bien plus puissant que sa silhouette svelte le laissait paraître, plaqua son avant-bras ferme sur le ventre d'Argon qu'il pressa contre le lit tout en s'évertuant à lui faire perdre la raison sans forcément se presser. Après un moment, suffoquant presque, Argon appela son nom d'une voix rauque et Vidalinn se redressa pour le couvrir de son corps, s'installant entre ses jambes qu'il écarta de son genoux. Ce fut Argon qui amorça le baiser, affamé et pétri de passion. Une passion enflammée, propre aux nains, mais porteuse d'un brasier sauvage et vulnérable, celui d'Argon, auquel Vidalinn répondit avec un feu plus pugnace encore, refusant de se laisser submerger par ce gamin sans expérience.

Ce long baiser leur prit leur souffle, leur patience et leur retenue. Vidalinn se sépara simplement pour terminer de se déshabiller, avant de se pencher à nouveau sur Argon, qu'il embrassa fugacement tout en caressant son corps d'une main curieuse, qui se fit plus ferme lorsqu'elle attrapa la cuisse pour l'écarter.

Lorsqu'il le pénétra, ce fut avec une douceur qui contrastait violement avec l'intensité de leur nouveau baiser, qui ne se rompit pas, même lorsque l'elfe amorça d'abord un rythme lent tout en se demandant s'il pourrait se lasser de ces lèvres-là, de ce corps, qu'il caressa sans trève.
C'était chaud, Vidalinn en avait la tête qui tournait et il adora ça. Cette chaleur passionnée d'Argon était contagieuse et se propageait dans les veines du blond qui ne se retint pas pour l'amplifier, se laissant submerger avec délice.

Il le prit plusieurs fois, jouissant de cette passion du plus jeune qu'il eut besoin de temps pour assouvir et il n'eut pas le cœur à le repousser où à émettre le moindre commentaire lorsqu'Argon se cala ensuite dans ses bras, rayonnant et, enfin, silencieux.

oOo

— Tu vas partir ?
— Pas avant dix jours ou plus, mais dans le mois qui suit, oui, je pense. Les livres sont grossièrement triés, mais avec ce que je vais déjà ramener, nous aurons de quoi tenir quelques années.

Argon hocha la tête, puis il pianota nerveusement du bout des doigts sur la porte contre laquelle il s'était appuyé. Assis face à son bureau, occupé à référencer un certains nombres de parchemins, Vidalinn lui envoya un regard sévère et le brun serra les lèvres, avant de demander doucement :

— Vidalinn, j'aimerai venir avec toi à Fondcombe.

Il ne cachait pas assez bien sa nervosité et le semi-elfe, qui s'était attendu à cette question depuis un moment, reposa son stylo pour lui répondre franchement :

— Je répète qu'un gamin comme toi n'a rien à faire à la GITM.
— Tu oses dire que je suis un gamin après ce que tu m'as fait la nuit dernière ? Et les précédentes ? Après que je t'ai aidé contre Rasmus ? Je ne sais pas lire mais je sais au moins me battre !

Retrouvant un peu de panache, il se redressa lorsque Vidalinn s'approcha, sérieux :

— Mais ce n'est pas ce que tu veux… Ce sera dur, Argon. Les gens se défieront de toi, je n'aurai pas beaucoup de temps à te consacrer, et si jamais tu gardes en tête cette stupide idée de devenir érudit, les professeurs ne te serons d'aucune- Qu'est-ce que…?

Etonnée, Vidalinn, qui avait glissé sa main sur la nuque du plus jeune, retira vivement ses doigts lorsqu'Argon se crispa en grimaça. Sa peau pâle était tachée d'un liquide chaud et épais, du sang, et le nain détourna les yeux en admettant simplement :

— Certains rebelles ont… Deviné ce qu'il y a entre toi et moi. Et ça ne leur plait pas.
— Il n'y a rien entre toi et moi.

Vidalinn s'était détourné, le visage fermé et, distraitement, il essuya sa main sur un chiffon qui trainait sur la table. Derrière lui, Argon haussa les épaules. Vidalinn était un réel défi pour lui, très complexe et il semblait insaisissable. Il était assez lucide pour savoir que coucher avec une personne comme lui n'affirmait absolument rien, si ce n'est une succession de bons moments. Mais il ne pouvait s'empêcher d'espérer plus, ni d'y croire lorsque Vidalinn le touchait ainsi, ou bien le regardait avec ces yeux là.

En silence, il fit demi-tour et sortit de la salle et, à Vidalinn qui l'interpella l'air de rien, il lui répondit qu'il avait simplement une course à faire à Dale.

Au fond, il n'attendait pas grand chose du semi-elfe, déjà qu'il recevait bien plus que ce qu'il aurait osé penser de lui. Il savait que, avec ou sans Vidalinn, il partirait d'ici très vite, il avait bien trop envie de voir le monde pour continuer de se terrer à Dale avec ces nains qui ne l'avaient jamais accepté et qui, maintenant, le prenaient pour un rival à cause de sa place dans la hiérarchie. Malgré l'autorité que lui avait confié Thorin en le laissant à la tête des gens de Dale, il ressentait une franche animosité à son encontre et avait parfois du mal à faire entendre sa voix dans les débats de ce conseil atrophié.

Quittant la montagne, il rejoignit cette ville qu'il connaissait par cœur avant que le soir ne tombe et, évitant les lieux les plus fréquentés, il gagna la tente qu'il avait longtemps partagée avec Khaenïn et dont il avait hérité.

Tout était en ordre. Les affaires de Khaenïn avaient été partagées selon la coutume du clan et les rares possessions d'Argon semblaient prêtes à partir. Il savait qu'il n'avait pas besoin de Vidalinn pour se tracer lui même un futur à ses gouts, mais il ne pouvait s'empêcher de s'imaginer vivre aux côtés du nouveau leader de la GITM et, en silence, il souleva une longue pierre creuse qui cachait une gaine effilée, miteuse et enveloppée dans un tissu gras. Longue, la lame elfique qu'il découvrit rutila, belle et tranchante. Soeur de sa propre épée, elle ferait, il n'en doutait pas, un cadeau de roi pour son amant.

Il l'emballa à nouveau et l'accrocha dans son dos avant de sortir de la tente, préférant passer une nouvelle nuit avec Vidalinn à Erebor plutôt que rester seul à Dale. Mais il s'immobilisa et se figea lorsque, en sortant, il tomba nez à nez avec Baldur. Le grand nain, l'apercevant, se tourna vers lui, moqueur :

— Tu retournes voir le lutin ?

Il avait posé sa question d'un ton piquant, ne s'attendant pas à ce que le plus jeune réponde à l'affirmative face à cette insinuation qu'il jugeait malsaine et, l'ignorant, Argon lui tourna le dos pour s'éloigner sans un mot. Mais il poussa une exclamation surprise lorsque l'autre lui attrapa sèchement l'épaule pour l'obliger à lui faire face.

— Argon, ta place est parmi nous ! Si tu restes avec moi, je te promets que je-
— Lâche-moi.

Se défendant, Argon serra le poing, qu'il projeta sur le visage de Baldur qui, sous la puissance du coup, recula de quelques pas. Lorsqu'il leva son regard, suintant d'une haine qui fit frémir le plus jeune, Argon jugea bon de reculer, surtout qu'il constata, du coin de l'œil, que la scène avait eu quelques témoins, mais que personne ne lèverait le petit doigt si Baldur décidait de lui rendre son coup, ou pire. Certains pourraient même intervenir dans le mauvais sens du terme. Nerveux, il se mit en garde, mais il sursauta lorsqu'une voix ferme s'éleva derrière lui :

— Argon.

A quelques mètres, Vidalinn jaugeait la scène d'un œil sévère et, d'un signe de tête, il invita Argon à le rejoindre, sans un mot. Il allait obtempérer, mais Baldur s'avança de manière à lui couper la route, pour faire face au semi-elfe :

— Retourne d'où tu viens, lutin. Nous ne voulons pas de toi ici.
— Je n'ai pas l'intention de rester.
— Argon ne viendra pas avec toi.

Au moment où le plus jeune fit mine de se faufiler pour rejoindre son amant, Baldur lui attrapa le bras et plusieurs nains vinrent le soutenir, le regard farouche. Galvanisé, celui qui tenait Argon gonfla la poitrine :

— Sa place est avec les siens. Nous sommes son clan, sa famille et ces rumeurs qui vont concernent ne tarderont pas à-
— Ce ne sont pas des rumeurs.

Il n'y avait aucune provocation dans la voix douce de Vidalinn, mais les nains réagirent comme si ça avait été le cas. Pétrifié, blême et stupéfait, Argon ne sut quoi faire, même lorsque Baldur le lâcha pour lui lancer un regard noir.

— Une telle souillure ne sera pas si-
— Ta gueule.

Sombrement, Argon se détourna et fut grandement soulagé de voir que personne ne fit mine de lui barrer la route. Ils en auraient été capables, ces cons. Il rejoignit Vidalinn qui, sans l'attendre, fit demi-tour pour rejoindre son hélico et, entre ses dents, il lui souffla d'un ton neutre :

— Tu viens de signer mon arrêt de mort.
— Arrête de pleurer, je pensais que tu me préférais à eux…

Toujours en vu des autres nains, il avait répondu en passant, très naturellement, son bras autour de l'épaule d'Argon dans un geste aussi possessif qu'affectueux et le nain se crispa. Il ne doutait pas qu'il allait douiller, la prochaine fois qu'il verrait Baldur, mais, sur le coup, ça lui était égal et, dans un sourire, il leva la tête pour répondre au bref baiser que lui demanda Vidalinn, avant de grimper dans l'hélicoptère qui les ramena à Erebor, bien plus rapide qu'une escapade d'une heure de nuit à travers les vallons, même si de larges chemins avaient été aménagés.

L'elfe mit l'hélicoptère en route et Argon, prenant place, demanda innocemment :

— Qu'étais-tu venu faire à Dale ?
— Tu es parti juste après avoir mentionné que certains nains te tapaient dessus simplement parce qu'ils soupçonnaient quelque chose entre toi et moi et-
— Il n'y a rien entre toi et moi…
— Et je ne suis pas aussi con que toi, tout simplement. Je me doutais bien que ça se passerait ainsi.

Sans écouter le plus jeune, Vidalinn avait parlé en décollant et, ajustant son micro, Argon demanda sans y croire :

— Tu veux dire que tu es venu pour moi ?

Soudain, Vidalinn poussa un juron qui masqua habilement une exclamation de douleur et, pestant contre la surdité des humains qui montaient toujours le volume des casques à fond, il régla son audio en répondant simplement :

— Je n'allais pas te laisser te faire tabasser, surtout si je suis responsable. S'ils recommencent, je ne resterai pa-
— Merci mais je ne suis pas une demoiselle en détresse.
— Non, t'es juste un chef de clan rebelle nain mal compris. Ca se vaut.
— Arrête, Vidalinn, ce n'est pas drôle.

A l'exclamation sèche d'Argon, il lui rendit un regard curieux et le nain justifia :

— Tu ne sais pas ce que je vis dans ce camps… Ce que je vivrai si j'y reste.

Vidalinn eut la délicatesse de ne pas faire de commentaire et il fit atterrir l'hélico, moins de cinq minutes suffisaient puis lier Dale à Erebor malgré la difficulté d'aviation et la nuit d'étoupe, ce qui ne posait aucun problème au blond. Argon se débarrassa de son casque et allait descendre, mais le semi-elfe verrouilla les portes, avant de se lever à son tour pour rejoindre le plus petit qui lui lança un regard étonné, plus encore lorsqu'il se pencha sur lui pour prendre son visage en coupe et le gratifier d'un long baiser. Ne comprenant pas d'où ça sortait, lui qui s'était résigné à n'être qu'un passe-temps de Vidalinn, Argon se laissa entrainer en arrière, jusqu'à se presser contre la porte. Il frémit lorsque les doigts de Vidalinn, doucement, caressèrent l'arrête de sa mâchoire et ce baiser, par Mahal… Long, intense… Il en eut le vertige, comme si son cœur prenait de la hauteur. C'était tellement simple mais tellement… Fort, qu'il serra les lèvres avant de poser ses mains sur le torse de son amant, qu'il repoussa, intransigeant.

— Ne m'embrasse pas comme ça, Vidalinn.
— Comment ?

Le blond, étonné, s'était redressé et, se sentant soudain stupide, Argon garda un silence nerveux. Il se reprit, néanmoins, pour certifier avec une conviction qu'il n'avait pas :

— Comme si… J'étais la chose la plus importante à tes yeux… Comme si tu ressentais quelque chose de très fort pour moi, et que tu souhaitais me le faire partager… Ne fais pas ça si tu ne le penses pas.

L'autre fit un pas en arrière pour le regarder dans les yeux :

— C'est l'impression que je te donne ?

Mal à l'aise, il hocha la tête et Vidalinn lui répondit d'une caresse sur sa joue, ce genre de caresse qui confortait l'impression qu'il venait de décrire. D'une voix douce, Vidalinn parla encore, sans relever sa précédente remarque :

— Je t'emmène avec moi à Fondcombes, Argon. J'ai contacté l'université d'Annùminas, ils acceptent de te prendre à distance, tu pourras suivre le cursus depuis Fondcombes. Mais je leur ai dit que tu lisais le Khudzul aussi bien que tu parlais la langue commune…

Lui rendant son regard intransigeant, Argon hocha frénétiquement la tête :

— J'apprendrai vite, Vidalinn.
— Tu as intérêt. J'aimerai aussi t'entrainer au combat… La GITM est loin d'être sécurisée et avec les derniers évènements, nous seront plus vulnérable que jamais. Tu as failli mourir face à Rasmus à cause de certaines erreurs qui auraient pu être évitées… Et je ne doute pas que tu as un certain… Potentiel à exploiter.

La voix était plus dure et, encore, Argon hocha la tête, puis il se redressa en attrapant la poignée de l'épée dans son dos :

— Parlant de ça j'ai… Hem. Ce n'est pas sans raison que je suis descendu à Dale ce soir.

Vidalinn fit un pas en arrière et accueillit le colis que lui mit maladroitement Argon dans les mains. Avec respect, il découvrit la lame elfique en silence, légère et mortelle. Il la fit tournoyer avec grâce, avant de la ranger à nouveau et Argon parla avec une grimace :

— Il faudrait lui trouver une gaine…
— Je la ferai moi-même…
— ho, tu sais aussi-

Il fut coupé par les lèvres de Vidalinn qui s'écrasèrent à nouveau sur les siennes, en même temps que le souffle emplie de gratitude du semi-elfe, « Merci ».
Toutefois, encore, il se détourna, nerveux :

— Je… Je te suis très reconnaissant, Vidalinn, pour ce que tu fais pour moi. Mais ça ne change rien : Ne m'embrasses pas ainsi si tu ne le penses pas… Tu sais que, contrairement à vous, nous, les nains, ne nous lions qu'à une seule personne… Et je ne veux pas… Que…

Il se racla la gorge, mais il se reprit et il se redressa pour faire face à Vidalinn, soudain sérieux :

— Ce sera tout ou rien, mais rien d'autre. Si tu fais ça simplement dans l'espoir de me garder sagement près de toi, sans que je ne conteste quoi que ce soit, ce sera sans moi, je préfère encore me débrouiller tout seul à Annùminas.

L'autre leva les yeux au ciel, sans retenir un sourire séduit :

— T'es pas croyable… Et que veux-tu, au juste ?
— Je te l'ai déjà dit. Je te veux toi. Je ne serai pas comme Bilbo à attendre patiemment tes retours de mission en me rongeant les ongles ou en regardant chaque personne à qui tu parles en me demandant laquelle prendra bientôt ma place.

Vidalinn haussa un sourcil, son regard étincela et il se pencha sur lui pour attraper sèchement son menton :

— C'est ce que tu penses de moi ? Pour ta gouverne, je n'ai jamais regardé personne d'autre que Bilbo quand nous étions ensemble, et c'est lui qui m'a quitté pour un autre…
— J'ai encore du mal à comprendre pourquoi…
— Deuxièmement, je n'ai jamais joué avec personne, je pensais que tu l'aurais compris. Pour moi aussi, c'est tout ou rien. Si tu viens avec moi à Fondcombes, je ne m'attends pas à ce que tu t'effaces gentiment. Je m'attends à ce que tu me restes constamment sur le dos, que je me retrouve à pester en t'aidant à faire tes devoirs, à répondre à tes questions adorablement naïves, à intervenir quand les grands de la cour de récré ou les profs te rappelleront que tu n'es qu'un nain analphabète qui n'a rien à faire à Fondcombes et à devoir te ramener par la peau des fesses quand tu comprendras, enfin, que tu as fait la connerie de ta vie en venant avec moi… Ce sont les raisons pour lesquelles j'ai hésité à accepter de te ramener mais, aussi, qui m'ont convaincu... Autre que cette certitude que j'ai que ce serait une connerie de partir en te laissant derrière moi... Puis-je t'embrasser maintenant ? Où bien as-tu un autre commentaire à émettre ?
— Je ne partirai pas de Fondcombes.
— Bien. Autre chose ?
— Je ne suis pas juste un nain analphabète.
— Bien sur que non.
— Mais tu viens de dire que-
— Je me mets à la place de quelques érudits qui verrons ton arrivée d'un mauvais œil…
— Ho. J'ai l'habitude.
— Je me doute qu'après des rebelles nains, des vieux bibliothécaires ne seront pas une menace…

Il avait répondu d'une voix plus douce, sans cesser de caresser sa joue et Argon se fendit d'un sourire, avant de glisser ses mains sur ses épaules en entrouvrant les lèvres pour accueillir celles de Vidalinn.


oOo


Voilà !

J'avais en tête un univers alternatif où c'est Vidalinn qui finit avec Thorin, mais ça part beaucoup plus loin.

Je voulais aussi dire que j'ai repris l'écriture de cette fiction de manière à en faire un roman original, avec mon propre univers et tout, ça fait quelques mois, mais j'ai enfin posé les bases (dont un gros travail pour les écritures et les langues, heureusement que j'avais des cours de latin, d'hébreu, d'ancien français et de grec pendant ma licence...) et maintenant je suis dans l'écriture du truc. J'aimerai bien pouvoir le publier un jour, si possible, donc si jamais vous avez des critiques à émettre sur cette fiction, je suis preneuse, je sais que ce sera très utile.
Je fais la même chose avec Koop, mais c'est compliqué parce que, contrairement à ODLAU dont la trame est plus ou moins ficelé et adaptable facilement, Koop a deux trames très différents, des grosses incohérences et je dois réécrire toute la partie qui concerne le hobbit...

Maeva, j'ai bien lu ta review, mais FFnet tronque les adresses électroniques, donc je ne peux pas y répondre.
Ce serait plus simple que tu me joignes sur la page fb Gokash.