Bien, nouveau chapitre, final, et dénouement ! … Ahah, j'me sens trop sad IRL c'est la fin de ma première fic, bordel, j'ai mis plus de six mois à la faire, omg ! C'est... long. Genre, suuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuupeeer long. Surtout que j'ai fait une pause d'environ trois semaines seulement quoi... Omg. Je me surprends moi-même parfois. Un projet qui devait même pas faire dix chap', il en fait finalement 32 avec pleins de problème et pleins de couples, parfois, je pense que mon propre cerveau veut ma mort. Oup's.
Bref, moment sad, et mélancolique, je tiens à remercier toutes les personnes qui m'ont fav/follow, MAIS SURTOUT celles qui m'ont laissé des reviews, encouragé à continuer et aider à pas tout arrêter. J'vous en ai p-e pas trop parlé, mais j'ai eu bcp de moment de doute, surtout cet été et même avant alors... Alors voilà, si la fin de cette fic est là, c'est surtout grâce à vous.
Vraiment, merci de votre soutient, je sais que je l'ai dis de nombreuses fois, à chaque fois que j'ai reçu une review en fait, au minimum, ahah, mais y'a que ce petit mot qui veut dire tant de chose que je peux dire, tout simplement.
Voilà, j'espère que vous serez pas déçus de ce dernier chapitre, j'espère qu'il vous plaira autant que les autres et que vous serez rassasiés.
Encore MERCI -j'ai envie de l'écrire 15millions de fois mais j'vais éviter- j'pense pas que les gens comprennent à quel point ils m'ont aidé en laissant ne serait-ce qu'une review en fait... /ZBAF/

Bonne lecture et on se revoit en bas !

UneLectrice3 : MAIS CA DOIT SE FINIR ENFIN :'( première mais pourvu que ce soit pas la dernière :') Oh, auteur de ton cœur, tant que ça ? Je suis flattée (c'est marrant, y'a bcp de monde comme Hinata au code XD) tu n'attendras plus une semaine, puisque c'est la fin :')
Un dernier HS que je posterai probablement dimanche, et ce sera tout, comem je l'ai déjà dis, j'pense pas faire d'epilogue et j'aurai probablement pas le courage de faire de bonus ou autre sauf si des idées me viennent ou qu'on m'en donne x)
Merci à toi, j'espère que cette fin t'as plus et que tu as aimé me suivre jusqu'au bout !

PasseParla : J'en profite justement que ce soit le dernier chapitre pour te remercier, vraiment ! Je sais que je te l'ai beaucoup dis mais je suis obligée de le refaire une nouvelle fois, encore et encore parce que c'est grâce à toi que la fin arrive, en partie. Si tu m'avais pas aussi souvent soutenue, j'aurais probablement arrêté cet été, donc voilà !
Pour ce qui est de Suga', on s'est très bien ce qu'il va annoncé à Akaashi voyons :P oui, la série à repris, enfin ce foutu match contre Shiratorizawa, hallelujah ! o/ mais t'inquiètes pas, je comptes faire d'autres ff aussi, tu verras, ça t'occuperas aussi !
Encore merci à toi et profite bien de ce dernier chapitre !


Mercredi 16 mars - 18h56

Akaashi inspira, et expira. Il essaya tant bien que mal de calmer les battements frénétiques de son cœur. Hinata et Kenma étaient encore avec lui, installés à la bibliothèque. L'heure fatidique se rapprochait, cela ne lui plaisait guère. À cause du stress, ses muscles se contractés de plus en plus, c'était pénible, il n'arrivait pas à contrôler son corps, ce qui l'irritait d'autant plus.

Et dire que par inquiétude, Kozume l'avait accompagné à la bibliothèque, se moquant éperdument de devoir rentrer chez lui à pied et Shôyô les avait suivi pour une raison qui lui échappait. Ses deux amis étaient de plus en plus proches, comme s'il se produisait une chose dont ils ne connaissaient pas l'existence, mais qui était tout à fait naturelle. Kenma lui avait fait quelques cachotteries, semblait-il. Ce qui n'était pas étonnant, quand on le connaissait. Cela n'empêchait pas de contrarier Keiji, avec tout ce que Kenma savait sur lui désormais, il aurait au moins pu faire l'effort de lui en parler.

Ronger par un poil d'agacement, ce fut son ami qui le sortit de ses bougonnements secrets.

– Akaashi, je crois que tu vas finir par être en retard. Nous-mêmes, nous nous en allons.

Il hurla intérieurement. Déjà ? C'était trop tôt. Beaucoup trop. Il n'était pas du tout prêt. Le serait-il un jour ? Non, sûrement pas mais là c'était trop tôt de toute manière ! Ses pieds ne voulaient absolument pas bouger. Et il ne voulait pas les bouger non plus, quand il y réfléchissait. Il valait mieux qu'il arrête de penser, en fait. Immédiatement, sinon, il se ferait probablement percuter par une voiture en allant à la rencontre de son destin.

Parfois, il se trouvait un peu fataliste. Juste un peu.

Il se leva tandis que ses deux amis l'attendaient un peu plus loin. Il fallait qu'il y aille, qu'il le veuille ou non.

Le pas sûr, il sortit de la bibliothèque sous le ciel sombre avec un vent frais.

– Bonne route, lança platement Kenma.

– Fais attention à toi, hein ! ajouta Hinata, tout heureux.

– Hum, bonne route.

– Et tu peux envoyer un message quand t'arrives, hein !

Keiji acquiesça silencieusement et se détourna. Il oublierait probablement de le faire quand il serait proche de l'auto-école, mais ça, il ne le dit pas. Kozume avait à nouveau attiré l'attention de Shôyô de toute manière. Leur direction étant opposée, ils partirent dans les grands gestes d'Hinata et ses idioties. Cette vue réussit à tirer un sourire à Keiji, qui partit aussitôt quand il détourna la tête et qu'il commença son propre chemin.

Il le trouva trop court à son goût. Il avait pourtant bien fait attention à tous les platanes sur sa route -qui était aux nombres de quarante-huit s'il ne s'était pas trompé-, il avait également compté les bancs et les voitures qui passaient. Pourtant, rien n'y avait fait, il était arrivé et il se devait d'entrer dans la bâtisse.

Plus que quelques mètres et il y serait. Un peu forcé, il montra un calme parfait et s'avança jusqu'à la porte.

– Akaashi !

Un bond. Il eut l'impression d'avoir sursauté d'un mètre, mais ce n'était que son imagination, bien entendu. Une longue respiration, il se retourna pour faire face à Bokuto. Ce dernier venait de sortir de sa voiture, son élève était non loin. Keiji ne s'attendait pas à le voir comme cela, pas étonnant alors qu'il soit surpris. Et que son cœur entame une salsa dont il ne connaissait pas le tempo.

– Comment tu vas alors ? lança Koutarou qui arrivait à sa hauteur.

– Plutôt bien, mentit-il, et v-toi ?

Son moniteur haussa un sourcil, il avait failli le vouvoyer, c'était étrange.

– Assez, rentrez tous les deux, reprit-il en ouvrant la porte aux deux élèves. Suga', y'a Kinoshita qu'aurait besoin de nouvelles heures !

– Je vais faire ça de suite, approche. Oh, Akaashi, comment vas-tu ?

Il répondit « bien » une nouvelle fois. Le sourire qu'eut le secrétaire à sa réponse ne lui plut pas, il se garda de le dire, une nouvelle fois.

– J'te range le dossier ?

– Non, laisse-le là du coup. Hum, tu as annoncé la nouvelle à Akaashi ?

– Pas encore, mais il a dû le comprendre ! ajouta-t-il en regarda le brun.

– Je... Les résultats sont tombés ?

– Pas qu'un peu mon n'veu ! ria Bokuto, t'as réussi et haut la main ! trente sur trente, la note maximale ! J'suis pas si mauvais que ça, finalement... !

La réflexion tira un pauvre sourire à Keiji. Bien que l'expression lui semblait ridicule, c'était sa faute si son moniteur avait tant douté de lui, il s'en sentait coupable.

– Du coup, j'ai fini ma journée, moi !

Il s'approcha d'Akaashi et l'incita à le suivre tout en continuant.

– J'vais te ramener, ça te tente d'aller manger un bout dehors, tiens ?

Par automatisme, Keiji acquiesça et sans vraiment savoir comment, il se retrouva dans la voiture, attaché et en route pour un quelconque fast-food. Son cerveau reprit son service quand ils s'arrêtèrent un peu durement.

Ils étaient en plein milieu d'un parking, presque vide. En y regardant de plus près, Akaashi constata qu'ils étaient réellement seuls, quelques voitures seulement se trouvaient là, sans leur propriétaire.

– On ne devait pas aller manger... ?

– Si, y'a un p'tit fast-food qui fait l'angle au bout de la rue, là-bas, répondit-il en pointant du doigt l'endroit invisible pour le moment.

Il se détacha et sortit de la voiture juste après, le plus jeune le suivit. Et alors qu'il pensait entamer une courte marche, Bokuto s'installa contre le capot. Il le fixa longuement, à tel point que Keiji se sentit mal.

– Un problème ? demanda-t-il au bout d'un certain temps.

– Bah, tu comptes me le dire quand pour la promesse ?

Le cœur d'Akaashi rata un battement. Il jura intérieurement.

– T'es tout blanc, d'un coup.

La remarque n'était pas acerbe ni moqueuse. Le ton était presque plat, il énonçait un fait comme on annoncerait la date d'aujourd'hui.

– T'espérais encore repousser la date ? reprit Bokuto.

– Je crois, oui.

Le plus vieux se leva et l'attrapa par les épaules. Dans un geste un peu brusque, il le força à marcher un peu, contre lui.

Keiji se sentit rougir. C'était idiot, beaucoup trop idiot. Il essaya de calmer sa respiration, un peu trop rapide à son goût, ainsi que les battements de son cœur. Il se laissait trop aller, ce n'était pas bon. Pourtant, la chaleur qu'il ressentait dans son dos, il l'adorait. Cela le détendait d'une certaine manière, c'était agréable. Le parfum qui virevoltait jusqu'à lui selon la brise emplissait ses narines et lui montait doucereusement à la tête.

Des doigts parcoururent son épaule jusqu'à remonter sa nuque et passer dans ses cheveux. Il frissonna. Bokuto eut un petit rire.

– Qu'est-ce qu'il y a de drôle ?

– J'pensais pas que tu frissonnerais aussi fort et...

– Et ?

– T'as les cheveux tout doux, j'pensais pas, sourit-il à nouveau.

Akaashi détourna les yeux, mais il ne poussa pas la main de son moniteur.

– Bon, t'es un peu plus calme, alors t'avais quoi quand on conduisait ? s'exclama Bokuto.

Son estomac se contracta tout à coup. Surtout, ne pas vomir. Il se dégagea du bras et s'écarta quelque peu, il fallait qu'il lâche la bombe maintenant, ou jamais. Une grande inspiration, ses poumons se remplirent d'air, il l'expira en même temps que ces trois petits mots : « je t'aime. »

Bokuto s'arrêta, Keiji fit de même.

– Ouais, ok, mais pourquoi tu te sentais mal pendant qu'on conduisait ?

Éberlué, Akaashi releva la tête. Il n'en croyait pas ses oreilles.

– Bah... parce que je t'aime.

Koutarou se gratta la nuque, gêné, contrairement à son élève qui avait oublié tout de cette dernière, trop choqué pour cela.

– J'ai compris, je le savais même. Enfin, j'avais deviné une partie, je pense ? M'enfin, c'est ça qui te perturbait autant ?

– Tu dis ça comme si ce n'était rien !

– T'énerves pas...

– Je ne m'énerve pas, répondit Keiji dans une petite voix.

– Je ne pensais pas que t'étais du genre à te laisser autant perturber par tes sentiments, en fait. Donc j'y croyais pas, lâcha-t-il.

– Qu'est-ce que tu ne croyais pas ?

– Que tu pouvais m'aimer ! Quoi d'autre ? ria le moniteur, t'es toujours calme, sûr de toi et froid alors que tu te laisses emporté par c'que tu ressens c'est... difficile à croire ?

Un bug dans la matrice était apparu, c'était la seule réponse plausible à la situation, pensa Akaashi. Comment Bokuto pouvait-il prendre ça aussi facilement ? On lui faisait tant de déclaration que cela ? Certes, il n'était pas laid, loin de là. Mais avec ses sourcils broussailleux, sa coupe de cheveux assez saugrenue, ses grands yeux et son nez presque aquilin, il n'était pas non plus le canon de beauté par excellence.

– Comment ?

– Hein ?

– Comment tu fais pour prendre la chose aussi... calmement ? Naturellement ? On dirait presque que tu t'en moques que l'un de tes élèves t'aime !

– Du tout ! Je m'en moque pas ! Penses surtout pas ça ! Et t'es plus mon élève, j'te rappelle !

– Ça change rien, je le suis plus depuis... moins de deux jours au maximum !

– Et alors ? Tu l'es plus quand même, lança-t-il en haussant un sourcil.

Keiji avait envie de se pincer l'arête du nez, cependant, il se retint.

– Je... Là n'est pas le problème, en fin de compte.

– Alors il est où ?

Il hésita fortement à tuer son professeur sous le coup de la question.

– Tu sais, tu peux simplement me dire que tu ne m'aimes pas.

– Pourquoi tu veux que j'dise ça ?

Les yeux se rencontrèrent, l'un étonné, l'autre noir. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas énervé. Enfin non, il était simplement agacé. Fortement agacé.

– Je t'ai fait une déclaration, Bokuto. Tu es censé y répondre, et nous dérivons sur des sujets à côté de cette idée-là.

– C'est pas à côté !

Keiji montra clairement son agacement.

– C'est pas à côté, j'te dis, reprit Koutarou, ça a même tout à voir !

– Et pourquoi donc ? soupira-t-il.

– On a pas le droit de sortir avec nos élèves. Enfin, normalement. C'est pas interdit en fait. Ça l'a jamais été, ok, mais de base, vous êtes mineurs pour la plupart et puis... Ça peut foutre une mauvaise ambiance.

– Où veux-tu donc en venir ?

– Bah, que tu sois mon élève ou non, c'est important, puisque j'aurais pas pu accepté d'être avec toi avant le permis ! il prit son menton entre deux doigts et ajouta : Ca m'arrange bien que t'es lancé cette condition, au final...

Sans raison apparente, Akaashi se pinça. Il eut mal. Il ne rêvait donc pas.

– Attends, je ne comprends rien à ce que tu veux dire.

– J'te croyais intelligent... sourit Bokuto

Contrarié, il ne répliqua pas, élargissant le sourire de son moniteur par la même occasion.

– Ce que j'voulais dire par là, continua Koutarou en se rapprochant, c'est que ça ne me gêne pas du tout que tu m'aimes, parce que tu m'attires aussi.

Il le tira à lui jusqu'à le coller à son torse, ses bras dans son dos, il rapprocha sa bouche de la sienne. Les souffles se mélangeaient dans une douce chaleur, le visage à quelques centimètres, Keiji crus que son cœur cessait de battre.

– Akaashi Keiji, murmura Bokuto, les lèvres toujours étirées sous la joie de l'instant.

Il déglutit, son nom avait toujours une consonance étrange quand il était dit par son moniteur. Pourquoi cela lui plaisait autant ? Il n'en savait rien.

Mal à l'aise, le plus jeune bredouilla un petit « oui ? », timide. Il n'avait pas l'habitude qu'on le serre dans ses bras, il n'avait pas l'habitude d'être si proches de quelqu'un, ni d'être collé à un corps et encore moins quand c'était le fantasme de ses nuits.

– Est-ce que tu veux bien devenir mon chéri, mon amour et le soleil de mes nuits ?

Koutarou rit, heureux de sa demande qu'il avait tourné en ridicule avec ses petits noms. Ce fut contagieux, avant même qu'il puisse s'en rendre compte, Akaashi avait déjà les lèvres remontées et la joie se peignait sur ses traits.

– Oui, je le veux bien, lâcha-t-il au bout de quelques secondes, secoué par un léger rire.

– Alors, tu peux rire quand tu le veux !

– Bien sûr que je le peux ! Je suis humain après tout.

– J'en étais pas sûr, à chaque fois que j'essayais, tu finissais toujours pas détourner la tête... !

– Je me sentais trop gêné, avoua Keiji à demi-mot.

– Mais moi, j'aime bien te voir sourire, t'es magnifique comme ça.

Akaashi sentit ses joues le brûlaient, et Bokuto rit une nouvelle fois.

– Toi aussi, t'es magnifique quand tu souris et que tu ris, lança-t-il à son tour sans vraiment le vouloir.

Le rire se tut subitement, ce fut au tour de Koutarou d'être mal à l'aise. Il n'avait plus vraiment l'habitude que l'on lui dise cela. Un léger rose s'installa sur son visage, que son désormais petit-ami contempla, fier de lui.

Pour effacer le petit sourire de contentement, et comme une petite vengeance, Bokuto se laissa emporté par son envie. D'un mouvement vif mais doux, il releva le menton de Keiji à l'aide de ses deux doigts.

Ce fut au milieu d'une douce soirée de Mars que leur premier baiser s'échangea, rapidement suivi d'autres. Dans la nuit, deux mains se lièrent, en plus de leur bouche et de leur âme.


FIN.

OMFG VOILA

C'est réellement la fin :') -oui, oui, j'vous jure ça l'est, j'ai pas l'intention de faire de prologue (sauf si j'ai un jour la foi, ce qui n'arrivera jamais je pense, ou qu'on m'y pousse, ou qu'on me donne des idées :'))

Sur ce, j'ai fait un assez gros pavé en haut -ça m'empêchera pas d'en refaire un en bas- et je continue à remercier ceux qui m'ont suivi aussi régulièrement. Voilà, si vous avez qlq chose à me dire ou juste faire part de votre présence, c'est le moment !

J'ai un autre projet en tête, qui devrait bientôt arriver. Donc, j'espère vous revoir là-bas (et sur « l'hiver » qui continue encore et tjrs)

Même si je vous ai jamais parlé (pck vous m'avez jamais laissé de review, sinon j'vous réponds tjrs) sachez que c'est le moment de dire vos ressentis sur cette fic, vos déceptions, vos joies et vos coups de gueule, ça m'éviteras de faire les même erreurs dans ma prochaine fic -pck oui, un projet (voir deux) va bientôt voir le jour, d'ici quelques semaines, ou moins si encouragements-, et oui, c'est aussi ça, de laisser des reviews !

J'ai hâte de voir vos derniers avis, merci encore à tous et... à bientôt ?

Merci !