Note : Et voilà le 26e chapitre de cette histoire que j'ai adoré écrire pour une personne que j'adore, qui m'apporte plus que je ne l'espérais chaque jour passant et à qui je n'ai qu'une chose à dire : "You must allow me to tell you how ardently I admire and love you." Aucune demande en mariage ensuite par contre mais, SomeCoolName, merci pour tes splendides histoires, nos aventures et nos conversations métaphysiques *clin d'oeil suggestif*

Je tenais à remercier tout aussi chaleureusement Clélia Kerlais et Nalou qui ont fait la bêta des chapitres de façon spectaculaire. Les filles, je vous aime et merci.

Enfin, merci à vous et notamment, Nauss, Sou-Chan, Mariloo et Hasegawa-chwan qui ont reviewé, à l'heure où je publie ces dernières lignes, TOUS les chapitres et de façon ultra-régulière (ou presque ;) ). Donc merci d'avoir pris le temps d'appuyer sur un petit bouton et d'avoir laissé quelques mots qui m'ont réchauffé le coeur. Merci.

Merci également à ceux qui ont mis cette histoire dans leurs favoris et/ou qui l'ont suivi ainsi que les lecteurs anonymes, de passage. N'hésitez pas à laisser un mot ou deux, c'est la seule chose qui peut permettre aux auteurs qui partagent leurs histoires après des heures et des heures de travail et d'arrachage de cheveux en règle de savoir que leurs phrases vous plu. C'est la solution pour faire vivre FF et partager autour de ce que nous aimons.

Sur ce, je vous souhaite une très bonne lecture !


« Je t'aime, Eggsy. Très très fort. »

« Moi aussi, Rox'. Moi aussi. » Eggsy soupire et pousse la jeune fille dans son taxi.

« T'inquiète, vieux. On la ramène devant sa porte. » assure Jamal en prenant place lui aussi sur la banquette arrière.

« Vous m'envoyez un message dès que c'est bon ? » Le Black hoche la tête. « J'ai donné l'adresse au chauffeur. Vous avez assez de thunes pour rentrer après ? »

« Yep. Allez ! Va rejoindre ton prince charmant, on gère. »

Eggsy salue ses amis alors que Roxanne pose sa tête sur l'épaule de l'Irlandais qui semble aux anges. Ils ont un peu abusé du champagne pendant son repas d'anniversaire, une fois sa mère et sa sœur parties, et Roxy a beau être une super espionne, elle tient vraiment mal l'alcool.

La voiture au bout de la rue, il retourne chez lui, les mains dans les poches de son jean. C'était vraiment un anniversaire génial : Harry a assuré pour le repas et ne s'est pas trop engueulé avec Michelle. Jamal, Ryan et Roxy se sont ligués contre lui et n'ont pas arrêté de l'emmerder, échangeant sur ses conneries passées. Et Daisy ne l'a pas quitté, profitant de lui. Eggsy s'en veut de ne pas passer assez de temps avec sa petite sœur. Elle grandit trop vite. Ça lui a fait vraiment du bien de les revoir tous chez eux.

Il claque la porte derrière lui et ferme à clé avant de rejoindre Harry et de se lover contre lui sur le sofa. Harry pose son livre pour permettre à Eggsy de caler sa tête sur son épaule. Il soupire de bien-être.

« Merci pour la soirée, Harry. C'était parfait. »

« C'était un plaisir, Eggsy. Un vrai plaisir. »

Harry embrasse le haut de son crâne et resserre son étreinte. Ils passent ainsi quelques instants, dans le calme, la respiration de l'autre apaisante. Soudain, alors qu'Eggsy commençait à s'endormir, Harry se dégage doucement, obligeant le plus jeune à s'asseoir.

« J'ai quelque chose pour toi. »

Eggsy hausse un sourcil qui prend la forme d'un accent circonflexe parfait.

« Harry, tu m'as offert une montre, un nouveau costume et un week-end à Paris. Je crois que ça fait déjà beaucoup. »

« On n'a pas tous les jours 26 ans. » se justifie son amant avec un sourire.

Eggsy le regarde traverser le salon jusqu'au buffet afin d'y récupérer un mince paquet bien emballé.

« C'est un cadeau plus personnalisé, je ne voulais pas te l'offrir devant nos invités. »

« C'est vrai qu'un week-end à Paris, dans un hôtel de luxe, ça ne veut absolument pas dire on va baiser comme des bêtes. »

« Evidemment que non. »

Harry se rassoit à ses côtés et lui tend son nouveau cadeau, un léger sourire aux lèvres. Eggsy se méfie. Ce genre de sourire-là annonce toujours des surprises. Il enlève le ruban puis défait un à un les bouts de scotch. Il découvre alors un carré de tissu blanc, bien plié, repassé avec un rebord en fines dentelles sur le côté. C'est la réplique parfaite de la serviette de table qu'utilise chaque jour Harry. La retournant, il voit ses initiales brodées dessus, un G, un E et un U entrelacés. Ça le fait sourire. Il n'y a que Harry Hart pour offrir ce genre de choses.

« Merci Harry. C'est vrai que les mecs m'auraient pas lâché si tu m'avais offert ça devant eux. »

« Tu ne pourras plus te plaindre de devoir utiliser les serviettes des invités dans notre maison. »

Eggsy passe son pouce sur les inscriptions, étrangement ému par ce cadeau qu'il n'attendait pas. C'est alors qu'il sent quelque chose de plus dur, de long à l'intérieur du tissu en coton. Il jette un coup d'œil à Harry qui affiche un air calme et serein. Beaucoup trop calme et serein pour être innocent. Eggsy déplie doucement la serviette et laisse tomber, entre eux deux, sur le canapé en cuir, une bande de cuir d'une vingtaine de centimètres, avec des pressions. Fuck.

« C'est ce que je pense ? »

« Si tes pensées prennent un chemin peu catholique, alors oui. »

Le ton sérieux d'Harry le fait à nouveau baisser les yeux sur l'objet. Putain. Harry Hart lui a offert un cockring en cuir. Un cockring. Pour de vrai. Il s'imagine déjà le porter alors qu'Harry le prend à quatre pattes ou pendant qu'il lui fait une de ces putains de fellations dont seul Harry a le secret. Sûr qu'il tiendrait plus de vingt minutes avec un objet pareil autour de sa queue. Harry aussi pourrait le mettre… Il ne lui en faut pas plus pour devenir dur.

La serviette est rapidement abandonnée par terre quand il se jette sur les lèvres d'Harry pour le remercier dans un baiser exigeant. Il n'aurait jamais pensé avoir un jour la chance d'avoir un amant comme lui. Il ne l'a jamais aimé comme aujourd'hui et il lui dit avant de se lever, emportant son amant et son dernier cadeau avec lui dans la chambre. C'est réellement le meilleur anniversaire de sa vie.