Blablamiaou : Eh ouais ! J'ai été merdeuse jusqu'au bout des coussinets ! J'ai tenu l'incongru pari en postant la suite qu'en ce 29 Février 2020. Le regretterez-vous ? Rendez-vous en bas, dans le petit cadre, pour manifester votre contentement ou désapprobation ! ^^

Sinon, n'en ayant pas eu l'occasion avant, j'en profite pour vous présenter, tardivement, mes sincères vœux de bonne année 2020 ! Que tous vos fantasmes, même les plus audacieux, se réalisent sans devoir patienter une éternité ! ^^

Bonne lecture !

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«Bis'sex'tile ?»

~Chapitre 1~

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Ce matin-là, en se réveillant hors de sa douillette chambre conjugale, Harry Potter eu une déconcertante et envoûtante vision paradisiaque. Alors qu'il papillonnait difficilement des yeux, le visage agréablement pressé contre de soyeux draps fiévreusement froissés, il tomba sur une élégante paire de pieds battant indolemment l'air et joliment prolongés d'une peau satinée le narguant effrontément. Lascivement, ses prunelles se dilatèrent progressivement en longeant les interminables jambes laiteuses, finement musclées. Soudain, ses pupilles comme tout son être furent impérieusement saisis. De belles rondeurs d'un blanc immaculé, au sein desquelles il s'était audacieusement aventuré et délicieusement insinué à mainte reprises la nuit précédente, s'exposaient impudiquement. Les torrides et troublantes sensations nocturnes se rappelant vicieusement à son bon souvenir, il ne put s'empêcher de se dresser pour saluer avec vénérations ces tentations faites homme.

- « Si tu dois baiser … une partie de mon corps en premier … je préfère autant que ce soit mes lèvres … Potter. » le sermonna son piquant et dénudé amant d'une nuit, lui octroyant souplement et durement un coup de talon adroitement balancé sur le crâne sans même l'épier une brève seconde.

Confortablement étendu sur le ventre, en sens totalement inversé à celui du bel hétéro riche et célèbre, inlassablement courtisé de toute la sphère magique malgré son anneau marital étincelant, l'appétissant grognon lisait tranquillement sa gazette matinale, nullement perturbé, tandis que le nouvellement éveillé persistait à déposer, amoureusement et religieusement, ses lèvres affamées sur la perfection de ses affriolantes fesses. Instantanément, Draco Malfoy fustigea de plus bel, d'un regard qui se voulait noir et d'une voix guère plus implacable, l'insatiable et intrépide étalon, à l'orbe couleur absinthe qui l'enivrait mieux que n'importe quel alcool fort, lorsque ce dernier osa explicitement chatouiller l'orifice convoité. Cet antre du diable, profondément et sombrement dangereux autrefois, n'avait plus rien de sauvage ni de vierge sous les habiles prouesses de l'Aurore à la renommé mondiale. Désormais, Harry désirait le revendiquer telle sa tanière, là où il aimerait se réfugier pour se ressourcer et se soustraire au monde.

- « Si tu dois baiser … mon cul en premier … je préfère autant que ce soit ton phallus qui s'y colle, non tes doigts ou ta langue … Potter. » réitéra-t-il autoritairement, variant habilement la consigne, en soustrayant pourtant son postérieur à l'avidité de son fulgurant assaillant qui se consola en venant emprisonner sa venimeuse bouche d'ardents et muselant baisers. Furtivement, l'esprit délicieusement vaporeux, l'inopiné et docile vassal cerna que rouler sur le dos ne fut pas l'esquive la plus inspirée pour dompter le royal animal, tendrement tyrannique, lui servant de lubrique partenaire.

Lors de leur rencontre à Poudlard, en bons hétéros ordinaires et basiques, jamais Harry ni Draco n'auraient soupçonné être attirés par la gente masculine. Encore moins l'un par l'autre ! Or, cette véritable première expérience charnelle adultérine, indubitablement concluante et prometteuse à en juger l'accumulation d'extravagantes sessions durant les dernières heures, leur laissait à penser qu'ils se revendiqueraient davantage bisexuels à l'avenir. Enfin, au moins une fois tous les quatre ans ! Sans complexe et avec humour, ils s'autoproclamaient frivolement « bisexuels bissextiles ».

- « Cet immonde torchon est-il si captivant pour me refuser une petite obole ? D'ailleurs, comment l'as-tu obtenu ? » se renseigna Harry, écartant négligemment le journal loin d'eux, tout en se lovant voluptueusement et étroitement au corps frémissant sous le sien. Les longs membres gracieux ne tardèrent pas à s'entrouvrir pour qu'il s'ajuste et épouse mieux le corps à l'abandon. A l'accoutumé, il exécrait être le centre d'intérêt, pourtant, en cette seconde, le déloyal héros du monde sorcier voulait totalement happer l'attention du blond joliment ébouriffé et en rien effarouché. Omettant, radicalement, la fourbe félonie et déshonorante opprobre dont il entachait son couple officiel.

- « Assurément. … Par incantation ». se contenta de répondre laconiquement Draco, soucieux de dissimuler d'irritants et concupiscents gémissements sous-jacents qui trahiraient inévitablement combien il était aussi, si ce n'est plus, obsédé par une nouvelle salve de corps-à-corps érotique. Les chaleureuses et taquines mains rugueuses du puissant sorcier, savamment et sensuellement dominateur à sa grande stupéfaction, avaient le don d'exalter véritablement ses sens. Jamais personne ne lui avait insufflé l'envie, d'aimer ou de vivre, comme le faisait si brillamment l'ancien Gryffondor.

Contrairement à Harry, dont l'amour le liant à sa femme Ginny fut volontaire, le rendant dès lors inévitablement et totalement salaud de la tromper éhontément avec lui, Draco était prisonnier de sa condition. Une riche fatalité sur laquelle il n'avait nulle emprise. Avec Astoria, la sublime Sang-Pur née Greengrass, l'union sacrée fut âprement négociée, marchandée et validée, dans son dos, par sa chère famille. Histoire de conserver un prestige grandiloquent, ridiculement désuet désormais. L'héritier désenchanté ne s'était aucunement impliqué dans cette mascarade, d'ailleurs personne n'avait attendu cela de sa part. Il se devait d'obéir bêtement, sans considération pour sa personne ou ses espérances. Et les gens l'enviaient et le jalousaient ? Quelle connerie ! Toute sa vie n'était que fumisterie et mensonge.

Or, avec l'infortuné orphelin élevé de surcroit parmi les Moldus, l'attirance avait été naturelle et irrésistible. Prédestinée en somme, dès leur enfance. Fut-elle plutôt houleuse et dévastatrice de prime abord ! Les maladresses nées de leur jeune âge les avaient vivement opposés, pourtant jamais Draco ne s'était senti déplacé ni mal à l'aise auprès de lui. Au contraire, la compagnie d'Harry, même à distance, était l'évidence. Les années écoulées n'avaient en rien modifié cette perception. Plus que jamais, il se sentait libre. Libre dans son arrogance comme dans son sentimentalisme ténu ou sa sexualité débridée.

Draco n'avait plus rien du vaniteux et détestable gamin. La raison, pour ne pas dire les périlleuses embûches surmontées, l'avait éveillé à un stade de maturité où il était plus serein et réfléchi. Alors, quand bien même leur lien devait absolument demeurer secret, il n'en prenait nullement ombrage. Car, tout du long, il était l'unique initiateur de leur rapprochement. La responsabilité lui était pleine et entière. Personne n'avait eu son mot à dire. Cette simple liberté était grisante et goûteuse. Étonnamment, Draco n'en aimait que davantage leur liaison interdite pour cette banale raison. Sans rendre de compte, il pouvait enfin respirer et être lui-même. Certes, les erreurs seraient encore légion, mais elles seraient siennes. Aussi les assumerait-il sans honte, avec fierté même. Il était acteur de sa vie, c'était juste divin.

Evidemment, le retour à la réalité serait d'autant plus cruel. Comment ne pas perdre l'esprit en effectuant une marche arrière forcée, impliquant d'oublier ces instants de liberté et de bonheur ? Replonger dans l'insipide quotidien serait mortel, mais Draco se jura de nourrir ce sentiment pour Harry aux confins de son cœur jusqu'à ce qu'un heureux hasard renoue leurs chemins. Alors, seulement, il pourrait respirer et revivre.

Certes, sur un coup de tête complètement dingue, il aurait pu s'enfuir avec Harry. Tout foutre en l'air, sans autre regret. Or, même s'il avait été la pire des crapules jadis, il gardait éternellement une absurde loyauté envers son clan. Sans compter qu'il savait pertinemment qu'Harry, indécrottable responsable qu'il était, ne lâcherait jamais la famille qu'il s'était enfin créée. Donc, acceptait-il de vivoter médiocrement par intermittence, ou mourir douloureusement sans jamais plus connaître la plénitude et la liberté. Cependant, l'espace d'un instant, il avait encore l'opportunité d'y goûter, aussi se reconcentra-t-il sur la voix délicieusement rauque.

- « Ta magie est descellée, joli trou du cul ? » s'étonna spontanément, avec un brin d'impertinence, celui qui avait, à la surprise générale, âprement défendu le descendant de Lucius face à ses accusateurs après le trépas salvateur de Voldemort. Lui épargnant de justesse une mort certaine et le graciant miraculeusement d'un enfermement à perpétuité, mais malheureusement pas d'une sentence le privant de ses aptitudes magiques.

- « En décembre, le tribunal a révisé ma condamnation … tête de nœud. » rétorqua, sans animosité aucune, le justement bien nommé « joli trou du cul » attendant d'être à nouveau merveilleusement comblé. Déplorant l'inertie franchement insupportable, sa main se fit audacieuse et alla effrontément tapoter le bandant muscle fessier de son « éphémère mec » pour qu'il comprenne l'ordre subliminal et se mette enfin en mouvement.

- « Est-ce vraiment judicieux ? Personnellement, je t'aurais gardé enchainé. » l'asticota intrépidement l'excellent virtuose de la baguette, donnant traitreusement un vif et déroutant coup de bassin qui paralysa brièvement son chaleureux hôte tant la jouissance faillit le submerger et le terrasser admirablement. Pour obtenir une torture plus perverse encore, Harry prit un malin plaisir à onduler plus lentement et longuement durant la suite de son ascension vertigineuse vers le sommet de leur plénitude.

- « Au vu de mes dernières actions … notamment l'apport de potions … et soins sur … le terrain … lors de l'ultime soulèvement des Mangemorts, et mon … implication pour éradiquer les … survivants resquilleurs … la Haute Autorité a jugé mon … dévouement sincère et absolutoire. … Je suis définitivement amnistié. » se confia Draco, haletant avec émotion, absolument pas honteux de se livrer ainsi. Soulagé qu'il fût de pouvoir réapprendre depuis peu à se familiariser avec son fluide magique.

Lors de leurs brèves retrouvailles sur l'énième champ de bataille contre les Mangemorts, Harry, ayant dû s'absenter bien avant la délivrance du verdict puisque malheureusement les exactions ennemies ne s'étaient pas arrêtées à la mort de leur meneur, n'avait pas eu connaissance du scellement et avait donc découvert un Draco fragilisé magiquement. Très loin, cependant, de se résigner et ne se définir que par son nouveau statut quasi identique à celui d'un cracmol, le Sang-Pur demeurait éternellement noble et fier. Dépossédé certes de tout pouvoir, puisqu'il n'avait plus librement accès à sa nature profonde alors même que sa magie l'entourait encore, il s'évertuait obstinément à concocter des potions rares et précieuses afin de conquérir une autre forme de prestige et d'influence. Sa magie avait été restreinte et rendue inoffensive, mais son intelligence était toujours aussi véloce et redoutable.

Harry se souvenait encore parfaitement comment il avait surpris cet état de privation, qui octroyait au blond incendiaire une aura plus séduisante que jamais. Les lointaines notes musicales chatouillant ses oreilles, provenant de la fête se déroulant étonnamment encore à l'étage supérieur, l'aida davantage à s'immerger dans le passé et son ambiance particulière lorsqu'il reconnut la surannée mélodie de « My Funny Valentine ». Une chanson spécifiquement chère à son cœur, dans la mesure où c'était là l'affectueux sobriquet secret dont Draco aimait à le charrier durant leur exil infernal. Histoire de le ridiculiser un peu plus ! Pourtant, ce n'est que bien plus tard qu'il cerna l'intention assurément moqueuse. A son retour du conflit, Harry avait eu la brillante curiosité d'aller écouter ce vieux standard moldu et avait alors découvert que la description faite du dit valentin n'était pas forcément élogieuse. Il sourit, pleinement et sans amertume, songeant que ce choix dénotait remarquablement comment Draco devait le considérer malgré qu'ils aient noué des liens plus qu'amicaux désormais.

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********** A suivre **********

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Blablamiaou : Pour paraphraser l'un des personnages du chapitre suivant et rester dans le délirant concept de cette ficounette, je vous réplique : rendez-vous dans 4 ans ? D … Vu la rareté de mes postages depuis presque deux ans maintenant, ça pourrait finalement être une vérité absolue plus qu'une foireuse blague ! ^^

En attendant, merci à celles qui oseront encore trainer les patounes sur mes lignes et m'y abandonner par la même occasion une délicieuse croquette !

A toutou bientôt !