Chapitre 2

Cela faisait plusieurs mois que Vanitas vivait avec les 5 albinos, il travaillait pour eux comme homme de main, veillant sur leur maison. Quand ils partaient, les gentils petits scientifiques fous l'avertissaient prudemment :

-Si tu bouges on te cloue a la chaise devant l'intégral de « Sous le soleil ».

"Tiens-toi bien sur tes gardes à cause de ton beau-frère : il ne tardera pas à savoir que tu es ici. Ne laisse donc entrer personne !"

Ventus, pourtant, quand il crut avoir mangé le foie et les poumons de Vanitas et après les avoir vomis, ne douta plus de pouvoir accéder au trône à sa majorité. Il avait déjà fait construire une université avec une bibliothèque que tous, du plus pauvre au plus riche, pouvaient consulter. Pour pouvoir régner, il savait que l'intelligence et la gentillesse ne suffiraient pas. On mesurait la puissance d'un pays à la beauté et l'élégance de son monarque, mais aussi à comment le peuple le suit, car sans son peuple, un roi n'est rien.

Soucieux, il s'en alla devant son miroir et lui parla :

Miroir, miroir au mur, toi qui ne dis que la vérité pur
Dis-moi, dans le royaume
Qui est le plus courtisé ?

Alors Roxas répondit :

Mon bon prince, ici vous êtes le plus courtisé,
Mais Vanitas sur les monts
Là-bas, chez les cinq albinos,
Est plus charismatique que vous, et de mille fois au moins car les fangirls pré-pubères suintantes de cyprine

Ne peuvent résister à son coté brun ténébreux.

Il frémit, car il savait que le miroir ne pouvait mentir, et il sut ainsi que le chasseur l'avait trompé. Vanitas vivait toujours.

En punition il envoya Axel dans le monde du miroir, une prison éternelle d'où personne ne peut sortir et … et…. Axel attend avant de fondre sur Roxas ! Tu n'es pas là-bas pour faire des exercices de souplesse !

J'en ai marre je me tire !

Bref. Moi c'est Ventus mais mes amis m'appellent Ven. Ça fait plusieurs mois que j'essaye de tuer mon beau-frère Vanitas pour éviter qu'il règne façon Lenin… J'ai envoyé, un, deux, trois, huit assassins et il les a tous tués.

Je suis quand même retourné voir Roxas mon miroir, et cette fois à la question habituelle, il m'a répondu :

Je ne sais pas…

Je me suis dit que c'était peut-être du foutage de gueule car normalement il sait tout. Puis j'ai vu son nouveau coloc' dans un coin du miroir et j'ai compris qu'il était simplement occupé.

J'ai demandé au ministre Zexion il m'a fait :

-Je ne sais pas.

J'ai demandé au conseiller Luxord il m'a fait :

-Du moment que j'ai mon salaire en fin de mois je m'en fous de qui dirige ce pays.

Donc comme un gamin, je suis allé pleurer dans les jupes de mon amie Aqua, et je lui ai tout raconté. Elle a soupiré, je lui ai redemandé comment faire, elle m'a répondu :

-Fait preuve d'imagination !

Je me suis souvenu que Van aimait les pommes, j'en ai donc fait empoisonner plusieurs et me suis préparé pour les lui porter en personne, car c'est connu, on est jamais mieux servi que par soi-même.

Je me maquille et me choisie une tenue pour me rendre méconnaissable sans avoir l'air de m'être préparé pendant 3h. Maintenant que je ressemble à une banale vendeuse de pommes et après 1h à cheval dans la neige, j'arrive devant chez lui. Je frappe à la porte. Il ouvre et je lui demande s'il veut des pommes. Il me dit :
-Non.
J'ai entendu : Tu me fais chier.

J'ai dit en lui en tendant une :
-Elles sont délicieuses, goûtez-en au moins une !
Il m'a regardé, je l'ai regardé, il m'a regardé et j'ai prié pour qu'il ne me reconnaisse pas avec cette robe bleue, mon maquillage et ma perruque rousse. Il m'a fait :

-Ven pourquoi tu t'es travestie ?
Je lui ai fait :

-De quoi parlez-vous je…
Il m'a interrompu et a dit avec un sourire :
-Jamais une vendeuse de pomme ne s'aventurerait jusqu'ici. Et puis je me doutais que si tu avais échoué jusqu'à maintenant, c'est que tu avais confié la tâche de me tuer à des incapables.
- Aurais-tu peur du poison ? dit la pseudo-paysanne. Regarde : je coupe la pomme en deux ; une moitié, c'est pour toi, et l'autre, je la mange.
Ce qu'il ne savait pas c'est que j'avais déjà pris un contre-poison. Il m'a pris une pomme des mains et a dit :
-Faisons un pari, si tu es vraiment une vendeuse de pommes alors Ventus ne veut pas me tuer et je rentrerai au château en lui laissant les pleins pouvoirs. Mais si elle est empoisonnée, j'aurai perdu mon pari et si je le revois il deviendra mien.
Sur le coup j'ai eu peur mais de toute façon la pomme va le tuer donc j'ai fait :

-OK.

Il a pris une première bouchée et s'est effondré sur le plancher.

Une fois de retour je me suis mis devant mon miroir, et le questionna :

Miroir, miroir au mur, toi qui ne dis que la vérité pur
Dis-moi, dans le royaume
Qui est le plus courtisé ?

Alors et enfin, le miroir répondit :

Vous êtes le plus courtisé, Monseigneur.

Bref. J'ai réussi à tuer Vanitas.

Moué… Je vais peut-être reprendre la narration.

Quand ils revinrent le soir à la maison, les 5 albinos trouvèrent Vanitas étendu sur le plancher, mort cette fois-ci.
- Nous ne pouvons pas l'enfouir comme cela dans la terre noire ! dirent-ils.
Alors ils lui firent faire un cercueil de verre afin de pouvoir étudier sa décomposition.

Le temps passa et passa, mais il resta parfait, aussi blanc que neige, aussi vermeil que le sang, aussi noir de cheveux que l'ébène poli, et il avait l'air de dormir.

Et puis un jour, il arriva qu'un prince qui cherchait un époux digne de lui s'égara dans la forêt, et passa comme par HASARD devant la demeure des albinos. Il vit le cercueil dans lequel était exposé le brun, qu'il admira beaucoup. Une idée lui vint, alors il leur dit :

-Donnez-le moi, reprit le prince Riku, parce que je… je ….

Allez dit-le !

-Je ne puis vivre sans admirer Vanitas, et je le traiterai et le vénérerai comme mon bien-aimé, comme ce que j'ai de plus cher au monde !

Tous les cinq se concertèrent et lui répondirent :

-Pff !
- Laissez-moi emporter le cercueil, je vous donnerai en échange tout ce que vous voudrez.
Touchés en entendant ces paroles, les albinos s'émurent de compassion pour lui et lui donnèrent le cercueil.

-Mais mon prince il est mort ! s'exclama Sora, le serviteur du prince qui harnachait le cercueil à un cheval blanc, oui les chevaux de prince sont toujours blancs ! C'est écrit dans le contrat juste au-dessus des super héros qui doivent porter le slip par-dessus les collants !

-Mon père m'a demandé de ramener un époux, il n'a pas précisé s'il devait être vivant ou mort.

-C'EST NORMAL LA QUESTION NE SE POSE PAS !

Mais voilà qu'ils trébuchèrent contre une racine, renversant le cercueil contenant le brun qui tomba au sol. Le choc fit rendre à Vanitas le morceau de pomme qui lui était resté dans le gosier. Ainsi libéré, il ouvrit les yeux et se redressa, ayant retrouvé la vie.

Et donc Riku emmena Van dans son royaume pour l'épouser sans le connaître de but en blanc.

(Attention là ça devient plus sérieux et avec slash)

Mais l'histoire ne s'arrête pas là, Vanitas qui avait compris que les sentiments de Riku pour lui n'était qu'un substitut dû à sa ressemblance avec Sora s'entretint avec eux.
Riku et Sora ne pouvaient vivre leur amour à cause de leurs rangs sociaux, ils seraient donc victimes d'un accident mortel. Ainsi ils s'enfuiraient dans un pays voisin ensemble pendant que Vanitas prendrait la tête du royaume de l'ancien prince.

Mais à ce grand couronnement, Ventus qui était devenu lui-même roi de son propre pays fut invité également ; et fut conduit dans les appartement du futur monarque sans savoir de qui il s'agissait.

Lorsque Van fit son entrée, le blond reconnut immédiatement son beau-frère.

-Surprise ! Lui dit ce dernier avec un sourire enjôleur en s'avançant vers le plus petit. Et tu as perdu !

Aussitôt, Vanitas lui ravit les lèvres et le fit rouler sous lui, sur son lit, lui coinçant les bras au-dessus de la tête. Le baiser se prolongea longtemps, s'interrompant à peine quelques secondes pour reprendre sa respiration et finalement, lorsque Vanitas relâcha les bras de Ventus, ceux-ci vinrent se fourrer dans ses cheveux, pour continuer à l'embrasser avec force, pendant un long moment.

Enfin au bout d'un temps qui lui parut interminable, il rompit l'étreinte, gardant son front contre celui de Ventus et provoquant un gémissement frustré de la part du blond. Mais celui-ci avait aux lèvres un petit sourire aguicheur, que Vanitas ne lui avait encore jamais vu et qui l'excita au plus haut point.

-Je vais donc devoir payer ? C'est une vengeance ?

-Non un moyen de te garder, depuis toutes ces années ensemble tu devrais savoir que j'ai des goûts et une façon particulière de montrer mon affection. La limite entre amour et haine est fine. Ronronna Vanitas.

-Dans ce cas, pour moi aussi…

Ventus fit glisser ses vêtements doucement, l'invitant à venir le rejoindre. Vanitas ne se fit pas prier et une fois face au Ventus, le brun tendit sa main et la porta à la bouche de Ven, l'invitant à sucer ses doigts, les yeux toujours ancrés dans les siens. Van était dur comme jamais et sa respiration saccadée prouvait que la tension montait. Une fois qu'il jugea ses doigts suffisamment humides, il l'attira tout contre lui en lui écartant les jambes et plongea sa langue dans sa bouche tout en conduisant sa main vers ses fesses. Vanitas en enfonça deux d'un coup et Ventus lâcha un petit cri de surprise, passant ses bras autour de son cou pour s'accrocher à lui. La préparation fut sommaire.

-Viens, dépêche-toi !

Vanitas ne se fit pas prier et il pénétra Ventus d'une poussée, enchaînant immédiatement de rapides et puissants coups de reins. C'était violent, passionné, comme leurs histoires. Provoquant des gémissements bruyants chez le blond qui s'accrochait aux draps, tentant de garder un minimum de contrôle sur son corps, Van se cramponnait quant à lui aux hanches de Ven. Augmentant le rythme et sentant sa délivrance proche, il saisit le sexe de Ventus et le masturba fermement, lui faisant pousser des cris d'extases encore jamais entendus.

Peu de temps après, ils se libéraient ensemble. Vanitas toujours sur Ventus, ils restèrent quelques minutes sans bouger, reprenant leurs souffles, le brun veillant quand même à ne pas trop appuyer son poids sur le blond. Lorsqu'enfin il trouva la force de se retirer, ce ne fut que pour se déplacer légèrement sur le côté et se rallonger, le bras toujours autour de la taille de Ventus. En très peu de temps, il sentit la respiration du blond se faire plus régulière. Vanitas colla sa tête dans son cou et glissa à son tour dans les bras de Morphée.

Quelques mois plus tard un nouveau mariage fut organiser entre eux deux, fusionnant ainsi leurs deux pays. Les défauts de l'un étant corrigés par les qualités de l'autre, leur union apporta à leur pays prospérité. L'histoire prouva aussi après une audition pop-starienne pour trouver un héritier qu'on peut être deux hommes et deux bons pères … même avec une logique tordue.

-Tu n'as pas le sentiment d'avoir un peu retourné ta veste ?

Si peu….

FIN

Voilà c'est fini ! :D

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Dans tous les cas j'espère vous avoir fait passer un bon moment !