Hana commençait a s'ennuyer. Et pas qu'un peu. Elle s'entendait bien avec son frère, malgré les magazines plus que suspect qu'il lisait, et son petit boulot lui rapportait pas mal d'argent. Mais comment dire … elle se sentait un peu seule. Atari, qui était partie à Kyoto, avait retrouvée Yuki, et elle avait revue Itaori lors d'un match d'entraînement. Mais... elle, elle n'avait vu personne. Le vide total. Rien de rien. Son portable choisi ce moment pour vibrer. Elle l'ouvrit, n'attendant pas grand chose, mais elle ne put cacher son étonnement a son frère, qui regardait la télé a côté d'elle, une main passé autour des ses épaules, lorsqu'elle ouvrit le message.

Daiki- Qu'est ce qu'il y a, petite sœur ?

Hana- Euh... est ce que c'est toi qui a donné mon numéro a ce type ?

Elle lui montra le message, qui faisait seulement quelques lignes. « Bonjour a toi, sœur d'Aominecchi ! Je m'appelle, Kise Ryouta, et mon nom doit te dire quelque chose, je suis le frère d'une de tes amies. J' ai appris que tu étais mannequin, et je voulais savoir si tu accepterais un shooting commun ? Bye, et répond vite ! »

Daiki- Kise... oui, je lui ai filé ton tel, pourquoi ?

Hana- Oh, pour rien, c'est juste que je ne savais pas qui s'était... quoique.. Kise est le nom de famille d'une de mes copines, et elle a le même âge que moi... c'est une fausse jumelle elle aussi...

Daiki- Oh... tu me la présentera ? Elle est jolie ? Elle fait quelle taille de soutien gorge ?

Hana- …. Daiki, oses approcher mes amies a moins de deux mètres avec tes pensées obscènes, et je te jures que un, tu finiras en petits, très petits morceaux, et de deux, que tout les magazines que tu caches sous ton matelas finiront au feu.

Daiki- Ok, je n'ai rien dit, je n'ai rien dit...

La jeune fille rentra son air colérique, et repris son sourire doux. Elle attrapa son portable et répondit à l'affirmative au texto du fameux Kise, qui ré-répondit en lui donnant rendez-vous pour la semaine d'après.

Une semaine plus tard, le jour du rendez-vous, elle se sentait un peu anxieuse. Et si elle n'était pas assez jolie ? Et si l'ami de son frère se moquait d'elle ? Et si...

C'est avec des pensées plein la tête que la fille aux cheveux couleurs de mer, alla prendre sa douche et s'habiller. Elle mit des vêtements discrets, dans des tons pastels, et des ballerines, pour être plus a l'aise. Elle prit un petit sac contenant ses affaires personnelles, ainsi que sa trousse de maquillage, et partit en direction de la station de métro. L'agence de mannequinat qu'on lui avait indiqué se trouvait a seulement trois stations de chez elle. Utilisant la vitre du métro bondé comme un miroir, elle se mit vite fait, et d'un geste précis un peu de rouge à lèvres rose pâle et d' eye-liner argent, avec cette grâce acquise avec quatre ans de pratique quotidienne. Elle descendit a l'arrêt voulu, et se mit à courir, de peur d'être en retard, bien qu'elle ai cinq bonnes minutes d'avance. Car Hana faisait partie des celles qu'on surnomme les Nadeshikos, les femmes japonaises parfaites. Elle était grande, belle, avait ce qu'il fallait là ou il le fallait, était d'un naturel doux et réservé, était bonne en cuisine et dans tous les travaux de la maison, et surtout, must of the must... elle aimait le sport ! Bref, tout les gars de son campus rêvaient de l'avoir comme petite amie. Mais comme son frère, l' As de Tôo, était très, trop présent a ses côtés, personne n'osait aller la voir, de peur de se prendre une beigne. Voire plusieurs. Parce que c'était là le plus gros défaut de Daiki Aomine. Il était jaloux comme un poux, et possessif pour pas deux. Donc, les prétendants, au placard.

Hana regardait nerveusement sa montre lorsqu'elle entendit quelqu'un l'appeler. Elle se retourna... et hallucina totalement en voyant le jeune homme beau comme un dieu qui lui faisait face. Il avait des cheveux de la même couleur que l'or, et le soleil matinal les paraît de reflets roux et platines du plu bel effet. Il avait un visage fin, de longs cils, et on voyait sous son t-shirt, les contours de certains de ses muscles, fins et bien dessinés grâce au basket-ball. Mais elle ne put détacher son regard des yeux de l'ami de son frère. Des lacs d'or pur, aux reflets changeant, qui leurs donnaient une intensité sans pareille. Plongée dans sa contemplation, Hana n'avait pas remarqué que le jeune homme parlait pour deux, et qu'il l'avait entraîné a l'intérieur. Instantanément, il se retrouva archivé dans la mémoire de la jeune fille avec un petit mémo sous son visage, qui disait « Attention, beau parleur avec une gueule d'ange, bien rodé aux techniques de dragues. ». Avant de commencer le shooting, qui était pour un magazine spécialisé dans les tenues de mariage, il lui posa plusieurs questions quand a son expérience, et elle répondit en résumant de la manière la plus courte possible. Mais son C.V était comme même impressionnant. Il faut dire qu'elle avait a son palmarès des défilés pour les Galeries Lafayettes, Chanel, Luis Vuitton, Dior, Prada, sans oublier Mikimoto et Cartier pour les bijoux et Etam et Victoria's secret pour la lingerie.

Sans oublier qu'elle avait posée avec DiCaprio ! ( il a eu ENFIN son Oscar!).

Le shooting se déroula a merveille, et pour la remercier, il l'invita ensuite pour boire un café. Normalement, cette journée était sensée bien se finir. Je dit sensée, hein. Parce que rien ne se passe jamais comme prévu. Et l'imprévu arriva... sous le nom d'une tornade rouge nommé Kagami Atari, et son éternelle rivale/amie, Akashi Yuki.

Eh, eh ! suite dans le prochain épisode ! Je sais, c'est méchant, mais comme ça, je vus laisse imaginer quelles catastrophes vont bien pouvoir faire les deux folles. Et attention, a partir du prochain chapitre, ça va partir en freestyle total ! Que ceux qui tiennent a leurs neurones fichent le camps en vitesse ! bye !