Disclamer: Je ne possède pas Harry Potter qui appartient entièrement à JK Rowling, cette histoire a uniquement pour but de distraire, je ne touche aucune rétribution quelle qu'elle soit.

Beta: Blues-moon


Assis confortablement à son bureau, Héphaïstos mit un point final à son livre avant de relever la tête de sa machine à écrire.

Ses cervicales craquèrent et il poussa un gémissement de douleur en se levant pour s'étirer, avant de sortir de la pièce pour allez se servir un café bien mérité.
Le petit fléreur, baptisé Moumoute par décision unanime du châtain et d'Harry, descendit immédiatement du bureau et le suivit a la trace dans l'espoir de grappiller quelques goutte de lait.

Sortant de la cuisine avec sa tasse brûlante, le moldu se rendit directement au salon pour profiter d'une petite pause avant la longue séance de relecture qui l'attendait.

- Je ne sais pas comment vous faites pour boire ça, marmonna Salazar en voyant le jeune homme ajouter cinq sucres dans son mug.

L'écrivain sursauta, surpris, et chercha l'origine de la voix avant que son regard ne se pose sur le tableau au-dessus de la cheminée.

- Oh, salut! Que faites-vous là?

- Je suis ici chez moi figurez-vous!

- Je sais, pardon, ce n'est pas ce que je voulais dire, mais ça fait un moment que l'on ne vous voyait plus. Vous êtes toujours rendu je n'sais où avec le blondinet.

- Godric est l'un des plus grands sorciers de son temps, avec moi cela va sans dire, aussi il mériterait un peu plus de respect de votre part que ce ridicule sobriquet dont vous l'avez affublé!

- Oh, mais c'est qu'il mordrait! Rit gentiment Héphaïstos en s'appuyant sur le dossier du canapé juste en face du tableau.

En vérité, le fondateur commençait à lui manquer: il adorait le taquiner dés que l'occasion se présentait.

- Et sachez, jeune homme, bien que cela ne vous regarde aucunement, que c'est mon devoir en tant qu'ami de soutenir mon camarade durant cette période difficile. Ses locataires n'ont jamais été de joyeux drilles et cela empire chaque jour. Godric a toujours eu du mal avec les conflits qui traîne en longueur.

- Oh, votre ami, hein? sourit le châtain en jetant un regard entendu à la peinture.

- Oui mon ami, parfaitement!

- Allez, on ne me la fait pas! Vous pouvez bien me le dire à moi: vous aviez une relation tous les deux de votre vivant!

- Quoi?! Mais non, pas du tout! S'écria le brun en rougissant jusqu'à la racine des cheveux.

- Même pas un p'tit coup de temps en temps? Histoire de se détendre...

- Jamais!

- Une petite séance de touche pipi au moins? Comme ça, entre potes, pour se rendre service, un soir après avoir trop bu...

- Mais puisque que je vous dis que non! hurla Salazar, de plus en plus rouge.

- Ah oui? Étrange, je l'aurais pourtant juré... Marmonna l'écrivain, en frottant son menton, pensif. Remarquez, il est p'tete pas trop tard! En passant par le deuxième étage l'autre jour, j'ai vu un moine complètement bourré se mettre à poil. S'il peut le faire, vous aussi normalement.

- Mais pourquoi diable ferais-je une chose pareille?!

- Mais pour pecho votre pote, enfin! Cachés derrière un cadre ou dans une nature morte dans un couloir désert, vous lui faites subir les derniers outrages! Après ça, vous pouvez être sûr qu'il ne pensera plus à l'ambiance de merde qu'il a chez lui.

Le fondateur balbutia une réponse incompréhensible, mais fut interrompu par l'arrivée de son ami qui l'attrapa par le bras avant de le tirer hors du cadre en s'exclamant:

- Saly faut que tu viennes voir ça, ça bouge enfin chez moi!

- Pensez a ce que je vous ai dit, Salazar! Rit le châtain en les voyant disparaître.

Pendant quelques minutes, Héphaïstos resta seul à réfléchir, un sourire amusé sur les lèvres puis, soudainement, il finit son café d'un trait et de se dirigea d'un pas décidé vers son bureau.

Tout cela lui avait donné une nouvelle idée de livre. Un livre pour adulte cette fois...


Les pièces du service en porcelaines volaient dans tout l'appartement de Gryffondor, s'écrasant avec fracas sur le sol de pierre ou les tapisseries murales.

- Lily calme-toi, je t'en pries! cria James en évitant de justesse une assiette qui se fracassa sur la commode en bois massif.

- Que je me calme?! Tu demandes le divorce, tu me mets dehors et tu me demandes de me calmer?! hurla la jeune femme en lançant une tasse vers l'homme qui lui faisait face. Il est hors de question que je me calme tu m'entends!?

- Je ne comprends pas pourquoi tu t'énerves à ce point! Ça fait des années qu'il n'y a plus rien entre nous, ça devait bien finir par arriver! Enfin tu t'attendais à quoi, je dors dans le lit d'Enzo depuis des mois!

- Justement, ça dure depuis des années et d'un coup tu demandes le divorce! cria la rousse en repoussant une mèche de son visage tellement brutalement qu'elle se griffa le front. Pourquoi sinon pour une autre femme?! Une autre qui portera le nom de Potter! Une autre qui aura le droit à un mariage grandiose, des voyages sublimes et des robes de créateur! Alors, comporte-toi en homme, assume et dis-moi qui c'est!

- J'ai dormi avec mon enfant pendant des mois pour ne plus être aà tes côté, s'exclama James en attrapant sa femme par les épaules. Il n'y a pas besoin de l'intervention d'une autre femme pour que je me rende compte qu'il est grand temps de faire quelque chose!

- Tu espères me faire avaler ça? ricana-t-elle en se dégageant. Je te préviens, je ne me laisserais pas faire! Je vais engager un avocat et me battre jusqu'au bout!

- Mais qu'est-ce que tu veux à la fin?! Une maison? Je te laisse la villa de Godric Hollow! De l'or? Je vais te verser une pension comme précisé sur notre contrat de mariage! Des bijoux? Il y a un coffre entier de pierreries à la banque, prends-les! Prends ce que tu veux, mais laisse-nous tranquilles...

- Et Enzo?

- Quoi Enzo? demanda le brun en regardant sa femme avant méfiance et colère.

- Et bien je suis sa mère après tout, peut-être aurais-je envie de le voir? Répondit-elle avec un sourire mesquin.

Cette fois, ce fut James qui, fou de rage, jeta un vase contre le mur, manquant de peu la tête de sa future ex-compagne.

- Non, tu n'es pas sa mère, tu ne l'as jamais été! Cela fait onze ans que tu l'ignores, tu ne lui prêtes de l'attention que pour lui crier dessus, tu ne le connais pas! Sache que mettre un enfant au monde ne fait pas, automatiquement, de toi une mère! De plus, je sais bien que tu n'as aucune envie de le voir, tu fais ça juste pour me faire du mal! Tu cherches simplement à nous pourrir la vie!

- C'est vrai ce n'est pas la meilleure idée que j'ai eue, surtout quand on sait qu'il y a un moyen plus simple pour cela.

Elle se reprocha au plus près de celui qu'elle avait épousé avant de murmurer au creux de son oreille:

- Je pourrais, par exemple, laisser entendre à un journaliste que le Grand James Potter, Héro du monde sorcier, a abandonné son fils aîné. Ce sera ta parole contre la mienne...

- Je te conseille de ne pas jouer au plus malin avec moi Lily, car sinon moi aussi je pourrais laisser entendre à un certain maître des potions que tu pourrais causer des problèmes à son fils chéri. À ton avis, quelle serait sa réaction?

Il s'éloigna, mais se retourna pour ajouter avant de partir:

- Il me semble que la plupart des potions mortelles sont inodores, incolores et sans saveur je crois, non?

Et sur ses mots, il s'en alla.


- Wow, ça s'était de la dispute ou je m'y connais pas... S'exclama Godric une fois le salon redevenu désert. Je te jure tout cela me fait vraiment de la peine pour le môme, il n'a rien fait pour mériter ça...

Il chercha confirmation auprès de son camarade, mais remarqua de celui-ci regardait dans le vide, l'air absent.

- Houhou, Salazar! Tu es avec moi?

Le brun sursauta avant de reporter son attention vers son ami:

- Oui, oui, excuse-moi, je pensais à autre chose... Dit ça ne te dirais pas qu'on aille faire un tour? Disons à la tour Est du quatrième étage?

- Euh, si tu veux, mais il n'y a rien à faire la-bas. D'ailleurs personne n'y va jamais, c'est le couloir des paysages et des natures mortes...

- Et bien, disons que j'ai envie d'aller voir la mer! S'exclama le Serpentard en se dirigeant vers l'extérieur du tableau.

Le blond resta quelques secondes à se demander quelle mouche avait bien pu piquer son ami, mais finit par le suivre. De toute façon il n'avait rien à faire d'autre...