Le Noël-Garou de Stiles.

- Partie 1 -

Tout commença une journée tranquille, alors que j'étais en train de me raser soigneusement. S'il y a bien une chose qui ne change pas, quand on est loup-garou, ce sont les poils, dont la barbe. Moi, Derek, et mon oncle, Peter, on était obligé de se raser au moins une fois tous les jours, en tout cas. Je terminais tranquillement avant d'entendre un gros vacarme venant du salon. J'haussais un sourcil et sortit rapidement de ma salle de bain, toujours torse nu pour trouver un Stiles, entremêlés dans une guirlande électrique, heureusement pas branché.

"- Je peux savoir ce que tu fiches ?

- Ça ne se voit pas ? Je viens mettre de l'animation !"

Je l'observais se débattre avec sa guirlande comme un forcené, me disant que quelquefois, Stiles ne passait pas pour le plus futé de tous. Je me venais finalement l'aider, le tirant de là en déchirant cette foutu guirlande. Il n'y a que moi qui ai le droit de retenir Stiles, pas une guirlande sortie de nulle part.

"- C'est malin, on ne peut plus en faire grand-chose maintenant.

- Qu'est-ce que tu voulais en faire au juste ?"

C'est là que Stiles se releva pour montrer le sapin qu'il avait installé tout seul comme un grand dans un coin de la pièce. Chose que j'observais dubitatif.

"- Je sens que tu veux me faire passer un message.

- C'est bientôt noël !

- Ho... Et alors ?

- T'as vraiment besoin d'un dessin ?

- Je ne sais pas trop ce que je dois en penser, on a jamais fêté noël dans la famille.

- C'est l'occasion ou jamais alors ! Tu ne vas pas oser refuser de passer noël avec ton petit-ami, n'est-ce pas ?"

J'ouvris et fermais ma bouche. Quoique je réponde, de toute manière, c'était impossible que je puisse dire non aux beaux yeux de Stiles. Je soupirais. Foutu pour foutu, il valait mieux que je vois le coté positif, ce que je ne faisais pas assez d'après lui.

"- On va devoir s'offrir des cadeaux ?

- évidemment ! C'est noël !

- Hm..."

Je me dirigeais calmement vers le carton qu'il avait amené en plus du sapin, remplis de diverses décorations, dont ce que je cherchais. Un faible sourire apparut sur mon visage et je vins lui mettre un ruban rouge sur la tête.

"- Je peux prendre mon cadeau maintenant ?

- T'es vraiment un idiot quelquefois, ce sera un véritable cadeau, alors que moi, tu peux m'avoir quand tu veux ! Mais bon, après si tu veux attendre Noël pour avoir un câlin, c'est comme tu veux, tu sais certainement mieux que moi ce dont tu as envie, et puis ce n'est pas comme si j'allais te manquer de toute façon, vu que je suis tout le temps sous ton nez. Je n'imagine même pas la frustration d'avoir celui qu'on aime si prés et de ne même pas pouvoir le toucher..."

ça vous étonne que je n'arrive pas à lui résister ? Parce que moi, non. J'esquisse un petit sourire en coin, j'aime bien quand il a ce genre de réaction, il parle pour deux, ce qui est très pratique. Je l'attrape finalement entre mes bras et embrasse sa nuque. On ne l'entend plus. Il fait toujours le fanfaron mais dans ce genre de situation, il est plus gêné qu'autre chose. Forcément, ça me donne envie de l'embêter un peu. Le voir dans tous ses états, plus particulièrement dans des états que personne d'autre ne verra, est assez jouissif.

"- Et puis de toute façon, je ne suis pas un cadeau !

- Je ne suis pas d'accord.

- Je ne suis pas une chose, je te signale !

- Non, c'est vrai.

- Alors quoi ?

- Tu es mon Stiles."

Mon Stiles. À moi tout seul. Et si quelqu'un lui fait du mal ou essaie de me priver de lui, je lui ferais la peau sans remord, non mais. Il n'a plus qu'à s'en prendre à lui-même, s'il n'est pas d'accord avec ça, vu que c'est lui qui a commencé à empiéter sur mon espace vital. Mais ça n'a pas l'air de lui d"plaire, bien au contraire. Je ne le lâche pas et l'embarque avec moi dans le canapé, l'y allongeant sans trop le brusquer et l'embrassant. Je sentais ses mains froides se poser sur mon torse chaud, alors qu'il répondait plus langoureusement au baiser.

"- Je te préviens, ce sera rien que nous deux, n'invite personne d'autre...

- Pareil, hein, j'ai pas envie que ça se termine en partie à trois non plus !

- Tu dis ça en sachant que je ne te partagerais jamais..."

Je l'embrassais, encore, plus ardemment, le serrant contre moi mais pas trop fort non plus. Je savais que Stiles n'était pas en sucre mais ce n'était pas une raison pour le blesser non plus. Je ne lui voulais aucun mal, bien au contraire. Je le déshabille lentement, embrassant sa peau, je le sens frisonner, j'entends son cœur battre plus fort. Pour moi. Je ne me sens jamais aussi bien que dans ces moments-là. Je le mets complètement nu sous moi, et je le contemple, j'en profite pour essayer de garder cette image dans ma mémoire le plus longtemps possible. Je lui relève doucement les cuisses, tâtant le terrain pour le préparer comme il se doit, mordillant ses tétons à présent. Mes doigts le pénètrent, ils bougent en lui, venant caresser un endroit qui le fait gémir de plaisir. Je reviens l'embrasser et le fait finalement entièrement mien comme ça a déjà été le cas dans le passé. Ce n'est pas un Noël que j'aimerais passer avec lui, mais tous les autres à venir...