Les deux âmes sœurs se tenaient face à face, se fixant et cherchant qui engagerait le combat.

Tous les membres de la récente troupe regardaient le début du combat avec un diadème sur la tête, afin qu'ils puissent absorber chaque action qui allait être effectué, George Weasley regardait la scène fixement, appuyé contre un pilier alors que les deux projections astrales se faisaient face sur le terrain.

« Et bien Gryffondor ? Trop peureux, je t'attends.

-C'est bien toi qui vient toujours avant moi Serpentard. Le brun rougit sous le sous entendu pervers de son mari mais ne perdit pas de temps et lui fonça dessus, une épée en main alors que l'autre était encore dans son fourreau. »

Leur combat n'avait rien à voir avec le combat que pouvait opposer les débutants et Godric, puisque ce dernier se mettait à leur niveau.

Les coups que portaient Salazar étaient précis et vifs, le roux les parait avec justesse et avec force, assez pour repousser le corps de son amant qui était obligé de revenir pour un nouvel assaut.

Fred passa ensuite à l'attaque, si lui parait les coups, Harry les esquivaient en sautant sur le côté puis dans tel un chat, il sauta au dessus de l'épée puis frappa Fred au visage grâce à un coup de pied, l'envoyant valser pas à cause de sa force mais à cause de l'élan qu'il avait prit, le roux ne se laissa pas surprendre et attrapa sa jambe en vol, ce qui fit écarquiller les yeux de surprise à Harry avant qu'il ne se reprenne, ne tourne sur lui-même, se servant de ce maintient comme d'une opportunité avant de pointer son épée qu'il tenait en main vers la jambe de Fred et l'entailler profondément, sous la douleur le roux le lâcha et il tomba au sol, roulant sur lui-même afin d'amortir la chute. Molly Weasley retint un cri d'horreur et se leva en voyant la blessure de son fils mais ce dernier, sur le plateau de combat se contenta de sourire, Harry se releva.

« Heureux que tu n'ai pas perdu ton agilité Serpentard.

-Tu es toujours aussi sournois Gryffondor, ça ne te va pas. Rétorqua le brun sur le même ton tout en sortant sa deuxième épée dans son autre main.

-On passe aux choses sérieuses mon beau ?

-Je pense que les préliminaires sont finis non ? A moins que tu ne sois satisfait seulement de ça ? Demanda d'un ton provocateur Harry.

-Tu imagine bien que non Salazar. Ils se mirent à tourner en rond tout en se fixant, tels deux lions en cage, Fred ne semblait pas gêné par sa blessure.

-Tu pense donc pouvoir tenir la distance, petit joueur ?

-Je n'ai pas vaincu un adulte à l'âge de 11 ans, mais tu sais très bien que je tiens la distance, tu ne l'as pas encore vu c'est tout. Ils firent un tour de plus avant de s'immobiliser, Harry avait un sourire narquois.

-Pour le moment tout ce que je vois de toi, c'est un être inexpérimenté. Tu me déçois beaucoup de ce côté-là. »

Fred savait pertinemment que le petit brun lui mentait, cela ne l'énervait pas mais l'excitait davantage pour ce combat, enfin quelqu'un à son niveau qu'il n'avait pas peur de blesser !

Il sortit sa magie de couleur émeraude de son corps, il entendit vaguement George dire à tous que les choses sérieuses commençaient que la magie rubis de son amant se lançait sur lui par derrière, il érigea rapidement un bouclier de magie avant de lancer le premier coup avec son épée, il fut heureux de pouvoir entailler la chair de son ennemi, celle de son bras avant de sentir une plaie à son épaule, il dut ramener son épée contre lui afin de parer le deuxième coup de son mari, ils se reculèrent à nouveau.

Leurs magies foncèrent l'une vers l'autre, chacune essayant de se dominer sans jamais y arriver, soudain Fred s'agenouilla en tenant son genou, la magie rubis l'avait brûlé.

« Je sens légèrement le déjà vu non ?

-Légèrement mon beau. »

Salazar ne perdit pas son temps et fonça sur lui, ses deux épées en avant alors que sa magie entourait Fred de sorte qu'il ne puisse plus bouger, lorsque soudain le roux releva la tête, arborant un sourire sadique, le brun comprit alors mais il était trop proche afin d'éviter d'être frapper.

La magie rubis retrouva sa couleur verte émeraude alors que la magie rouge essayait vainement de sauver son propriétaire et tombant sur l'ennemi, mais il était trop tard, Fred leva son épée qui frappa la peau de son amant dans l'épaule, étant plus fort, il ne retira pas son épée et Salazar hurla de douleur en restant suspendu au métal, son sang atterrit au sol.

« Ah non, en effet, ça c'est nouveau.

-T'es qu'un gros enfoiré tu le sais ?

-C'est vrai que c'est moi qui aurait du fonder la maison de la ruse, en te voyant aujourd'hui je me demande pourquoi je ne l'ai pas fait.

-Il fallait bien qu'un idiot dans ton genre fonde la maison de la gentillesse incarnée. »

Répliqua calmement Harry avant de sortir une dague de sous sa cape et blesser violemment Fred à la main qui lâcha sous épée sous la douleur, Harry en profita pour faire un bond en arrière et la retirer de son épaule tout en grimaçant.

« Les vieux coups sont toujours les plus efficaces. La magie du brun l'entoura, formant une armure efficace.

-Il faudra que tu me montre comment tu fais ça.

-Et que je perde tout avantage sur toi, tu rêve mon vieux.

-Oh allez, c'est trop classe en plus !

-Ne sois pas idiot Fred. Tiens ton épée. »

Lui déclara Harry en lui lançant l'épée aux rubis, le Gryffondor le remercia rapidement avant de la lancer en l'air, projeta de la magie vers Salazar qui esquiva en faisant un pas sur le côté puis un duel au corps à corps débuta, le brun parait avec son peu de force et esquivait la plupart des coups, tout en rapidité et en souplesse, chose que Fred compensait par la force et la brutalité, faisant par moment reculer Salazar de plusieurs pas.

La magie rouge du brun entoura ses deux épées et immédiatement ses coups se firent plus forts, laissant Fred un moment surpris avant qu'il ne compense lui aussi en rajoutant dans la force dans ses coups, sa magie verte émeraude se concentra dans son épée et suite à un coup, le brun tomba au sol, il reprit rapidement son souffle et en esquivant un coup de son amant en roulant sur le côté et en frappant d'un coup de pied sournois les parties intimes du Gryffondor qui tomba à genoux sous le choc. Le brun se releva rapidement.

« Excuse moi, qui voulait reprendre la maison de la ruse ? Le brun traça avec son épée au sol un cercle tout autour de Godric puis s'en éloigna et enfonça son épée dans l'un des tracés puis recommença avec celui en face avant que le roux ne se relève, il était trop tard, la barrière était levée. Salazar le nargua d'une langue sortie de sa bouche.

-Harry ! Ca ne compte pas !

-Pourtant, tu n'as plus ton arme, et tu ne peux plus te défendre, j'ai gagné. Rétorqua t-il d'une voix fière tout en appuyant sur sa blessure à l'épaule.

-Tu m'as eu par surprise ! »

Criant de surprise, Harry se fit pousser dans le cercle par de la magie verte émeraude, il couina de surprise face à ce constat, mais il se reprit en une seconde et se propulsa sur Fred les épées levées, et se fit frapper violemment au ventre par le roux qui lui épargna toutefois les parties intimes, ce qui le fit tomber par terre sous la surprise et avoir la moitié du corps du cercle, le Gryffondor retrouva son épée que le brun avait emprunter. Sachant qu'il allait avoir très, très mal Salazar voulut sortir du cercle, sa blessure à l'épaule se rappela à lui et il gémit tout en retrouvant la plancher des vaches, il lança un regard suppliant au roux qui s'arrêta de surprise puis souriant sadiquement il eut le temps de sortir du bouclier qu'il avait érigé.

« Harry ! Ce n'est pas du jeu ! Le brun papillonna des yeux, s'entourant de sa magie pour éviter que le précédent accident ne recommence.

-Je ne vois pas de quoi tu veux parler Fred. Déclara t-il avant de se poster à deux centimètres ses lèvres se courbant en un sourire mesquin alors qu'il posait sa main sur la barrière invisible. Fred eut posa son poing, faisant apparaître une protection bleutée dans toute la longueur du cercle.

-Je pense que tu sais très bien de quoi je veux parler vil serpent !

-Mon lionceau serait énervé de voir qu'il a perdu ? Fred se jeta sur la barrière et cria de colère sans pour autant qu'elle ne bouge. Ce machin m'énerve et tu le sais !

-Moi ? Mais non, comment aurais je pu le savoir oh grand et unique Godric Gryffondor ? Le brun se recula alors que le roux s'acharnait sur le bouclier.

-C'est une juste vengeance par rapport à ce jour là tu ne trouve pas ?

-Tu étais soul Sal', tu vas m'en vouloir toute ma vie ?

-Celle là et toutes les prochaines autres, en effet. Quelle idée de me faire boire autant de vin, franchement ?

-Je ne pensais pas que ce serait une aussi mauvaise idée que ça ! Et puis t'étais trop … adorable pour que je résiste ! Salazar posa sa main sur la barrière qui était redevenue invisible puis y fit passer de la magie.

-De un, c'est pour le surnom stupide, de deux, c'est pour ton idée stupide. »

Le roux écarquilla les yeux de surprise puis le brun se détourna de lui et retourna dans son corps, le prisonnier cria de plus belle, essayant de faire ouvrir le cercle mais sans résultat, le corps du jeune Potter bougea puis ses yeux vairons s'ouvrirent sur le monde, il jeta un regard noir vers George et rétorqua.

« Ce n'est pas parce que ton frère a eu sa punition que tu n'en n'auras pas une toi aussi. Crois moi tu vas le regretter aussi bien que lui. Jack eut le courage de demander.

-Mais que ce qu'ils ont fait pour mériter ça ?

-Godric m'a fait boire, beaucoup de vin. Puis … il a osé profiter de mon corps.

-Tu étais consentant ! S'exclama George qui se ramassa un regard noir.

-Revoie donc ta définition de ce mot triple abrutis, sinon je ne me vengerais pas de vous !

-Qui ce soir là m'a supplié de … ? S'interrompit le roux, sans savoir qu'il laissait libre cours à l'imagination de toute la populace présente.

-C'est de ta faute, et uniquement de la tienne ! Je suis heureux d'être encore … Il n'acheva pas sa phrase mais déclara. Tu ne me feras plus jamais boire de vin !

-C'est ce que tu dis à chaque fois, mais tu m'aime trop pour refuser !

-Je me demande encore que ce que je fais marier à un type aussi pervers et dégueulasse que toi … Jack cligna des yeux à ses mots, prononçant une question qui brûlait les lèvres de chacun présent.

-Attends, Harry, tu as déjà couché avec lui dans ton autre vie ? Tu n'es pas un peu trop jeune pour ça ?

-Les temps étaient différents Jack. Un sorcier ne vivait pas cent ans, mais 80. Tout se faisait plus tôt, on va dire que j'ai eu de la chance en tombant sur Gryffondor, tu n'imagine pas comment c'était à l'époque, je n'ai pas perdu mon pucelage le soir de mon mariage, vu que j'étais malade, mais peu après. Chose qui était normale à l'époque, si tu veux tout savoir, Helga et Rowena étaient plus perverses que nous. Elles ont commencés leurs activités d'adultes à seulement douze ans …

-Attends, comment tu le sais ? Demanda George.

-Elles me l'ont dit, tu as toujours été un homme viril et inutile alors elles se sentaient toujours plus proches de moi. Le roux pâlit considérablement.

-Tu leur as parlé de notre relation … au point de vue du lit ?

-Je ne vois pas en quoi ça t'inquiète, elles sont mortes, mais oui.

-Ce qui explique le regard flippant d'Helga sur moi !

-Tu n'y es pas du tout, elle fantasmait sur les biens faits d'avoir un engin sexuel masculin.

-Non … ! Non ! Harry leva un sourcil. Non mais parce qu'un jour en fait … tu as fait une potion qui avait transformé Helga en homme, ce qui explique d'ailleurs leur descendance mais je ne savais pas qu'elles étaient si ouvertes d'esprit …

-Si tu savais … pire que toi par moment.

-En avant première, la vie sexuelle des fondateurs ! Ricana Ginny, bien vite suivi de tous. Dans son cercle, Fred semblait mourir de chaud. »

RETOUR PASSE, EVENEMENT CITE PAR SALAZAR, ATTENTION, CITRON BIEN SUCRE.

Ils étaient dans une petite auberge, ils s'étaient enfuis de leur manoir pour une durée indéterminée en compagnie d'Helga et de Rowena, Godric buvait du vin tout en rajoutant lorsqu'il commençait à en manquer, soudain il tendit le verre de bois à Salazar qui n'avait pas touché à l'alcool depuis leur arrivée, le brun le regarda comme s'il n'était qu'un insecte et repoussa le verre, le roux lui rétorqua.

« Oh allez Salazar, juste un petit, tu vas pas être peureux ! »

Vexé par les dires de son compagnon, le brun attrapa le verre et le vida d'un trait ce qui étonna le roux qui remplit de nouveau le verre, le Serpentard but entièrement le verre puis lança un regard provocateur au roux qui obéissant remplit de nouveau la choppe de son mari qui n'hésita pas une seule autre seconde à la vider d'une traite, Godric fut fasciné par la sensualité qui se dégageait du brun à ce moment précis, un trait de liquide rouge glissa sur son menton puis continua sa course sur le cou tendu de son compagnon qui termina de boire, le roux n'eut qu'une envie, lécher ce liquide tentateur qui s'était réfugié sous la robe de son vis-à-vis.

Salazar pour sa part, commença à ressentir les effets de l'alcool dans son sang, de la chaleur se propagea de sa tête à ses pieds, insistant surtout dans la partie de son bas ventre. Il ferma les yeux à demi et pencha la tête vers Godric qui ne semblait pas aussi beau d'habitude, ses cheveux rougeoyant sous la lumière tamisée du bar, malgré tous les autres ivrognes qui traînaient à la taverne, Salazar ne voyait plus que lui. Helga et Rowena s'étaient éclipsées dans leur chambre, sans doute pour des activités pas très catholiques.

Le brun posa sa tête sur l'épaule de son mari, il avait besoin de son contact, toute cette chaleur dans son corps ! Il frotta son nez contre le cou de son compagnon qu'il sentit déglutir face à cet excès de tendresse, le vert et argent sourit contre sa peau et il savait que le roux l'avait sentit sourire, puis il mordilla la peau douce et tendre de ce cou qui lui était offert. Prenant son temps, léchant par moment la blessure qu'il venait de faire, il savait qu'une belle marque d'amour allait maintenant orner le cou de son compagnon, mais après tout c'était le but.

Il se leva un peu en chancelant, Godric le rattrapa, le roux regretta aussitôt son action, le brun ne tenait pas du tout l'alcool ! Trois petits verres et il était déjà dans cet état ! Il le porta et il rejoignit leur chambre, lança un sort de discrétion et de verrouillage sur la porte grâce à sa baguette, le brun avait les joues rouges comme atteint d'une fièvre imaginaire et marmonnait des mots dans sa barbe imaginaire. Sans qu'il ne s'y attende, le roux se retrouva avec un brun accroché à sa taille grâce à ses jambes fines et graciles alors qu'il y avait encore un moment le plus jeune était totalement soumis à toutes ses actions.

« Salazar … ! »

Il n'eut pas le temps de réfléchir qu'une bouche impérieuse vint trouver la sienne, le faisant taire et voir un aperçu du septième ciel en jouant avec la sienne, mais qu'arrivait il au mignon petit brun qui se laissait habituellement faire par Godric ? Se demanda le roux surpris de ce changement de caractère.

Le brun frotta ses hanches aux siennes et le roux étouffa un cri de surprise, Salazar était dans cet état d'excitation ? Par la sainte Magie !

Les yeux vairons de son mari étaient voilés de désir et de perversité, c'était si intense que Godric déglutit face à cette intensité. Le roux se retrouva brusquement allongé sur le lit, avec son mari installé sur les hanches, ce dernier l'embrassa rapidement, puis suçota son cou, le faisant gémir de plaisir avant de remonter la robe rouge et or vers le haut, Godric ne comprit pas trop ce qu'il s'était passé mais il se retrouva les mains liées par le tissu, il essaya de se dégager mais c'était peine perdue surtout lorsque le plus petit lécha son nombril avant de descendre plus bas, le roux cria le nom de son compagnon mais cela tomba dans l'oreille d'un sourd.

Il sentit son pantalon lui être enlevé ainsi que ses bottes, une bouche taquine lécha ses orteils avec un tel érotisme que Godric poussa un cri rauque, il gigota dans l'espoir de se détacher mais c'était inutile, la magie de Salazar renforçait le tissu qui le maintenait prisonnier, alors il savait que dès lors il ne pourrait plus s'échapper du brun qui remonta tout en frottant son nez contre sa jambe, Godric frissonna, semblant pressentir ce qu'allait faire Salazar. Le brun lécha de toute sa longueur son membre tendu, ce qui lui arracha un cri de surprise, le Serpentard ne s'y attarda pas et suçota le gland rougi qui lui faisait face, le roux grogna les mains toujours liées, mais soudainement il n'y plus envie de s'échapper, il laissa la brun faire.

Salazar continua un moment, léchant dans toute sa longueur la verge tendue de son compagnon lorsque celui-ci jouit sur le visage de son compagnon, le brun n'eut d'autres réaction qu'un sourcil levé et se lécha tranquillement afin de se débarrasser du liquide dont l'avait recouvert son mari. Godric essayait de reprendre son souffle mais c'était sans compter sur le brun qui se léchait tel un chat, que c'était érotique pour lui et son esprit pervers ! Son excitation remonta en flèche en voyant son amant être un tel chat ! Il sentit ses liens se raffermirent, afin qu'il ne s'échappe pas.

Le brun retira ses bottes et son pantalon rapidement, portant seulement une robe longue qui chatouillait leurs peaux à tous les deux, Godric essayant de s'asseoir sur le lit si ce n'est que le brun l'y repoussa avant de l'embrasser passionnément, une main pinça l'un de ses tétons, le faisant gémir contre la bouche impérieuse qui le revendiquait.

Il sentit les hanches de Salazar se frotter aux siennes, verge contre verge, c'était divin ! Puis il ne le sentit plus, le brun souleva ses hanches, attrapa le membre du roux avec une main experte et la guida vers son intimité.

Le brun s'empala sur le membre tendu en gémissant puis il s'immobilisa, calmant la douleur en lui.

Godric déclara.

« Salazar, je peux savoir … enfin, ce n'est pas dans tes habitudes quoi. Les joues rouges par le vin et l'excitation, le brun ouvrit la bouche, la referma puis éclata de rire puis d'une voix rendue enjôleuse par l'alcool il déclara.

-Ca me faisait juste envie … t'étais trop beau sous la lumière en bas, que j'ai craqué. Godric le regarda les yeux ronds, Salazar, craquer ?

-Pardon ?

-Je me retenais depuis un moment je crois, mais c'est devenu plus fort que moi. Je crevais de chaud, mais genre une fièvre sexuelle, alors si tu te la fermais et que tu me laissais profiter hein ?

-Mais je t'en prie. »

Acheva le roux tout en lui souriant avec une lueur perverse dans les yeux.

Le brun roula des yeux, l'alcool sembla agir plus fort dans son corps et il commença à bouger, ne ressentant plus de douleur, au début le rythme fut doux, presque câlin, ce n'était qu'un échauffement afin que leurs deux corps soient habitués l'un à l'autre puis le brun alla de plus en plus vite, ses hanches bougeant rapidement, il gémissait et criait de plaisir lorsque la verge de son compagnon frappait ce point si sensible en lui, le roux jouit en premier, excité de se retrouver ainsi attaché avec un Salazar plus que brûlant sur lui, le brun ne tarda pas à le rejoindre en tâcha sa robe qu'il avait oublié de retirer.

Les liens de Godric lâchèrent et il en profita pour caresser la joue rouge et brûlante de son amant qui ferma les yeux, profitant du contact, il sentit contre son ventre l'excitation que jeune brun revenir au galop.

« Tu n'es pas sérieux ?

-Je ne peux pas l'être plus Godric. Dis toi que la prochaine fois tu m'éviteras le vin, maintenant, je vais me mettre à quatre pattes sur ce lit, et tu vas me prendre très, très fort. »

Susurra le brun d'une voix suave avant de retirer sa robe, dévoilant un torse pâle et pas encore très musclé.

Godric en était resté coi le lendemain, regardant son amant dormir encore, trois fois ! Alors que d'habitude Salazar rechignait toujours à s'offrir à lui, alors décidément, le plus jeune avait l'alcool, très câlin, il pensa un moment à faire boire de nouveau son mari, afin d'avoir des nuits comme cela plus souvent mais le regard meurtrier et endormi du brun l'en dissuada, ce dernier sembla s'être battu avec un fléreurs tellement ses cheveux étaient ébouriffés, le roux n'était pas mieux, le brun s'était amusé à le mordre et à le griffer toute la nuit, un vrai petit chat, pensa t-il.

« Plus jamais alcool. Rétorqua vaguement intelligent Salazar avait d'enfouir son nez dans son oreiller et tourner le dos à Godric.

-C'était … intéressant.

-Plus jamais je ne te laisserais cette chance absolue de m'offrir à toi. J'ai l'impression qu'un dragon m'est passé sur le corps par la sainte Magie … ! Le roux lui embrassa la nuque.

-Tu exagère quand même. Moi j'ai adoré, laisse-moi te détendre. Le brun ne bougea pas lorsque les mains expertes de Godric passa sur son corps, détendant son dos endolori et ses fesses qu'il ne sentait presque plus. Il cria de surprise en sentant la main du roux sur son torse, pinçant un de ses tétons.

-Godric … !

-Laisse toi faire mon beau. Il pinça un peu plus fort, ce qui attira un cri de plaisir à Salazar qui se laissa mollement tomber sur le lit, il gémit lorsque la main du roux qui n'était pas dans son dos descendit un peu et caressa son ventre avec révérence.

-Cesse ça … s'il te plait. Le roux eut un sourire machiavélique en l'entendant et mordilla son oreille tout en lui disant d'une voix rauque.

-Je t'ai déjà dis que tu devais te laisser aller Sal, y a pas moyen d'être aussi prude que toi.

-Godric … »

Chuchota Salazar avant de crier de plaisir en sentant la main du roux sur sa verge tendue, pourquoi fallait il toujours que son mari soit aussi pervers ? Se demanda le brun, lui en avait eu assez avec cette nuit. En plus, il était excitant de sentir les muscles de son compagnon contre son dos, Salazar jouit rapidement dans la main de son âme sœur, il reprit doucement son souffle alors que Godric le retournait pour lui faire face, la main tâchée de la semence de son mari.

« Tu me nettoie ou je le fais moi-même ? Demanda Godric, sachant pertinemment que son mari allait lui dire non, mais il eut un sourire mesquin en voyant les rougeurs s'étaler sur le visage de son vis-à-vis.

-Ne sois pas idiot Godric, c'est ton problème pas le mien …

-Pourtant hier tu étais bien heureux de laper mon lait chaton. Rétorqua Godric un sourire pervers aux lèvres avant de lécher ses doigts avec application, bien conscient du regard insistant de Salazar sur sa personne.

-J'étais ivre …

-C'était la première fois que tu buvais de l'alcool ?

-Non, ma mère m'en avait interdit. Un jour il faisait vraiment froid, elle m'a autorisé à en boire un peu et puis elle m'en interdit, elle dit que j'ai l'alcool un peu trop câlin.

-Et moi j'adore ça, je te conduirais à l'ivresse à chaque fois que je voudrais d'une sexualité plus intense.

-Comme si je tomberais dans le piège, idiot. »

RETOUR PRESENT.

« Harry ! Ne me laisse pas ici ! Cria Fred, toujours enfermé dans sa prison.

-Je crois que c'est mort Fred. Je me plains …

-Parce que tu crois que tu es mieux placé ? J'ai l'impression d'avoir bu autant de vin que je devrais pour être bourré !

-Je crains le pire …

-Ne me dis pas qu'il va te faire prendre son apparence ?

-Il est trop fier pour ça, il va faire un truc plus mesquin …

-Et Helga et Rowena ? Demanda Ginny curieuse en se rapprochant du jumeau restant.

-Je ne connaissais pas trop leur vie sexuelle moi, elles étaient plus proche de Salazar que de moi en fait.

-Et dire qu'elles l'ont fait à 12 ans … ! Acheva l'autre frère.

-Elles étaient assez discrètes en fait.

-Tu m'étonne. Roula des yeux George, il expliqua à toute la famille. L'homosexualité entre femmes ce n'était pas très bien vu à l'époque. Nous avec Salazar, on était gay, mais entre deux hommes on pouvait avoir une descendance, ce qui ne gênait pas. Cependant lorsque c'était deux femmes, c'était moins accepter car le but premier d'une relation, à l'époque, c'était d'avoir un héritier mâle. Et en tant que femmes, elles ne pouvaient pas.

-Alors … c'est pour ça que Salazar a inventé une potion qui change le sexe d'une personne ? »

Alors qu'il allait répondre, Fred sentit un liquide visqueux et de couleur bleue lui tomber sur la tête, il ne comprit pas tout de suite mais poussa un cri fort peu masculin en se découvrant une poitrine plus que féminine.

« Le sale monstre ! Rugit t-il/ elle.

-George !

-Je suis heureux d'être soul et enfermé ! S'écria Fred en faisant une danse de la joie.

-Il-il a osé … ! Elle avait les cheveux longs, plus longs que ceux de Ginny, une poitrine assez imposante et n'avait pas beaucoup rapetissée suite à son changement de sexe, son visage s'était affiné et il n'y avait pas à dire qu'elle était jolie. Je vais le tuer ! »

S'écria George en courant à la poursuite du brun qui était déjà caché et à l'abri depuis un moment, Fred demanda si quelqu'un pouvait bien l'aider à présent, même si ses blessures avaient disparues depuis qu'il était dans le cercle, cela l'énervait d'avoir la sensation de l'alcool dans les veines alors qu'il n'avait pas bu un verre.

Il se révéla que personne ne pouvait retirer les épées, malgré la force qu'ils pouvaient mettre, il abandonna donc mais fut heureux que les trois plus jeunes, Ron, Ginny et Jack reste lui tenir compagnie alors que les adultes reprenaient leurs entraînements.

Après avoir apprit la mort de son enfant, Harry était resté cloîtré tout une journée en compagnie de l'un des jumeaux alors que l'autre montrait à chacun les bases de leurs armes. Ensuite il était parti déjeuner en compagnie de sa famille, mais il ne picorait plus qu'il ne mangeait, ainsi assis noblement à la place du chef de famille, James avait perdu son tatouage et son capacité à ne pas faire de magie comme l'avait promit Salazar.

Ce soir là, après que George se soit calmé, que Fred ne soit libéré, que chacun n'ait pu prendre une douche, Salazar avait un regard lointain, plongé dans ses réflexions et jamais auparavant James ne l'avait vu si sérieux, son fils était un lord, un seigneur qui avait régné sur des terres, qui avait eu un enfant et la vérité lui revenait en pleine figure, son fils se préparait à une guerre face à un être qui le détestait autant que l'aimait et qui voulait le soumettre à sa puissance et à sa perversité, même si en étant en famille il s'était un peu dérider, comme le disait si affectueusement les jumeaux, il savait que son fils n'était plus vraiment son fils, Harry James Potter était également Salazar Serpentard et il se sentait soudainement très loin de lui.

« Harry, y avait il des guerres à ton époque ? Demanda t-il, curieux de savoir un peu plus sur cette lointaine époque. Son fils le regarda avec un petit sourire puis répondit.

-Pas des guerres non, plus des rivalités. Les nobles se battaient entre eux dans l'espoir d'avoir un peu de pouvoir et de territoires. Lorsque je venais d'arriver au pouvoir, pleins de jeunes, de vieux, des combattants, sont venus, ils avaient entendus dire que j'étais jeune alors ils voulaient avoir la chance de remporter tout ça. Déclara t-il tout en désignant toute la pièce. J'étais bien trop fort pour eux, au bout de deux mois ils l'ont compris. Les sans magies du coin m'aimaient bien, ça a aidé à asseoir mon pouvoir.

-Asseoir ton pouvoir ?

-Les moldus sont peut être des gens qui sont plus faibles que nous, ils peuvent tout de même nous affronter s'il y a un danger, ils ont vus que j'étais préférable à mon père, alors ils m'ont gardés. D'autant que je les rassurais, j'avais du sang moldu dans mes veines, ils appréciaient ce fait. »

Un elfe de maison apparut, c'était la première fois depuis qu'ils étaient arrivés que les gens du manoir en voyaient ! Ils sursautèrent surpris mais aussi sur leurs gardes, c'était après tout un aspect de leur entraînement que d'être préparer à se battre à tout moment, l'elfe portait un tissu au blason de Poudlard et s'inclina très bas pour saluer le brun et le roux, Salazar inclina légèrement la tête, la créature sembla aux anges puis déclara.

« Le maître avait demandé de le prévenir si le directeur et son allié allaient passer à l'action.

-Qu'ont-ils prévus ?

-Un sortilège de magie noire sur le maître et toute sa famille, maître Serpentard.

-Merci mon beau. Ont-ils parlés de nos corps ? Je sais qu'ils souhaitent mettre la main dessus …

-Ils cherchent, je vous conseillerais mon maître, de les déplacer, ils semblent se rapprocher du cœur de Poudlard, c'est dangereux.

-Merci. Va donc voir aux cuisines et prend toi quelque chose à manger, n'importe quoi, c'est ta récompense.

-Merci oh grand maître Serpentard ! »

S'écria l'esclave avant de disparaître dans un léger pop.

Harry lança un regard aux jumeaux.

« Il faut se préparer, si c'est un sort de magie noire on ne pourra pas l'éviter, les plus jeunes pourraient être protégés à la limite.

-On ne sait pas de quoi il en retourne c'est problématique, mais je pense que c'est un sort assez léger.

-Sort cauchemardesque, le seul qui puisse nous atteindre malgré les protections du manoir. C'est pour ce soir.

-Nous n'avons pas d'amulettes ?

-Un de nos descendants les a détruits, chose que je peux comprendre. Le seul qui reste est mon collier, on peut le diviser en trois, même si les protections seront affaiblis ce sera suffisant pour Jack, Ron et Ginny.

-De quoi parlez-vous ? Demanda Voldemort, voulant aider ses ancêtres.

-Cet elfe venait de Poudlard, Dumbledore et Gregory veulent lancer un sort de cauchemar contre nous. Physiquement nous ne craignons rien, c'est plutôt de l'esprit que c'est effrayant, on ne sait pas combien de temps ça peut durer et ils veulent sûrement du temps pour trouver nos corps.

-Pourquoi faire ?

-Pour deux raisons, tout d'abord Gregory s'y connait en nécromancie, il sera facile pour lui de manipuler nos corps lors d'une bataille. Ensuite parce que nos corps alimentent Poudlard en magie, enfin non pas vraiment mais s'il tient nos corps, il pourra contrôler le cœur magique de Poudlard. En ayant un peu de notre sang, il pourra en faire ce qu'il veut.

-Nous devons donc riposter rapidement. Une potion de sommeil sans rêve ne fera rien, ce sera une nuit d'horreur.

-Ce sera sûrement un cauchemar comme les autres, il ne pourra pas tenir un sort dans ce genre là sur autant de personnes.

-Nous allons à Poudlard, j'ai besoin de volontaires qui accepteraient de venir. Les autres, on va se rassembler dans la salle du trône, sac de couchage, on dort là bas. »

Voldemort, Arthur et James se désignèrent pour aller à Poudlard, les autres partirent à la recherche de sac de couchage ou autre objet qui pourraient être métamorphosé comme tel. Ils arrivèrent dans la salle de transplanage, les jumeaux attrapèrent les mains de James et Arthur alors qu'Harry attrapait celle de son lointain descendant.

Ils arrivèrent à la salle de leurs cercueils. Rien n'avait changé depuis la dernière fois, il y avait quatre cercueils appuyés contre des murs, transparents et contenant les corps des quatre fondateurs, âgés d'environ 20 ans.

Ils portaient tous une robe en fonction de la couleur de leur maison, Arthur demanda surpris.

« Mais, elle ressemble à la jeune Lovegood !

-En effet, et si jamais je transformais Helga en homme, il ressemblerait à Neville Longdubat. Ne vous en faite pas, ce n'est qu'une ressemblance physique. Sinon ils se seraient éveillés depuis longtemps.

-Tu en es certain ?

-Absolument. Ça arrive, sinon croyez moi que je vous prendrais pour l'oncle de Godric.

-Il ne lui ressemble pas !

-C'est parce que tu es personnellement concerné que tu ne le vois pas. Je t'assure qu'il ressemble à ton oncle, toujours à blablater sur les moldus et leur capacité à affronter le monde.

-Peut être un peu !

-Bien maintenant que ceci est réglé, on va retrouver le cœur de Poudlard, autant rendre la tâche un peu plus difficile à Gregory avant de partir. »

Ils se dirigèrent vers une porte cachée et lorsque le brun l'ouvrit, ils purent contempler le cœur de Poudlard. Une grosse boule de magie pure à quatre couleurs, du jaune, du rouge, du bleu et du vert, elle était impressionnante. Les deux fondateurs s'en approchèrent et prononcèrent quelques mots en latin mais les autres sorciers comprirent précisément le nom de Draco Malfoy et Dumbledore, restaient à savoir ce que les époux avaient fait.

Ils transplanèrent en direction du manoir en compagnie des cercueils de verres des corps de plus de mille ans. Ils arrivèrent dans la salle du trône, rapidement tout fut mis en place. Les corps trouvèrent leurs places dans le caveau familial temporairement et des sacs de couchages trouvèrent leurs places partout dans la pièce, assez pour chaque personne présente.

Salazar retira son bijou puis lança un sort de duplication sur son collier et tendit l'original à Ginny, celle qui craignait le plus vu qu'elle était plus jeune. Il confia ensuite les deux copies aux deux autres garçons de son âge. Il déclara ensuite d'une voix forte.

« Ce soir, va être une nuit horrible. Vous allez faire d'ignobles cauchemars, peut être voir vos proches mourir, voir vos phobies, penser que vous êtes seul au monde, pourtant il n'en n'est rien, oui je vous le dis, ce soir va être horrible, vous allez souffrir. Cependant vous ne serez pas seul, nous sommes tous ici, nous serons tous affectés par ce maléfice. Demain sera un jour nouveau, gardez cela en tête. »

Après avoir discuté, lumières éteintes, chacun s'endormit.

Salazar cria longtemps dans son sommeil, rêvant au début que sa mère ne l'acceptait pas et le traitait comme un monstre. Il avait beau tempêter contre elle, elle restait froide et distante avec lui, ne lui offrant à peine de quoi manger, le brun se contenta de boucher ses oreilles et hurler que tout ceci n'était qu'un rêve, il sentait vaguement la terreur de Godric se mêler à sa propre peur.

Il rêva ensuite que Gregory avait accompli son rêve, l'obligeant avec un collier et une chaîne à un mariage non voulu, il avait beau hurler au faiseur de lien qu'il ne voulait pas se lier avec cet homme horrible, le faiseur ne l'écoutait pas et il sentait sa bouche s'ouvrir pour déclarer d'une voix éteinte ses vœux.

Enfin son dernier cauchemar lui montra toute sa famille, les Weasley, les Potter et Tom décédés et défiguré par la mort. Avec leurs visages pâles et leurs blessures sanglantes. Enfin il sentit ses jambes bouger seules pour le mener au dernier cadavre, celui reconnaissable de loin de Godric. Le grand corps du roux était posé à même le sol, ses yeux bleus autrefois pleins de vie et de tendresse étaient vides et aveugles …

Salazar hurla sa peine en voyant sa moitié ainsi au sol. Le visage sale, dans la boue, dans une tenue de combat de couleur rouge et or, il fixait le ciel, sa main tenait encore son épée et pourtant une voix froide et emplie de fierté retentit.

« Quelle joie qu'ils soient tous morts n'est pas ? Cela me permet de pouvoir demander ta main sans qu'aucun d'entre eux ne me dise non. Dumbledore serait un bon choix pour un faiseur de lien tu ne trouve pas ? Salazar encore hébété de la découverte des cadavres ne lui répondit pas et hurla sa douleur et sa peine. »

Son hurlement de douleur se répercuta dans la salle du trône alors que ses yeux qui laissaient librement couler ses larmes s'ouvrirent au monde. Involontairement il repoussa Fred qui essayait de l'enlacer, il se calma quand il remarqua qu'il était réveillé, et que chaque membre de sa famille était en vie. Il essuya ses joues mouillées et attrapa Fred et ne le lâcha plus, il se calma dans ses bras puis claqua des doigts et fit venir à lui un elfe de maison.

« Apporte de l'alcool, n'importe tant que c'est fort. J'en ai foutrement besoin …

-Mais le maître Serpentard a précisé …

-Obéis. »

La créature servile obéit suite au regard noir du brun ce dernier se réinstalla confortablement sur le sac de couchage alors que les jumeaux prenaient place à ses côtés.

« Vraiment horrible cette nuit pour que tu ais besoin d'alcool.

-Pire qu'horrible … Salazar intercepta le regard de Jack qui était dans les bras de Tom. Pas d'alcool pour toi.

-Mais pourquoi ? C'était autant horrible pour moi que ça l'était pour toi …

-Qui de nous deux sera assez puissant et intelligent pour fonder une célèbre école du nom de Poudlard ? Alors jusqu'à preuve du contraire, l'alcool est pour moi. L'elfe réapparut et tendit à Harry une bouteille de whisky pur feu qu'il ouvrit et but à grande gorgée, il passa ensuite la bouteille à son mari qui la saisit et en but à son tour avant qu'il ne la passe à son frère roux.

-C'est moi où l'alcool est moins fort ?

-Je pense que c'est seulement ton imagination Forge. Faudra qu'on rattrape la nuit dernière avec cette crise de cauchemar. Déclara le brun tout en buvant une nouvelle gorgée, d'autres bouteilles apparurent pour les autres adultes présents dans la pièce. Ron et Ginny s'éclipsèrent pour aller déjeuner et Jack fit apparaître un peu de lait pour lui, puisque l'alcool lui était proscrit.

-La galère … Soupirèrent les jumeaux Weasley en chœur.

-Je ne te le fais pas dire. Répondit Harry tout en buvant une nouvelle gorgée. Et putain que ce que t'es stupide, franchement une grotte pour s'abriter de la pluie ? Je sens que je vais attraper la crève …

-Monsieur avait une meilleure idée peut être ?

-Nos tentes étaient parfaitement protégées.

-Il n'était pas question que je partage mon espace de luxure avec Helga et Rowena !

-Ah ah ! Tu l'as avoué ! Je savais que toute cette mascarade n'avait qu'un but pervers !

-C'est l'alcool qui parle !

-Ah oui ? Alors nous verrons lorsque tu seras sobre.

- Etes-vous sûrs d'être fait l'un pour l'autre ? Franchement vous passez votre temps à vous chamaillez … Déclara Lily amusée.

-Mais oui madame Potter !

-Sal' est un petit ange ! Quand il n'est pas regardé par la populace, il est timide. Harry chercha à s'étouffer avec sa boisson.

-Je te demande pardon ?

-Ti-Mi-De ! Voilà ce que j'ai dis !

-Je suis pas timide ! Répliqua le brun sur qui l'alcool avait déjà commencé à faire effet au vu de ses joues rouges.

-Oh si que tu l'es ! Et ton air froid ne le cache aucunement, faudrait être stupide pour croire à ce stupide masque.

-Ta gueule le gosse pourri gâté.

-Pourri gâté ?!

-Oh oui, « Oh ma chambre est aussi grande que cette maison » « C'était votre dernière poule, oh par la sainte Magie je suis si égoïste ».

-Hey ! J'ai dis ça avant de savoir que tu n'étais qu'un sale petit vaurien voleur.

-Je n'étais pas un voleur, j'empruntais.

-Un emprunt à durée hyper lointaine alors. Harry gloussa.

-Oh allez, et puis toi aussi tu trouvais ça drôle.

-Je suis heureux que dans la tombe personne n'ait jamais su ça de toi. Le brun s'esclaffa de plus belle tout en se rallongeant sur le sac de couchage, dans la pièce diverses conversations avaient lieu et provoquait un joyeux vacarme. Je pense que tu n'aurais pas été prit au sérieux.

-Et toi, tu veux me prendre d'une manière totalement sérieuse ? Chuchota Salazar.

-Tu n'as pas toute ta tête chaton. Tu ne sais pas ce que tu dis.

-Je pense que si Fred. Il y a des moments où je te trouve vraiment stupide. Très stupide. Termina Harry par télépathie.

-Pourquoi donc mon cher ?

-Peut être que c'est l'alcool qui me fait dire ça, mais j'ai vraiment, vraiment envie de toi mais tu es bien le seul à ne pas l'avoir remarqué.

-Harry, je ne veux pas te forcer, je te connais.

-Alors tu devrais savoir comment je me comporte quand je suis frustré. Ça m'agace de voir que notre vie sexuelle ancienne est vraiment palpitante mais que dans ce monde tu n'ose rien faire.

-Je veux juste que tu sois prêt c'est tout. Je commence à te connaître au niveau sexuel mais je n'ai pas envie de te forcer à coucher avec moi alors que tu ne le veux pas.

-Mais je le veux, je suis juste trop gêné pour le dire. Déclara Harry tout en détournant la tête des jumeaux Weasley.

-Tu devrais savoir qu'on peut tout se dire chaton. Tu sais, ça m'avait fait plaisir que tu me saute dessus quand je t'avais donné du vin. Tu es comme un petit chat qui ne montre son affection très rarement mais qui adore en recevoir et il y a des moments où j'adore recevoir tes marques d'affection. Fred se saisit du menton du plus jeune alors que George les débarrassait de leurs différentes bouteilles puis plongeant ses yeux saphir dans ceux de son compagnon, ils échangèrent un baiser passionné sous le regard surpris de chaque personne présente pour qui c'était une surprise d'intercepter un tel signe d'amour entre ses trois là qui passaient leur temps à se disputer habituellement ».

Chaque personne se sentit comme toucher au plus profond de son cœur en voyant cet échange d'amour entre deux âmes sœurs et chacun comprit pourquoi Harry était un peu réticent à montrer son amour en public, tout comme Tom et Jack, c'était un tel échange de passion et de sentiments retournés qu'il fallait que cela reste secret pour la plupart des gens.

George se leva ensuite en compagnie du brun qui avait terminé d'embrasser son autre mari, le roux claqua des doigts et une musique ancienne, des tambours, des cors et autres instruments anciens se mirent à jouer en chœur. Les deux sorciers semblaient connaître la musique, on aurait presque entendu la voix sensuelle d'une femme tant la musique était envoûtante et hypnotisante.

Ils se fixèrent un moment avant que Godric n'attrape Salazar par les hanches pour le coller à lui, le brun eut un sourire mesquin avant de lui échapper grâce à une pirouette gracieuse, le roux lui attrapa les cheveux et lui pencha la tête en arrière, le Gryffondor lui mordilla le cou ce qui provoqua le rire du Serpentard. Profitant que le brun soit complètement contre lui pour l'attraper et plaquer son corps beaucoup plus grand et massif contre celui beaucoup plus mince et moins imposant de son mari puis commença un mouvement de balancier de droite à gauche ce qui rappela vaguement à chaque sorcier présent un acte très érotique s'il était effectué dans un autre sens.

Les deux corps bougeaient avec sensualité et calme, ils étaient comme deux félins qui se cherchaient, qui s'étaient trouvés mais qui patientaient tout cela parce que l'un comme l'autre ils aimaient jouer avec leur proie. Mais lorsqu'ils contemplaient cette scène de danse, personne n'aurait su dire qui des deux avait attrapé l'autre dans le but de le dévorer.

Le brun éclata d'un rire joyeux en voyant que Jack essayait vainement de l'imiter en compagnie de Tom, certes les mouvements de l'autre couple étaient tout aussi sensuels mais Jack n'avait pas la grâce de son frère ça c'était sûr. Harry déclara.

« Fred, transplane nous dans notre cabane, je sens que moi je suis un peu trop bourré pour le faire. »

Il gloussa ensuite tout en se retournant et en passant ses bras derrière le cou de son mari, ce dernier eut un sourire narquois et déclara.

« Tu as décidément l'alcool très câlin. Je vais devoir me débarrasser de ton petit problème, celui que je sens contre ma cuisse. »

Lily qui écoutait la conversation faillit s'indigner de cette parole et surtout du comportement de son fils mais il était trop tard et le grand roux avait transplané, George avait suivi l'exemple.

Jack tourna la tête vers la rousse mais comme il n'avait pas comprit la phrase du roux il continua sa danse, Tom le vit tourner sur lui-même.

Fred déposa Harry sur leur lit à même le sol, le brun ricana de la situation tout en murmurant un enfin qui se perdit dans l'oreille de ses amants. Fred et George se regardèrent puis notèrent dans un coin de leur tête qu'il fallait qu'ils fassent quelque chose pour que leur mari soit plus ouvert sexuellement parlant.

L'un des roux embrassa Harry alors que les mains de son jumeau défaisait les boutons du pyjama de son amant, profitant de cette occasion pour caresser avec révérence la peau couleur porcelaine qui lui était offerte, s'amenant un gémissement profond lorsqu'il passa sa main sur l'un des tétons dressés de sa moitié.

Les mains baladeuses de Fred continuèrent leur chemin sur tout le corps du petit brun et bien vite ce dernier fut vite mis à nu. Sa peau formait un contraste impressionnant avec les coussins de couleurs foncées au dessous de lui et cela plaisait beaucoup au Gryffondor qui n'avait qu'une envie, l'amener au septième ciel.

Il fit s'asseoir le petit brun et l'un des jumeaux roux s'installa derrière le plus jeune.

« Que ce que tu fais … ?

-Je t'emmène au paradis voyons, quoi d'autre ? »

La main de George qui était derrière lui passa devant sa bouche, Salazar lécha trois de ses doigts tout en ne quittant pas des yeux Fred puis il les suça sensuellement avant que le roux reprenne sa main, pressé de vite profiter du corps de son amant, Harry cria de douleur au premier doigt qu'il ressentit en lui mais immédiatement la main de son autre mari se saisit de son érection douloureuse et plongé dans les sensations qu'il ressentait, Harry se recula inconsciemment tout en criant de plaisir et en fermant ses yeux. Il grimaça de douleur en sentant le deuxième doigt en lui mais il se contenta de se mordiller les lèvres.

« Comment veux tu … que j'ai du plaisir si tu es aussi hésitant Fred ?

-Je ne suis pas hésitant. Lui répliqua tranquillement le roux tout en passant son pouce sur le gland de Salazar ce qui provoqua un cri de pur plaisir sortant de la bouche du serpent. J'aime te faire languir. C'est pas la même chose. »

Le roux se pencha vers lui, en même temps que son jumeau et ils mordirent dans un même ensemble pour l'un le cou du plus jeune pour l'autre son épaule. Salazar cria de douleur mais ne fit rien pour se dégager de l'étreinte de ses compagnons, il griffa seulement le dos de Fred en réponse. George retira ses doigts de l'intimité de son mari pour remplacer son ancienne présence par sa verge tendue ce qui les fit tous les trois haleter sous les sentiments réciproques qu'ils ressentaient tous les trois. Entre âmes sœurs l'acte charnel était beaucoup plus puissant qu'entre deux personnes qui n'éprouvaient qu'un amour très puissant.

Ils entamèrent un ballet entre eux, George allait et venait dans le corps de Salazar avec force et brutalité ce qui faisait haleter et crier le plus jeune qui lui hurlait de continuer. Fred se caressait et caressait Harry, ressentant chacun ce que les autres ressentaient ils jouirent au même moment.

Les trois compagnons de vie reprirent doucement leurs souffles chacun appuyer sur un autre. Les roux rigolèrent en voyant que l'excitation du brun revenait.

« Toujours aussi insatiable chaton ?

-Tu n'aurais pas du m'allumer, je suis si difficile à éteindre. Fred passa sa main sur la verge tendu de son amant qui gémit.

-Est-ce que je m'y prends bien pour éteindre le brasier que j'ai allumé ? Salazar eut un sursaut en se sentant soulever du corps de George pour être posé sur celui de Fred qui guida son intimité afin qu'il puisse s'empaler avec douceur.

-Hum … très bien je dirais. »

Le brun passa ses bras derrière la nuque de Fred et entama des mouvements de vas et viens lents et langoureux alors que la langue de George retraçait les morsures que le brun venait de recevoir, la main de l'autre roux caressa la verge tendue et délaissée de Salazar qui poussa un cri de plaisir à cette attention. Il continua un moment avant de jouir à nouveau, Fred atteignit lui aussi le septième ciel de même que George qui ressentait les mêmes sensations que ses deux compagnons.

Harry se laissa tomber contre George qui les fit s'allonger sur leur lit. Fred se retira de l'intimité de son mari puis s'allongea à leur côté. Salazar commença à somnoler, avec sa nuit passée la fatigue le rattrapa vite mais avant de dormir il demanda à ses maris.

« De quoi as-tu rêvé ?

-Un véritable cauchemar. J'ai vu que Gregory tuait tous nos proches puis il me faisait prisonnier, et je te voyais, je savais que ce n'était pas toi mais quand Dumbledore te demandait si tu voulais épouser Greg, tu disais oui et je ne pouvais rien n'y faire. J'étais prisonnier et je n'arrivais pas à m'y opposer.

-Pas mieux pour moi. Je te rêvais mort. Et c'était comme si j'étais mort aussi.

-Ce n'était qu'un cauchemar de toute façon, ça n'arrivera pas.

-Si ça arrive je te ressuscite pour pouvoir te tuer de mes propres mains.

-Alors ne t'en fais pas, ça n'arrivera pas. »

Ils restèrent un moment sans parler puis finirent par s'endormir bercer par les respirations calmes des autres.

Ils se réveillèrent alors que le soleil commençait doucement à rougir le ciel.

Les trois sorciers nus comme au premier jour descendirent et allèrent profiter du lac. Salazar s'asseyant sur le bord et ne laissant que ses pieds dans l'eau. Les deux roux allèrent nager tranquillement dans le lac lorsque le basilic du brun fit son apparition suivi de toute la petite famille qu'ils s'étaient tous constitués, baillant un peu Salazar plongea dans le lac avant que les sorciers ne soient assez près pour voir qu'il était nu.

« Quel est cet endroit ? Demanda Tom, curieux.

-Notre repère secret. C'est là qu'on venait quand on avait marre de toute la paperasse et des différents sangs purs qui venaient nous voir. On a finit par construire une cabane au sommet. C'est d'ailleurs ici qu'on s'est marié. Fred s'approcha de son mari et l'enlaça par derrière.

-Salazar aime les cérémonies discrètes. On s'est arrangé pour que tu ne le sache pas Tom. Le roux passa un doigt sur le cou du brun qui posa la tête sur l'épaule du Gryffondor.

-On a quand même de la chance d'être sorcier, sinon bonjour le mal de crâne.

-Je ne te le fais pas dire.

-Et surtout bonjour la mauvaise humeur pour nous, déjà en temps normal tu es difficile à supporter Harry.

-Oh ça va papa ! Cria le brun en relevant la tête. De toute façon c'est bien qu'on est passé l'épreuve du sort de cauchemar. On va pouvoir passer à l'épreuve de survie.

-Epreuve de survie ? S'exclama chaque personne présente.

-Que tu es sadique Salazar. »

Chantonna Fred.