Salut, les gens ! Me revoilà pour un nouveau one-shot ! J'espère que vous aimerez !

-Daddy ! Daddy !

En entendant la voix enfantine d'Alfred, Arthur leva la tête des document qu'il était en train de lire. Il fronça les sourcil en voyant l'expression inquiète de celui qu'il considérait comme son fils.

-Qu'est-ce qui se passe, Alfred ? Pourquoi tu n'es pas couché ?

-C'est à cause de Mattie. Il pleure et j'arrive pas à le consoler.

Sans dire un mot, Arthur se dirigea vers la chambre des enfants, suivi de près par Alfred. Avant d'entrer, il ordonna à Alfred de rester hors de la chambre. Il sentit son cœur se serrer en voyant Matthew roulé en boule dans son lit, secoué de sanglot. Sans rien dire, il lui tapota l'épaule pour attirer son attention. Le petit leva vers lui ses yeux ruisselants de larmes.

-Allons, qu'est-ce que c'est que ce gros chagrin ?

-Papa me manque.

Arthur soupira. Il aurait dû s'en douter.

-Allons, tu n'es pas tout seul. Il y a ton frère avec toi et je suis là, moi aussi.

-J'adore être avec Alfred mais pas avec toi. T'es pas pareil que papa. Papa, lui, il est gentil. Toi, t'es un gros vilain ! T'as blessé papa et tu m'as volé à lui alors que je voulais pas ! T'es méchant !

-Matthew...

-Ne m'appelle pas comme ça ! Je m'appelle Matthieu ! M-A-T-T-H-I-E-U !

Arthur tenta de prendre l'enfant dans ses bras mais celui-ci le repoussa violemment.

-Non, lâche-moi ! Je veux pas que tu me touches ! Je te déteste !

Arthur essaya tant bien que mal de calmer la petite nation, sans succès. Finalement, il utilisa ses pouvoirs magiques pour l'endormir. Sans mot dire, il le coucha dans son lit et fit signe à Alfred d'entrer en mettant un doigt contre sa bouche pour lui faire comprendre de ne pas faire de bruit. Alfred entra silencieusement dans la chambre et monta dans son lit. Il voulu poser une question mais renonça en voyant l'air triste d'Arthur. Ce dernier quitta la chambre pour se rendre dans la sienne. Entendre Matthew le critiquer ainsi lui avait brisé le cœur. Ce n'était pas le première fois que ce genre de scène se produisait. Devant les enfants, bien que ce soit difficile, il tentait de rester fort. Mais dès qu'il se retrouvait seul, il laissait libre cour à ses émotions. Et cette fois ne fit pas exception à la règle. Une fois dans sa chambre, il s'agenouilla contre la porte et pleura de tout son soul. Au bout d'un moment, il leva la tête et essuya ses larmes. Il avait une idée. Si elle marchait, Matthew ne le détestera peut-être plus autant.

Une semaine s'était écoulée depuis la crise de Matthew. Ce dernier était en train de jouer dans sa chambre lorsqu'il vit Alfred entrer précipitamment.

-Viens vite, Mattie ! Daddy a une surprise pour toi !

-Il n'a pas fait la cuisine, j'espère ?

-Mais non ! Il a juste dit qu'il avait une surprise ! Je sais pas ce que c'est, mais apparemment, il y a quelqu'un qui veut te voir.

Curieux, Matthew se rendit dans le salon. Là, il se figea en voyant qui était avec Arthur.

-Ca fait longtemps, Matthieu.

-PAPA !

Avec un cri de joie, le petit se précipita dans les bras de Francis. Ce dernier le serra contre lui et dit à Arthur :

-Merci de m'avoir permit de venir.

-De rien !

En riant, Francis posa Matthew par terre. Ce dernier se dirigea vers Arthur et demanda :

-C'est toi qui l'a invité ?

-Oui. Dorénavant, il viendra te voir une fois par semaine. Ça te va, comme ça ?

-Et comment ! Merci, Arthur ! T'es génial.

-Ah ? Je ne suis plus le « gros vilain qui a blessé papa et t'a volé à lui », comme tu disais la semaine dernière ?

-Bah si, mais moins. T'es sympa finalement.

Matthew pu donc passer la journée avec Francis. Quand celui-ci partit, Matthew se dirigea vers Arthur.

-Merci d'avoir permit à papa de venir.

-Mais de rien !

Matthew lui fit un bisou et monta se coucher.