Salut à tous, voici le premier chapitre de ma première fanfiction, en

espérant que ça vous plaise. N'hésitez pas à me donner votre avis;)

(S'il reste des fautes, vraiment désolé, je n'ai pas de bêta-lecture

donc tout est entièrement de ma faute, je fais au mieux promis^^)

POV Clarke:

-Dépêche-toi O, tu vas être en retard, criais-je derrière la porte fermée.

-C'est bon c'est bon, je sors, entendis-je.

Et sitôt dit, sitôt fait. Je vis ma meilleure amie sortir, enfin, de la salle de bain, habillée de son uniforme de pompier nouvellement acquis.

-Alors, pas trop stresser? Demandais-je un sourire en coin.

-Non non...répondit-elle d'une voix quelque peu tremblante, malgré son air désinvolte.

-Ouais, c'est pas comme si c'était ton premier jour, que tu n'allais être entourée que d'inconnus, que tu vas rencontrer ton nouveau collègue plus expérimenté, que...

-Ok ok, oui je suis stressée, on peut y aller maintenant! Me coupa-t-elle, résignée.

Devant sa moue boudeuse, j'explosais de rire, avant qu'elle ne me rappelle:

-C'est pas aussi ton premier jour avec les urgentistes toi?

Et bim, douche froide. Cela fait un mois que je suis infirmière dans le petit hôpital où ma mère est chirurgienne. Suite à mes études en école d'infirmière, deux choix se sont posés à moi: partir loin dans une grande ville qui aurait un plus grand hôpital et choisir un secteur d'activité, celui que je préférerais mais cela voudrait dire quitter le patelin où je suis née, où j'ai tous mes amis et ma mère ou donc travailler dans le même hôpital que ma mère, proche de chez nous, mais devoir être mobilisée à n'importe quelle heure de la journée, dans n'importe quelle secteur où ils pouvaient avoir besoin. Il faut dire qu'il y a peu de grands diplômés dans cette hôpital qui aurait pu être fermé mille fois sans ma mère et Marcus Kane, son collègue et ami cardiologue. Ainsi, mon choix a été vite vu. Je suis trop attachée à ma ville. Cette ville représente toute ma vie. Alors je suis restée. Mais aujourd'hui, je suis mobilisée dans le secteur que j'aime le moins. En fait, ce secteur me terrifie totalement. Selon moi, ici, ce n'est pas marche ou crève mais plutôt cours ou il crève.

Je parle bien entendu des urgences. Malgré que ce soit un petit hôpital, il est toujours bien rempli puisque c'est le seul dans la zone où on vit. Pour aller ailleurs, il faudrait faire près d'une journée de voitures! En cas d'accident grave, on ne peut compter que sur ma mère et une poignée d'autres chirurgiens pour les maintenir en vie en attendant un hélico pour déplacer la victime dans un hôpital spécialisé.

Ainsi, grâce au gentil rappel de ma meilleure amie, je commençais moi aussi à être prise de panique. Les urgences, c'est le secteur où la pression est la plus forte. Accompagné de quelques médecins urgentistes, on doit prendre en charge rapidement les victimes d'accidents ramenées par les pompiers. Dès lors que ces derniers franchissent le seuil de l'hôpital, c'est à nous de gérer. Bien sûr, je ne suis seulement qu'une infirmière, donc la pression est surtout sur les épaules des urgentistes, mais je me dois d'être la plus efficace et rapide possible pour soutenir aux mieux ces derniers dans leur tâche délicate : maintenir en vie l'accidentée avant sa prise en charge dans un bloc opératoire.

On sortit donc de notre petit appartement où nous vivions en colocation, Octavia ne supportant plus de vivre avec son frère et moi avec ma mère. Ce n'est pas que je ne m'entendais pas avec ma mère, bien au contraire, mais il vient un âge où on veut être plus libre et ma mère est une vraie mère poule, j'étouffais. Ainsi, après l'obtention de notre bac, nous avons pris un chouette petit appartement, pas loin de tout. Faut dire que la ville n'est pas immense donc ce n'est pas compliqué d'être pas loin de tout.

Je conduisis Octavia à la caserne, non sans lui souhaiter bonne chance, avant de reprendre la route pour l'hôpital...500 mètres plus loin. Je me garais, soufflais une dernière fois pour évacuer le stress, puis je montais les marches vers les vestiaires. J'enfilais ma tenue, me fis un chignon relevé pour ne pas qu'ils me tombent devant les yeux et ajustais le tout devant le miroir. Il me restait dix minutes avant mon service alors je me dirigeais comme d'habitude vers le bureau de ma mère. Elle était bien présente cette fois-ci et non sur le « terrain » alors j'entrais sans même frappé. Je la vis sursauter avant de me sourire chaleureusement. Je la pris dans mes bras, chose que je faisais rarement, mais j'étais vraiment morte de trouille. Elle due le comprendre car elle me serra plus fort avant de me chuchoter des paroles réconfortantes. Plus rassurée, je m'écartais et zieutais l'horloge. Plus que cinq minutes. Ma mère suivit mon regard, vit l'heure également et me dit:

-Clarke, tout va bien se passer. Ton rôle est surtout de réconforter le patient et d'obéir à tout ce que te demande tes collègues. Tu es assignée avec Sinclair, tu verras, il est très gentil. Détends-toi Clarke.

Je soufflais un bon coup, m'étirais, puis la questionna:

-Je me demande comment tu fais. La vie du patient, dès lors qu'il est dans le bloc opératoire, ne dépend que de toi. Comment tu fais pour garder ton sang froid?

-Je te l'ai déjà dit Clarke, sa vie dépend plus de lui que de moi, c'est à lui de se battre, répondit-elle.

-Oui peut-être, mais c'est toi qui détient les instruments pour le sauver, toi qui doit assurer chacun de tes gestes quand tu l'opères, toi qui ne doit pas trembler, toi qui...

-Clarke...me coupa-elle. Regarde-moi.

Je m'exécutais.

-Il suffit de se concentrer et de voir au-delà de l'opération. Voir le patient qui était mourant en entrant ici, repartir vivant et heureux, et cela, grâce à toi. C'est une grande responsabilité. C'est vrai, il y a des échecs, mais cela ne rend que plus beau les victoires...m'expliqua-t-elle.

Je hochais la tête, avant de voir que j'allais être en retard. J'embrassais rapidement sa joue avant de me précipiter vers les urgences. Arrivée sur place, je vis ce fameux Sinclair qui m'attendait. Il me salua rapidement avant de commencer ces explications :

-Bien. C'est ton premier jour aux urgences c'est ça?

-Oui monsieur.

-Bien. C'est simple, dès que les pompiers entrent avec une victime, on la prend directement en charge. J'examine le patient pendant que toi tu demandes au pompier ce qu'il lui ai arrivé. On s'occupe de le maintenir en vie ensuite tout en le transportant au bloc opératoire où d'autres infirmiers le prendront en charge, ça tu connais je crois.

Je hochais la tête. J'ai assisté plusieurs opérations pendant ma formation.

-Dès que le patient est aux mains des infirmiers, on revient aux urgences et ainsi de suite. Tu as compris?

Je hochais à nouveau la tête, la gorge trop nouée pour ouvrir la bouche. Il comprit enfin mon état de stress et alla pour me rassurer quand un bruit sourd l'interrompit. Des pompiers franchirent la porte avec un homme sur le brancard. Pas le temps de discuter, nous nous précipitons. Comme prévu, Sinclair commença à s'en occuper tandis que moi je me tournais vers le pompier. Et quel pompier ! C'était une jeune femme brune magnifique avec des yeux verts perçants qui me fixait. J'en oubliais ce que je devais dire, totalement ébahie. Sa voix me sortit de ma contemplation :

-Homme d'une trentaine d'année. Il a été poignardé à l'abdomen. Il a fait un arrêt mais on a réussi à le ramener. On a stoppé l'hémorragie mais il a quand même perdu beaucoup de sang.

Je la remerciais avant de me tourner vers le patient pour échapper à son regard. Sinclair me cria des ordres que j'appliquais au pied de la règles. La jeune femme était repartie, laissant un vide derrière elle. Je résumais ses dires à l'urgentiste qui me dit de presser la blessure tandis qu'il s'éloignait pour récupérer les perfusions qu'il avait demandé. On arriva enfin au bloc opératoire, après ce qu'il m'a semblé une éternité à compresser la plaie en parlant au patient pour le rassurer autant que moi. Comme prévu, des infirmiers le prirent en charge alors on retourna case départ. On s'accorda cinq minutes pour se nettoyer. Je me lavais les mains et fondis en larme quand je vis le sang mélangé à l'eau s'écouler dans le lavabo. Sinclair a eu la gentillesse de ne pas me le rappeler mais j'avais perdu du temps inutilement et cela aurait pu coûter la vie de cet homme!

Tout ça à cause d'une femme putain! Quelle idiote je suis, pensais-je.

Je me rinçais rapidement avant de rejoindre l'urgentiste qui ne dit rien. On aidait d'autres groupes en attendant un prochain accidenté et, à chaque fois que cela se produisait, je priais pour que ce ne soit pas la belle brune autant que je souhaitais que ce soit elle...