Bonjour, bonsoir et bienvenue ! Voici une traduction qui m'a pris du temps mais que je suis heureuse de vous présenter.

L'auteur original, AlElizabeth, m'a donné sa permission pour la traduction de sa fanfiction. Remerciez-là si vous en avez l'occasion !

Bonne lecture et laissez un commentaire !

Chapitre Un

« Si tu passes cette porte, ne reviens pas! »

Sam Winchester grimaça à la voix furieuse de son père qui le suivait dans la douceur du soir. Il ne regarda cependant pas en arrière. Il savait qu'il ne serait jamais capable de partir s'il le faisait.

Sam marcha péniblement sans le montrer à travers le parking du motel, regardant droit devant lui, effrayé de croiser la Chevrolet Impala 1967 noire de son père.

Remontant son sac de voyage sur l'épaule, Sam prit une grande inspiration et sentit un poids immense quitter sa poitrine alors que ses baskets frôlèrent le trottoir.

Pourtant sa démarche vacilla quand il entendit le grondement grave d'un moteur de voiture s'approchant par derrière dans la lignée du motel.

Pitié pas Dean, pensa désespérément Sam. Si son frère arrivait et essayait de le convaincre de rester, Sam était sûr qu'il oublierait tout de Stanford et retournerait au motel avec lui en un instant.

Une voiture cabriolet rouge cerise accéléra sur la route derrière Sam, ses phares le baignant de leur lumière éblouissante tandis qu'elle le dépassait.

Sam jeta un coup d'œil à sa montre et accéléra le mouvement. Il y avait une demi-douzaine d'immeubles jusqu'à l'arrêt de bus et il n'avait qu'une heure pour y arriver.

Le trottoir était sombre, seulement illuminé en partie par la lueur orangé diffusée par les lampadaires et regretta un instant de ne pas avoir demandé à son frère de le déposer.

Non, pensa Sam, je ne pouvais pas faire ça je ne pouvais pas faire ça à Dean. En plus, c'est ma chance de leur prouver que je peux être indépendant. C'est ma chance de montrer à papa que je n'ai pas à être un chasseur pour le restant de mes jours.

SPN

Dean observa silencieusement son frère attraper son sac et passer la porte.

Arrête-le idiot ! se dit-il mais ses pieds semblaient ancrés au tapis usé du motel.

Il regarda son père se détourner de la porte bien que Dean ne l'avait jamais vu aussi en colère. Son fils voyait aussi à quel point il était perdu. John fit courir une main dans ses cheveux poivre et sel et secoua la tête de frustration.

« Tu savais pour ça ? » John pointa brusquement du doigt la porte, les yeux fixés sur son fils aîné.

Dean secoua la tête sans dire un mot. Sam les avait laissé tous les deux dans le noir à propos de la bourse généreuse pour Stanford.

Pourquoi il ne m'a rien dit ? se demanda Dean, se sentant blessé que son petit frère ne se soit pas confié à lui.

« J'aurais du le voir arriver. » murmura John.

Moi aussi, pensa Dean déprimé. Il savait que Sam ne partait pas pour toujours, qu'il ne les abandonnait pas... Mais la douleur était toujours là.

John se dirigea vers la petite kitchenette de la chambre du motel et prit deux bouteilles de bière du minibar réfrigéré, offrant l'une d'elle à Dean.

« Merci », murmura Dean mais il ne l'ouvrit pas. Au lieu de ça, il alla s'asseoir sur son lit, ses mains pendantes entre ses genoux et la tête baissée.

John but une lampée de sa propre bière, ne sachant pas quoi dire à son aîné qui pourrait lui apporter un peu de réconfort alors qu'il en voulait encore à son cadet.

SPN

« Je suis désolé, monsieur, » dit l'homme âgé d'un voix traînante, « le prochain bus arrive à huit heures précise et pas avant. Sinon, il y a un motel sympa et pas cher juste au bout de la rue qui a sûrement des chambres de libres si vous voulez y aller- »

Sam secoua la tête et retira son ticket de bus du guichet en faux marbre, « Je vais attendre ici. »

Le bonhomme haussa les épaules et Sam s'en alla. Il regarda autour de lui la gare routière déserte pendant un moment avant de soupirer et de se diriger vers la rangée de chaises en plastique vert. Sam lâcha son sac à dos entre ses pieds et s'assit, épuisé.

Sam poussa son sac sous la chaise avec les talons et se laissa tomber en arrière. Sam sourit à sa compagne de voyage qui investissait le terminal pour la nuit une femme d'âge moyen avec un paletot violet qui s'endormit très vite sur la chaise dans un coin.

Sam sortit son téléphone portable de la poche de sa veste et regarda son écran noir.

Je devrais peut-être appeler Dean, pensa-t-il mais ensuite il hésita.

Et si Dean ne voulait pas me parler ? pensa Sam. Et si il me déteste ?

Tout en soupirant, Sam rangea son téléphone et se leva. Il y avait un distributeur près des guichets et il ne serait pas contre une petite collation.

Piochant un peu de monnaie dans son porte-feuille, Sam acheta une bouteille de soda et deux sachets de chips. S'appuyant contre la machine, Sam suivit du regard le seul employé fermer son guichet et traîner des pieds hors de l'espace d'attente par une porte marquée PERSONNEL UNIQUEMENT.

Le vieil homme salua de la main Sam pendant qu'il glissait son manteau sur ses maigres épaules et Sam lui sourit en retour, prenant en même temps une gorgée de son soda.

« Je vous souhaite une bonne soirée, » dit le vieil homme au jeune homme.

« Vous aussi, » répondit Sam.

« J'espère que vous arriverez là où qu'vous allez. » Sam fronça légèrement les sourcils tandis que la personne âgée sortait par la porte, ses derniers mots sonnant comme un message de mauvais augure pour l'ex-chasseur.

Quittant sa position contre le distributeur, Sam retourna à sa chaise et ouvrit l'un des paquets de chips. La femme dans son coin était toujours profondément endormie, ronflants fortement et d'un air apaisé.

Mangeant quelques chips, Sam s'autorisa à rêver à quoi ressemblerait son université. Sam sourit quand il pensa à quel point tout serait normal. Il ne serait plus la bête curieuse de l'école avec son grand frère populaire et son père trop occupé la moitié du temps. Il pourrait être qui il voulait pour la première fois de sa vie ! Il pourrait se faire des amis et les garder... Peut-être même avoir une petite amie... Et il n'aurait plus à se soucier de partir précipitamment parce que son père aurait trouvé un nouveau cas. Sam était pour l'instant excité par les dissertations et les partiels et les groupes d'étude parce que ça n'impliquait pas de chasser.

Sam écrasa le paquet de chips vide et le posa sur la chaise vide à côté de lui. Le son de la porte d'entrée qui s'ouvrait surpris Sam et il releva la tête, son cœur accéléra la cadence.

Peut-être que c'est papa qui vient pour me ramener au motel, pensa Sam pendant un instant, paniqué, avant de voir que l'homme qui venait d'entrer n'était pas son père.

Le nouveau voyageur était obèse et chauve avec une tête toute ronde, pas de menton et des yeux sombres et perçants. Sam se détendit légèrement- mais pas complètement- quand l'homme se dandina vers les chaises et s'assit juste à sa droite.

Super, pensa Sam en roulant des yeux, le gars pouvait choisir n'importe laquelle des chaises et il choisit celle juste à côté.

Sam regarda l'obèse du coin de l'œil et remarqua avec un peu de dégoût que sa peau au teint terreux était couverte de sueur.

« C'est trop tard pour le dernier bus, n'est-ce pas ? » demanda l'homme.

« Euh, ouais, » répondit Sam, « Le prochain ne vient pas avant huit heures demain matin. »

L'homme sourit, « Parfait. »

Commençant à se sentir mal à l'aise, Sam se tortilla sur sa chaise et décida de changer de chaise en prétextant aller aux toilettes.

Avant que Sam n'ait pu se lever, il sentit une douleur vive à la main et, en baissant le regard, il froussa les sourcils en signe de confusion à la vue de la minuscule perle de sang qui coulait sur sa peau.

« Que... » Le jeune homme ne réussit pas à terminer sa phrase avant de perdre connaissance.

L'homme obèse le rattrapa et mit sa main contre la poitrine du garçon pour éviter qu'il ne tombe au sol.

La porte d'entrée s'ouvrit une nouvelle fois et un second homme entra. Il était jeune et blond. Il examina rapidement la gare routière et alla directement vers son partenaire.

«Bon sang, Oscar, tu nous as trouvé une foutue girafe ! » marmonna le nouveau venu et il agrippa le sac de voyage de Sam sous la chaise, « Vite, fouille ses poches. »

Quand son partenaire ouvrit le sac, Oscar y déposa le téléphone de Sam. Il prit le porte-feuille du jeune homme et, après en avoir retiré l'argent, il le jeta aussi à l'intérieur.

«Débarrasse-toi de ça Ritchie, » siffla Oscar et l'autre homme acquiesça.

« Ouais, ouais, » grommela d'exaspération Ritchie.

Une fois que son partenaire fut sorti du bâtiment par la porte de derrière- en direction des poubelles

pour disposer des affaires du garçon- Oscar souleva le jeune garçon inconscient pour le déposer sur son épaule et sortit à son tour.

Le parking était sombre et désert mise à part une banale camionnette jaune. Oscar marcha vers le véhicule et posa son passager sur le trottoir pendant qu'il attendait.

Regardant sa montre, l'homme obèse tapota d'impatience le sol du pied. Il ricana nerveusement quand il aperçu Ritchie à l'angle de la gare routière.

« T'en as mis du temps, » grommela Oscar et son partenaire ouvrit les portes arrières de la camionnette, « Ça prend pas une éternité. »

« Tu voudrais pas me lâcher ? » siffla Ritchie pendant qu'il aidait Oscar à pousser le jeune homme inconscient à l'intérieur de la camionnette. Il y avait un brancard à l'arrière- le genre qu'on trouve souvent dans une ambulance- qui avait été abaissé pour que Ritchie n'ait plus qu'à positionner le garçon dessus et à l'attacher. Une fois que Ritchie fut sûr que le garçon était fixement attaché, il descendit et épousseta ses mains.

Fermant d'un coup la porte, Oscar secoua la tête, « Tu sais ce qui va arriver si quelqu'un nous trouve, petite merde. »

« Va te faire foutre ! » lança Ritchie en retour tandis qu'il montait dans la voiture à la place du conducteur, « Je sais comment cacher des trucs. Personne ne va retrouver les merdes du gosse. »

Oscar ne fit que soupirer et s'assit à son tour sur le siège passager.

« Et ne conduis pas comme un vieux, » se plaignit Oscar, « Le Doc nous attend. »

SPN

Les yeux de Dean glissaient sur l'écran de l'ordinateur. Il avait été mis sur cette recherche depuis des heures et il en était ressorti avec un dos douloureux.

Sam aurait du faire tous ces trucs de geek à la con, pensa Dean fatigué.

Le jeune homme sortit son téléphone et fit défiler les numéros jusqu'à celui de son frère.

Son pouce voletant au-dessus du bouton APPELER, Dean hésita.

Qu'est-ce qu'il allait dire ? Salut, Sam, il fait beau en Californie ? Blague à part, tu nous as fait peur. T'es prêt à revenir et à nous aider pour cette chasse ?

Il remit son téléphone dans sa poche, Dean laissa courir une main dans ses cheveux et retourna son attention une nouvelle fois sur l'ordinateur.

Sam a dix-huit ans, se dit Dean, et tu sais qu'il ne voudrait pas que tu l'appelles tous les jours pour savoir si il a pris son petit-déjeuner et si il a bien dormi.

Demain, se promit Dean, J'appellerais Sam demain.

SPN

Le docteur Bates se promenait dans le parking- les lumières de l'extérieur procurant assez de luminosité pour voir mais pas pour être vu- et il se dirigea tout droit vers la camionnette jaune dont les portes arrières étaient grandes ouvertes.

« Ah, Oscar ! Ritchie ! J'espère que vous avez quelque chose d'intéressant pour moi cette fois-ci ! » Il sortit les mains des poches de sa blouse et les leva dans un geste pour dire 'qu'est-ce que je vais faire de vous'.

Ritchie avait une grimace plaquée sur sa tête de fouine et Oscar lui donna un coup dans les côtes.

« Il a l'air pas mal, » répondit Oscar sur un ton sérieux et il sortit pour que le docteur Bates puisse voir à l'intérieur de la camionnette.

Le jeune homme reposait sur le dos sur le brancard les attaches avaient déjà été enlevées par avance pour l'arrivée du docteur. La première chose que Bates remarqua fut que le garçon était très grand et gringalet.

« Où l'avez-vous trouvé ? » demanda Bates tandis qu'il prenait une seringue de sa poche et se pencha pour faire une prise de sang au jeune homme pour de prochains tests.

« A la station de bus de Kettering, » répondit immédiatement Oscar.

« Ohio ? » Bates remit le capuchon sur la seringue et elle disparut dans sa poche. Ensuite, il en sortit une aiguille remplit d'un liquide jaune pale- un antibiotique à large spectre- qui le débarrasserait de n'importe quelle infection. Il tapota la fiole pour faire sortir les bulles d'air et il prit le bras du garçon, insérant doucement l'aiguille dans son coude.

« Oui monsieur ! » proclama Ritchie et Bates recula.

Lèche-cul, pensa le docteur et il se releva, faisant face aux deux hommes.

« Bon travail, » dit platement Bates, « Maintenant, emmenez-le à l'intérieur et faite le préparer. Vous savez que le sédatif ne dure pas une éternité. »

Les deux hommes hochèrent la tête et regardèrent le docteur retourner à l'intérieur.

« Allez, » grommela Oscar, « J'ai eu assez de cette merde pour ce soir. Emmenons-le à l'intérieur et il sera le problème de quelqu'un d'autre. »

Ils sortirent le brancard de l'arrière de la camionnette et Oscar ajusta la hauteur pour que ce soit plus facile à pousser. Ritchie et Oscar guidèrent leur captif à peine conscient à l'intérieur et flânèrent à travers un labyrinthe de couloirs avant de monter dans un vieil ascenseur.

Le blond baissa le regard sur la frange de cheveux châtain couvrant le front du garçon et dit.

« Le gamin peut pas avoir plus de dix-sept ou dix-huit ans, » marmonna-t-il, « J'ai une petite sœur du même âge. »

Oscar ne dit rien.

« Me demande où il va aller ? Tu sais ? Je veux dire, si il attendait un bus c'est qu'il avait un endroit où aller, » continua Ritchie, plus pour irriter Oscar. Il s'en fichait de l'âge du jeune homme ou de l'endroit où il allait. Il était ici maintenant et voilà.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent au niveau du sous-sol et le trio en sortit. Oscar et Ritchie avancèrent dans un long couloir stérile, arrêtant momentanément le brancard quand le jeune homme frissonna et essaya de parler. Le son qu'il produisait ne pouvait pas être compris comme de vrais mots, c'était plus le bruit d'une respiration du genre huhhhhh mais cela obligea Oscar à avancer beaucoup plus vite qu'habituellement.

« Lève le pied ! » gronda-t-il à Ritchie mais il poussa un soupir de soulagement quand ils poussèrent les doubles portes, surprenant les techniciens de laboratoire qui travaillaient là.

« Bates le veut traité dès que possible, » dit Oscar dans un énorme élan d'autorité et il remua le bras du gamin pour se donner plus d'effet.

Un couple de techniciens s'approcha du brancard pendant que les conducteurs s'en allaient. Ils portaient des blouses blanches, des gants en latex et un masque bleu. La femme prit un stylo lumineux de sa poche et dirigea le faisceau dans l'œil du jeune homme.

« Hmm, » marmonna-t-elle en voyant les pupilles du garçon se contracter doucement, «Je dirais qu'on a environ une demi-heure. »

« C'est plus qu'assez, » grogna l'homme et il souleva le garçon jusqu'à le mettre en position assise.

« Hey ! Gamin ? Tu m'entends ? » dit fortement le scientifique et le jeune homme ouvrit des yeux vitreux en réponse.

« Aide-moi à le mettre sur la chaise, » dit l'homme et ils portèrent le jeune homme jusqu'à une simple chaise en plastique qui comportait des attaches sur les accoudoirs.

« J'pense pas qu'on en aura besoin, » commenta la femme, en désignant les lanières en cuir, « Il est encore dans les vapes. »

Le menton du jeune homme reposait sur sa poitrine mais il ne glissa pas de son siège et les techniciens commencèrent. L'homme attrapa une paire de ciseaux dans le tiroir d'à côté et il prit une poignée des cheveux du garçon. Le scientifique coupa rapidement de grosses touffes de cheveux lui donnant l'impression que le coiffeur du gamin était bourré quand il s'était occupé de lui. La femme alluma une tondeuse électrique et elle tondit le reste des cheveux jusqu'à ce que ce ne ressemble plus qu'à une barbe sombre.

Le jeune homme commençait à se réveiller pendant sa coupe de cheveux non voulue et il releva la tête, l'air hagard.

« D'n ? » marmonna le garçon mais les techniciens n'y firent pas attention. L'homme leva le garçon pour le mettre debout et bien qu'il chancela dangereusement, le garçon réussit à rester sur ses pieds.

Les scientifiques prirent les bras du garçon et le baladèrent à travers la pièce jusqu'à une cabine de douche ouverte. S'arrêtant juste devant, le retira la veste du garçon et la jeta sommairement sur le carrelage blanc.

Le duo travailla avec une brutalité évidente pendant qu'ils retiraient les vêtements du gamin, comme si ils l'avaient déjà fais une centaine de fois... Et c'était le cas.

Une fois le jeune homme nu, la femme ouvrit le robinet d'eau, ne s'encombrant pas de vérifier la température, et l'homme poussa le garçon sous le jet glacé.

Le garçon leva la tête pour regarder la pomme de douche comme si il n'en avait jamais vu une avant, son air dérouté comique. Des mains puissantes l'attrapèrent et le sortirent de la douche et l'homme et la femme l'habillèrent avec un pantalon à cordon bleu foncé et un t-shirt blanc. Enfin, la femme attacha un bracelet d'hôpital autour du poignet du jeune homme mais à la place de son nom il n'y avait qu'une série de chiffres et de lettres qui ne voulaient rien dire pour le garçon.

« Je pense que c'est un record, » sourit l'homme alors qu'il regardait sa montre.

« Vaut mieux que tu le montes dans sa chambre avant qu'il ne se réveille pour de bon, » répondit la femme, retournant son sourire.

« Tu crois que tu peux marcher ? » demanda l'homme au jeune homme, parlant très fort.

Le gloussa quand le sourcil du garçon se haussa de confusion mais il fit un pas tremblant en avant.

« Il récupère vite... Le doc Bates va aimer ça, » l'homme prit le bras du garçon et lui et la femme le conduisirent vers là d'où ils venaient, vers le même ascenseur mais cette fois, ils montaient.

Pendant qu'ils montaient de plus en plus haut, le jeune homme secoua la tête pour tenter de reprendre ses esprits. Il cligna deux fois et il regarda l'intérieur de l'ascenseur confusément.

« Quoi... Où... » essaya-t-il de dire mais il ne se rappelait plus comment exprimer ce qu'il voulait.

Une fois que l'ascenseur ait atteint l'étage voulu, les techniciens conduisirent le jeune homme confus à travers un couloir avec des portes métalliques. La tête du garçon se releva brusquement quand il entendit des pleurs venant de l'intérieur de l'une des salles.

Au bout du couloir, l'homme ouvrit une porte et regarda rapidement à l'intérieur de la pièce.

« Allez, entre, » dit la femme d'une voix joyeuse et elle poussa le garçon à l'intérieur. Le jeune homme trébucha dans la pièce et s'effondra.

L'homme ferma la porte et la verrouilla.

Soupirant, la femme fit glisser son masque, « Heureusement que c'était le dernier ce soir. »

L'homme acquiesça, «T'as envie d'aller boire un verre avec moi ? »

La femme sourit, « Dans tes rêves ! »

Riant tous les deux, les techniciens marchèrent le long du couloir, leur pas résonnant sur le carrelage au sol.