Bonjour,

Ceci est le premier chapitre de la première fanfiction que je publie : Désir de liberté.

Vous verrez différents personnages comme Shanks, Garps, Marco, Barbe Blanche, Ace etc...

Le personnage principal est une OC, il n'y aura pas d'autre OC important, des personnages "secondaires" qui sont nécessaire toute fois.

Vous voyez Marine Ford en ne parlant que des marines connus ? Peut-être un peu dur pour avoir un scénario vraisemblable... je n'ai pas le choix vous le comprendrez bien. Je minimise les OC autant que possible.

Autre information : cette fanfiction sera très longue avec une centaine de chapitre. Il y a aussi un premier lemon au chapitre 42 mais qui n'est en aucun cas nécessaire de lire pour comprendre l'histoire. Donc le moment venu si vous ne voulez pas le lire vous pourrez simplement passez au chapitre 43.

Merci de me lire et n'hésitez pas à me faire part de vos impressions, je réponds toujours à toutes les reviews même anonymes. De même pour les questions forcément !

PS : Je suis en train de corriger les premiers chapitres, pour retirer les fautes d'orthographes.

Chapitre 1 : Le vœu

Je suis une jeune femme de seize ans et je vis chez mes parents, mais certainement pas par plaisir ! Bien au contraire, vivre avec eux est un calvaire au quotidien. Mais je n'ai pas vraiment le choix...

Ma mère me voit comme "une erreur", mon père lui ne me parle pratiquement pas et quant à mon frère, les seules fois où il ne m'appelle pas Cylia mais "frangine", c'est pour me faire un sale coup.

Heureusement que j'ai mes passions ! Ah... mes mangas chéris, surtout One Piece ! J'en suis trop accros, j'en abuse même peut-être un peu trop... Je ne sais même plus combien de fois j'ai re-regardé la série ! Pourtant, l'épisode 700 est sorti le 5 juillet. Donc, autant dire qu'à coup de vingt minutes, ça fait beaucoup à regarder ! Et oui, vingt minutes car je regarde toujours l'opening, l'ending et aussi le preview ! Je trouve qu'on en a pas assez, alors je déguste sérieusement chaque seconde !

Sinon, ma deuxième passion c'est courir, j'aime énormément ça ! Ça me permet de ressortir toute ma frustration et en plus, d'avoir une meilleure santé.

À part ça, je suis quelqu'un de très persévérante ! Oui, car dans la vie, il le faut pour s'accrocher à ses rêves. Autrement, je pense qu'il me serait impossible de garder un minimum le moral, surtout avec les gens que je côtoie au quotidien...

Entre les personnes qui constituent ma famille et celle du lycée qui ont une mentalité ultra fermée, j'ai beaucoup de difficulté à m'intégrer. Et bien sûr, qui dit « mal intégrée » dit « problèmes à l'école ». Je préfère passer sur les détails...

Je sais qu'un jour j'arriverai à m'intégrer à un groupe, que j'aurai ma vrai "famille" avec des personnes sur lesquelles je pourrai compter et inversement.

Alors, je compte sur les études pour avoir un bon travail et du coup, une bonne place dans la société. De cette manière, je pense augmenter mes chances de rencontrer les gens qui feront parties intégrantes de mon avenir.

Oui, c'est ça mon rêve et je ferai tout pour y arriver ! Je veux y arriver, parce que j'en ai assez de vivre dans l'ombre. Je suppose que je pense trop, mais personnellement, j'étouffe dans ce monde qui est le nôtre. Je me sens à l'étroit et j'aimerai pouvoir changer de cadre de vie.

J'aime la liberté, j'arrive même à être jalouse des oiseaux qui, malgré leur vie plutôt éphémère, peuvent voler sans limite dans notre ciel et parcourir des centaines de kilomètres lors de leurs migrations. Alors que moi, je suis coincée ici...

Peut-être est-ce aussi pour cette raison que j'aime autant les histoires de pirates de One Piece... Au fond, je les envie vraiment d'avoir une vie comme la leur. Mais ça ne reste que de la fantaisie, rien n'est vraiment réel...

BREF ! Je pense trop là !

Aujourd'hui, je pars en vacances ! De quoi me faire un peu oublier ma peine et me ressourcer... Parce que je crois que j'en ai vraiment, mais alors vraiment besoin ! Même si, comme d'habitude, ma famille va m'en faire voir de toutes les couleurs et que je serai bien mieux à la maison, tranquille, pour profiter de mes vacances SANS EUX. Oh oui, deux semaines sans les voir, ça me soulagerait d'un poids !

Mais vu la destination, je ne peux pas laisser passer une pareille chance !

On va voir l'océan ! La dernière fois que j'y suis allée, c'était aussi la première fois que je le voyais. J'étais avec mon grand-père quand il était encore vivant. Il voulait que je me fasse plein de souvenirs. À l'époque, je ne savais pas vraiment pourquoi il avait fait ce souhait subitement.

Maintenant je le sais, quand je pense à quel point j'étais heureuse quand on vivait tous les deux et que je vois aujourd'hui à quel point je déprime à cause de mon cadre de vie...

À peine arrivée, dès que les affaires sont dans la caravane, je les laisse et je file vers la plage. Eh eh... parce que oui, le camping a une zone privée où il y a de petites falaises et une plage. Il est plutôt grand quand même ce camping.

Arrivée sur la plage, je ferme les yeux, respire une grande bouffée d'air marin qui m'est si agréable de par son parfum et sa fraîcheur dénués de la lourdeur de l'air typique de la ville.

Je retire mes chaussures, les poses sur le sable et m'approche de l'eau jusqu'à y tremper mes pieds. Au contact de l'eau froide, je ressens un agréable frisson se glisser le long de mes gambes et remonter jusqu'à mes bras. Ce qui me fait doucement sourire.

Je reste alors ainsi pendant de longues minutes, debout sur la plage, les pieds dans l'eau, les yeux fermés et délicatement bercée par les bruits et odeurs uniques des lieux.

Mais après ce petit moment d'évasion, je retourne à la réalité et mes inquiétudes, qui s'étaient temporairement évaporés, refont vites surfaces.

Le souci est que j'ai laissé mon sac avec des affaires importantes derrière moi à la caravane et sans surveillance, une grosse erreur...

Oh non, j'ai un très mauvais pressentiment. J'y ai mis, non seulement mes tomes préférés de One Piece, mais aussi les lettres que m'avait écrit mon grand-père avant de mourir, ainsi que sa montre en or, seul héritage que j'ai reçu après qu'il soit parti.

Je me mets alors à courir en direction de la caravane. Une fois arrivée, je vois mes parents allongés sur des transats.

-Mère, Père, je viens de rentrer. Désolé de ne pas vous avoir prévenue, ni d'avoir dit où j'étais partie.

-Hum ? Ne t'en fais pas, ce n'est pas grave Cylia. J'ai pu calmer mon mal de tête comme ça.

-Tu fais ce qu'il te chante, perso, je te dirais même que je m'en fou.

-D'accord... Euh sinon, vous avez vu mon sac à dos ? J'y ai des affaires importantes dedans.

-Ton frère l'a pris, me répond mon père sans quitter des yeux son journal.

Je sens mon mauvais pressentiment s'affirmer davantage. Je me précipite dans la caravane sous les jérémiades de ma mère et demande à mon frère :

-Ristol, qu'est que tu fais de mon sac à dos ?

Il prend un sourire vicieux.

-Pourquoi tu me demandes ça ? Si tu l'as laissé traîner, c'est bien qu'il n'y avait rien d'important, hein ?

-Ristol, si tu ne me réponds pas immédiatement, crois-moi, tu vas passer un sale quart d'heure et peu importe les parents.

Je lui ai répondu avec un air des plus sérieux.

-Tu te prends pour qui Cylia ?!

Je commence à devenir sérieusement furax et Ristol a dû le ressentir parce que ce froussard me répond :

-Ok, ok ! Je vais te le dire. Avec les parents, on l'a mis dans le panier du chien.

-Le panier du... je soupire.

Mes parents, qui ont entendu la discussion et le ton monter, sont venus nous rejoindre. Je me retourne dans leur direction un peu en colère, mais je n'affiche aucune surprise, n'étant pas déconcertée par leur énième mauvaise "blague".

-Pourquoi vous avez fait ça ?

-Eh oh ! Ma mère me parle avec sa voix aigüe, que tu es égoïste alors Cylia ! Le pauvre Cheugrin, on ne lui a même pas pris son coussin.

-Mon père me répond d'un ton irrité, ça te cause un problème, CYLIA ?

-Tant pis pour le sac, mais... mes affaires, où sont les affaires que j'avais mis dedans ?

-Ristol s'en ai occupé il me semble... alors mon chéri, répond lui.

Ristol reprend son sourire vicieux.

-Tes bouquins pourris ? Je les ai lavés sous l'eau. Et les lettres, comme on n'avait pas de papier, on les a utilisés pour faire des morpions.

Un silence s'installe et je suis... inexpressif, bien trop choquée pour réagir.

Eux, ils restent silencieux, mon père me regarde d'un mauvais œil, ma mère sourit à Ristol et ce dernier essaye de prendre un air hautain.

J'essaye de ne pas laisser apparaître de faiblesse sur mon visage, mais c'est peine perdue... Il me faut savoir se qu'ils ont fait du dernier objet que j'avais pris : la montre de mon grand-père. Elle est se que j'ai de plus chère dans mon cœur. Mais j'ai peur à l'idée qu'ils ont pu faire quelque chose de méchant encore une fois. Mais peut-être pas, tout de même... Ils savent à quel point j'y tiens. Je dois leur poser la question !

-Et.. ma... Je parle d'une voix hésitante.

-Ah oui, la vieille montre trop azbine? On l'a récupéré avec les parents et on a décidé de la vendre.

Cette montre est un héritage de mon grand-père qu'il avait lui-même eut de son père, donc elle est plutôt ancienne et elle est faites avec des métaux précieux et est sertie de petits diamants dans son cadran. Je ne la quitte jamais, enfin normalement.

Mon grand-père l'avait toujours à son poignet et quelques semaines avant son décès, il me l'avait remise en me demandant d'en prendre soin pour lui. Alors pour moi, elle vaut bien plus qu'un paquet de billet rouge.

-Comment ?!

Mon père reprend la parole,

-CYLIA, Tu n'as pas ton mot à dire, elle est juste là dans ma poche et demain on va l'amener au bijoutier. C'est la moindre des choses pour nous rembourser les dépenses qui te sont liés !

-Jea... Maman, je t'en supplie, elle représente tant pour moi. Ne les laisse pas faire ça...

-Sale gamine ! Tu essayes de me tromper et de me manipuler...

Elle m'attrape par le col de ma chemise.

-Tu cherches la merde en plus maintenant, HEIN ?!

-Mais je n'ai rien fait ?! Pourquoi tu t'énerves autant ?

Mon père s'approche en colère et me bouscule en faisant lâcher prise à ma mère.

-Comment oses-tu traiter ta mère de cette manière ! SALE GARÇE !

Il lève la main pour me gifler, je l'esquive et me précipite sur sa poche pour récupérer ma montre. Je pars alors en courant mais il me poursuit.

-Tu... ! Salle petite VOLEUSE ! REVIENS ICI ! Pfff.. Pfff... REVIENS ICI JE T'AI DIS !

Je continu de courir avec mon père derrière qui semble enragé sous les regards interrogateurs des autres vacanciers du camping.

-Si je t'attrape TOI ! Tu vas t'en prendre mais alors... plein la gueule ! Crois-moi, tu vas le sentir passer CYLIA !

Heureusement pour moi, j'ai une excellente endurance... Je réussi donc à semer mon père après une abominable course-poursuite. Mais je sais que ce n'est qu'une question de temps avant qu'il me retrouve puisque... je n'ai nulle part où aller.

Je tremble, j'ai peur et j'ai mal, pourquoi dois-je subir tout ça ?

J'essaye de me calmer, puis j'examine les lieux où je me trouve, la vue troublée par mes larmes.

Je suis au sommet d'un petit précipice qui donne une vue magnifique sur l'océan. La lune a déjà pris la place du soleil depuis un moment et elle rayonne d'un blanc immaculé. Je peux voir son reflet sur la surface de l'océan dérangé par des vents agités. Je ne quitte plus des yeux cette vue splendide... Puis une fois un peu plus sereine, je mets les genoux à terre en me tenant droite et joins les mains comme pour faire une prière en gardant la précieuse montre dans celles-ci.

-Ô grand Océan, je t'en prie, accepte ce modeste présent. C'est peut-être peu, mais pour moi, il est vraiment très précieux... En échange, écoutes ma prière, je t'en conjure... Libères-moi de mes chaînes. Non, je... je t'en supplie...

J'accompagne mes dernières paroles par de nombreuses larmes. Puis je me relève, je m'approche du bord, j'embrasse la précieuse montre, la serre une dernière fois contre mon cœur et je la lance dans l'océan.

Je me recule un peu juste après ça et tombe sur mes genoux, n'arrivant plus à tenir debout. Mon cœur me pince et je peine à respirer. Mes yeux continuent de faire naître de nombreuses larmes qui glissent le long de mes joues.

À mon grand désarroi, je vois arriver ma mère avec mon grand frère. Ils ont réussi à me retrouver.

Ma mère me regarde avec dégoût et dit :

-Tu vas voir toi... ignoble créature...

Je soupire.

-Et dire que j'ai mis cette chose au monde... Elle baisse les yeux, ma plus grande faute. Elle remonte son regard jusqu'à moi, tu vas dire adieux à tout tes souvenirs du vieux. Dès qu'on rentre, je fais tout dégager ! Et j'appelle tout de suite Enri pour lui dire où tu es.

-Moi, je veux la dernière PSX portable ! Alors on va la vendre cette montre, je n'en ai rien à faire de toi ! Je te déteste ! Et de toute façon, on ne t'a jamais aimé ! PERSONNE NE T'AIME ICI !

-Je... Snif...

Quelques secondes après, je vois mon père arriver en courant, les yeux injectés de sang et la respiration saccadée. Il semble complètement épris par la folie et ça ne se voit rien qu'à l'expression de son visage. Même ma mère et mon frère sont effrayés par son état.

Il avance vers moi, j'ai peur... Je recule mais il continu d'avancer.

-Ché... Chéri... Tu devrais peut-être te calmer un peu, tu ne penses pas... ?

Mon frère, lui, c'est caché derrière ma mère. Mon père lance un regard noir dans leur direction. Elle attrape son fils et le serre fort contre elle et ne quitte pas des yeux son conjoint, apeurée par lui.

Il... Il me fait peur ! Je recule, il avance, encore et encore... Soudain sens le vide juste derrière moi.

Mon père prend un air satisfait et dit :

-Pffff... Aaaahh... Pffff... Ah Ah Ah ! Je vais enfin t'attraper... Tu vas voir... je vais te faire connaitre... se... se qu'est la VRAIE SOUFFRANCE ! Je vais te retirer toutes tes libertés, te séquestrer et te faire souffrir jusqu'à ce que tu tombes tellement bas ! Que tu me supplieras de T'ACHEVER ! Je vais te tuer Cylia, mais leeenntement, trèèès lentement... Tu seras-

Je veux plus l'écouter d'avantage... Alors je ferme les yeux quelques courtes secondes pour réfléchir.

Derrière moi se trouve un océan agité, sachant d'autant plus qu'il y a quand même une bonne hauteur et que rien ne me garantit qu'il n'y a pas de rocher ou autres choses de dangereux. Devant moi, mon pè- non, un monstre.

Je ne mets pas longtemps à prendre ma décision.

Je rouvre les yeux et suis parfaitement calme. Mon père est soudain fortement surpris par cette réaction et se tait.

-NOON !

Il vient de comprendre je crois. Je souris. Je recule une dernière fois, cette fois... dans le vide. Je me sens tomber et je vois ma vie défiler sous mes yeux. Mais... je n'ai pas envie de mourir... Ce que je désire plus que tout, c'est la liberté. Et pour ça, je suis donc prête à aller jusqu'à laisser tomber ma vie ?

D'un seul coup, mon corps rentre dans l'eau et je n'ai pas heurté de rocher... Heureusement !

Je... je ne veux pas mourir ! Mais j'étouffe ! Je lutte, mais ma volonté de vivre seule ne suffit pas. Ma vue se brouille et mon corps est attiré de plus en plus vers le fond de l'océan. Je ne vois absolument plus rien.

C'est alors que tout d'un coup, j'entends une voix féminine dans ma tête.

-Jeune demoiselle, j'ai entendu ton vœu et ton présent a été suffisant pour que je puisse rentrer en contact avec toi. Je peux répondre à ton souhait sans grandes difficultés, mais par contre, ta destinée a pris un mauvais tournant. Si tu veux également que je te sauve la vie, alors je te demanderai de répondre toi aussi à l'une de mes faveurs. Les principes de la mort et de la vie ne s'appliquent pas sur moi, je suis à la limite entre les univers, n'appartenant à aucun d'entre eux... Mais je suis lasse de cette existence. Le seul moyen que j'ai pour partir est de fusionner avec une jeune humaine. Accepterais-tu, Cylia, que nous puissions ne former qu'une et que nous savourions ensemble "la vie" ?

Je ne comprends pas ce qui est en train de se passer, mais cette voix qui semble s'ouvrir à moi pourrai me permettre de connaître un autre destin ? Si j'accepte, elle sera donc alors une partie de moi même ? Je ne peux pas refuser cette offre, parce que je veux moi aussi goûter à la liberté et vivre !

-Très bien, Cylia... Je vais donc exaucer nos vœux. Saches que le nouveau lieu de vie sera différent de ce que tu avais avant.

C'est alors qu'une lumière éblouissante m'envahit. Je sens mon corps de nouveau me répondre et mes poumons être remplis d'air.

Je suis encore sous l'eau mais cette fois je suis sous à peine cinquante centimètres de la surface et il y a un grand soleil qui resplendit dans le ciel. Je m'assois, pour pouvoir enfin mettre la tête hors de l'eau et tousse l'eau salée que je viens d'avaler par le nez. Je prends alors une grande inspiration et doucement, je me relève en expirant toute l'air. Je me retourne pour regarder où je me trouve.

Apparemment, je ne suis effectivement plus au même endroit. Déjà, il fait jour alors qu'il faisait nuit il y a un instant et je ne suis plus dans le camping mais sur une plage bordée de cocotier. Il y a un large chemin qui mène au-delà d'une petite colline, je me mets alors en direction de celui-ci, espérant trouver une ville ou un village, ce qui m'aiderait à définir le lieu où je me trouve.

C'est ma priorité pour le moment !

À suivre...