Chapitre 10:

Heeeeeeeeeeeeeeeeeey tout le monde! Wow ça fait tellement longtemps que j'ai rien posté c'est incroyable...J'ai trop trop honte...Je suis vraiment, vraiment désolée...Mais, vous savez, la fin d'année avec les examens et tout ça, c'est vraiment pas facile de prendre du temps simplement pour écrire...Donc voilà je m'excuse avec toute la volonté que j'ai! Mais ça fait tellement bizarre de revenir après tout ce temps, si vous saviez à quel point, mais je suis contente de poster un nouveau chapitre

Aujourd'hui nous avons là un chapitre un peu plus long que d'habitude avec une petite référence (allez ça faisait longtemps ^^)!

Réponse aux reviews:

Anga27:Haha, tu verras bien pour le couple Lena/Willy ^^

CaptainMaria:Contente de voir que ma fic' te plaise et merci beaucoup de m'encourager comme ça :3!

EcrirePourVivre: Aaaaaaaaaaah Clémence ^^ Contente de voir que ma fic t'aie donné envie d'écrire (je dirais même comblée puisque j'ai lu ta fic' avec grand plaisir ^^)

C'est gentil d'avoir un avis si positif sur ce chapitre que je trouve médiocre *snif* :'(

Et donc oui Willy et Lena ça va mieux, mais l'intrigue se noue de plus en plus ahah c'est un vrai bourbier XD

Sans compter que la machine à gelée n'est toujours pas réparée, ce qui est un vrai désastre! Donc petite Clémence voilà ton chapitre tout frais ^^

Aleex:Merci beaucoup! Ça fait chaud au coeur :)

Oui la relation entre Willy et Lena est complexe mais mimie :3

Audiiie : Ahah la voilà ! Et contente de voir que tu l'adore ma fiction !

Papillon Bleue : Oooh wow ça me fait bizarre de voir qie c'est ta préférée x) du coup vraiment désolée de chez désolée de l'attente !

Guest : (enfin je t'appelle comme ça faute de mieux ahahah) : ben voilà la suite ahahah, contente que ça te plaise.

Donc j'ai remarqué que vous aviez pour la plupart hâte que la relation Willy/ Lena prenne plus d'ampleur et que les deux protagonistes soient plus coopératifs l'un envers l'autre ^^

Mais c'est sans compter sur la plume maléfique de l'auteur (moi même donc) qui vient rajouter son grain de sel dans cette petite romance parce que sinon ce serait bien trop facile moueheheheheh

Donc il y aura quelques péripéties ^^

Sur ce, bonne lecture!

Je restais stupéfaite de la réaction de Willy, c'était le monde à l'envers! Avant, c'était moi qui me désistait à chaque fois qu'il essayait de me cuisiner mais là...c'était bizarre. Je croyais qu'il voulait en parler comme hier soir quand il m'avait raconté à propos de son père... alors je me suis dit que le fait qu'il en parle lui ferait du bien, mais il a refusé. Cependant, je le comprenais et je respectais son silence. Il avait besoin de temps pour se reconstruire après ça. Je ne sais pas ce qui s'était passé mais il avait du être sacrément secoué pour qu'il réagisse comme ça. J'avais beau ne le connaître que depuis quelques jours, j'en savais suffisamment de lui pour en déduire que quand il ne parlait pas et restait amorphe, il n'allait pas bien.

Je voulais l'aider, mais je ne savais pas comment puisqu'il ne voulait pas me dire ce qui s'était passé. Je comprenais à présent pourquoi Willy me demandait à chaque fois ce que j'avais vécu, il voulait m'aider, pensant que j'irais mieux après m'être confessée. Mais il avait maintenant compris à son tour que je n'étais pas encore prête pour ça, j'avais besoin de temps, tout comme lui. Il avait raison: je voulais tout oublier et vivre en paix. Et il savait que c'était impossible, et moi aussi. Un jour ou l'autre, il faudra bien que tout le monde sache, c'est évident. Sinon, ils ne peuvent rien faire pour moi.

L'angoisse me tordit le ventre rien qu'à l'idée de vivre à nouveau tout ça le temps de mon récit. Peut-être qu'un jour j'y arriverai...mais pas tout de suite.

C'est drôle, mais voir Willy dans cet état m'a fait voir la situation d'un autre angle, je me sens...plus objective, j'ai pris du recul et je me sentais étrangement calme. J'ai comme vu un miroir de moi-même à travers cette situation et j'en conclus que Willy aussi. Nos rôles se sont inversés durant un instant: moi la personne voulant aider du mieux qu'elle peut et lui, la personne en détresse et voire brisée. Comme je l'ai dit: c'était le monde à l'envers.

Je restais encore quelques temps à jouer tranquillement sur le piano...mais sans grande envie. J'étais plongée dans mes pensées et l'envie de jouer m'avait quittée suite à cette discussion. Je décidais finalement de ne plus rester là à rien faire et allais rejoindre les Bucket. Arrivée là bas, je les retrouvais déjà tous attablés avec un couvert de libre pour moi.

"Euh...désolée pour le retard, déclarais-je gênée.

-Ce n'est rien, me rassura Charlie, mais voyant que tu n'arrivais pas on s'est dit que commencer à manger te ferait peut-être venir...Vous êtes au courant que Willy ne vient pas?

-Oui, oui il me l'a dit tout à l'heure."

Puis nous dînâmes dans une bonne ambiance même si il manquait quelque chose puisque Willy n'était pas là, une sorte de...grain de folie? En tout cas quelque chose qui lui était propre et authentique. Mais malgré cela je passais une bonne soirée en compagnie de la famille de Charlie que j'aimais de plus en plus. En rentrant il me vint une idée qui allait plaire au chocolatier...

Arrivée devant la porte de ses appartements, je frappai un peu. N'ayant aucune réponse, je recommençais avec cependant plus d'insistance. Toujours pas de réaction. Légèrement excédée et bien décidée à avoir une réponse avant demain, je décidai cette fois-ci de tambouriner jusqu'à ce qu'on l'on ne m'ouvre.

Cela marcha et un Willy au visage un peu pateux et les cheveux en bataille m'ouvrit. Je compris alors que je l'avais réveillé. Pourtant il avait gardé ses vêtements d'aujourd'hui.

"Eh vous ne comprenez pas que quand on ne répond pas quand on frappe chez quelqu'un, c'est qu'il est soit occupé ou qu'il est absent, dans tous les cas il faut le laisser tranquille!dit-il avec humeur.

Puis il s'aperçut que c'était moi. Il changea tout de suite d'attitude et eut un sourire gêné:

-Oh, euh bonsoir?

-Yo.

Quoi? Mais c'était quoi cette réponse sérieusement? On aurait dit un de ces exemples que tu donnes dans des livres du type: comment passer pour une deumeurée, partie 1! Je me flagellais mentalement tout en me promettant de ne plus jamais dire ça. Heureusement, il ne se moqua pas de moi:

-Yo, répondit-il tout en riant. Voilà que nous parlons comme des adolescents prépubères?

-Il faut que croire que oui, riais-je tout en sentant la rougeur me monter aux joues à cause du ridicule émanant de ma personne. Je voulais vous demander, pouvons nous demain visiter la chocolaterie avec Charlie?

Un large sourire éclaira alors son joli visage.

-J'en serais ravi, ça me ferait grandement plaisir! Vous êtes prête à visiter l'humble usine du chocolatier le plus fou existant sur cette terre?me taquina-t-il.

-Oui! répondis je avec enthousiasme.

-Au moins, on peut dire que vous avez sûrement hâte de voir ça. L'année dernière, mis à part Charlie et le gros garçon (je ne sais plus son nom), personne n'avait l'air de vouloir entrer dans l'usine...Si ça se trouve c'était à cause du bâtiment extérieur...C'est vrai que ça donne pas vraiment envie de pénétrer à l'intérieur! Sérieusement vous vous rendez compte, vous débarquez juste et vous vous retrouvez devant cette espèce de masse informe qui vous surplombe et vous écrase quasiment et là vous vous dites: "Wow...mais qu'est ce que je vais voir à l'intérieur de cette...usine? Construction? Chose?". D'un certain côté vous vous sentez excité mais aussi anxieux parce que si ça se trouve il y a des choses qui font peur comme dans un train fantôme! Donc, si ça se trouve il faudrait quelque chose sur la façade pour que ça fasse plus accueillant comme de la peinture rose...vous ne croyez pas?

Je restais un peu interloquée devant ce monologue dont je ne savais que dire...

-Hmmm pourquoi pas, hasardais-je, mais ça enlèverait tout le mystère que vous entretenez autour de votre chocolaterie et ça se serait vraiment dommage...

-Vous avez raison! s'exclama-t-il après un instant de réflexion.

-Contente de savoir ça, riais-je. Bon...il se fait tard et je me sens un peu fatiguée je vous souhaite donc une bonne nuit! Et désolée de vous avoir dérangé dans votre sommeil...

-Ce n'est rien, de toute façon je ne dormais pas très bien...bonne nuit à vous aussi.

-Au fait, me rappelais-je soudainement, ça va aller?

-Oui. Cessez de vous inquiéter pour moi, répliqua-t-il assez sèchement. Bonne nuit."

Puis il ferma la porte. Je restai un peu ébahie face à cette réponse abrupte. Qu'avais-je donc fait? Je lui avais juste demandé comment ça allait. Bon, tant pis pour lui...Je retournais dans mes appartements et partis me coucher. Juste avant de m'endormir je me promis de ne plus poser de questions de ce genre à Willy afin de ne plus le contrarier.

"Et voici la salle d'invention, comme vous avez pu le découvrir hier avec Charlie!" dit Willy en entrant dans celle-ci, nous précédant avec Charlie.

Nous avions commencé tôt la visite de la chocolaterie, vers 7h30. J'avais été réveillée aux aurores par un Willy tambourinant à ma porte pour que nous visitions la chocolaterie le plus tôt possible car "il y avait tellement à voir dans ce merveilleux endroit" (ce furent ses mots).

Je grommelai intérieurement. J'avais été enthousiaste de visiter la chocolaterie...jusqu'à ce qu'il me tire du lit et me traîne quasiment jusqu'à ici...Sans compter que j'avais peu dormi à cause des cauchemars qui me tailladaient..Bon ils n'étaient pas aussi horribles que celui de la nuit dernière mais...ils lui rappelaient des souvenirs douloureux. J'avais beau vouloir oublier, tout ça me poursuis durant mes rêves.. Et j'avais découvert ce matin que mes amies les cernes étaient apparues sous mes yeux et elles semblaient bien décidées à rester... Le seul point positif était que mon épaule était en bonne voie pour guérir, même si j'allais sûrement garder une cicatrice, d'après Mrs. Bucket.

Je soupirai intérieurement et me concentrai sur la visite.

Nous avions tout d'abord commencé à visiter la prairie en bonbons, là où habitaient les Bucket. Willy nous avait fait arpenter cette salle en long, en large et en travers tout en expliquant chaque subtilité de chaque bonbon présent dans cette salle. J'eus droit à quelques histoires rocambolesques concernant cette salle et notamment celle du gros garçon qui fut aspiré par le tuyau qui normalement aspirait le chocolat à la place.

Nous avions ensuite pris le bateau pour nous rendre à la salle d'invention. Mon deuxième trajet dans l'embarcation fut bien meilleur que le premier. Par ailleurs, revoir les Oompas-Lumpas ramer dans leur combinaisons bleues électriques et leurs cheveux noirs entortillés, me fit me dire que j'étais idiote de les imaginer sous les traits des Hobbits créés pas Mr. Tolkien (NDA: Quel grand homme).

Mais je ne m'en formalisais pas plus que ça et me concentrai sur la salle d'invention. Encore ici, Willy, nous fit une visite guidée extrêmement précise et nous eûmes droit à quelques anecdotes sympathiques concernant des inventions ou des machines et plus précisément sur celle du chewing-gum qui recrée un repas entier et de la jeune fille qui s'est transformée en myrtille. Je restais un peu interloquée face à cette histoire et me demandait alors si c'était vraiment possible de prendre une taille aussi démesurée mais surtout devenir bleue! Devant mon air ahuri, Willy me tendit un chewing-gum:

"Vous voulez tester?

L'idée de devenir une baie me donnait cependant peut envie.

-Euh...non ça ira merci!

Il rit

-Ne vous inquiétez pas, le défaut a été corrigé depuis vous ne risquez rien, mis à part de vous régaler!

-C'est gentil mais je n'ai vraiment pas faim, j'ai pris un bon petit-déjeuner.

Son sourire se froissa quelque peu mais s'élargit de nouveau, l'air de rien.

-Pas de problème."

Je crois qu'il était un peu déçu. Je me mis à rougir de honte, je ne sus pas pourquoi.

Tout à coup nous entendîmes une énorme explosion et Willy me cria alors:

"Couchez-vous!"

Je m'exécutais et me jetais à plat ventre sur le sol avec le chocolatier et son apprenti. Quelques secondes plus tard, de grands jets de confiture fusèrent à seulement quelques mètres de nous et allèrent s'écraser sur les autres machines. Puis ce fut le silence complet.

"Pfiouh! C'était moins une dit Charlie en se relevant, rien de cassé Lena?

-Non ça va répondis-je amicalement.

-Raaaah cette machine elle me rendra fou un jour ou l'autre ! s'exclama alors Willy. Manquerait plus qu'elle explose et ce serait le pompon.

-On trouvera une solution le rassura son apprenti, il faudra bien de toute façon...

-Mouais, répondit le mentor. Bref, allons y!"

Nous continuâmes la visite. Nous passâmes maintenant dans la salle d'épluchage de noix où je découvris d'adorables petits écureuils triaient des noix.

"Qu'ils sont mignons!ne puis-je m'empêcher de m'exclamer. J'ai trop envie de les caresser!

-Je vous le déconseille fortement intervint alors Willy de façon sévère.

-Mais pourquoi?

-Parce que la dernière qu'une fillette a voulu s'en approcher, elle a finit dans les ordures, c'est à dire le grand trou que vous voyez au milieu de la pièce, me répondit-il alors d'un air angélique.

Je sentis le sang se retirer de mon visage et mon sourire se faner. Charlie éclata alors de rire.

-Tu devrais voir ta tête! s'exclama-t-il alors. C'est très drôle!

-M-mais, dis je alors confuse, pourquoi ont-ils fait ça?

-Les écureuils? Parce qu'ils avaient jugés qu'elle était pourrie, répondit Willy avec désinvolture.

-Pourrie?

-Oui, renchérit-il, et ils avaient bien raison, elle était complètement pourrie gâtée par son père qui lui offrait tout et n'importe quoi. Ils sont exaspérants ces enfants-là.

-Mais était-ce une raison pour la punir?

-Si ce n'avait pas été les écureuils, ça aurait été qui? Il aurait bien fallu que ça se fasse à un moment ou un autre de toute façon. Si ça n'était jamais arrivé avant qu'elle ne grandisse, vous vous rendez compte de l'adulte que ça pourrait donner? Lorsque l'on devient grand, les défauts que l'on a enfant ressortent de façon bien plus exhaustive et il convient de les corriger avant qu'il ne soit trop tard. Elle devrait donc me remercier.

Je fus choquée devant tant de dureté et je ne savais pas trop quoi penser face à cela.

-Mais ce n'est pas de sa faute si elle comme ça, c'est ses parents qui l'ont mal éduquée, non?

-Sans doute. Mais maintenant cette histoire est finie.

Je ne répondis pas et le regardai fixement tout en me demandant pourquoi il était si dur tout d'un coup. Le silence s'installa et se mit à peser.

-On continue la visite? demanda alors Charlie."

Nous acquiesçâmes et nous passâmes dans la salle suivante.