Bonjour tout le monde! Ceci est ma première fanfic donc j'avoue que je suis un peu stressée...

J'espère que ça vous plaira et n'hésitez pas à poster des commentaires et surtout à donner vos avis (positifs ou négatifs!)

Disclaimer: Je tiens à dire que les personnages de Charlie et la Chocolaterie ne m'appartiennent pas, je possède juste les personnages extérieurs à l'histoire originale comme mon héroïne principale d'autres qui vont apparaître au fil de l'histoire...

Enjoy!

La neige tombait. Doucement. Elle recouvrait peu à peu la route et les trottoirs.

Courir. Toujours courir. Ne pas s'arrêter. SURTOUT ne pas s'arrêter, sinon il te rattraperait.

Je courais tant que je pouvais. Enfin, je trottinais plutôt. Je ne pouvais pas aller plus vite, j'étais trop faible. Chaque pas était un élancement douloureux dans le corps.

Mais je devais essayer. Partir loin d'ici. Loin de lui.

J'avais à peine franchi deux rues que j'entendis un beuglement de colère et un chapelet de jurons.

Ça y est, la traque avait commencé et j'étais bien décidée à gagner cette fois-ci.

J'eus une décharge d'adrénaline dans tout le corps et j'accélérai. Ma vision se troubla et je me mis à vaciller, mais je tins bon.

Mr. Wonka était de mauvaise humeur. Charlie l'avait forcé à se lever plus tôt que d'habitude afin de l'accompagner faire une course en ville prétextant que « un bon bol d'air frais ne ferait pas de mal de temps en temps »

Mouais... il le soupçonnait plutôt de vouloir de lui qu'il rencontre la jeune boulangère, qui apparemment, ne cessait de parler de lui. Tout cela l'agaçait, les gens voulait l'avoir comme ami juste parce qu'il était Willy Wonka, le plus grand chocolatier au monde. Seule la famille Bucket et les Oompas Lumpas le connaissait vraiment. M'enfin, une bonne réputation ne ferait pas de mal après tout, il ne voulait pas que les gens de la ville le voie comme un ours mal léché qui n'a aucune bonne manière...

En arrivant près de l'entrée, il demanda à ce qu'on ouvre les grilles, pour qu'ils puissent sortir. L'ascenseur de verre était malencontreusement en panne, ils devraient continuer à pied...

Willy ne se doutait pas qu'en ouvrant les grilles, il allait sauver la vie de quelqu'un et changer la sienne en passant.

Je trébuchai. La panique m'envahit. Je n'allais pas tenir longtemps.

Vite, je m'engageais sur une place avec une drôle d'usine fermée par des grilles. Quand soudain-ô miracle!- celles-ci s'ouvrirent.

J'hésitais un instant, devais-je vraiment entrer ? Puis j'entendis les cris de mon poursuivant se rapprocher. Ma décision fut immédiate. J'avançais dans l'immense cour immaculée de neige et je titubais vers la porte, épuisée. Avec mes dernières forces, je frappais du mieux que je pus.

Willy bailla. Il était fatigué, il n'avait pas beaucoup dormi. Il était tôt.

Charlie arrive.

« On y va ? S'écria-t-il joyeusement »

Il acquiesça en silence puis se dirigea vers la porte. Au moment où il allait l'ouvrir, on frappa dessus.

« Qui ça peut bien être?se demanda Willy soucieux.

-Aucune idée, répondit Charlie tout aussi inquiet »

Les frappements insistèrent. Plus fort cette fois. Le chocolatier ouvrit. S'il ne s'attendait pas à une visite-éclair, il s'attendait encore moins à ce que la personne en face de lui s'écroule sitôt la porte ouverte. Il eut tout juste le temps de la rattraper. C'était une jeune femme, elle ne pesait pas lourd, ses vêtements étaient déchirés et sales, tout comme ses cheveux.

« Aidez-moi, supplia-t-elle d'une voix quasi-inaudible »

Puis elle s'évanouit.

Le maître chocolatier et son successeur furent abasourdis. Surtout Willy, qui ne savait que faire de cette personne inconsciente. La surprise avait failli le faire lâcher prise. Personne n'osait faire un geste. Puis Charlie brisa le silence :

« Qu'allons nous faire Mr. Wonka ? On ne va pas la laisser là...

-Quoi ?répondit-il en sortant de ses pensées , euh non. Je vais la monter dans une des chambres libres »

Il la souleva et la chargea sur son épaule (c'était plus pratique).

« Oh !s'exclama-t-il en souriant de toutes ses dents, n'oublie pas de fermer les portes, le froid pourrait entrer et tu ne voudrait pas que les Oompas-Lumpas tombent malades, n'est ce pas ? »

Charlie hocha la tête et s'exécuta tandis que Willy emportait leur invitée.

Mais en refermant, il vit quelqu'un hurler : « Mais elle où cette... ? ». Le petit garçon s'empressa de tout verrouiller afin que cet odieux personnage ne pénètre pas dans l'enceinte de la chocolaterie.

Il rejoignit son mentor à l'étage. Il déboucha sur un vaste palier qui regroupait plusieurs pièces vides, des salons et des salles de bain.

« M. Wonka ? Appela Charlie, où êtes vous ?

-Ici !répondit-il de la pièce du fond »

Il entra dans une magnifique chambre où le parquet était noir, les meubles de couleur naturelle et un grand lit trônait au fond. Il était recouvert d'une couette violet foncé avec des petits W d'argent brodés dessus, emblème de Willy Wonka. La jeune fille y était étendue.

Le chocolatier regardait par la fenêtre, les sourcils froncés. Entendant son élève arriver, il pesta :

« Te rends-tu compte ? J'ai dû lui céder ma chambre ! Les autres appartements n'étaient même pas aménagés ! Bon, elle peut rester là le temps que j'installe des meubles dans sa chambre mais après... »

Il fut interrompu dans sa tirade par de faibles plaintes qui venaient du lit. La jeune fille se tordait en gémissant. Willy s'assit à côté d'elle et lui toucha le front :

« Mon Dieu!s'exclama-t-il, elle est brûlante ! Va chercher ta mère je te prie, elle doit savoir quoi faire... »

Charlie hocha la tête puis courut chercher Mrs Bucket.

Mr. Wonka observa plus attentivement la malade. Son visage était trempé de sueur. Il portait des tâches noires de crasses. Mais en regardant de plus près, il remarqua que ce n'était pas de la saleté, mais des bleus !

Qu'était-il arrivé à cette jeune fille ? Qu'elle était mince ! Elle ne devait pas être beaucoup nourrie...

Il vit qu'elle avait un bandage de fortune à l'épaule et plein de coupures, il y en avait aussi sur sa main. Il arracha sa manche pour voir l'étendue des dégâts. Il fut horrifié. Il y avait sur son bras beaucoup de bleus allant du noir au jaune et des plaies plus ou moins profondes.

Il enleva délicatement le pansement sale de son épaule.

Alors là, il faillit vomir. La plaie était infectée, rouge et profonde. Sûrement la raison pour laquelle elle avait de la fièvre. Elle se mit à saigner abondamment. Il plaqua un morceau de tissu propre dessus afin de calmer l'hémorragie.

Heureusement, Mrs Bucket arriva peu après, avec le nécessaire médical suivie de son fils.

« Alors ? Où est notre malade?dit-elle en souriant

Son expression de visage changea directement lorsqu'elle vit les blessures de la jeune fille et Willy en train d'éponger le sang.

-Oh Seigneur ! Que lui est-il arrivé ? Qui lui a fait ça ?

-Je n'en sais rien répondit tristement Willy, on l'a trouvée comme ça. »

Il lui expliqua ce qui était passé. Puis ils réussirent à stopper le saignement de la plaie et la désinfectèrent. Ensuite, il mirent un bandage blanc et propre.

« Pauvre fille, déclara tristement la mère de Charlie, je ne sais pas ce qui lui est arrivé, mais ça doit être terrible.

Willy restait pensif. Mrs Bucket ne l'avait jamais vu aussi sérieux et aussi grave.

-C'est bon Willy, Vous pouvez partir. Je vais soigner le reste de ses plaies.

-Vous êtes sûre que vous ne voulez pas que je vous aide?

Mrs Bucket toussota:

-Willy, je vais soigner les plaies qui sont sur le reste de son corps .

Il comprit et rougit légèrement

-Oh ! Euh oui bien sûr »

Il attrapa son haut-de-forme et sortit. La mère de Charlie soupira en souriant. Parfois, elle avait l'impression d'avoir deux enfants sous sa garde. Mais ce n'était pas le moment de bailler aux corneilles, elle avait quelqu'un à soigner.

Elle lava toutes les autres blessures, elles étaient nombreuses, mais moins importantes que sur les bras ou le dos.

Une fois que ce fut fait. Elle lui administra un médicament contre la fièvre et la laissa se reposer.

Elle s'assit dans un fauteuil, épuisée, puis Charlie entra.

« Comment va-t-elle, maman ?

-Sans doute mieux qu'elle n'a jamais été, mon chéri. Je ne peux pas savoir. Mais ce que je sais, c'est qu'il faudra la surveiller à tour de rôle pour voir si elle va mieux »

Et donc, des tours de garde se succédèrent afin de veiller sur la mystérieuse malade dont personne ne connaissait le nom.

Bon bah voilà! C'est la fin de ce premier chapitre qui est pour le moins...mystérieux? Amusant? Bref , n'hésitez pas à dire ce que vous en pensez! Quant à moi je vous dis à la prochaine pour le chapitre 2!

Bisous ^^!