Hey tout le monde ! Voici le second chapitre !

Chapitre 2-

Je naviguais entre la mort et la vie, je semblais défunte. Quelle drôle de sensation... J'étais en trans et aucune pensé n'existait, mon cœur était...Si légers. Et je dansais sur les flammes, leurs rouges éclatants m'emportaient et la chaleur m'apaisait. Cela bougeai légèrement mais ce n'était que superflu car mon attention restait sur mon ressenti actuel qui n'en finissait pas. « Que désirai-je déjà ? » je ne le sais point, mais le sang envahissait les lieux. De la brume au doux parfum de savonnette.

-...Moiselle ! Mademoiselle !

Un bruit, un vibrement fulgureux et une musique répétitive en deux notes seulement. Au premier abords, du blanc puis un homme, non, plusieurs hommes et femmes. Ma respiration est lente et chaude, j'ai la nausée. Tout bouge, je comprends alors que je suis dans une ambulance, je suis encore en vie...Ouf

-Merci...Marmonnai-je d'une voix étouffé,

L'air semble comprimé et ma vision reste trouble, je décide de fermer mes yeux pour me reposer de cet éprouvante expérience au cœur de l'enfer. Il me semble que je me suis endormis parce que les bruits cessent et la seul sensation que ressent et celle de mon ventre se gonflant et se dégonflant d'un rythme irrégulier. Je fis un beau rêve, je marchais au milieu d'un manteau blanc et les flocons tombaient doucement, je les observe, tant ma main et en attrape hein, pose mon pied sur un autre et les escalades sans aucune hésitation. Il fait chaud pour un hivers et je continue ma monté. Les boules blanches ne tombent plus, elle sont statique, ce qui me facilite la traversé. J'atteins alors les nuages, mais il ne ressemble pas à ce que l'on voie habituellement, ils sont très lissent, sans aucun relief et moment où je pose mon pied, je les traverse et commence une longue chute, si longue qu'il me paraît que je plane.

J'aurais souhaité y séjourner toute ma vie, ce rêve était, si pur que mon cœur battait encore de tout son âme. Mais je finis par sortir de mon troue et battre douloureusement mes paupières pour y trouver une salle dont le blanc avait semblé envahir les lieux. Il me fallu quelque temps pour que ma vision me permette de voir complètement. Mon corps semblait bien lourds et je me rendis compte que j'avais perdu toute notion du temps. « Ah, c'est vrais, l'incendie... » me rappelai-je soudainement. Pourtant, la panique ne me prit pas, je respirais lentement dans un certain soulagement, mon cœur souple. Je suis en vie ! J'avais envie de hurler dans la salle qui semblait me retenir prisonnière.

Et les heures passèrent et j'eus repris totalement conscience, personne n'était venu me voir. Alors, je tentais doucement de me relever malgré les fils se reliant à mes veines. Par le fenêtre, j'apperçus « le mur », alors, avec un regret, je lui fis un signe de main. La porte s'ouvrit brutalement mais d'une certaine souplesse indescriptible. Une jeune femme, possèdant des long cheveux brun et de magnifiques yeux bleus. Je lui aurais donné la trentaine, mais elle me regarda d'un œil méprisable, un sourire de travers. Elle appuya sa main contre sa bouche pour étouffer un rire.

-Mon dieu, vous être bien moche comme cela ! Dit-elle alors que je fonçais les sourcils à cette remarque

-Pouvez-vous m'expliquer ? Haussai-je de la voix

Elle rigola un bon coup en allant chercher un carreau de miroir brisé pour me le passer d'une grande satisfaction.

-Mais ne vous en faite pas, cela vous fait un « petit style » dit-elle bien sur ironiquement.

En m'observant, la moitié de mon visage était brulé, mes cheveux coupé à ras, d'une noirceur cramé, l'irrégularité des mes mèches prouvait qu'ils furent perdu dans l'incendis. Moi qui, sans modestie, avait incarnée une certaine beauté, je me trouvais hideuse. Ma peau était rougeâtre, des plis semblaient si former. Un soupire se fit et je posais la glace.

-Où suis-je ? Demandai-je

-Dans un hopital. Répondit-elle

-Merci, je m'en doute bien, mais dans qu'elle zone ? Demandai-je en précision.

-La zone sud. Dit-elle. Bon, ce n'est pas tout mais je dois m'occuper d'autre patient, me procurant moins la nausée que vous.

Je lui tirais la langue et m'appuya contre le lit. La zone sud...Je me trouvais bien loin de mon chez moi. Mais il y avait un avantage, parait-il qu'il y aurait un moyen de sortir et de passer le « mur » dans celle-ci. Une sorte de mafia secrète faisant passer les gens. Mais, depuis peu, les informations ont affirmé la dissuasion du groupe par une bonne centaine mort et d'arrêt. Il y aurait eu des attentas a-t-on dit...

Aujourd'hui, l'on ma dit que je pouvais sortir, après quelque jour de soin, mon visage semble toujours mort, mangé par les flammes. Pour cette exploision hein ? Pourquoi en ce jour tant désiré ? C'est en marchant, sac en main, dans la rue, que je pensais à cela. De plus, quelle misère de devoir aller jusqu'à la partie nord, c'est si loin. Notre ville à bien la taille de 4 capital réunis ! Longueur, largeur inclus ! Mais depuis un temps, une idée me traversait l'esprit, quelque chose paraissant impossible, dangereux, impraticable. Etait-ce une bonne idée, j'avais tout de même failli y passer. La principale question était leurs situations, je ne savais rien du lieu, de leur existence. Mais tout ceci était plus fort que moi, lorsque je pouvais apercevoir le ciel bleu, il devait bien recouvrir autre chose que nos pauvres têtes. Non ? Je traînais alors les pieds, soupirante. La curiosité était tant un mauvais défaut que cela ? N'étais-ce non plutôt une révolution ? Dans la rue, les habitants m'observaient ou plutôt regardaient et vomissaient ma figure à moitié brulé, emplie de cloque et luisant au soleil d'un rose nouveau-née. Je préférais les ignorer, je risquerais de mettre en colère au contraire.

-La nuit va tomber...Vais-je devoir dormir dans la rue. Pensai-je à voix haute.

Et bien oui, je n'ai guère le choix, je serais épuiser si mon périple durée toute la nuit. J'allais m'asseoir contre le mur, me laissant tomber doucement, les fesses au sol, je ne craignais rien après tout. Puis, je fermai les yeux, respirant l'air pollué, l'odeur du ciment et des trottoirs humides. Je crus m'assoupir, car l'ambiance piétonne devint soudainement silencieuse ainsi que la lueur orange du soleil avait disparu. Combien de temps avais-je dormis, tout était si calme... J'observais les alentours, ont croirait une ville fantôme.

-Vite ! Dépêche !

Je sursautais, un chuchotement d'impatience ce fit entendre prêt de moi. Puis des pas, rapide et précipité. Mon cœur fit un bon et la sueur se fit ressentir. J'étais comme paralysé. Ils se rapprochèrent. Mais qu'es que je crian voyons ? Il s'agit certainement d'une bande d'ados. Mais c'est que le couvre-feu était passé depuis un moment bien que je n'ai pas l'heure sur moi... Ils semblent si pressés, comme s'ils cranaient quelque chose Ils étaient juste à cotée de moi, ils me fixaient et je faisais genre de ne pas les avoir aperçue.

-Elle fait partie du plan ? Chuchota-l-un

-Pas du tout, ça complique les choses, rha ! Encore un clodo. Dit l'autre en fouillant dans sa poche.

Cette mauvaise intuition, je l'avais déjà ressentis auparavant, et elle se précisait toujours.

-Eh ! Qu'es-ce-tu fous mec ! Dit l'un pour je ne sais quelle raison

-Tu connais les protocoles, on doit buter tout témoin

la poisse...

-De plus c'est une S.D.F, personne se rendra compte de sa disparition

-Tu es sûr, l'on dirait quelle dort.

-Qui sait, on ne doit prendre aucun risque ! Commença à crier l'un.

Je sentie quelque chose de circulaire se poser sur mon crane, le canon d'un pistolet. Je commençais à trembler, les larmes me montèrent aux yeux, je ne veux pas mourir bordel !

-Tu vois, elle tremble, elle ne dort pas.

-Oui... (ma tête se tourna d'un coup vers eux)

-Ne tirez pas ! Je vous en supplie ! Criai-je.

Je pus alors voir leur visage, l'un semblait avoir la trentaine, fort, les épaules et le coup large. Son menton était dotée d'une fossette contenant une barbe mal rasée. Il levait un sourcil d'incrédibilité, il semblait impassible. Ses cheveux était rassemblait en une petite queux de cheval, frisé et ses joues marquaient une ancienne maigreur subite. Le second semblait plus frêle, plus jeune, très efféminée en apparence, il semblait propre sur lui, cheveux court, rez de cotée, chemise, pantalons, comme un avocat

-Je...Je ressors juste d'un accident ! J'ai déjà frollé la mort ! Criai-je

-Que fait-on Jeff ? Demanda le plus jeune.

-Désolé poupée, mais la règle est la règle.

-Si ce n'est que ça ! Je peux vous rejoindre ! Je ferais n'importe quoi pour vivre ! Insistai-je alors que de l'eau coulait de mes iris

-Cela nous importe peu ! Dit le fameux « Jeff »

-Tu es sûr ? Elle pourrait nous être utile Jeff, tu sais on manque de personnelle pour la bouffe et le reste en ce moment, et puis, regarde, elle est plutôt jolie, certain pourront même ce la taper s'ils le souhaitent ! Les autres filles sont des gorilles !

Hein ? Ce la taper ? Ils ne veulent pas dire que...J'ai bien peur que oui ! Bordel, mon histoire c'est pas un porno ! Je fonçais les sourcils et aller en placer une mais me retenai, j'en suis capable, si c'est la seule option pour rester en vie ! Jeff me regarda, il leva de nouveau un sourcil, celui-ci avait l'air de peu se préoccuper des parties de jambes en l'air, enfin, j'espérais.

-Gamine, tu choisie, ou tu reste avec nous à tes risques et périls ou tu meurs

-Je reste avec vous ! Criai-je d'un coup

-Souate ! Henri, lève-là et emmène là avec nous !

-Bien, dit le plus jeune.

En me levant, il me regarda et me fit un sorte de clin-d'œil complice dont, pour répondre, fis-je une hochement de tête sans le mordre sourire. Bien que je lui été reconnaissante, ils m'avaient traîné dans de sacrée ennuie Au même moment, un fourgon arriva et l'on me fit monter à l'arierre avec les deux individus.

-Où...Où va-t-on ? Demandai-je

-Dehors, au delà du mur.