Heeey ! Je m'excuse d'avance pour ce retard, et pour la médiocrité du chapitre... Deidara étant vraiment trop OOC dans celui-là, mais ne vous inquiétez pas, dans les prochains chapitres, ça ira mieux. Désolée... *regard triste *

Mamsayi - Je m'excuse vraiment, - je sens que je vais perdre une lectrice XD - mais il n'y aucun surnaturel dans cette fic :D Du coup, les pouvoirs, c'est totalement out XD Quant à Sasuke, je ne peux pas le faire intervenir maintenant, étant donné que j'ai un TRES gros truc le concernant, et qu'il fera sensation dans le chapitre 5 environ, je penses. Bien, que je peux toujours le faire être présent un peu plus dans me prochain x) Désoooooolée :/

Littleone1419 - Mais il est trop compliqué ce pseudo '-' XD Haha merci vraiment beaucoup :P C'est vrai, ma soeur me disait que ça faisait très Saucisse en anglais XDC Je sais pas d'où ça m'est venu '-' Bref, je te laisse lire le chapitre :D

Chloemanga - Haha merci ! Ça fait vraiment super plaisir :D Sasori sera effectivement vraiment, très, très présent x) Après tout, c'est le couple principal haha x)

Patate - Alors toi... J'adore tellement les reviews longues que je les relis plus de quinze fois d'affilées XD Merci ça fait vraiment super super plaisir ! Aussi pour être allée voir ma fiction Your Fight are Now Mine ! :D Pas de problème ! Files-moi ton email, et on tchatte :D:D

Bonne lectuuuure les geeens !


- HEIN ?

Mon exclamation de stupeur retentit dans toute la pièce, me faisant passer une fois de plus pour un imbécile. Mais, avouez, qu'est-ce que c'était qu'un programme pareil ? On vous a déjà annoncé qu'au lieu d'étudier les atomes et autres leçons ô combien distrayantes, vous ferez cours sur le cyanure ? Non !

Je me mis immédiatement à regretter mon commentaire, lorsqu'Orochimaru s'approcha de ma table avec un rictus un peu plus qu'inquiétant. Je crois que là, il fait plus tueur en série que pédophile...

- Cela vous pose-t-il problème, Monsieur no Iwa ?

Je pense que je devrais arrêter de me faire autant remarquer dès le premier jour. Récapitulons un peu pour voir... Hurlement à l'encontre d'un professeur, violence sur autrui, tentative d'immoler un élève, insulte sur un professeur, et maintenant ça... Est-il possible d'avoir peur de soi-même ? Je décidais donc de faire profil bas, pour une fois, afin de ne pas m'attirer les foudres de ce prof.

- Aucun, aucun problème. L'étude de ce cours se promet d'être passionnante, j'ai simplement été légèrement surpris hm.

YIHAA ! Et toc, ça c'était une excuse ! Je passais simplement pour un élève simplet et modèle qui n'avait pas l'habitude d'étudier des choses dangereuses. Et la dignité ? Connais pas. C'est quoi ?

- Tss.

Ce petit reniflement méprisant perça à son tour le silence s'installant dans la salle, me faisant froncer des sourcils. Qui avait fait ça ? J'eus ma réponse instantanément, lorsque je relevais les yeux et aperçut le sourire moqueur du roux. J'avouais être un peu perdu. Qu'avais-je donc fait à Sasori pour qu'il me déteste à ce point ?

- Explique-moi, je t'ai fais quoi hm ? chuchotais-je, discrètement ou non, à l'intéressé.

Mauvaise idée.

- MAINTENANT ÇA SUFFIT ! VOUS DEUX, DANS LE BUREAU DE TSUNADE ET QUE ÇA SAUTE !

Et meeeerde.


- Et maintenant on fait quoi hm ? demandais-je une énième fois à mon voisin.

La réponse fusa, brève et sèche.

- Tu te la fermes, et tu attends. Point.

Je poussais un soupir d'ennui. Cela devait faire une dizaine de minutes que nous attendions dans le bureau de la proviseur, et elle n'était toujours pas arrivée. De plus, Sasori avait décidé de m'ignorer royalement, me jugeant coupable - non sans raison - de sa punition. S'y rajoutait évidemment la raison obscure pour laquelle il me haïssait. Oh joie.

- On va mourir hm ? plaisantais-je afin de le distraire.

Son teint déjà pâle, blanchit davantage, tandis que les jointures de ses mains faisaient de même. Traumatisé par Tsunade, le petit ? Il fallait dire qu'avec le discours qu'elle nous avait servi en début de matinée, il y avait de quoi ne pas être rassuré.

Non mais sérieusement, elle foutait quoi ? Elle n'était pas censée rester dans son bureau ?! Promenant mon regard autour de moi, j'en profitais pour analyser un peu la pièce. Les deux adjectifs la décrivant s'imposèrent immédiatement à mon esprit. Grande. Vide. Moche quoi.

- Sinon, ça va ta vie hm ? finis-je par demander en désespoir de cause.

Que voulez-vous... Quand on s'ennuie dans une pièce vide, avec un associal pour seule compagnie, ça finit par influencer notre cerveau.

- C'était bien. Avant que tu n'ouvres la bouche.

Mais ça c'était avant. Pardon, je n'ai pas pu m'en empêcher, mais sincèrement comment, comment voulez-vous engager une conversation avec un gars pareil ? On a rien à se dire ! Ah si. Je peux peut-être m'excuser, ça lui tirera une expression autre qu'une face de blasé.

Au moment où j'ouvris la bouche pour prononcer les mots fatidiques, la porte s'ouvrit en grand, explosant presque le mur au passage, et laissant entrer une proviseur aux joues rouges plus que suspectes. ALERTE A L'ALCOOLIQUE.

- Déjà ? se contenta de soupirer d'un air las Tsunade.

- Il semblerait que nous ayons affaire à une forte tête, se justifia Sasori en m'accusant sans aucun sous-entendus.

Hé ! Je ne pouvais pas laisser passer ça !

- Tu n'étais pas en reste non plus hm, persiflais-je, agacé.

Le roux manqua de s'étrangler en entendant ma phrase, qui était, je l'avoue, entièrement fausse. A vrai dire, je devais m'être fait remarqué plus de fois aujourd'hui que lui dans toute sa scolarité, c'est dire.

Notre supérieure se contenta de lâcher un " Je vois." en m'observant attentivement. Wow, wow, wow. On se calme une minute là, je suis un élève, pas une vache sur un marché.

- Il sait ?

De ? Savoir quoi ?

- Non. Je ne pense pas, répondit tout aussi mystérieusement Sasori.

MAIS DE QUOI ?! Et comment pouvais-tu répondre à ma place ?

Je toussais afin de signifier ma présence dans la pièce, mais aucun des deux ne réagit. Bon... Je me lance alors.

- Il y a quelque chose que je devrais savoir ? Parce que vous savez, cacher des choses aux élèves qui sont en droit de les connaître, c'est assez grave quand même hm.

Le sourcil froncé de la proviseur fut ma seule réponse. Je vois que j'étais apprécié...

- Vous voyez. Combien de temps devons-nous attendre ?

Je commençais à en avoir assez. Oui, assez d'être considéré comme un vulgaire objet, alors que j'étais bien ici, en chair et en os, dans la pièce.

- La fin de la journée suffira, lui accorda-t-elle en replaçant une mèche derrière ses oreilles.

AAAh ! Bah enfin ! Est-ce que cela voulait-il dire que j'allais savoir ? Ce n'était pas trop tôt. Vous avais-je signalé que j'étais impatient ? Non ? Eh bien, comme ça vous le savez.

C'est alors que le rouquin se leva, saluant la femme blonde, et se dirigea vers la sortie, me faisant signe de le suivre. On partait où comme ça ? N'avions nous pas été envoyé ici pour notre comportement ?

- Tututut. Vous pensiez que j'avais oublié la raison pour laquelle vous avez été envoyé ici ? C'est mal me connaître, jeune homme. Revenez immédiatement...

Evidemment. Trop beau pour être vrai hein ? Le monde s'acharne sur moi, vous savez...

- Du coup, je ne suis pas concerné hm ? tentais-je en désespoir de cause armé d'un grand sourire.

Tsunade éclata d'un rire moqueur qui me fit revenir sur mes pas, une moue boudeuse inscrite sur le visage. Qu'est-ce que je vous disais... On s'acharne sur moi. Pourtant je n'ai rien fait ! Non ... ? Bon d'accord, peut-être une chose. Ou deux. Voire plus. Bref !

- Qu'est-ce que je pourrais bien inventer comme punition exemplaire ? réfléchit-elle en faisant les cents pas.

Euuuh... Nous laisser partir ?

- Je sais ! s'exclama-t-elle, en me faisant sursauter de ma chaise, ce dont Sasori ne manqua pas de me faire remarquer, et en applaudissant. Vous allez nous faire une fresque murale !

PARDON ?! Parce que maintenant, nous n'étions plus que des ouvriers ? Mais qu'est-ce que c'était que ce lycée... Je me mis à regretter de m'être fait expulsé de l'ancien. Il fallait dire, ils n'avaient aucun sens de l'esthétique ! Comment ça, faire exploser le gymnase n'était pas de l'art ? Bien sûr que si ! Tous pareil... Vous ne comprenez rien à la beauté de l'art.

Je fus tiré de mes réflexions artistiques par mon voisin, qui s'était contenté d'hausser un sourcil réprobateur. Ah oui attention aux apparence, il ne fallait pas montrer ne serait-ce qu'un dixième d'émotion, ce serait le déshonneur... Il avait vraiment le talent pour me taper sur le système celui-là. Cette manie absurde, cette façon de juger les gens inférieurs à soi, de s'auto-proclamer Dieu en quelque sorte. Non mais vraiment... Parce que ce truc frêle et roux était censé être supérieur à nous ? à moi ? En quelle façon ?

- Ce n'est pas une punition, fit-il remarquer.

- Bien sûr que si hm ! ne pus-je me retenir de m'indigner. Parce que tu as envie de faire de la peinture après les cours toi hm ?!

Il soupira de lassitude, me toisant avec un mépris non dissimulé. Ce que je ne parvenais toujours pas à comprendre d'ailleurs, était comment il arrivait à toiser ainsi les gens avec sa petite taille. Pas que je ne sois bien plus grand à dire vrai... Tout au juste deux ou trois centimètres de plus que lui.

- Les gens ne comprennent pas l'art, commenta-t-il de sa neutralité effrayante.

Oui, oui c'est ça. Attends... Quoi ? Il était artiste lui aussi ?

- Qu'est-ce que l'art pour toi hm ? demandais-je véritablement intrigué.

L'éphémère bien sûr ! La beauté du moment qui marque les esprits. Qu'aurait-il pu répondre d'autre ?

- L'art est quelque chose d'éternel bien sûr. Quelque chose de durable, qui s'éternise et reste là à tout jamais. Pourquoi ?

Pause. Assimilation de ses paroles. Compréhension. Étranglement.

- Hé ! T'étouffes pas le gosse ! intervint Tsunade en venant me frapper le dos, m'envoyant dire bonjour au sol. Quelle violence ! Cette femme était Hulk ou quoi ?

Une fois remis de ces émotions et de retour sur mes pieds, je me tournais lentement vers le roux blasphémateur.

- FAUX ! C'est éphémère hm ! répliquais-je en manquant de hurler à Sasori.

- Éternel, ne manqua pas de rétorquer mon voisin.

- ÉPHÉMÈRE !

- Éternel.

- EPH...

Tout à notre discussion, si on peut appeler ça comme ça, nous ne vîmes pas la proviseure se lever de son siège et s'approcher de nous. Nous aurions dû nous méfier...

- MAINTENANT LA FERME ! s'égosilla-t-elle en nous assommant presque l'un contre l'autre.

Je frottais mon crâne endolori et échangeais un regard mauvais avec Sasori. Je lui prouverais que j'avais raison !

Tsunade nous énumérait les nombreuses conditions et le nombre de fois que nous aurions à faire notre fresque tandis que je n'écoutais presque pas. Je devais me l'avouer, ce petit roux méprisant m'intriguait assez. Et pourtant, nous étions l'exact opposé. Une tête brûlée face à un impassible visage. Justement... Peut-être était-ce ce petit quelque chose qui m'attirait vers lui. Enfin pas dans ce sens là hein ! J'étais déjà sorti avec des filles, moi, je n'étais pas de ce bord là ! Sans savoir pourquoi, j'éprouvais le sentiment de devoir me justifier. Ridicule...

Je laissais couler mon regard sur son visage et scrutait attentivement chaque détail. De ses grands yeux marrons de poupées jusqu'à ses mèches rousses rebelles. Pour un gars, il était assez mignon, je devais me l'avouer.

NON ! Il fallait que j'arrête d'avoir des pensées pareilles... Je secouais ma tête, faisant valser ma longue queue de cheval basse. Son conseil me revint instantanément en mémoire.

" Attache une partie en une queue de cheval haute."

Bah.. Pourquoi pas ? J'essayerais, une fois rentré. Après tout, qu'est-ce que cela me coûtait ?

- Vous avez compris ? finit par demander la proviseure.

J'acquiesçais vaguement toujours perdu dans mes pensées, tandis que Sasori se chargeait de lui donner la réponse adéquate. Il était là pour ça non ?

- On peut y aller hm ? demandais-je sans vraiment faire attention.

Elle me jugea du regard une bonne seconde avant de nous accorder ce droit. Elle devait penser que nous étions restés assez longtemps comme ça dans son bureau.

- Allez-y. De toute façon, le cours d'Oro doit être terminé, et c'est votre dernier.

Oro ? J'esquissais un sourire moqueur qu'elle ne vit pas. Ils devaient être vraiment proches pour s'appeler par des surnoms, héhé... Une bonne information à partager...

Nous prîmes donc congé de la proviseure et sortîmes en silence de son bureau, tandis que Sasori s'éloignait dans la direction inverse à la mienne, - et ainsi à la salle de classe -

Ne voulant pas le laisser partir ainsi, j'eus une idée et l'interpellait.

- Hé ! Sasori hm !

Il se retourna, légèrement agacé.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- N'oublie pas ! Éphémère hm, lui lançais-je en m'éloignant, en souriant.

Sasori poussa un long soupir las et reprit son chemin. Ce qui était sûr, c'était qu'au moins avec lui, je n'allais pas m'ennuyer.


- Sérieux ?! Elle a vraiment fait ça ? me demanda pour la énième fois Hidan.

Kakuzu, sans doute exténué d'entendre la même question depuis une vingtaine de minute, échangea un regard énervé avec moi avant d'asséner un coup dans le dos de l'argenté. Qui évidemment, se mangea le sol.

Aie...

- F*ck ! Ça fait mal tu sais ?! s'égosilla la victime.

J'éclatais de rire devant la mine dépitée d'Hidan, qui se massait le menton avec application, et but une gorgée de ma boisson. Sitôt retourné devant la salle de cours, j'avais attendu les autres et nous étions partis dans un café à proximité. Enfin pas tous. Nous étions plus exactement cinq, car seuls Pain et Konan avaient pu venir en plus de nous trois.

- En même temps si tu te calmais un peu, ça irait mieux... lui conseilla Konan, agacée.

Elle me plaisait bien cette petite, en fin de compte. Chasse gardée évidemment, si je comprenais bien les regards plus que louches de Nagato, ou Pain comme il préférait qu'on l'appelait, mais c'était une personne amusante.

- Tu plaisantes ? Il lui faudrait réfléchir pour ça, s'incrusta le roux dans la conversation.

En réalité depuis notre discussion assez "houleuse", nous essayions tout les deux de faire un peu mieux connaissance. Lui aussi me plaisait assez, en fin de compte. C'était le genre du leader né, une personne qu'il valait mieux ne pas contrarier.

- J'aime vraiment comment vous parlez d'Hidan, comme s'il était absent hm...

- C'est pas comme si je pouvais faire grand chose contre... bougonna le concerné, me faisant une nouvelle fois rire.

Je me sentais bien avec eux, un peu comme une famille depuis la mort de mes parents, et mon exil. Leurs caractères à tous me plaisait, - Ne comptons pas l'autre belette, voulez-vous ? - et c'était vraiment de bon augure pour moi. De plus, ils me semblaient aussi tarés que moi-même.

Je baladais mon regard autour de moi, faisant abstraction de la main de Pain glissée furtivement autour de la taille de la jeune fille, du rouge monté aux joues de l'argenté, et du sourire que ne voulait pas laisser pointer Kakuzu. Une chose m'intriguait pourtant, et je ne pouvais m'empêcher de me la laisser remonter en mémoire. Pourquoi donc Hidan n'avait-il rien fait pour se protéger quand j'avais manqué de l'immoler ? Et que donc voulait dire Tsunade à propos de si je savais ou non ?

Peut-être devrais-je leur poser la question. Même si je sentais que c'était un terrain miné.

- J'ai une question à vous poser, hm, me lançais-je, légèrement inquiet.

Aussitôt, le métis tourna sa tête vers moi à l'écoute, tandis que les autres faisaient de même, et que Konan se redressait. Wow... Je le sentais vraiment, vraiment mal là. Un pressentiment, ou quelque chose de ce genre là, me chuchotait à l'oreille que c'était une TRÈS mauvaise idée.

- La proviseure m'a posé une question tout à l'heure. Orochimaru aussi d'ailleurs. Que voulaient-ils dire par le fait que je "ne savais pas" hm ? finis-je par demander, intrigué.

Leurs réactions diverses confirmèrent mes craintes. L'argenté recracha l'entièreté de sa bière sur Kakuzu, qui lui avait froncé les sourcils jusqu'à leur maximum. De son côté, Pain avait resserré sa prise sur son éventuelle petite amie, tandis que celle-ci avait sursauté sur sa chaise. O-kay. Excitant tout ça ! On se croirait presque dans un feuilleton pour détective.

Ici la voix. Quel est le secret d'aujourd'hui ?

- Qu'est-ce qu'il y a hm ? ne pus-je m'empêcher d'insister. Oui, oui, je suis le synonyme du mec chiant.

S'essuyant maladroitement, et oubliant de fusiller du regard son ami, Kakuzu se chargea de répondre à ma question.

- Rien de vraiment important, assura-t-il d'une voix si neutre qu'on aurait pu croire qu'il en mentait pas, ça doit être en rapport avec le lycée.

Tout compte fait... On aurait vraiment dit qu'il était sincère. Soit la vérité se cachait dans ses paroles, soit il avait vraiment un talent comme orateur. Pourtant, quelque chose me convainquait intimement que la première option était juste. Bah... Après tout, si ce que Tsunade avait dit était vrai, je saurais ce soir.

- Sûrement, hm... Je le gratifiais d'un hochement de tête et d'un mouvement des épaules afin de lui faire croire que ça n'avait pas d'importance.

Tournant alors son regard vers Hidan, le métis gronda d'une voix sourde une menace qui ne passerait pas inaperçue.

- Hidaaaan. Ma veste a coûté plus de cent dollars. Cent Dollars. Cent Dollars que tu viens de ruiner en bavant dessus. Alors, tu vas venir au toilette pour me nettoyer ça, énonça-t-il calmement.

Hé bien, il prend ça avec flegme on dirait. Moi qui pensait qu'il étranglerait l'argenté...

- O-oui... balbutia le concerné.

- TOUT DE SUITE !

Ah eh bien non, il ne l'a pas gardé longtemps son calme. Tandis que les deux se dirigeaient vers les toilettes pour réparer les dégâts causés par Hidan, je m'adressais au "Leader" comme je le surnommais intérieurement.

- Je crois que je me rappellerais toute ma vie, cette image hm !

Konan en profita pour briser la tension qui s'était installée et renchérit.

- Voir le visage d'Hidan se décomposer au fur et à mesure des paroles de Kakuzu, et en venir même à bégayer, je confirme, c'est un spectacle qu'on ne voit pas tout les jours...

Ha ! Il faudrait filmer ça, c'est sûr. Cependant l'atmosphère était si lourde à la table, que je ferais mieux je pense de prendre congé. Après tout, on se reverrait demain. Jetant un coup d'oeil à ma montre, j'appris qu'il était dix-huit heures passées, et me levait en attrapant l'addition. Toute une technique vous savez ? Si dès la première fois vous payez, alors les autres se sentiront gênés pour les prochaines fois et hop tout est dans la poche. Plus besoin de payer jusqu'à ce que tout le monde soit passé !

Le talent, vous dis-je, le talent.

- Je pense que je vais y aller hm, saluez Kakuzu et Hidan de ma part. Je paie, hm, renchérit-je en étreignant Pain, puis en faisant la bise à la jeune fille. Tout à fait charmante...

- Ça marche mec, à la prochaine ! me salua le roux, en acquiesçant.

Konan se contenta d'un salut plus timide et me gratifia également d'un sourire, alors que je rentrais dans le bar afin de trouver un serveur. D'ailleurs, je me demande combien ça rapporte serveur... Hé ! Fallait bien que je me trouve un job à côté pour payer les études... Ça pousse pas dans les arbres, le fric. Tout à mes réflexions, j'atterris devant le comptoir et hélait donc un des serveurs.

- Garçon ! L'addition s'il vous plait, hm.

Attrapant le ticket, il énuméra à vois haute les boissons et leurs prix, avant de m'annoncer le total. QUOI ?! Plus de vingt-cinq euros ? Mais, c'était bon, j'étais ruiné pour la semaine là... Okay, je baisse mon ardeur pour sortir maintenant...

Une fois le tout payé, je sortis du bar par l'autre côté, allant -tenter- de prendre mon bus. Il fallait dire que j'avais le truc pour le rater. A chaque fois que j'étais sur le point de le prendre, ou bien que j'en avais le projet, je le voyais passer ou bien il était annulé. Poisse quand tu nous tiens... Et si j'y allais à pied comme ce matin ? Ça me ferait prendre l'air au moins...

Tandis que je marchais le long de la rue, je laissais vagabonder mes pensées presque hors de mon esprit. Hé ! Je suis vachement poétique moi ! Faudrait que je me lance dedans pour voir tiens...

Il était plus de six heure, alors comment je ferais pour savoir le fameux "secret ?" A part si la directrice en personne venait frapper à ma porte à Minuit pile, il en faudrait beaucoup pour me réveiller...

Croisant mes bras derrière ma nuque, je décidais que de toute façon, je me faisais du mauvais sang pour rien. Après tout, si ça se trouvait ce n'était rien d'important hm... Et pourtant, bien contre mon gré, toutes mes pensées se dirigeaient en cet instant vers un certain rouquin... Je ne savais même pas pourquoi je pensais à lui, mais le fait qu'il me détestait me tracassait légèrement.

Qu'avais-je donc fait à Sasori pour qu'il me dédaigne à ce point ? Surtout, que sans que je ne puisse me l'expliquer, cette constatation serrait mon coeur bien plus qu'elle n'aurait dû le faire...

Arrivé à destination, j'ouvris en grande la porte de mon immeuble, grimpant les marches deux par deux, avant de faire glisser la clef à l'intérieur du verrou de mon appartement. Déverrouillant la serrure, je me débarrassais prestement de mes chaussures en les envoyant valser à travers la pièce. Que voulez-vous, on ne se refait pas hm...

Le conseil du rouquin me revenant aussitôt en mémoire, j'allais me placer devant le miroir et détachait mes cheveux blonds, les faisant valser dans mon dos.* Rassemblant une partie au sommet de mon crâne, je les attachais rapidement en une queue de cheval haute. Me jugeant devant la glace, j'esquissais un sourire ravi. Hé, ça m'allait pas trop mal en fait hm. Voire plutôt bien.

Il m'avait rendu service, c'est vrai. Je traversais tout l'appartement avant d'aller me jeter sur mon lit. Tant pis, je ne dînerais pas ce soir, j'étais trop fatigué pour daigner me lever. Me glissant rapidement sous les draps, j'éteignis la lumière promptement conscient qu'il ne devait être que dix-neuf heure à tout casser. Pas grave... Cela compenserait pour toutes ces émotions d'aujourd'hui. Cependant avant de m'endormir, je n'eus conscience que d'une seule chose.

Rien n'a brûlé aujourd'hui hm...


- Deidaaara...

Je fus réveillé quelques heures plus tard par un vacarme assourdissant. Encore à moitié endormi, j'entrouvris un oeil fatigué, me demandant qui pouvait bien être le cause d'un vacarme pareil.

- Deidaaaara...

On aurait dit que quelqu'un tentait de prononcer mon nom, n'y arrivant pas et y ajoutant des intonations plus qu'effrayantes.

C'est alors que je réalisais que le bruit venait de ma fenêtre. Inquiet, je me levais en titubant et allait vérifier si quelconque oiseau n'avait pas foncé dessus, allant jusqu'à fissurer le verre.

- Deidaaaaaara...

Pourtant rien ne m'avait préparé à la vision que j'eus en allant regarder. Oh non... Vraiment rien.

De longs doigts blanchâtres toquaient lentement et avec un rythme précis juste devant mes carreaux.


MUAHAHAHAHAHHAHAHAHAH ! Que va-t-il se passer ?

Ah au fait ! J'ai décidé dorénavant, que toutes les QUINZE REVIEWS, j'accorderais une commande d'OS ou de Drabble sur le sujet que la personne voudra, à quiconque aura posté la 15ième, 30ième, 45ième...etc, review. :D

* L'Oréal parce que je le vaux bien... :SORS: