Les personnages appartiennent à SM.

L'histoire appartient à veronikice (lien sur mon profil).

Bonne lecture à tous !


Chapitre 2

Edward

Enfin, le grand jour arriva, j'étais tellement impatient de sortir Isabella de cette maison que les nuits précédentes j'avais à peine pu dormir. Je me tournais et me retournais dans mon lit, désespéré, imaginant les horreurs et les sacrifices auxquels elle a été soumise par le monstre qui lui sert de grand-père. Maintenant, je prendrai soin d'elle.

Le même jour où ce vieux Swan m'a accordé le mariage, il jura qu'elle ferait une femme forte et confiante, et me dit de ne laisser personne, pas même "La Malédiction de la Cullen » me distraire d'elle.

Cela faisait une heure que j'avais envoyé Quil à la résidence Swan avec un grand bouquet de roses rouges, calculant que M. Locreaux, le bijoutier le plus célèbre de la ville, arriverait au même moment que lui, avec un nouveau cadeau pour ma belle Isabella : un tour de cou encore plus impressionnant que celui que je lui avais déjà offert.

Ce nouveau bijou était mon cadeau de mariage; je voulais lui faire plaisir, offrant toutes les choses qui lui avaient été refusées dans sa vie. Mon plus grand désir était de prendre soin d'elle pour toujours. Je ne permettrais plus jamais un discours comme celui des femmes frivoles à Londres. La plupart d'entre elles étaient présentes quand je lui avais offert les diamants de ma mère, puis, envieuses, elles avaient dit que je l'avais fait en public parce que très probablement, Isabella ne recevra plus rien. Comme elles avaient tort ! Ma femme serait traitée comme une reine, irrémédiable et inexplicablement, j'étais tombé amoureux d'elle et de sa timidité fragile, comme un adolescent.

Après deux heures d'attente tendue, Quil, mon valet de chambre, arriva, reprenant son souffle. Le garçon avait l'air très nerveux.

- « Avez-vous remis en personne les roses à Mlle Isabelle, comme je l'ai demandé? » Demandai-je, tous mes sens en éveil, son visage me disant que quelque chose clochait.

- « Non, Lord Cullen », dit-il en secouant la tête avec frénésie, incapable de me regarder dans les yeux. « Je les ai donné à sa femme de chambre, ils ne m'ont pas permis de la voir, ni même de me laisser entrer dans le hall d'entrée de la maison ».

- « Quoi ?! » grognai-je, préoccupé car ce n'était pas normal, et c'était avec raison que le garçon était revenu si inquiet.

- « Monsieur, me laissez-vous dire quelque chose ? »

- « Parle » ordonnai-je, en essayant de garder mon sang froid. Je commençais à désespérer, il savait que le vieux Swan n'était pas quelqu'un en qui il pouvait avoir confiance.

Quil inspira profondément pour se donner du courage, ensuite les mots commencèrent à sortir, bien que timides.

- « … Quand la servante m'a fermé la porte au visage, j'ai eus l'intuition que quelque chose clochait, je me suis alors faufilé, faisant le tour de la propriété jusqu'à l'arrière, et j'ai pu parler à la cuisinière. »

- « Qu'est-ce qu'elle t'a dit ? »

- « La bonne femme m'a informé que Mademoiselle Isabella allait bien, mais que Monsieur Swan était impliqué dans une terrible histoire avec un certain Monsieur Bestwich. »

- « Mon Dieu ! Maudit vieux qui a traité avec ce dégénéré ! » lâchai-je sans dissimilé ma colère contre eux, mon inquiétude grandissante.

- « Oui mon seigneur. Il semblerait que le vieux… » il s'interrompit, gêné, et se corrigea : « Pardon, que Monsieur Swan, lui a aussi promis la main de Mademoiselle Isabella, bien qu'elle doive se marier avec vous. Il est entré dans la maison pour la prendre de force, provoquant un bazar dans lequel la police a participé. Tout ceci au milieu de l'organisation de la réception, en même temps qu'arrivait Monsieur Locreaux avec le cadeau de votre part.

Je ne pouvais pas croire ce que j'écoutais, l'effronterie du mafieux Bestwich avait atteint des niveaux insoupçonnés. Si ce n'était pas notre mariage dans quelques heures, je serai allé sauver Isabella de l'enfer dans lequel elle vivait.

- « Il y a autre chose ? »

- « Non, mon seigneur. Bestwich est furieux, à tel point qu'il est probable qu'il tente d'arrêter le mariage. C'est ce que tout le monde pense en tout cas. »

- « Arrêter le mariage » je commençai à marcher dans ma chambre, extrêmement furieux et agité.

Je voulais tuer Bestwish, pour avoir osé penser à ma promise et pour avoir souiller son honneur le jour de notre mariage, malheureusement la seule manière de l'affronter comme un homme serait de le provoquer en duel, ce qui aurait de graves conséquences. Au minimum la prison, ce qui signifierait de reporter le mariage de plusieurs mois jusqu'à ma libération, ou jusqu'à calmer le scandale.

Mais je ne pouvais pas rester les bras croisés, je devais faire quelque chose.

Je quittai ma chambre rapidement, Quil courant derrière, à la recherche de l'aide d'Esmée et Carlisle ils étaient les seuls qui m'aideraient à ne pas commettre de folies.

Après leur avoir raconté du mieux que je pu, à cause de mon état de nerfs, ce qui était arrivé dans la résidence Swan, nous étions arrivés à la décision suivante. Je devais, bien que cela me coûtait, rester tranquillement à la maison, pendant qu'eux s'occuperaient de tout. Esmée, Charlotte et Alice iraient directement à la recherche d'Isabella pour vérifier que tout aller bien, et si les choses s'échauffaient dans sa maison, elles l'amèneraient à l'hôtel où nous passerons notre nuit de noce, pour la protéger et l'aider à finir de se préparer.

Carlisle, accompagné de son meilleur ami et avocat, Démétri, monteraient la garde pour les femmes, car Bestwish était un homme dangereux.

Les heures d'attentes, pendant que je me préparais, me paraissaient interminables, j'avais pu respirer plus tranquillement quand Carlisle était arrivé avec de bonnes nouvelles : par sécurité, ils avaient pris la décision d'amener Isabella jusqu'à l'hôtel, et il n'avait pas de nouvelles de Bestwish. Si tout continuer de marcher ainsi, dans un peu plus d'une heure, je me marierai avec Isabella.

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Avant de partir jusqu'à l'église, Alice était arrivée avec des nouvelles de ma bien-aimée. Elle était totalement choquée et heureuse de mes cadeaux, mais aussi terrifiée à l'idée que Bestwish puisse la kidnapper.

- « Même moi j'ai eus peur, Edward », dit-elle frissonnante au souvenir de ce salopard.

- « Toi ? Pourquoi Alice ? » lui demandai-je, déconcerté, « Ce n'est pas supposé être calme maintenant ? »

- « Parce que cet homme dégoûtant a réussi à se faufiler à l'arrière de l'hôtel, à entrer jusqu'au hall de votre chambre et à crier ceci : « Toi, petite salope, je ne sais pas où tu es, mais je te jure que tu seras à moi. Vas avec Cullen pour le moment, demain je t'enseignerai ce qu'est un vrai homme, tu te rappelleras de moi quand tu ne pourras plus marcher de douleur… » Oh Edward, c'était horrible… » Gémit-elle en s'asseyant sur le lit. « Nous avons réellement eut peur, le chef de police est arrivé à l'hôtel et a décidé de laissé un garde posté à la porte. Esmée était furieuse, ainsi que Charlotte, elles voulaient sortir pour l'affronter et le remettre à sa place. »

« Mon dieu, comme se sentait Isabella ? Pensai-je mortifié. Si Alice avait eus peur, je ne voulais pas penser à comment se sentait ma timide promise.

Mes poings se serrèrent sous l'effet de l'indignation que je ressentais, le salopard avait réussi à humilier à nouveau Isabella. Je voulais comme un fou régler mes comptes avec Bestwish, le mot duel était le seul qui traversait mon esprit.

- « Edward », Alice me pris le bras en voyant que je commençais à me tirer les cheveux, prêt à quitter la chambre, « Pense à Isabella » dit-elle comme si elle pouvait lire mes pensées assassines, « la meilleure manière de la protéger est de te marier avec elle et de ne pas tuer Bestwish, te retrouver en prison ne servira à rien. »

J'acquiesçais, mortifié. Alice avait raison, je devais me calmer, une fois qu'Isabella sera ma femme, plus personne n'osera parler mal de son nom.

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L'église était joliment décorée pour l'occasion, Isabella et Esmée avaient effectué un merveilleux travail. Les invités commençaient petit à petit à grouiller dans l'église, l'excitation était telle que même les passants s'approchaient pour regarder. Emmett à mes côtés, je saluais les invités, aussi étonnés que moi.

- « Mon frère, il semblerait que le mariage est un événement social »

- « C'est vrai » admis-je aigrement, « La soumise Isabella se marie avec l'homme maudit. Je suis sûr qu'ils sont en train de compter les jours jusqu'à l'enterrement. »

- « Jésus, Edward ! Tu es dans la maison de Dieu, ne blasphème pas. »

- « Oui, bien sûr. Maintenant tu vas me dire qu'ils sont venus parce que nous sommes importants pour eux. Tu ne perçois pas le soulagement qu'ils ressentent, parce que nous ne posons pas les yeux sur leurs filles ? » je savais que mon commentaire était amère, mais c'était la pure vérité.

- « Je le sais Edward. Bientôt nous leur montrerons que tous ces discours ne sont que des supercheries, de simples fables. »

« Tu n'imagines pas à quel point je souhaite que tu aies raison » pensai-je avec espoir, quand commença les premières notes de la marche nuptiale.

Les lourdes portes s'ouvrirent de part en part pour laisser le passage à mon aimée, qui entrait au bras de son grand-père. Elle était tellement belle que pendant qu'elle s'approchait à pas angéliques et cérémonieux, mon cœur se gonfla de satisfaction cette femme sera mon épouse dans quelques minutes.

Sa robe était simple, mais élégante, brodée de fils dorés et de pierres. Ses cheveux étaient tirés en arrière et ornés de minuscules fleurs. Enfin, et à ma plus grande satisfaction, Isabella portait les diamants que je lui avais offert.

Quand enfin elle est arrivée jusqu'à moi, j'ai pris sa délicate main dans la mienne, et immédiatement ses joues se colorèrent de rose intense.

- « Magnifique » lui murmurai-je, « ta beauté aujourd'hui éclipse celle des anges, Isabella »

Elle me sourit timidement, et nous nous retournâmes face au curé.

A mon soulagement et au malheur des yeux curieux, la cérémonie fut rapide, sans pour autant perdre de sa solennité. Quand mes lèvres et celles d'Isabella s'étaient unies en un chaste et doux baiser, je jurai que mon amour pour elle vaincra la malédiction. Isabella étant maintenant mienne, je prendrai soin d'elle et l'aimerai pour toute l'éternité. Nous avions reçu la dernière bénédiction, et au milieu des applaudissements, nous étions partis de la maison de Dieu en tant que Lord et Lady Cullen.

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La maison des Swan, où devait avoir lieu la réception, était décorée majestueusement, comme l'était l'église les plus grands de la société londonienne avait été invités, et n'arrêtaient pas de faire des éloges sur notre petite et pourtant impressionnante fête. Le repas était délicieux, de même que les liqueurs importées de France.

Je me sentais débordant de bonheur, de joie comme je n'avais pas connu depuis plusieurs années, et pour couronner ce sentiment presque oublié, les mots que m'offrit Isabella :

- « Lord Cullen, c'est la chose la plus merveille qui me soit arrivé dans la vie… » je lui reprochai avec le regard sa manière de m'appeler, et immédiatement elle se corrigea « Pardon, Edward. »

Je ne pouvais, ni ne voulais me retenir. Je levai la main jusqu'à son visage afin de toucher sa tendre peau rose, elle se rétréci lamentablement de peur geste qui me blessa, mais je m'écartai pour caresser sa joue de la même manière. Avec de douces caresses, je lui apprendrai qu'elle ne devait pas avoir peur de moi, comme je lui montrerai mon amour, espérant gagner son cœur.

- « Tout pour toi, mon amour, Isabella »

Elle prit ma main entre les siennes, et la leva jusqu'à ses lèvres, où elle déposa un doux baiser, qui j'espère était le premier d'une longue série.

Oui, ensemble nous vaincrons la malédiction.


Voilà pour ce deuxième chapitre!

J'espère que l'histoire vous plait toujours, n'oubliez pas de laisser des reviews !

A très bientôt.