Hey ! Cela fait un long moment que je n'avais plus écris. J'ai décidée de reprendre car j'ai un peu de temps actuellement. Tout d'abord, je tiens à préciser que mon style d'écriture à, je pense, énormément changé. Enfin bref, quoiqu'il en soit, je vous souhaite une bonne lecture pour ce chapitre !

Titre : Plus Qu'une Passion

Disclaimer : Personnages tiré du manga de Tadatoshi Fujimaki.

Pairing : Kagami x Aomine

Je n'en croyais pas mes oreilles, je lâchais le téléphone et Aomine se posta à mes côtés aussi vite. Mes oreilles bourdonnaient et les larmes coulaient sur mes joues.

Ma mère est morte.

Une semaine plus tard, Aomine et moi sommes parti rejoindre mon père en Amérique pour les funérailles de ma mère, c'est le cœur lourd et triste que j'entamais cette longue semaine. Le peu de monde qui était venue nous présenter leur condoléance ont raccourci la date de mise en bière.
Aomine n'avait jamais tenté de me faire de me faire l'amour ou même de me chauffer. Il restait sage, m'aidant, me soutenant lorsque j'étais au plus mal. Mon frère de cœur, Himuro, avait appelé pour me souhaiter ses condoléances, il avait connu ma mère, il était aussi proche d'elle. Cependant chaque chose ont une fin.

Le soir de l'enterrement de ma mère, mon père décidait qu'on se réunissait dans un restaurant, pour parler un peu de mon avenir, mes projets.

Osez imaginer, Aomine Daiki, sur son trente-et-un. Un sublime costard bleu nuit, la cravate assortie, des boutons de manchettes de couleur gris, les cheveux peignés, de belle chaussures noires. Personnellement, j'avais opté pour un costard de couleur noire, la cravate bleu nuit. Chacun de nous deux avancions main dans la main jusqu'au restaurant, en Amérique, l'homosexualité était plus assumé qu'au Japon. Cependant, il restait encore le problème de mon père, il ne le savait pas et penserait sûrement que c'est à cause de mon voyage au Japon que je suis devenu gay... Il n'aura peut être pas tort.

Mon père nous attendait devant le restaurant et un sentiment étrange me serrait le cœur, relâchant la main de Aomine machinalement en saluant mon père comme si de rien était. On rentrait, se posait chacun notre tour et on commandait.

« -Alors Taïga ? Comment se passe les études ?demande mon père en buvant un peu d'eau.

-Et bien... Ça va pour le moment, j'ai passée pas mal d'étude et je pense encore plus m'améliorer dans le basket. La routine non ? »

Mon père m'observait longuement et juge Aomine du regard, buvant une gorgée de sa boisson non alcoolisé et reposait son verre en gardant le même regard envers mon amant.

« -Qui est-ce ?

-Uh... Il s'appelle Ao-

-Je suis Aomine monsieur, dit Aomine en m'interrompant, je suis l'ami de Kagami. »

À mon grand étonnement, Aomine semblait calme, pas vulgaire et respectable. Le reste du repas se passait tranquillement, questions sur questions jusqu'à ce que nous n'ayons plus faim. Mon père refusait catégoriquement que je paie et c'est sur un salut et une poignée de main que l'on quittait mon père.

Une fois à l'hôtel, Aomine ne pipait mot, semblant légèrement agacé mais n'en disait rien. Lorsque nous allions nous coucher, je voulais me coller à lui mais il se recula aussitôt et se mettait dos à moi. Je soupirai lourdement en le regardant faire et me releva en rallumant la lumière.

« -Qu'est ce que t'a ? je demande en soupirant longuement d'ennuie.

-Rien. Va dormir. J'suis K.O.

-Me dis pas d'aller dormir alors que tu me fais la gueule imbécile ! »

Aomine râlait et se redressa, une mine énervé sur le visage. Cela faisait un moment que nous ne nous étions pas engueulé. J'avais ouvert les hostilités.

« -Oï je comprenne que à l'enterrement tu ne souhaite pas m'afficher. Mais auprès de ton père sérieusement ?! Qui crois tu que je suis ? Un plan cul ? »

Je le regardai avec étonnement et baissa les yeux en ne disant rien de plus, je n'avais pas trop la tête à m'engueuler pour le moment. Voyant que je ne réagissais pas, le bleu s'agaçait de plus en plus et se releva pour s'en aller.

« -T'a une grande gueule mais quand il s'agit de devoir annoncer que t'es gay à ton père là y a plus personne, crache-t-il froidement.

-Hé ! Je te signale que tu n'es personne pour me juger ainsi ok ?! On s'appelle pas tous Aomine pour balancer à ses parents de but en blanc qu'on est gay et qu'on aime se prendre des queues dans le cul. Ça a été facile avec toi, ton père s'en fou et ta mère t'a juste soutenue. »

Je le voyais contracter sa mâchoire et ses poings, avant de tourner les talons et de s'habiller. Quelques secondes plus tard, le bruit de la porte qui claquait résonnait dans la chambre. Je serrai les dents, le cœur lourd. J'aurai peut être du annoncer à mon père que Aomine était mon petit ami. Mais mon père venait à peine de quitter sa femme, peut-être risquerait-il de perdre son fils ?

Je n'arrivai pas à fermer les yeux durant la nuit, ne sachant pas trop où était parti vadrouiller Aomine. Peut-être s'était il lassé et il était parti voir d'autres plans culs ? Après tout, il a grandi ici lui aussi, cela ne m'étonnerait même pas qu'il connaisse des quartiers dont les noms peuvent m'être totalement inconnu. Je me sentais un peu ridicule sur le coup, annoncer qu'on était gay n'est sûrement pas la mort du moins pour mon cas, même si mon père m'avait renié, la dépendance était mon ami depuis que je vis au Japon.

Je finissais par somnoler à force de penser que j'entendais la porte de la chambre s'ouvrir pour se refermer ensuite. Le bleu toussait un peu et râlait qu'il faisait sombre avant de se prendre le pied dans un meuble et gueulait après ce dernier, comme si ça allait changer quelque chose. Je faisais mine de dormir profondément mais pour finir, le sommeil eut raison de moi.

Le lendemain, lorsque je me réveillai, les draps à mes côtés étaient froid, je me levais et voyait des pieds dépasser du canapé. Je comprenais alors que Aomine avait dormi dans le canapé. En m'approchant de lui, j'observai s'il avait des quelconques traces de baisers ou de suçons sur le cou ou le corps, ce dernier en tenue d'Adam. Silencieusement, je prenais ses habits et les reniflai, ne sentant que son odeur à lui avec une pointe de cigarette. Je gardai alors son t-shirt contre mon nez pour sentir encore et encore cette odeur de lui qui me semblait rassurante. Aomine était toujours en train de roupiller sur le canapé, un visage angélique, je continuai de le regarder, jusqu'à ce que je le voyais se curer le nez avec beaucoup de classe, ça cassait tout le charme. C'est un peu plus rassuré que je me dirigeai vers la salle de bain, allant me laver avant de me préparer et de m'en aller à mon tour, prenant un fournée de petit pain sur la table.

Une heure plus tard, je rentrai dans l'hôtel et je trouvai un Aomine à peine réveillé. Il semblait vraiment de mauvaise humeur, il me fusillait du regard et grondait légèrement.

« -Putain mais t'étais où ?! Même pas de nouvelle ni rien. T'aurais pu laisser un mot ou envoyer un SMS.

-Ao, t'en a pas marre de râler ?! Je suis parti c'est bon c'est pas la mort non plus.

-Tch. Ouais t'es parti baiser ailleurs, dit il faiblement avec énervement. »

Je le regardai incrédule et serrait les dents avant de m'approcher de lui, je plaquais fortement mes mains sur la table et le regardait encore plus énervé que lui.

« -Tu te fou de ma gueule j'espère ?! Je disparais une heure tu en fais toute une histoire alors que toi hier tu t'es barré pendant quatre heures ! Quatre putains d'heures ! C'est plutôt moi qui devrait me demande si t'a pas été baisé ailleurs. »

Je continuai de gueuler alors que Aomine lui grondait légèrement, me choppant par la nuque et m'embrassait longuement avant de me relâcher avec un sourire mesquin au lèvre, ce genre de sourire que t'a envie de lui coller des baffes.

« -Écoute moi ça, une vrai vierge effarouché qui s'inquiète pour un rien.

-Aomine... J'ai vraiment envie de te péter la gueule là.

-Quatre heures ? T'a eue tellement peur d'être seul que t'a compté les heures. T'étais aussi désespéré que ça ? Tu voulais quoi ? Que je te console gentiment en te disant que ce n'est rien ? Tu te fou pas un peu de ma gueule toi aussi ? »

Ce fut la goutte de trop, je le regardais, les larmes aux yeux, puis je lui décollais un gros coup de poings qui le faisait légèrement penché sur le côté. Le bleu me lançait un énorme regard noir, se relevant aussitôt pour vouloir me frapper. Je ne bougeais pas de ma place, prêt à encaisser le coup mais rien ne venait. Je voyais le basané retenir son coup. Il serrait le poings fortement, tremblant presque avant de se raviser et de mettre sa veste et de s'en aller injuriant une dernière fois avant de claquant la porte, me laissant à nouveau seul.

Et voilà un chapitre de terminé, je voulais vraiment avancer un peu cette histoire, certains me le demandaient mais aussi pour moi. Je n'en pouvais plus de voir ces deux là au même point. Je pense pas réécrire d'ici là mais j'espère trouver plus d'inspiration.

Comme d'habitude, je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographes/conjugaison.

J'espère que la lecture vous a plu !

Votre apprentie écrivain,

NekoBebouh.