Bonjour à tous et à toutes,
ceci n'est pas une nouvelle fanfiction mais l'Arc 2 de ma fic ayant pour Arc 1, Le pinceau.
Ces deux arcs sont indépendants l'un de l'autre.
Vous n'êtes pas obligé de lire l'arc 1 avant le 2 pour le comprendre, même si je vous le conseil pour la suite.
Autre précision, ils ne suivent pas l'ordre des événements de One Piece.
Le 1 se déroulait pendant et après Marinefort, le 2 après Alabasta.
Vous pouvez donc lire l'arc 2 avant l'arc 1.
Niveau publication, ce sera beaucoup moins régulier que pour l'arc 1.
J'en suis au chapitre 5. Donc si j'ai le temps, vous aurez rapidement la suite.
N'hésitez pas si vous avez une question, une suggestion, critique, ou autre.
One Piece est à Oda, le reste à moi !
Sur ce je vous souhaite une bonne lecture ! ^^
La flûte
Chapitre 1 : Toujours et encore de l'ennuie
§§§
-J' m'ennuie !
Rien, il n'y avait rien à faire. J'étais là, assis sur une caisse de bois à regarder les gens sur le port s'agiter. Il ne se passait jamais rien ici, dans cette petite ville d'East Blue. On était en fin de journée, le soleil commençait à descendre dans le ciel devenue orangé. Un magnifique couchée de soleil en sorte... Un truc qui me fait grave chier. C'est à en faire une dépression sérieux ! Ça me soule à un point ! Et le pire c'est que tous les soirs je reviens car de toutes façons y a rien d'autre à faire.
Plus tard j'aimerais partir à l'aventure. Construire mon propre bateau et prendre la mer seul. Devenir pirate ? Pas forcement, c'est sûr que je serais pas marine mais pas non plus hors la loi. Simple voyageur ça me va tant que je pars d'ici !
Le soleil avait désormais disparu de l'horizon. Je me laissa tomber de mon perchoir et m'aventura dans les rues étroites devenue sombres. Je marchais paisiblement en sifflotant une mélodie dont le nom m'avait échappé. Je croisa quelques brigands qui s'affairaient dans des magouilles plus que louches. J'évitais de fourrer mon nez dedans, pas envie d'avoir des ennuies avec des types qui sont dix fois plus grands que moi.
Personne ne faisait attention à moi. Je pénétra dans un bar déjà plein à craquer. Je m'installa comme d'habitude au comptoir où le barman vint me servir ma limonade. Tous les soirs c'étaient pareil. Je sirotais tranquillement ma boisson en observant la salle et écoutant les conversations déjà bien animées. Certains clients commençaient sérieusement à être imbibés d'alcool. Leur paroles tantôt hurler tantôt murmurer, devenaient incompréhensibles.
Certains marchands venaient me raconter leurs aventures en mer. J'adorais entendre ces récits même si je me doutais que la plupart étaient faux, ça me permettait de m'évader de la monotonie de ma vie.
§§§
Vers 22h, l'ambiance avait encore montait d'un ton. Tout n'était plus qu'un brouhaha confus. Ma limonade terminait, je rejoignis une table de poker. Après avoir bien observé les joueurs, je débuta une partie. Je me débrouillais plus tôt pas mal et j'étais chanceux de nature. J'avais certes pas beaucoup d'argent à parier mais étant bon joueur, je sortais souvent du bar avec plus de berry qu'en arrivant. Surtout que je bluffais trop bien. Un menteur dans l'âme !
Sale gosse, ils disent ! Ouais et alors ? Le sale gosse il est orphelin, il bosse comme un dingue sur le chantier naval et il se démerde pour vivre seul dans la rue à 13 ans et demi ! Alors vous avez rien à dire !
Ouais j'ai que treize ans et je fréquente déjà des lieux malfamés ! Y a un début à tout ! Du haut de mes 1m40 c'était vrai que je payais pas de mine. En plus c'était pas comme si j'étais baraqué, j'étais maigre à pleurer. Avec mes mèches rousses en batailles, mon visage de gamin, mes tâches de rousseurs, mes lunettes de mécano trop grandes pour moi toujours suspendues à mon cou, mon top noir trop grand dévoilant mon corps frêle d'enfant et ma peau légèrement bronzée d'avoir travailler sous le soleil, mon bermuda noir et mes vieilles bottines toutes usées je faisais presque pitié. Enfin pas quand je jouais au poker ou que je remontais des mécaniques !
La mécanique, ma passion. J'étais né sur un chantier naval presque et je n'avais que ça pendant toute mon enfance. Exploitation d'enfants ? Ouais sûrement mais j'allais pas me plaindre, grâce à ce job j'avais de quoi manger.
Je dormais dans une vieille maison délabrée dans le faubourg de la ville, un quartier peu recommandable. C'était là-bas que tous les enfants des rues comme moi venaient passer la nuit. Tous ensemble on avait moins peur qu'il nous arrive quelque chose. Car dans ce quartier, mieux valait ne pas trainer seul le soir. On racontait qu'il s'y passait un tas d'histoires plus effrayantes les unes que les autres. Pourquoi on dormait là-bas ? Parce qu'on avait nul part d'autre où allait. C'était ce qu'appelait les adultes, la zone de non-droits, un endroit où le gouvernement mondial n'avait aucunes emprises. Nous on faisait avec.
§§§
J'enchainai deux parties. Lorsque j'eus amasser une petite pile de pièces, je quitta le bar pour rentrer. La nuit était noire, sans lune. Pas un pète de nuage dans le ciel. Pas de vent. Tout était calme, trop calme. Comme disent les vieux, le calme avant la tempête. Ça sentait le mauvais coup, j'avais intérêt à me grouiller.
Je pressa le pas. Trop tard, une large main vint agripper mon épaule. Elle me fit pivoter et je pus distinguer mon agresseur. C'était un mec qui devait mesurer dans les deux mètres avec d'immenses mains sales aux oncles noirs. Il avait une imposante barbe noire et les quelques cheveux qu'il avait sur le caillou partaient dans tous les sens. Il avait un tatouage sur l'épaule gauche représentant un triangle avec en son centre une croix gothique.
Je tenta de rester calme, après tout j'ai à peine quelques berry sur moi et ce type ne me dit rien.
-Oye, ptit ! Ça te dirais de remplir une petite commission pour moi ? En échange je te donnerais deux berry !
Il a juste oublié de préciser que si je refuse, il me tabasse.
-J'dois faire quoi ?
Il sourit à pleine dents ... enfin avec celles qu'il lui restait.
-Prends cette mallette et va la déposer devant l'immeuble 5 rue Jinjin. Tu la pose, tu toques et tu te casse.
J'aime pas me mêler à ce genre de magouille mais là j'ai pas trop le choix. Je pris la mallette et partit en direction de la rue indiquée.
-Quand t'auras fini, ramène toi ici et je te donnerais ta récompense. T'as pas intérêt à faire un coup foireux, gamin.
Je ne répondis pas, mieux vaut faire profil bas. Je suis pas fou !
Arrivé à l'adresse, je déposa la mallette devant la porte. Je frappa comme prévu :
-Toc toc toc
-Qui c'est ? demanda une voix grinçante venant de derrière la porte.
-C'est Jean.
-Jean qui ?
-Jean tend le loup, le renard et la belette. J'entends le loup et le renard chanter.
Fier de ma blague, je pris mes jambes à mon cou. La porte s'était ouverte mais je préférais ne pas rester dans les parages.
Je revins là où j'ai croisé le type et il me donna comme prévu deux malheureux berry.
Je fila ensuite le plus vite possible jusqu'à la maison avant de faire d'autres mauvaises rencontres.
§§§
(NDA: à lire en écoutant Hôtel California de Eagles)
Il arriva devant une vieille maison avec étage qui tombait en ruines. Il n'y avait presque plus de tuiles sur le toit qui était ajouré de toutes parts, les murs étaient recouverts de mousse et de lierre qui cachés presque entièrement les briques rouges, toutes les fenêtres étaient condamnées seule une grande porte en bois pourri ne semblait pas bloquée.
Le rouquin frappa trois coup rapides à la porte puis deux long. Un clic retentit et une tête blonde lui ouvrit le passage. C'était un gamin d'à peu prés le même âge, il était juste plus petit et avait les yeux bleu. Son visage d'enfant était recouvert d'une importante couche de poussière et de crasse. Il semblait amaigri et faible pourtant son regard vif brillait d'innocence et un radieux sourit éclairait son visage.
Le jeune mécano le salua d'un mouvement de main et l'autre ferma la porte à double tours. Le roux grimpa agilement sur une échelle en bois bancale. Arrivé en haut, il se posa sur une sorte de paillasse. Il enleva son haut, se passa un peu d'eau de pluie sur le visage puis se coucha sur la paille en se couvrant d'une sorte de couverture d'un gris douteusement vert. La fatigue ferma ses yeux et il s'endormit sans plus de cérémonie.
§§§
(même musique)
Un rayon de soleil me tira des bras de Morphée. Je m'étira dans un long gémissement. Je me releva, m'arrosa le visage d'eau de la gouttière pour me réveiller, enfila mon t-shirt de la veille et descendis rapidement.
En bas, je retrouva Lucius endormit devant la porte. J'allai le réveillé.
-Alors on s'endort à son poste ?
-Mais on je dormais pas, dit-il en baillant, je réfléchissais !
-Mais oui ! Réfléchis pas trop tu vas avoir mal à la tête ! répliquais-je en lui frottant affectueusement sa tête blonde. Allez, va dormir. Tu l'as mérité !
-Bonne journée vieux ! Rentre pas trop tard.
-bonne nuit !
Je lui fis un dernier signe, il partit sur sa paillasse. Moi je me dirigea les jumeaux, Ying et Yang. On les appelait comme ça car ils se complétaient.
Ying avait la peau clair et les cheveux noirs corbeaux. Il était calme et posé, plutôt du genre mature même s'il ne ratait jamais l'occasion pour faire une connerie avec son frère. Yang, lui, avait la peau assez bronzée et les cheveux blanc neige. Il était enjoué et suractif, toujours prêt à faire ou à raconter une connerie, un vrai gamin. Les deux avaient douze ans et étaient un poils plus grands que moi.
-Debout les mec, faut aller bosser.
Ils s'éveillèrent doucement. J'allai ensuite voir Akim qui se leva rapidement. Il avait quinze ans, c'était le second plus grand après Marius qui avait seize ans. Tous les deux se connaissaient depuis tout petits et étaient comme des frères. Marius partait toujours avant que le soleil se lève. Il travaillait dur pour pouvoir continuer ses études en archéologie.
Je continua et partis réveiller Kenji. On le surnommait le gitan à cause de ses origines. Il était brun aux yeux verts et comme moi il avait treize ans.
Dans ses bras, dormait Gavroche, le plus jeune. Il avait huit ans. Il faisait souvent des cauchemars à cause de se qu'il avait vécu. Ses parents pauvres, l'avait vendu comme esclave aux Dragons Célestes. Il avait réussit à s'échapper et grâce à Kenji (qui avait volé les clefs) il avait pu se débarrasser de son collier. Depuis ils ne se quittaient plus.
Si Marius enchainait les petits jobs pour poursuivre ses études, Ying, Yang et Akim bossaient à l'usine qui fabriquait les pièces de métal pour les bateaux du chantier naval. Moi j'avais la chance de faire se que j'aimais, c'est à dire monter les moteurs et autres parties mécaniques des bateaux. Kenji, Gavroche et Lucius eux ne travaillaient pas et gardaient la maison. Ou plutôt Luicus restait et Kenji et Gavroche allaient voler en ville.
Bref comme tous les matins, les jumeaux et Akim partirent à l'usine et moi je me rendis au chantier. En chemin j'achetai une pomme qui fit office de petit-dèj.
§§§
(fin musique)
Mais bon je devais pas avoir de chance ce jour là, car qui je croisa sur le chemin ? Le mec chez qui j'avais posé la mallette.
Je reconnus sa voix bizarre, comme si une craie qui grinçait sur un tableau en ardoise. C'était désagréable. En plus son physique était lui aussi des plus repoussant. Gros, grand, ventru, regard bœuf, bref rien qui attire la sympathie.
Ce connard me reconnut et me demanda d'approcher. Évidement j'avais pas envie d'aller faire sa connaissance, donc je partis en courant. Deux types qui l'accompagnaient et qui étaient bâtis comme des armoires à glaces se jetèrent sur moi.
Je ne pus faire deux mètres que deux énormes bras me serraient si fort qu'ils m'auraient facilement brisé des côtes.
-Alors gamin, ça t'amuse de faire des farces ? Dis, tu savais que cette mallette était piégée, n'est-ce pas ? Qu'il y avait une bombe.
Foutue magouille de merde.
-Réponds l'rouquin !
Il m'envoya un puissant coup de poing dans le ventre.
Ouch, ça fait pas que du bien !
-J'vous jure je savais pas ! C'est un type qui m'a dit de la déposer à votre adresse ! Il m'a donné deux berry pour ça !
Ma voix plaintive semblait le convaincre.
-J'aime pas qu'on se foute de ma gueule, t'as intérêt à dire la vérité. C'était qui, celui qui te l'a filé ?
-Je sais pas, je le connaissais pas.
Il m'assena un second coup. Si les deux mec ne me tenaient pas, j'aurais été propulsé contre le mur. Je sentis du sang remontait dans ma gorge.
-T'as pas l'air d'avoir bien comprit. Je te repose la question, c'était qui ?
-Un grand type dégarni, avec une imposante barbe noire et de très grandes mains. Il avait aussi sur l'épaule gauche, un tatouage d'une croix entourée d'un triangle.
-C'était sûrement un homme de Pendle. On fait quoi boss ? demanda l'un des gorilles.
-Le gamin en sait trop, débarrassez vous de lui, dit-il en tournant les talons.
-J'vous jure, je dirais rien. J'ai rien avoir avec eux !
-La ferme !
Il me gifla si fort que je m'écrasa contre un mur. Sonné, je me releva en titubant, un goût de sang dans la bouche. Je le vis alors sortir un pistolet.
Putain de merde, pourquoi moi !
Hey !
Premier chapitre, vos impressions ?