Yo ! Enfin de retour, pour vous jouer de mauvais tour ! Niark niark ! Si vous avez quelconque questions, posez-les, je n'ignore pas. :)

Breef. Je suis désolée. Un an. Voir plus. Toutes mes excuses. *Sakurai's mode*

Disclamair : Tadatoshi Fujimaki

Pairing : AkaFuri

Rated : T ?

Note : Bonne lecture

Note inutile : j'espère sincèrement que le chapitre vous plaira... Mes fictions ne sont pas abandonnées, je les ai reprise. Attendez encore un tout petit peu 'tit peu. S'il vous plait.


Il faisait encore nuit quand Furihata se réveilla. Son regard se tourna vers l'horloge mural accrochée au dessus de sa porte. Il était 5h24. Il soupira, se recoucha, tentant de se rendormir. Après avoir tourné une bonne dizaine de minutes, il abandonna tout espoir de gagner quelques minutes de sommeil en plus, se leva, et alla s'habiller d'un survêtement. S'il ne pouvait dormir, autant qu'il s'entraîne, n'ayant pas encore de devoirs.

Il prit ses clés, son portable, et sortit doucement de l'appartement miteux. Papy dormait encore.

L'air frais lui fit du bien. Il commença à courir, ses pieds le guidant par habitude. Bientôt, ses pensées dérivèrent vers Akashi. Toujours, et encore lui. N'en avait-il pas marre de lui occuper l'esprit ? Apparemment non, puisque ça faisait un an. Il secoua la tête, et se concentra sur sa course. S'il voulait intégrer l'équipe principale, il fallait qu'il progresse beaucoup encore. Kôki savait qu'il n'avait pas le talent de la Génération des Miracles, ou des Rois découronnés, du coup, il avait tout misé sur son point le plus fort- néanmoins, il n'en avait pas négligé non plus les autres points. C'est-à-dire, sa détente. Il ne s'en vantait pas, mais il pouvait se l'avouer, il sautait plutôt haut, déjà de base, alors lorsqu'il s'était entraîné, afin d'augmenter sa détente, il se disait qu'il devait être celui qui sautait le plus haut, hormis bien sûr, les joueurs bourrés de talent.

Il regarda l'heure. 6H10. Il fallait qu'il se dépêche de rentrer s'il voulait prendre une douche et ne pas être en retard dès son deuxième jour.

XXX

La cloche sonnant la pause de midi fut salvatrice pour Furihata. Il mourrait de faim, car il n'avait pas pu prendre son bol de riz habituel, étant donné qu'il était rentré un peu tard. Et n'ayant pas eu le temps de se préparer un bentô, il avait juste pris un peu d'argent dans ses économies afin de s'acheter quelque chose à la cafétéria. Sauf que les prix étaient exorbitants. Il ne savait si c'était à cause de la prestance de cette école, ou s'il était vraiment pauvre, mais il n'avait pas de quoi s'acheter un malheureux sandwich. Il opta donc pour une bouteille d'eau, au moins, ça lui calerait l'estomac. Il retourna s'asseoir à sa place.

Il n'avait seulement pas remarqué qu'une paire de yeux hétérochromes l'avait observé tout ce temps.

XXX

L'après-midi passa très lentement pour Kôki, qui n'attendait que la fin des cours pour pouvoir filer s'entraîner. Quand enfin la cloche sonna, il fut l'un des premiers de sa classe à s'en aller, courant presque pour rejoindre le gymnase.

Il entra fébrilement dans les vestiaires, quelque peu timide et appeuré. Des membres du club étant déjà là. Il les salua poliment, avant de s'installer dans un coin de la pièce. Il déposa ses affaires dans un casier, et commença à se changer. Il s'aperçut que tous les regards étaient tournés vers lui, ce qui le fit rougir. Il entendit aussi des murmures, et baissa la tête, honteux, persuadé qu'on se moquait de lui. Il finit prestement de s'habiller, et fila vers le terrain.

Bien qu'il l'ait déjà vu la veille, il ne put s'empêcher d'être, encore une fois, émerveillé. Même s'il avait passé ses années de collège à Teikô, lui dont la famille n'avait jamais été très riche, il se sentait toujours impressionné lorsqu'il visitait un lieu somptueux. Il fut ramené sur terre par un clappement de main.

« Bonjour à tous. Afin de vous évaluer, vous allez vous séparer en groupe de cinq, et faire des matchs. Des questions ? Bien, commençons, déclara Akashi d'une voix traînante.

Oui, capitaine. »

Furihata se retrouva dans une équipe dont tous les joueurs étaient plus grands que lui. ''La barbe... C'est pas comme si j'avais l'habitude, hein !'' Mais bon, peu importe, il allait faire ses preuves maintenant, il essaierait d'impressionner Akashi (il tourna la tête vers lui, mais constata qu'il ne regardait même pas son terrain), le cinq majeur actuel, et le coach, quand même.

Le coup de sifflet retentit, et le match commença. L'entre-deux fut gagné par son équipe (non mais y'a pas idée d'être aussi grand aussi) et les cinq joueurs partirent vers le panier adverse. L'autre équipe se mit néanmoins rapidement en défense, mettant en difficulté l'équipe de Furihata.

Dans la vie, Kôki se laissait marcher sur les pieds, il se laissait abuser à cause de sa gentillesse. Dans la vie, il était peureux, il n'était pas sûr de lui, il bafouillait, on se moquait de lui, Il était lâche, jamais il ne se faisait respecter. Mais sur le terrain, c'était une tout autre histoire. Sur le terrain, il prenait confiance en lui, il avait confiance en ses qualités, il ne se défilait pas et plus que tout, il avait le désir de se faire respecter, d'impressionner les gens qui le prenait toujours de haut.

Bloqué par la défense, son équipe n'avançait pas. Il tenta de feinter son adversaire, qui surpris de sa vivacité, le laissa passer. Il demanda la balle, qui lui fut envoyer sans grande difficulté, et, courut vers le panier, plia ses jambes et sauta de toutes ses forces, le plus haut qu'il pouvait. Il ne l'avait jamais fait, mais il avait confiance, il avait confiance en lui, et ses capacités. Le ballon dans une main, il le fit entrer avec violence dans l'arceau, marquant les deux points qui manquait pour qu'il gagne, et, marquant son premier dunk. Lorsqu'il retomba, il entendit les cris de ses coéquipiers qui se précipitait vers lui, en le félicitant, sifflés par son dunk et sa détente. Pour la première fois de sa vie, Furihata fut reconnu par son talent. Ses effort étaient récompensés.

Ils s'en allèrent du terrain, laissant place à deux autres équipes. Le châtain sentit un regard brûler sa nuque. Il frissonna en se retournant, et tomba sur les yeux d'Akashi. Il réprima un tremblement, et détourna la tête.

XXX

Les membres du club de basket furent les derniers à sortir de l'établissement. Ils se dirent au revoir, selon les affinités, et partirent dans des directions différentes. Furihata marchait depuis quelques minutes déjà, lorsqu'il entendit son nom.

« Furihata-chan ! »

Ledit nommé tiqua. ''Chan ?'' Il se retourna et put apercevoir Hayama qui courait vers lui. Il arriva à sa hauteur, même pas essoufflé d'avoir piqué un sprint.

« Ha-Hayama-senpai ! Fit Kôki, nerveux. Hayama l'impressionnait presqu'autant qu'Akashi et il fallait bien l'avouer, il avait un peu peur de lui.

On fait le chemin ensemble ? Demanda tout sourire Kotarô.

C-C'est que j'habite assez loin..., paniqua le châtain.

Hai hai, pas de soucis, tu pourras finir le chemin seul, tu n'es pas en sucre, répliqua l'aîné en souriant.

Ah, effectivement, abdiqua Furihata.

C'est parfait ! Allez, raconte-moi comment tu as fait pour mettre ce dunk Furihata-chan ! »

Et ils parlèrent de tout et rien, Furihata se détendant au fil des minutes. Il aimait bien parler avec son senpai, et il nota intérieurement que son anniversaire était le 25 Juillet. Ils arrivèrent devant chez Hayama, et Kôki regretta qu'ils fussent déjà arrivés. Alors qu'il allait ouvrir la porte, Kotarô se tourna vers lui.

« Ça ira pour rentrer ? Il fait nuit.

- H-Hai ! Ne t'en fais pas pour moi, senpai, c'est toi-même qui a dit que je n'étais pas en sucre.

Soit. Rentre bien Furihata-chan, à demain !

À demain Hayama-senpai. »

Et Kôki s'enfonça dans la nuit.

XXX

Quand il entra dans la cuisine, Papy l'attendait, lisant un journal.

« Tadaima Papy, dit calmement le basketteur.

Oh Kô' ! Alors ta journée s'est bien passé ? Répondit-celui ci en abaissant son journal.

Hai. J'ai fait un match de basket et... »

Et Kôki lui raconta tout ce qu'il avait ressenti en jouant, son dunk, la joie, la reconnaissance de ses coéquipiers. La fierté qui l'avait envahi, et le respect dans les yeux de ses camarades. La surprise peignant les visages, et l'intérêt qu'il avait pu lire dans les yeux du capitaine et du cinq majeur, ainsi que du coach. Il lui raconta aussi sa discussion avec Hayama, membre de l'équipe principale, les choses qu'ils s'étaient dites, le plaisir qu'on lui porte de l'attention. Tandis qu'il racontait cela, ses yeux brillaient d'une lueur nouvelle, et cela réchauffa le cœur de Papy. La vie de Furihata prenait un nouveau tournant. Pour le meilleur ou pour le pire. Et il ne croyait pas si bien dire.

XXX

« Viens manger, mon cœur ! »

Un petit garçon arriva en courant dans la cuisine, dérapant en entrant. Il se lava prestement les mains, et s'assit avec entrain sur sa chaise. Il avait les baguettes parées.

Sa mère lui servit un petit bol de riz, et une soupe miso, contenant un peu de tofu. Les yeux du petit bonhomme brillèrent d'envie, son père le regarda, amusé. Quand il eu finit d'engloutir son maigre repas, il s'aperçut que ses parents ne mangeaient pas.

« Vous mangez pas ?

C'est gentil, mon cœur, mais nous avons déjà mangé, lui répondit sa génitrice.

Au travail, fiston, ajouta la mari, coulant un regard vers sa femme.

Ah d'accord ! En tout cas, merci, c'était très bon », dit l'enfant, en joignant ses mains. Puis, il sortit de table.

Il ne connaissait pas encore l'horrible vérité.

XXX

« Kôki Tsurumaru ! Appela t-on.

Présent ! »

Il galopa vers la personne qui l'avait appelé. Elle lui expliqua ce qu'elle allait faire, il hocha la t^te, et elle lui demanda de se déshabiller. Rien qu'en enlevant son tee-shirt, l'infirmière fronça les sourcils, rendant nerveux Kôki. Cependant, elle ne dit rien, et commença ses examens.

« Voilà, j'ai fini, tu peux partir.

Au revoir ! »

L'infirmière lui fit un dernier signe de la main, avant de perdre son sourire. Non, vraiment, quelque chose n'allait pas avec ce garçon. Cela l'inquiétait, car il avait montré des signes opposés, la troublant. Qu'est-ce qui clochait avec lui, avec sa santé ? Elle relut la fiche de l'enfant. Et elle secoua la tête, impuissante.

''Kôki Tsurumaru

Âge : 7 ans

Classe : 2B

Adresse : XX Rue de l'ancien empereur, arrondissement Kimi

Taille : 116 cm

Poids : 24 kg


Ouïe oreille gauche : 10

Ouïe oreille droite : 10

Vue œil droit : 10

Vue œil gauche :10


Maladies infantiles : varicelle, diarrhée

Vaccins : X


Infirmière Mitsue Kageru, second rang''


Ca vous a plu ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à me le dire dans les commentaires (on dirait les youtubeuses wesh), ça fait toujours plaisir !

A la prochaine ! :)