Désolée pour l'attente, j'étais en vacances donc je n'ai pas vraiment trouvé le temps pour écrire.

NdB : Voici le neuvième et dernier chapitre, enjoy (corrigé à une heure du mat') ! Rating M expliqué dans ce chapitre.

Chapitre 9

Je suis en ville avec Killer, aujourd'hui marquait la fin de notre semaine sur l'île. En soit, cette semaine a été calme Kidd n'a rien tenté, et j'ai pu faire absolument tout ce que je voulais. Mais pour ce dernier jour, il a demandé à Killer de récupérer de l'argent qu'un type lui devait et comme je voulais profiter jusqu'au bout, j'avais tout naturellement suivi le second.

Voila, pourquoi on rentre dans un bar, disons-le vraiment craignos et on se dirige vers une des tables du fond où on trouve un type vraiment moche, habillé de manière excentrique avec tous plein de bijoux.

Killer : Tu dois de l'argent au Capt'aine Kidd, le remboursement c'est maintenant. (NdB : LoL, on dirait "Le changement c'est maintenant.")

Le moche : Je suis navré mais je n'ai pas de quoi payer.

Il a dit ça avec une voix clairement moqueuse et hautaine. En clair, il nous prend pour des idiots et je déteste qu'on me prenne pour une idiote.

Kath : Dis-moi, combien doit ce porc à Kidd ?

Killer : Je dirais que ce qu'il a dans sa bourse devrait suffire mais il manquera sûrement les intérêts.

Kath : Je vois.

D'un mouvement rapide, Killer récupère la bourse quant à moi, je prends la main du type, sort ma lame et tranche la totalité de ses doigts.

Kath : Voilà qui devrait couvrir les intérêts.

Et sur ces mots, on s'en va.

Sur le chemin qui mène au port, j'enlève les bagues des doigts puis les jette (les doigts, hein, pas les bagues, ça va pas la tête).

Arrivés sur le bateau, Killer donne les instructions pour qu'on lève l'ancre et amène la bourse à Kidd et je fais de même avec les bagues, en les mettant dans sa main, toujours enduites du sang de l'autre porc.

Kidd me jette un regard ravi comme si j'ai fait un truc extraordinaire et comme je n'ai pas l'habitude de tenir ma langue, je ne le fais pas à ce moment, non plus.

Kath : Pourquoi tu me regardes comme si je venais de te donner un des caleçons de Gold Rogers®.

Kidd : C'est que, d'habitude, personne ne le fait.

Kath : Personne ne fait quoi ?

Killer : Kidd, je ne lui ai pas dit, elle l'a fait de son propre chef.

Je crois qu'on peut résumer la tête de Kidd à ce moment en un seul mot : abasourdie. Mais dés le choc passé, quel qu'il soit d'ailleurs, un grand sourire apparaît sur son visage, un mélange de sadisme et de désir ? Je crois.

Kath : Mais quoi encore ? qu'est-ce que j'ai raté ?

Kidd : Pour tester les petits nouveaux, on les envoie récolter de l'argent comme tu l'as fait avec Killer et on leur dit que s'il manque quelque chose, ils n'ont qu'à couper leur doigts pour prendre leurs bagues, mais tu es la première à le faire et ceci sans même qu'on t'en donne l'idée.

Il m'a testé alors ça, c'est vexant et son sourire me dit que ma semaine de tranquillité est finie et bien, j'avais dit que j'allais me débattre mais cette fois, je vais utiliser son attirance pour moi à mon avantage. Oh oui, douce vengeance !

Kath : J'ai touché un homme.

Je dis cette simple phrase et me dirige vers sa cabine (NdB : Encore sa cabine ? Hum, hum). Moins de deux minute plus tard, il entre en trombe avec un regard fou et vraiment très en colère.

Bordel pourquoi mes plans tournent-ils toujours de travers ? Bon, c'est décidé, j'arrête de faire des plans débiles puisqu'apparemment, ça ne fait que m'enfoncer encore plus.

Kidd : C'est quoi cette histoire ?

Kath : Stop ! C'est bon, j'arrête ! Je n'ai pas touché d'autres hommes donc dé-stresses, j'ai juste été vexée que tu veuilles me tester.

Pour le coup sa colère est tombée d'un coup. Et il acquiesce, ce qui équivaut pour lui à des excuses que j'accepte d'un geste de la main. Pensant la conversation terminée je me détourne de lui et m'apprête à aller dans la salle de bain.

Kidd : Tu arrêtes quoi, au juste ?

Évidemment, il a fallut qu'il retienne ça ! Rhaaa ce qu'il peut m'énerver, celui-là !

Kath : Les plans, j'arrête les plans.

Et je rentre dans la salle de bain, change de tee-shirt et enlève le sang que j'ai sur les mains. Quand j'en ressors, je remarque qu'il est encore là mais je n'y prête pas attention et je m'assois sur le lit.

Kidd : Donc ça signifie que tu acceptes d'être avec moi.

Kath : Oui… Non. Je sais pas. Honnêtement, je suis paumée, je ne comprend rien à ce qui m'arrive et il est plus qu'évident que tu m'attires mais je n'arrive pas à savoir si c'est seulement physique ou s'il y a plus.

Kidd : Je vais te poser plusieurs questions auxquelles tu vas réfléchir et quand tu auras une réponse tu me le diras.

- Est-ce que tu penses souvent à moi ? Ben oui, depuis que je t'ai rencontré, t'es pas sorti de ma tête.

- Est-ce que quand tu es avec moi, tu as l'impression que le temps passe plus vite ? Oui mais c'est normal puisque j'ai envie que ça passe vite puisque je ne veux pas rester avec toi… ou alors c'est parce que j'ai peur… mais de quoi ?

- Est-ce que ton cœur s'emballe lorsque je te parle ou bien que je te touche ? Carrément mais alors si on rassemble tout ça, j'ai peur de comprendre que je suis amoureuse de Kidd. C'est ça ou pas ?

Kidd : Oui tu es amoureuse de moi.

Kath : Hein ? Mais je n'ai encore rien dit ! Haussement de sourcils de sa part. Oh, oups j'ai parlé à voix haute c'est ça ?!

Kidd : Exact et maintenant que j'ai entendu ça, je ne te laisserai en aucun cas partir même si ça signifie que je dois t'enfermer dans cette chambre et t'enchaîner à ce lit.

Il prend ma main et embrasse mes doigts en m'envoyant un regard que je jugerai de prédateur et s'empare de mes lèvres avec une passion qui chasse tous mes doutes. Très lentement comme pour ne pas m'effrayer, il m'étend sur le lit et se place au-dessus de moi. Il met sa main sur ma hanche et une douce chaleur éveille en moi de délicieux picotements. Son baiser se fait plus entreprenant et demandeur. Je le lui rends avec une fièvre nouvelle. De mon côté, je me contente de faire courir un doigt timide sur sa peau de soie, sous laquelle roulait sa puissante musculature et que ponctue, ici et là, une ancienne cicatrice.

Alors qu'il enlève mon haut, je me recroqueville sur moi-même.

Kidd : Qu'y a-t-il ? Murmura-t-il.

Kath : Rien. Je prends une légère inspiration. Je ne suis pas très... ample.

Une lueur amusée pétille au fond de ses yeux et un courant électrique me traverse quand il me fait comprendre, caresse à l'appui, ce que lui inspirent mes formes.

Et tous nos vêtements disparaissent bientôt, il commence une douce torture : il débute avec un simple baiser dans le creux de ma nuque, vite suivi par des milliers d'autres, parfois, je sens sa langue me caresser et plus il descend et plus mes pensées se brouillent mais au moment où sa bouche s'approche de mon intimité, j'ai un sursaut de lucidité et je bloque sa tête avec mes mains.

Kath : Pas… là. Pas là.

Kidd :Bien, pas aujourd'hui mais tu n'y échapperas pas la prochaine fois.

Sur ces mots, il revient au niveau de ma bouche et d'un coup, entre entièrement en moi. Sous le coup de la douleur, je griffe son dos et mords sa lèvre. Il attend sans bouger, me chuchotant des excuses puis des mots crus. Honnêtement, je n'ai pas compris la moitié de ce qu'il m'a dit. Mais quand il commence à bouger, aucune douleur ne persiste et c'est vraiment bon. Il fait des mouvements lents et profonds mais il m'en faut plus ! Alors j'enroule mes jambes autour de sa taille et le plaque contre moi en le gardant entièrement en moi. Et je lui chuchote.

Kath : Bouche plus vite ou je prends le contrôle de la situation. Ce n'est que de la frime parce que franchement je serais bien incapable de contrôler quoi que ce soit et il le sait mais il consent tout de même à accélérer.

Je suis la première à venir et il me rejoins dans la jouissance quelques coups de hanches après, dans un grondement plus animal que humain.

O o O

Le lendemain…

Au matin, je me réveille avec un mal de dos concentré au niveau de mes reins, il me faut quelques minutes pour me souvenir des événements de la veille et il n'en faut pas plus pour que je vire rouge brique.

Kidd : Après tous ce qu'on a fait, ce n'est que maintenant que tu rougis !

Kath : j'enfonce ma tête dans les oreillers. La ferme !

Alors que je me maudissais pour avoir craqué, je sentis ses doigt caresser mon dos.

Kidd : J'espère que je ne t'ai pas faite trop mal, ma Kathréptis.

Kath : Trois fois, on l'a fait trois fois et ce n'est que maintenant que tu te soucies de savoir si tu n'y es pas aller un peu fort. Mais non, ça va et puis c'est moi qui t'ai demandé d'aller plus v… J'arrive pas à croire que j'ai dit ça.

Kidd : Dois-je comprendre que tu as trouvé ça sympa ?

Kath : Sympa ! Sympa ! Non massacrer des gens c'est sympa, jurer c'est sympa. Ça c'est… il n'y a même pas de mot pour décrire ça.

Kidd : Ah aah, ravi de l'entendre ! Donc tu ne serais pas contre l'idée de recommencer.

Kath : Aucune objection ! Mais pas tout de suite, là je veux dormir.

Et sur ce, je lui tourne le dos et j'inspire profondément.

Kath : Ça veut dire qu'on est en couple maintenant ou un truc dans le genre ?

Kidd : Non. Ma respiration se coupe. On l'était déjà c'est juste que tu le savais pas. Ça veut dire que tu es à moi pour toujours et que si tu essayes de m'échapper, je te poursuivrais jusqu'au bout du monde.

Kath : Tu as de la chance que je sois déjà barge parce qu'avec ta possessivité tu aurais vite fais de me le faire devenir. Mais je suppose que c'est l'une des raison qui font que je t'aime.

Kidd : Et je t'aime aussi, chaton.

Et bien, on a fini par s'accorder sur une chose, on s'aime. Je pense que je vais mettre un certain temps à m'y habituer mais je sais (en tous cas, dans mon subconscient) que j'ai trouvée ma place et mon prince charmant, ou plutôt "Mon pirate sanguinaire".

~Fin~

Voilà fini ! J'avais prévu au départ d'en faire plus mais en ce moment, je ne suis plus trop inspiré par One Piece donc j'ai préféré finir avec celui-là plutôt que de laisser cette fic' inachevée. (NdB : plutôt que je te donne des claques jusqu'à que tu la finisses ;) !)

J'espère que ça vous a plus, c'était mon premier lemon donc j'aimerais avoir vos avis mais je ne pense pas en refaire. NdB : Première fois aussi pour moi, premier lemon corrigé à l'écrit pas juste en lisant ! Yahoo ! (ce qui comprenne, cette blague, *clap, clap* car y en a qui n'ont pas fait gaffe)