Point de vue de Gajeel, une soirée de février, à la guilde

P'tain, elle me fait chier Mira avec ses soirées couples, je déteste ce genre de trucs. J'ai enfin trouvé un coin tranquille à l'étage. Quelle bande de cinglés ?

- Tsss…

Je sens une odeur…de fleur et de vieux papier, j'entends le bruit du papier. Lévy ! Elle est assise près d'une fenêtre, elle lit. La crevette n'est pas fan de ce genre de soirée, aussi, un de nos rares points en commun. Elle préfère bouquiner tranquille. Je m'assieds en face d'elle, elle ne me remarque pas. C'est comme cela quand elle lit. Depuis qu'elle m'a expliqué que lire pour elle, c'est comme manger du fer pour moi, j'la comprend mieux. Y a pas à dire, elle sait manier les mots. Y a qu'avec elle et Lily, que je peux avoir des moments peinards sans être seul. J'la regarde comme j'en ai pris l'habitude. Elle est bien sapée pour la soirée de la démone, elle peut pas s'empêcher de vouloir faire plaisir aux autres. La robe lui va plutôt bien, elle a de jolies formes, pas aussi visibles que celles de la bunny-girl et Titania qui battent des records dans ce domaine. Ça me fait penser que ses fesses, par contre, sont certainement les plus belles, rebondies, bien dessinées. P'tain faut que j'arrête de penser à ce genre de trucs. Je regarde son visage, y a plein d'expressions qui y passent. Elle ne sait pas, mais la regarder c'est comme lire le livre. Elle fronce les sourcils quand l'intrigue devient compliquée, fait la moue quand le héros est dans une mauvaise passe, se pince les lèvres dans les moments romantiques…Gihi, p'tète même cochons. Avec mes heures d'observation, j'en ai déduit qu'elle préférait les romans d'aventures et d'énigmes.

Plus je la regarde, plus j'la trouve belle. Putain, ouais, elle est belle. Un visage doux, de grands yeux noisette, de jolies lèvres roses charnues, des joues rondes rosies. Elle est trop drôle quand elle les gonfle. Elle est…pure. Merde, elle est ..pure.

Cette nana est la gentillesse même, j'savais même pas qu'on pouvait l'être à ce point. J'croyais que c'était un trucs de débiles et de faibles. Débile ? Elle l'est pas, c'est sûr. Faible ? Pas vraiment, elle a une force de caractère bien plus grande que la mienne. La preuve, elle m'a pardonnée, moi pas. Quand je pense qu'elle avait accepté de faire équipe avec moi pour l'examen. Bon p'têt qu'au début, c'était par frousse. Mais quand elle m'a envoyé son sac dans la gueule, envolée la trouille.

Elle lève son nez :

- Gajeel ?