Titre : Alcohol

Autatrice : lasurvolte (de pseudo) ou mari (mais vous pouvez m'appelez aussi Plectrude si ça vous dit ^^)

Disclaimer : Supernatural appartient à ses créateurs.

Pairing : Destiel


- J'en peux plus de tes conneries Dean.

Dean avait à peine levé les yeux.

- Ah ouais ?

- Mais regarde toi, t'es une épave !

Dean baissa les yeux vers lui-même, assit à la table de la cuisine, sirotant une bouteille d'alcool, sa chemise sale qu'il portait… Depuis combien de temps déjà ?

- Possible.

- Dean c'était quand la dernière fois que t'as eu un mot gentil pour moi ? Que tu m'as vraiment regardé hein ?

- Je sais pas, hier ?

- Non ! Ca fait des semaines Dean, j'en ai marre de ramasser ta merde, j'en ai marre d'être derrière toi et de te tenir à bout de bras pour que dalle. Si tu fais rien alors je me casse.

Dean avait éclaté de rire :

- C'est ça casse toi ! C'est pas comme si je pouvais pas trouver n'importe quelle autre nana. Je te l'avais dis, je t'avais dis que j'étais pas un mec facile.

- Tu m'avais pas dis quel connard tu pouvais être.

- Ah bon ? J'ai dû l'omettre. La prochaine fois je ferai signé un contrat « connard difficile attention ».

Elle avait levé les bras en l'air en signe d'épuisement.

- Tu m'écoeures.

- Je fais souvent cet effet là aux gens.

- Abruti, si tu continues tes conneries tu finiras tout seul avec ton alcool.

- Allelujah, enfin une bonne nouvelle.

Elle n'avait pas cherché, elle en avait marre de chercher. Peut-être qu'il n'y avait rien de bien chez ce mec, peut-être que ce qu'elle avait cru voir au début n'existait pas. Sa gentillesse, son sourire, c'était des conneries tout ça, des mensonges, de la drague. C'était un jeu et Dean avait cessé de jouer depuis longtemps, de faire des efforts, de même essayer. Il n'essayait même pas de la retenir, il s'en foutait. Elle partie, elle claqua la porte. Elle ne reviendrait jamais.

Dean eut un petit sourire et marmonna :

- Voilà tout ce que tu mérites mec.

xxx

Larve. Enterré sous ses couvertures. Ronflant, décuvant l'alcool – jamais tout a fait. Il dormirait bien toute la journée. Toute la vie même. Quelqu'un en a décidé autrement, quelqu'un de drôlement bruyant, qui rentre dans sa chambre en tapant des pieds :

- Allez Dean debout.

Grognement.

Le quelqu'un ouvre les volets, le soleil rentre dans la pièce, il ouvre la fenêtre également

- Faut aérer, ça pue le chacal

La larve s'enterre un peu plus sous la couette, ronchonne. On lui tire sa couverture mais il s'y accroche.

- Dégage, râle la larve.

- Dean, sort de là dessous !

On tire si fort que Dean finit par se retrouver sans couverture.

- Putain Sam tu fais chier, grogne-t-il.

- Moi aussi je t'aime. Ca fait combien de temps que t'es pas sorti Dean ?

Sam fait le tour de la chambre pour ramasser les cadavres de bouteilles, les cartons à pizza et hamburgers, et puis des trucs pourries non identifié qui lui tirent des grimaces.

- J'en sais rien, cent ans ?

- Parfait, c'est l'heure de se bouger la belle au bois dormant.

Dean se frotte les cheveux en se redressant, puis récupère la couette pour la mettre au tour de lui. Il n'est vêtu que d'un boxer noir et malgré le soleil, un vent froid s'insinue dans la chambre. C'est la fin de l'hiver, mais ça caille.

- Pas sans mon baiser. Fait Dean.

Sam embrasse sa joue et Dean le repousse :

- T'es dégueu frangin.

- C'est toi qui voulais ton baiser. Se moque Sam.

- Mais pas de toi crétin. T'as pas une nana en réserve ? Ou à la rigueur un très très trèèèès beau mec ?

Sam hausse les épaules :

- Et Lisa ? Demande-t-il.

- Je sais pas, marmonne Dean, reviendra pas je pense.

- T'avais pas dit que cette fois t'allais t'accrocher et que celle là elle partirait pas ?

- J'ai dis ça moi ? M'en rappelle pas.

Sam se retient de rouler des yeux. Il a fini de ramasser tout ce qu'il pouvait et à tout caser dans une poubelle qu'il pose dans un coin. Il disparaît une minute et Dean essaie de se rendormir, mais Sam revient vite. Avec un verre d'eau dans la main et un aspirine dans l'autre.

- Pour ta gueule de bois.

Dean se rend compte qu'il a effectivement mal à la tête et tends la main avec envie. Sam fronce les sourcils :

- Je te le donne et tu te lèves, tu vas te laver, te raser et t'habiller.

Dean grogne mais obtempère :

- Okay, file moi ça.

Sam lui donne le verre et le cachet. Dean le prend puis se recouche.

- Ferme la porte et les volets en partant.

Sam perds patience et pousse son frère hors du lit.

- Debout !

Dean se retrouve la gueule contre le sol et le cul sur le lit. Larve.

Il se laisse tomber, puis se lève :

- Tu fais trop chier.

Sam ne l'écoute pas, il est déjà entrain de chercher dans son placard des habits propres. Tout est roulé en boule dedans, alors ce n'est pas évident, mais Sam réussit à trouver un jean, un tee-shirt et une chemise qui lui semble dans un état potable. Il les tend à Dean :

- Allez va te laver. Tu pues.

Dean se renifle le dessous de bras, il sait que ça emmerde son frère. Il fait exprès.

- Hmmm la bonne odeur d'homme viril, dit-il.

- La bonne odeur d'un gros dégueulasse, répond son frère du tac au tac. Va te laver connard.

- Ta gueule salaud.

Dean prends finalement les fringues que Sam lui tend. Puis il va s'enfermer dans la salle de bain. Il balance les fringues dans un coin puis ouvre l'armoire au dessus du lavabo au moment où il entend son frère crier à travers la porte :

- Pas besoin de chercher la bouteille d'alcool que tu planques dans l'armoire à pharmacie, je l'ai enlevé avant que tu te réveilles.

Dean insulte son petit frère dans sa tête.

- J'ai besoin de mon médicament Sam.

- T'as surtout besoin de te laver, alors grouille !

- Traître, marmonne Dean.

- Je t'ai entendu !

Dean soupire, se déshabille et se fout sous la douche. Eau chaude. Plus chaude. Il ferme les yeux, essaie de ne pas penser. Il a envie de boire. Il se demande ce que Sam lui veut, peut-être rien. Sam vient souvent s'occuper de lui. Sans rien demander en retour. Il ne mérite pas qu'on s'occupe de lui, surtout pas Sam. Mais Sam reste malgré tout. Sam est resté quand il a retrouvé Dean dans les bras d'une de ses copines. Sam est resté quand Dean lui a piqué de l'argent pour le perdre au poker et dépenser le reste dans l'alcool. Sam est resté quand il a raté un de ses examens parce que Dean s'était fait arrêté pour avoir conduit en état d'ivresse. Dean se demandait quel taux de saloperie-attitude il fallait qu'il atteigne pour que Sam s'en aille et le laisse tomber, comme il aurait dû le faire depuis longtemps.

Pourquoi Sam se faisait chier avec lui ? Un de ces mystères de la vie.

Il finit par sortir de la douche, s'essuie, s'habille. Il se rase. Passe sa main dans ses cheveux pour se coiffer. Il se brosse même les dents. Dean va même jusqu'à se parfumer. Il a l'impression de renaître, d'être un autre homme. Il se demande combien de temps ça va durer. Un jour ? Une heure ? Deux minutes ?

Dean sort de la douche. Sam a rangé sa chambre, refait son lit, il a eut le temps de passer un coup de balais. Dean est sûr qu'il a fait une razzia dans toutes ses réserves d'alcool et qu'il va devoir tout racheter et trouver de meilleures planques.

- Je devrais t'engager comme bonniche Sammy.

- Pas besoin de m'engager, je suis déjà ta bonniche. Bon met tes chaussures, on y va.

- Où ?

Sam ne réponds pas, il attrape les clés de l'Impala sur la table de nuit :

- Pas question que tu conduises Baby.

Mais Sam n'écoute pas, il est déjà entrain de sortir de l'appartement. Dean est obligé de le suivre, rien que pour être sûr que Sam ne s'enfuit pas avec l'Impala. Il n'oserait pas… Mais… Et s'il le faisait ? Alors Dean met ses chaussures et ronchonne parce que Sam est déjà au volant.

- C'est moi qui devrais conduire ma voiture.

- Tu sais même pas où on va.

- On va où ?

Sam démarre sans répondre.

xxx

Dean connaît la direction, quand il voit le cimetière se profiler il se dit qu'il pourrait sauter de la voiture en marche et s'enfuir.

- Putain Sam.

- C'est l'anniversaire de sa mort aujourd'hui.

Dean se tait deux secondes.

- On est quel jour aujourd'hui ? Demande-t-il en se grattant les cheveux.

Sam s'agace :

- Je te laisse compter.

- On peut faire demi-tour ? On peut oublier que c'est aujourd'hui ? Regarde je ne sais même pas quel jour on est.

Sam s'arrête dans le parking du cimetière et Dean sort de l'Impala en se disant qu'il pourrait courir.

- Je peux boire avant ?

- Non.

C'est là que Dean remarque le bouquet que Sam a emmené. Il n'y a pas fait attention plus tôt, c'est dire s'il se préoccupe de ce qu'il se passe autour de lui. S'il l'avait vu, il aurait compris. Les fleurs, c'étaient ses préférées.

- Je ne comprends pas pourquoi chaque année on revient ici.

- Parce que c'était notre mère peut-être. Propose Sam.

Meilleure explication, Dean peut rien dire. Ils avancent et s'arrêtent devant la tombe. Dean déteste cette tombe. Il sait que Sam aussi, mais Sam sait quoi faire, il sait quoi dire. Pas Dean. Dean a l'impression d'être impuissant, d'être stupide. Il avait même oublié que c'était aujourd'hui, il n'a même pas pensé aux fleurs.

- Salut maman. Dit Sam.

Et Dean se sent ridicule en répétant :

- Salut maman.

Sam se baisse et pose les fleurs sur la tombe. Dean regarde le nom de sa mère gravé sur la pierre. Il a toujours envie de s'excuser quand il est ici. Désolé, désolé, désolé, désolé. Désolé d'exister. Désolé de pas être mort. Désolé. Il se demande si Sam culpabilise aussi, ou non. Il ne lui demande pas, Sam n'en parle pas non plus.

Sam joint les mains, il prie. Dean restes les bras ballants et compte les petits graviers à côté de la tombe. Dean a envie de boire.

- Tiens voilà les deux plus grands hypocrites du monde sur la tombe de Mary.

La voix fait tressaillir Dean. Les épaules de Sam se crispent.

- Vous l'avez tué et vous venez la voir ?

Aucun des deux frères ne réponds, Sam ose à peine se tourner. John s'avance vers eux, prends le bouquet de fleurs qu'ils ont mit sur la tombe et le piétine. Ils n'osent rien dire. Sam se tient vraiment proche de Dean, c'est tout ce qu'ils peuvent faire là maintenant, se tenir proche. John les regarde avec mépris. Dire qu'un jour ils on été leurs fils, il a été leur père.

- Cassez vous. Je veux plus vous voir ici.

Sam ouvre la bouche. Sam a toujours été celui qui tenait tête à John.

- C'était un accident, on a le droit de venir voir maman.

John sert le poing, Dean se met devant Sam. Pour le protéger. Geste instinctif.

- Cassez vous, répète John.

Sam est prêt à dire quelque chose mais Dean prend son bras et le traîne avec lui. Ils sortent du cimetière. Sam a l'air furieux et triste en même temps :

- Je pensais qu'on venait assez tôt, d'habitude il vient plus tard.

- Pas cette fois, marmonne Dean.

Ils montent tous les deux dans la voiture. Sam sert le volant et ses jointures blanchissent.

- Je devrais conduire, fait remarquer Dean. T'es tellement en colère que tu vas nous foutre dans le décors.

Sam relâche le volant et ils échangent de place. Dean aussi est en colère, mais surtout il s'en veut. De pas savoir protéger son frère comme il faut. De pas savoir regarder son père… John dans les yeux. De pas savoir trouver les mots pour s'excuser. Il a tellement envie de boire.

- Je te dépose à l'université Sam.

- Okay.

Le silence s'installe dans la voiture. Puis Dean demande :

- Comment va Jess ?

- Bien.

Et rien de plus. Il tapote ses doigts sur le volant, puis fini par allumer sa radio et met une cassette de musique.

xxx

Dean a bien bu mille verres. Deux mille. Il a déposé Sam, trouvé le bar le plus proche. C'est le matin, mais il s'en fout. Peut-être que c'est plus le matin d'ailleurs. Il a plus conscience du temps, plus conscience de la serveuse super mignonne, plus conscience du goût de l'alcool. Mais il n'arrive pas à oublier le poids de la vie qui l'écrase, la tombe de sa mère et John et son regard. Ses yeux qui les regardaient comme s'ils étaient de la merde. Pire que de la merde. Et mon dieu, c'est ce qu'il est lui, mais Sam ? Sam est quelqu'un de bien. Sam ne mérite pas ça. Vraiment pas.

Puis Dean a une vision. Ou c'est pas une vision. Peut-être que c'est vrai. Ou peut-être qu'il a trop bu. Une main se pose sur son verre alors qu'il s'apprête à boire encore. Il se tourne, prêt à frapper, mais il ne frappe pas. A cause de tout ce bleu qui envahit soudainement son espace. Des yeux comme ça, c'est forcément un mauvais tripe. Pourtant il tient bien l'alcool d'habitude, il ne savait pas qu'il avait autant bu.

- Que cherches-tu à noyer avec ça ?

Sa vision parle. Une voix surnaturel, grave, caverneuse. Dean tend la main et est presque surpris quand ses doigts touchent la joue du gars, pour de vrai. Il fait retomber sa main et détourne les yeux.

- La perte de mon hamster, tu peux retirer ta main que je boive à sa santé ?

La vision qui n'en est pas une, obéit, et Dean boit.

- Comment s'appelait ton hamster ?

- Hector !

- Tu l'aimais vraiment beaucoup.

Dean ne sait pas si le mec se fout de sa gueule ou s'il est sérieux. En fait il s'en fout.

- A la folie. C'était mon meilleur pote mec, Hector va beaucoup me manquer.

Il y a un silence puis l'autre con reparle :

- Tu dois être bien seul pour que ton meilleur pote soit un hamster.

Dean se tourne vers lui pour lui dire de fermer sa gueule. Il s'attendait pas à se trouver si proche. Trop proche. Pourquoi est-ce que ce mec se tient là comme ça, son visage à presque rien du sien ? Dean a un mouvement de recul :

- Eh gars ! On t'a jamais parlé de l'espace personnel ?

L'autre s'excuse et éloigne son visage. Dean se détend un peu, il a oublié ce qu'il voulait dire. Son verre et vide, alors il en commande un autre. Il sirote sa boisson et jette un coup d'œil au gars à côté de lui. Pour savoir ce que peut être son poison à lui.

Réponse.

Diabolo fraise.

Dean en aurait bien rit si cette journée n'était pas une journée de merde. Enfin, plus merdique que les autres journées de merde. Il n'a pas envie de rire. Mais de boire. Il finit son verre et en commande un autre.

- Tu as vraiment soif.

- Ouais, je suis un assoiffé.

- L'eau désaltère plus efficacement.

- Moi je suis d'une espèce qui se désaltère avec le whisky.

- Je ne crois pas que ce genre d'espèce existe.

- Si, sur ma planète, on est tous comme ça.

Dean commence à perdre patience, il ne sait pas ce que veux ce mec, il a juste envie de boire tranquille, pas qu'un emmerdeur lui parle.

- Je crois que tu as trop bu. Tu penses venir d'une autre planète.

- Putain mais tu vas fermer ta gueule, t'es con ou quoi ? Tu vois pas que tu me fais chier ?

Dean s'est tourné brusquement vers le mec. Les yeux bleus se plissent, la bouche se ferme. Putain c'est quoi cet air de chien battu ? Dean se sentirait presque coupable. Presque. Il boit. Il ignore ce gars. Qui se tait. Au moins cinq minutes.

- Je suis Castiel.

- Dean, réponds Dean sans savoir pourquoi il donne son prénom à ce mec.

Puis il se dit que peut-être l'autre essaie de le draguer. Il se tourne à nouveau vers lui, le mate de haut en bas. Pas mal, même si les fringues laissent à désirer.

- Si c'est pour un coup d'un soir je suis dispo, pour plus désolé mais t'as pas frappé à la bonne porte. Dit-il.

Castiel penche la tête sur le côté, ses sourcils se froncent :

- Je n'ai pas frappé à la porte.

Dean écarquille les yeux. Ce type est trop con ou quoi ?

- Je te parle de baiser. Si tu veux baiser c'est bon, mais je me marie pas.

Castiel ouvre la bouche, ses neurones ont l'air de se reconnecter.

- Je ne veux pas baiser avec toi.

- Alors pourquoi tu me causes ?

Le type se renfrogne, il se tourne vers son diabolo fraise :

- Tu avais l'air triste. Je ne sais pas. J'ai eu envie de te parler. Je voulais savoir pourquoi tu buvais comme ça. Je voulais t'aider.

- J'ai pas besoin d'aide. J'ai besoin qu'on me foute la paix.

Castiel hausse les épaules, il boit son diabolo. Puis il recommence à parler, comme si c'était plus fort que lui, comme s'il ne savait pas se taire.

- Dean je crois que tu es alcoolique et je…

- Je suis pas alcoolique.

- Ah. Bien sûr. Tu en es encore à cette étape.

- De quoi tu me causes ?

- Le déni.

Dean vide son verre d'un trait :

- Je suis pas alcoolique. Je bois juste comme ça. J'ai pas besoin de me faire soigner, j'ai pas besoin qu'on me dise ce que je dois faire !

- Mais tu as besoin de boire.

- Oh ta gueule !

Castiel cherche quelque chose dans sa poche, trouve un bout de papier de bonbons, sort un stylo et note quelque chose dessus.

- Tiens, si un jour tu as besoin d'autre chose.

- Comme baiser ?

- Comme arrêter de boire.

Dean prends le papier et déchiffre le numéro de téléphone. Sans doute celui de Castiel.

- Ou si tu as besoin d'un autre ami que Hector. Ajoute Castiel.

- Et pour baiser j'appelle où ?

Castiel lève les yeux au ciel et Dean a un petit sourire en coin. Pourquoi est-ce qu'embêter ce type l'amuse autant ? Il met le papier dans sa poche, il le jettera plus tard. Castiel finit son diabolo, paye et s'en va. Dean se retrouve tout seul avec son verre, avec sa vie – et pendant un moment il se rend compte qu'il n'avait plus pensé à cette putain de vie.

Heureusement, si Castiel ne voulait pas baiser, il y en a d'autres qu'ils le veulent et Dean rentre avec une fille chez lui.

Ils passent l'après midi dans le même lit, ils mangent tout nu leur dîner le soir. Ils couchent ensemble, encore. C'est fun. La fille s'endort et Dean regarde le plafond. Ses pensés lui tombent sur la gueule toute en même temps. Lisa. Sa mère. John. Sam. Il a soif, il a soif, il voudrait se noyer dans une piscine d'alcool pour ne plus avoir soif. Pour ne plus penser à rien.

Et puis il se rappelle de Castiel. Il se lève, la fille ne se réveille pas. Dean cherche son jean, sort le papier de sa poche. Il va pour le jeter, et au dernier moment il change d'avis. Il range le papier dans un tiroir.

- Qu'est ce que tu fais ? Marmonne la fille qui finalement s'est réveillé.

Dean hausse les épaules :

- Rien.

Il se retourne vers elle et sent son regard qui le mate de haut en bas, elle se mord les lèvres, Dean sourit, un automatisme. Il s'allonge et ils s'embrassent. La nuit ne fait que commencer…

A suivre.

L'autatrice : voilà une nouvelle fic à chapitre. Une UA qui va surtout traiter de l'alcoolisme et la dépression. Les donnés que vous trouverez dans cette fic vienne de mes cours, de témoignages, de vécu, si jamais j'ai dis des conneries par moment, et bien j'en suis désolée mais j'ai essayé de coller le plus possible à la réalité. John va être un vrai connard dans cette fic. Comme d'hab j'ai envie de dire (surtout avec moi). Et j'espère que cette nouvelle fic vous plaira. N'hésitez pas à me donner votre avis sur ce premier chapitre.