Hellow!

Je rencontre actuellement de gros problèmes de réseau (Pourquoi, internet? Pourquoi?), mais comme promis, voici le dernier chapitre de cette fiction avec...un piti lemon!

Rating M pour ce chapitre donc!

En tout cas, grand merci à toi, Fullby, pour ta petite review ^^ j'espère qu'après ce chapitre tu me détestera un peu moins ;) (double kiss géant pour toi également!)

A mon grand désespoir, Narita-sama n'a pas consentit à me céder ses personnages, ils demeurent donc son entière propriété.

Chères toutes, je vous souhaite une bonne lecture!


Ce fut le froid qui réveilla Izaya.

Avec un petit grognement, il ouvrit difficilement les yeux sur une pièce sombre, qu'éclairait à peine les lumières de la ville.

Il eu un moment de flottement, durant lequel il essaya tant bien que mal de reconnaître l'endroit où il se trouvait car, de toute évidence, il n'était pas dans sa chambre de Shinjuku.

Un froissement à côté de lui attira son attention. Il tourna la tête et fixa la forme étendue sur les draps.

Shizuo dormait profondément, face à lui, et sa peau pâle semblait luire faiblement dans l'obscurité.

Ils avaient du bouger durant leur sommeil car quand Izaya avait succombé à Morphée, il se souvenait de sa chaleur l'enveloppant, l'un de ses bras reposait d'ailleurs toujours sur sa hanche.

Le jeune homme se redressa un peu, tirant un pan de couverture à lui, et observa le visage paisible de l'endormi.

« Je n'aurai jamais imaginé le voir un jour dormir ainsi alors que je suis juste à côté »

Il tendit le bras et caressa du bout des doigts les doux cheveux blonds.

« Cela dit, je n'aurai jamais imaginé non plus qu'une telle chose arrive. »

Sa main glissa le long du visage, effleurant les lèvres entre-ouvertes.

« Je ne sais même plus à quel moment ça a changé, j'avais encore envie de le tuer il y a quelques jours. »

Sous la pression de ses doigts, un soupir échappa à Shizuo, ce dernier poussant inconsciemment son visage contre la paume de l'informateur, qui se prit à sourire en voyant cela.

« C'est vrai qu'il n'a rien d'un monstre, à le voir comme ça. Je ne l'aime toujours pas, mais je ne veux pas avoir à le tuer, pas aujourd'hui »

Izaya se rallongea, gardant la main sur la nuque du blond, son pouce voyageant le long de sa mâchoire. Il vit de la chair de poule se former sur le bras tenant son flanc alors qu'un frisson agitait le corps en face de lui.

Et soudainement, il n'eut plus froid.

En effet, Shizuo s'était de nouveau pelotonné contre lui, le tractant à moitié contre son torse.

Son bras était remonté dans son dos, calant son épaule contre ses côtes, ses longues jambes s'entremêlant aux siennes.

Le jeune homme baissa la tête vers la tignasse blonde qui lui chatouillait le menton. Il sentait contre son cou le souffle de l'autre qui y avait niché son visage avec un petit grognement de satisfaction.

Il essaya, sans succès, de se rendormir mais le contact de la peau de Shizuo sur la sienne réveillait en lui les souvenirs de la nuit passée.


.

Izaya se tenait sur la table, les mains soudées aux épaules de Shizuo tandis qu'il sentait ses poils se hérisser sous ses caresses.

Il maîtrisait à grand peine le feu qui l'envahissait et menaçait de le consumer quand l'autre s'était reculé. Il avait ravalé un grognement d'irritation, puis son regard avait croisé celui de Shizuo.

Ce dernier l'avais alors ceinturé de les bras puissants et plaqué contre lui, dévorant son cou, son visage et le haut de son torse que dévoilait sa chemise trop grande.

Lorsque les lèvres agiles glissèrent le long de sa clavicule, un long frisson le parcourut et, en réponse, ses hanches ondulèrent, frottant son ventre contre celui du blond.

Il enroula possessivement ses jambes autour du bassin de Shizuo tandis qu'il empoignait avec force les cheveux décolorés pour ramener son visage face a lui et s'emparer une nouvelle fois de sa bouche.

Sans rompre le baiser, le garde du corps l'avait soulevé et maintenu contre lui sans effort apparent, faisant se resserrer l'étreinte d'Izaya sur ses cheveux et sur ses hanches.

Il le porta alors jusqu'au canapé où il l'étendit, l'emprisonnant sous son corps.

L'informateur sentit des mains impatientes parcourir son corps, se faufilant sous le tissu de la chemise puis finissant par en défaire les boutons pour lui retirer brusquement.

Il tressaillit violemment, le mouvement ayant réveillé la douleur dans ses côtes, et sa grimace dut alerter le garde du corps car il eut l'air de reprendre un semblant de contrôle.

Il l'observa parcourir son torse du regard et s'arrêter sur les larges pigmentations bleu-vert qui, il le savait, s'y étalaient ostensiblement.

Shizuo s'était alors penché et avait effleuré le flanc meurtri du bout des lèvres. Il avait poursuivit son manège quelques instants, jusqu'à sentir la tension quitter ses muscles.

L'informateur l'avait alors sentit dévier en direction de son pectoral et il avait laissé échapper un petit gémissement quand une langue chaude entreprit de jouer avec son mamelon.

Des picotements traversaient son bas ventre et il sentait le sang affluer en direction de sud.

Ne souhaitant pas être le seul dans cet état, il se redressa et retourna Shizuo sur le dos.

Celui ci se laissa faire quand il grimpa à califourchon sur son ventre, tout en continuant de caresser doucement ses cuisses à travers le tissu.

L'informateur avait alors profité de sa position pour contempler le tableau qui s'offrait à lui.

Shizuo le fixait, son regard chocolat maintenant clairement enflammé, alors que sa respiration s'était accélérée.

Izaya admira son visage et ses traits fins à présent empreints d'autant de désir que de nervosité, autour duquel de déployait une tignasse blonde plus ébouriffée que jamais.

Il tendit la main et parcourut d'une caresse ferme le torse sous lui, partant du cou, soulignant une clavicule saillante, joua un instant avec un téton durci, puis contourna les balafres rosée si proches de son cœur. Il griffa légèrement les abdominaux qui se contractèrent convulsivement alors qu'un frisson s'emparait du corps brûlant entre ses cuisses.

En réponse, il avait sentit les mains du blond remonter le long de ses cuisses, flatter ses hanches, pour finalement terminer sur ses fesses qu'il pressa doucement. La chaleur diffusée par le garde du corps était effarante et Izaya pouvait la sentir à travers le tissu.

Shizuo s'était mis à masser son arrière-train, faisant naître une puissante décharge électrique en lui.

Il s'entendit émettre un long bruit de gorge alors que ses hanches s'étaient mises à doucement se mouvoir contre celles de l'autre.

Ce dernier s'était redressé, prenant appui sur le dossier, et l'avait de nouveau attiré à lui, soudant leurs lèvres.

Assis sur les hanches de Shizuo, Izaya pouvait à présent sentir son début d'érection contre sa cuisse.

Il s'y frotta, étouffant le petit gémissement du blond dans nouveau un baiser et sentit que lui-même commençait à se sentir à l'étroit dans son pantalon.

Shizuo, que le mouvement avait échauffé, avait passé les mains sous les élastiques du jogging et du boxer de l'informateur et tirait dessus brusquement, laissant échapper un grognement agacé envers ces encombrants tissus.

Face à l'empressement manifeste du blond, Izaya n'avait pu retenir un petit rire.

- Quelle brute tu fais Shizu-chan !

- Ta gueule et aide moi au lieu de rigoler.

- C'est si gentiment demandé.

Là dessus, il se souleva, permettant à Shizuo de retirer les vêtements importuns et les balancer dans un coin non-identifié de la pièce.

Il ne se rassit pas tout de suite et en profita pour caresser l'entre-jambe du blond à travers le tissu.

Satisfait, il avait vu ce dernier basculer la tête vers l'arrière en fermant les yeux, un long soupir tremblant franchissant ses lèvres. Face à une telle expression, Izaya sentit son peu de self contrôle partir en fumée.

Il lui arracha presque son pantalon et se ré-installa sur son bassin. Ils gémirent à l'unisson quand leurs sexes entrèrent en contact, frottant l'un contre l'autre.

Haletant, Shizuo s'était saisit de l'érection d'Izaya et avait commencé à le caresser doucement.

L'informateur, face à la vague de plaisir qui l'avait envahi, avait laissé tomber son front contre l'épaule solide face à lui. Il haletait, et parfois un gémissement lui échappait quand Shizuo touchait un point sensible.

Il avait chaud, beaucoup trop chaud, mais ce n'était rien face à la chaleur de cette main sur lui et du brasier qu'elle faisait naître dans tout son bas ventre.

Il s'était mis à respirer de plus en plus vite, à mesure de la cadence augmentait, et il avait eu vaguement conscience de ses muscles se contractants convulsivement.

Puis il atteint le point de non retour.

Il perdit pied alors qu'il se noyait dans les sensations qui envahissaient son corps. De longs frissons électrisèrent ses nerfs tandis que tout ses muscles se raidissaient et qu'il se libérait.

Basculant la tête en arrière, il laissa échapper dans un souffle :

''- Shi-zu-ooo...''

Il se laissa alors retomber contre le torse du garde du corps, le visage à nouveau niché dans son cou.

Il repris peu à peu sa respiration à mesure que se calmaient les tremblements de ses muscles.

Il avait sentit l'autre main de Shizuo venir lui caresser les cheveux tandis qu'il se sentait envahi d'une douce sensation de bien être.

Quelques instants plus tard, il releva la tête et plongea ses prunelles acajou dans celles de son partenaire. Bien que ce dernier affichât un flegme exemplaire, Izaya remarqua ses pupilles dilatées par l'excitation et le désir, ainsi que ses lèvres mordues et sa respiration précipitée.

Sa main continuait la caresse sur son cuir chevelu.

La voix devenue rauque, Shizuo murmura doucement à son l'oreille, la mordillant au passage.

- Bordel Izaya, tu aurais du te voir, tu étais...indescriptible.

Izaya avait frémi à ces mots.

- Ne dis pas de bêtises Shizu-chan...

Un grognement le coupa

- Tu sais, je préfère quand tu m'appelles par mon prénom.

Faisant preuve d'une totale mauvaise foi, l'informateur rétorqua d'une voix qu'il aurait aimé plus ferme.

- Je ne me souviens pas t'avoir appelé ainsi, Shizu-chan !

Le blond avait plissé les yeux, un lueur étrange dansant dans ses iris chocolat.

- Dans ce cas, faut il que je te rafraîchisse la mémoire ?

Sans attendre de réponse, il avait pris possession de ses lèvres dans un baiser où Izaya sentait clairement son impatience et sa frustration.

Malgré son récent orgasme, il avait sentit le feu liquide se répandre de nouveau dans ses veines alors que le bassin de Shizuo se mouvait doucement entre ses jambes.

Ce dernier avait dégagée sa seconde main, encore souillée de la jouissance du brun, d'entre leurs deux corps, et l'avait dirigée vers son intimité.

Izaya s'était crispé en réalisant ce que cela impliquait puis, sous le doux massage des doigts de Shizuo, il s'était mis à apprécier cet étrange attouchement.

Il s'était détendu et, constatant cela, Shizuo avait continué à le préparer.

Cela avait été un peu douloureux au début, puis affreusement gênant.

Pour se détourner de cette gêne, il avait repris la bouche du blond dans un baiser hésitant.

Quand finalement Shizuo retira ses doigts, il avait lu dans son regard, sous l'envie et l'excitation, la même incertitude que lui même ressentait.

Ils n'étaient vierges ni l'un ni l'autre, mais aucun des deux ne savait à quoi s'attendre maintenant.

- Tu veux vraiment le faire ?

- C'est un peu tard pour demander ça, tu ne crois pas ?

- Je ne veux pas te faire mal.

Izaya avait souri à ces paroles

« Je ne pensais pas l'entendre me dire ça un jour »

- Et si je te disais non ? Tu t'arrêterais là ?

Il l'avait vu déglutir, puis baisser les yeux.

- Je...oui...si c'est ce que tu...ce que tu veux...mais...

Shizuo s'était tu.

- Mais ?

Se mordant les lèvres, le garde du corps avait sondé le visage de l'informateur avant d'empaumer son visage, leurs bouches se frôlant.

- Mais je n'ai aucune envie d'arrêter.

De nouveau, les paroles de Shizuo l'avait enflammé et il avait pris sa bouche, agressif, mordant parfois les lèvres douces, ses mains crispées sur les épaules du blond.

- Ne t'arrête pas, alors.

- I...Izaya

Gémissant son nom, Shizuo l'avait alors doucement pénétré, centimètres par centimètres.

L'informateur avait senti la douleur vriller son bas ventre, se crispant inconsciemment contre l'intrusion.

Mais le blond avait prit son mal en patience et, une fois sûr qu'il ne risquait plus de blesser Izaya, il avait commencé à bouger.

Rapidement, le plaisir avait envahi Izaya, qui s'était alors mis à onduler en rythme avec les coups de reins de l'homme sous lui.

Le rythme était allé crescendo et Shizuo l'avait tenu de plus en plus fort contre lui, répondant à ses gémissements par de petits grognements rauques.

Izaya, dont les ongles labouraient le dos du garde du corps, avait senti la même sensation que plus tôt reprendre du terrain dans tout son corps.

Multipliée par dix.

Elle avait enflée, enflée, puis avait fini par déborder, le noyant et l'emportant sans qu'il puisse opposer de résistance. Seule la solidité du dos sous ses mains lui avait permis de ne pas se perdre.

- Iza...yaa...

Il avait senti Shizuo trembler sous lui et avait baissé les yeux à temps pour le voir atteindre la jouissance.

Son visage transfiguré par le plaisir et le long geignement qu'il laissa échapper avaient renforcé le sentiment de béatitude dans lequel l'informateur sentait qu'il s'enfonçait.

Le silence s'était abattu sur l'appartement, seulement troublé par le bruit de leurs respirations qui s'apaisaient peu à peu.

Izaya s'était laissé totalement aller contre Shizuo, ses paupières s'alourdissant rapidement.

Il l'avait vaguement senti se lever, le tenant toujours fermement contre lui, puis, après un court trajet, l'avait déposé sur un lit accueillant et moelleux.

Le contact des draps froids avait fait frissonner l'informateur. Toutefois, il n'avait pas tardé à se sentir cotonneux, se sentant glisser doucement mais sûrement vers le sommeil.

Il avait à peine senti Shizuo le nettoyer vite fait, puis se glisser à son tour sous les draps, se pelotonnant contre lui et ainsi lui apportant sa chaleur bienvenue.

Il avait sombré.

.


Izaya ferma les yeux alors qu'il se remémorait ces sensations.

Inconsciemment, son souffle s'accéléra un peu alors que sa peau devenait de plus en plus sensible au moindre effleurement du garde du corps. Chacun de ses souffles dans son cou faisait naître de petits frissons qui descendaient le long de sa nuque.

Il serra plus fort les paupières, tentant de reprendre le contrôle de son corps, en vain. Ses sens étaient saturés de la présence de Shizuo, il sentait son odeur, sa chaleur autour de lui, le velouté de sa peau et la douceur des mèches blondes contre son cou. Cela aggrava son trouble malgré ses efforts pour se calmer.

« Il faut que j'aille prendre l'air »

Il inspira profondément et tenta de se dégager de l'étreinte du garde du corps sans le réveiller.

Ce n'est qu'après plusieurs minutes de contorsions qu'il parvint à s'extraire des draps et la fraîcheur de la pièce lui fit venir la chair de poule.

Après quelques pas hésitants, les muscles raidis par les courbatures, il sortit de la chambre le plus doucement possible. Il se crispa quand la porte se referma avec un petit cliquetis mais il n'attendit pas de savoir si il avait réveillé l'homme de l'autre côté pour se mettre en chasse de ses vêtements.

Plein d'espoir, il se dirigea vers ceux qu'ils portaient ce matin mais il déchanta bien vite en sentant l'humidité qui imprégnait encore le tissu.

Ayant enfilé ses vêtements d'emprunt, il grimaça en glissant les pieds dans ses chaussures mouillées.

Il en venait presque à regretter d'avoir quitté la chaleur des bras de Shizuo.

Piquant une veste au hasard, il sortit doucement de l'appartement.

Dans la rue, un vent cinglant l'accueillit, faisant claquer les pans de son manteau. Il grelotta durement en rentrant le nez dans le col. L'odeur de Shizuo, très légère, lui vint aux narines.

« Tout compte fait, je regrette carrément ! »

Il faisait encore très sombre et il s'en fallait encore de plusieurs heures avant que le soleil ne se lève.

Le jeune informateur se mit à marcher lentement le long des rues désertes, sans but précis.

Pour une fois, son esprit était libre du tourbillonnement de questions qui le harcelait depuis bientôt un mois.

L'une d'elle subsistait néanmoins :

« Que va t-il se passer maintenant ? »

Continuer comme avant n'était plus envisageable, trop de choses s'étaient passées pour qu'ils passent outre, l'un comme l'autre.

« Enfin, si Shizu-chan s'est rendu compte de quelque choses ! Mais restons optimiste, il a déjà réussi à me surprendre. »

Si ce qui allait advenir de leur relation demeurait flou, Izaya s'en était curieusement détaché.

Louvoyant entre les flaques encore toutes récentes, Izaya ne prêta pas attention à son itinéraire. Il ne releva le nez que quand il se rendit compte qu'il avait tourné en rond et qu'il se retrouvait de nouveau devant l'immeuble qu'il avait quitté un peu plus tôt.

L'appartement semblait toujours plongé dans l'obscurité et le jeune homme hésitait à remonter tout de suite.

Instinctivement, il se mit à fouiller ses poches pour en extraire son téléphone. Il réalisa alors qu'il devait certainement encore se trouver sur la table de la cuisine du garde du corps.

Son soupir se perdit dans la violente bourrasque qui le cingla à ce moment là.

« Ça va, j'ai compris ! »

Les rafales, de plus en plus incisives, l'accompagnèrent jusqu'à l'entrée et sa chaleur accueillante.

L'appartement obscur fut traversé rapidement et relativement silencieusement (oui, oui, relativement. Izaya, son coude plus précisément, ayant fait connaissance de manière plutôt... frappante, avec l'un des meubles qu'il injuria copieusement... dans sa tête).

Se massant le coude en maugréant, il parvint néanmoins à retrouver son précieux appareil.

Un message.

De Shiki, qui lui confirmait la conduite des représailles envers les Deildegast, prévues pour dans quelques heures maintenant.

Cette riposte n'allait pas se jouer uniquement sur le plan physique, et il avait besoin des capacités de l'informateur en piratage informatique pour les mettre définitivement hors course. Tout devant être parfaitement synchronisé afin de faire régner la plus profonde confusion parmi les rangs des assaillis.

Izaya sourit. Il tenait sa vengeance.

Initialement, son contrat avec le yakuza ne concernait que la recherche de quelques données essentielles.

Si seulement ils n'avaient pas osé s'en prendre à son Shizu-chan, en plus d'attenter à sa vie, cela aurait pu s'arrêter là. Dommage pour eux.

Ils allaient payer pour leur arrogance. Au centuple.

Les yeux de l'informateur brillèrent d'un éclat mauvais tandis d'un rictus dur tordait sa bouche.

- Izaya ?

Le susnommé sursauta violemment, manquant d'échapper son téléphone.

Il se retourna vers l'homme qu'il distinguait vaguement à quelques pas de lui.

Prenant un air dégagé, voir vaguement ennuyé, il répondit, ironique.

- Qui d'autre ?

Quelques secondes de silence.

- J'ai cru que tu étais parti.

Les traits d'Izaya s'adoucirent à ses mots. Il savait que l'autre ne pouvait voir son visage, aussi autorisa t-il un petit sourire à ourler ses lèvres.

- Je ne te savais pas si émotif, Shizu-chan.

- La ferme, j'aurais préféré que tu ais dégagé le plancher.

Le jeune homme s'était tendu, Izaya le voyait à son attitude.

Il avança jusqu'à pouvoir distinguer ses traits. Ils n'étaient plus qu'à un bras de distance.

- Tu ne sais vraiment pas mentir, à ce niveau, ça tient presque du handicap.

Toujours souriant, il regarda le garde du corps s'agiter et croiser les bras sur sa poitrine. Néanmoins, ce dernier ne fit pas mine de s'éloigner.

Ils se fixèrent dans les yeux un bref instant avant que Shizuo tende le bras, posant doucement sa main le long de la mâchoire de l'informateur.

- Tu es si froid.

Devant le double sens certainement involontaire de cette phrase, Izaya ferma les yeux une fraction de seconde, profitant de la douce brûlure de cette main contre sa peau glacée.

Bon sang, ce monstre était un vrai radiateur sur pattes. Et il avait si froid.

Alors, il se décida.

Si il ne pouvait (ou voulait) tuer le monstre, alors il le dompterait.

Et il en serait le seul propriétaire. Il lui appartiendrait.

Il se fondit alors dans sa chaleur.

Surpris, Shizuo ne réagit pas tout de suite quand l'informateur vint se serrer contre lui.

Finalement il referma délicatement les bras sur le corps mince, comme craignant de le briser si il le serrait trop fort.

- Izaya, je...

- Tais toi, Shizuo, pour cette fois, s'il te plaît, tais toi.

La voix d'Izaya n'avait été qu'un murmure.

Shizuo laissa passer un bref instant, avant de marmonner, faisant sourire l'informateur contre lui.

- Me donne pas d'ordres.

.

Fin


Et bien voilà!

Ça me fait bizarre de mettre le point final à cette histoire mais je suis contente d'y être arrivé.

Je remercie toutes celles qui ont suivie cette fiction, qui l'ont mise en favoris et qui, bien sûr, ont pris le temps de poster une petite review. Ça à été extrêmement motivant et cela m'a permis de continuer malgré les pertes de motivation qui sont parfois survenues entre deux chapitres.

Ça a été une super expérience, n'ayant jamais fait lire quoi que se soit à qui que se soit, et je suis très, très, très contente de voir que beaucoup de personnes ont lu et apprécié cette histoire.

Mais même si elle est terminée, j'ai encore plein d'idées (dont l'une concerne nos deux chouchous ci-présents ^^ )

Bref, après cette séquence émotion, je vous fais à toutes (tous?) un gros, GROS, kiss plein de meringues et de guimauves ~

PS n°1: C'est la première fois que j'écris un lemon (même pour moi-même), j'espère donc que ça n'aura pas été trop brouillon! J'ai essayé de limiter le OOC, mais c'était pas évident ^^

PS n°2: Je me tâte à faire un petit épilogue (qq centaines de mots, pas plus), mais est ce vraiment nécessaire, j'aimerai avoir votre avis.