Yo !

Vous allez bien ? Moi oui, je pète la forme !

Aloooors... A new fiction ? Are you okay with that ? Hahaha...

Désolée, je les sors bientôt, les chapitres attendus...

Disclamair : Tadatoshi Fujimaki

Rating : T

Pairing : AkaFuri

Note : Bonne lecture ! Hope you like ! Niarf Niarf !


Kôki Furihata. Un adolescent timide et craintif. Frêle. Faible. Sans répartie. Une victime.

De qui ? De lycéens bien plus fort que lui, plus violents. Des mauvais garçons. Des délinquants.

Furihata était bien trop peureux pour aller les dénoncer. D'autant plus que les agresseurs avaient bien compris qu'il ne dirait rien tant qu'ils lui feraient peur. Alors ils en profitaient.

Tous les jours, ils le frappaient, et même quelques fois, ils allaient jusqu'à le racketter. Sans que le joueur ne résiste. Ne se défende. Pourquoi le faire ? Le châtain savait pertinemment que s'il le faisait, la correction n'en serait que plus dure. Alors il se laissait faire.

C'était lâche. Il le savait, mais il n'avait pas assez de force pour se protéger, ni assez de courage pour prévenir un adulte. Ce n'était pas digne d'un homme.

Le groupe de lycéens - ils étaient cinq - jouissaient bien de leur positions de dominants. Ils utilisaient sans scrupule leur "camarade", pour aller se faire acheter leur repas - avec l'argent de leur souffre-douleur, il en va de soi - et leurs devoirs. Sans pitié.

Le basketteur remplaçant n'en pouvait plus. Il aurait aimé que tout cesse, mais en étant si lâche, que pouvait-il faire ? A part subir.

Et personne ne voyait dans quelle situation il était. Personne. Pas même ses amis. Ni ses coéquipiers. Ni même les professeurs. Et encore moins sa famille. Il en souffrait. Etait-il aussi invisible que Kuroko ? Dans la malchance, il le surpassait.


La sonnerie annonçant la fin des cours de la matinée retentit. Fermant sa trousse et son cahier, Furihata se leva, et vérifia qu'il avait assez d'argent. Il payait pour trois.

Il se dirigea vers la cafétéria de son lycée. Malheureusement, sur le chemin, il tomba. Il se rattrapa sur ses mains. Mauvaise idée. Il se fit mal au poignet droit. Zut, pourquoi pas le gauche ? Il se releva, et croisa le regard d'un adolescent aux cheveux blond platine. Grand. Musclé. Accompagné de deux autres garçons, plus petit, brun et roux. Ils ricanèrent. Le n°12 se retint de soupirer. Il savait que tous les malheurs qui lui arrivait partaient de ce trio.

Il se demandait pourquoi ils s'acharnaient sur lui. Jusqu'à maintenant, il n'en savait toujours rien.

Courant, il se précipita vers le comptoir. Le fait qu'il tombe était annonciateur. Ils avaient faim. Il devait donc se dépêcher.

Il acheta les trois sandwiches, et fila rejoindre ses bourreaux, qui l'attendait derrière le lycée. Sur sa route, il rencontra ses deux bons amis, et les prévint qu'il les rejoindrait pour manger avec eux sur le toit.

Il les trouva adossés, occupés à jouer sur leurs portables, tout en discutant. Lorsqu'ils le virent arriver, le plus petit - qui était plus grand que Furihata - lui arracha le sac des mains, et lui donna un violent coup de pied dans l'estomac. Oups, il avait trop traîné. Il tomba à genoux, se tenant le ventre. Les autres suivirent.

Le chef du trio lui agrippa les cheveux, l'obligeant à se relever à moitié, ce qui était assez douloureux pour le soumis. Puis il lui envoya sa jambe sur toute la longueur de son torse, lui coupant ainsi le souffle. Le dernier s'approcha, et lui décocha plusieurs coups de pied sur les cuisses, sur le dos, et sur le poitrine. Jamais ailleurs.

Les lycéens faisaient bien attention à où ils le frappaient. Il ne fallait pas que ça se voille. Ils savaient que Furihata pratiquait du basket. Ils connaissaient l'uniforme. Short et maillot. Tibias et bras à l'air. Vous l'aurez compris, ils ne se permettraient pas de perdre leur paria.

Ils mangèrent leurs repas, laissèrent à terre le pauvre châtain, qui gémissait de douleur. Le brun sortit son téléphone, et le prit en photo. Et un autre moyen de pression, un. Ils repartirent, non sans quelques menaces.

"Fils de chien, la prochaine fois, tu traînes pas, c'est clair ? Sinon ça sera pire. Ta mère, elle te reconnaîtrait même plus."

Journée de merde.

Il ne passa pas à l'infirmerie. Il ne souhaitait pas devenir une balance. Non ?

Le reste des cours passa, comme l'entrainement. Qui se déroula sans accrocs, si ce n'est que Furihata jouait plus mal que d'habitude. Mais ça, Riko ne s'en apercevait pas. Depuis le début.


Des fois, il avait envie de se suicider. Ca le tentait parfois, de prendre la lame de rasoir de son père, et de s'ouvrir les veines. Ou de prendre des médicaments. Ou de sauter du haut de son immeuble. Mais il y avait des personnes qui l'en empêchait. Qui ? Il ne les connaissait même pas. Il ne les avait jamais vu. Il connaissait juste leurs pseudos, et leurs photos de profil. Et le site sur lequel il allait. Qu'ils allaient.

Ils lui remontaient le moral, et l'aidait dans ses problèmes.

En vérité, ils étaient plusieurs à le soutenir, mais les mots de ces utilisateurs en particulier le touchait réellement. Mais dans son coeur, il les remerciait tous chaleureusement. Ils étaient tous si gentils.

Il posa son sac au pied de son lit, et tira sa chaise de bureau. Il alluma son ordinateur portable, et entra son mot de passe. Puis, grâce à un raccourci, il fut directement sur le site*.

Son nom était "Young Justice". C'était une sorte de chat internet, mais à la seule différence qu'il y avait un créateur, et quelques modérateurs.

Il se connecta, sous le nom de "A little chihuahua". Etant un habitué de ce site, il savait parfaitement où se diriger. Il cliqua sur la rubrique "Help is not useless", et tomba sur une conversation entre deux membres réguliers. Il s'y incrusta, il les connaissait bien maintenant.

[Bim Badabim Badaboum] - 19 heures 42

"*Bloopy* t'es chiant ! On avait pas convenu ça !

[Bloopy] - 19 heures 42

"Rooh, ça va, c'est une blague ! Si on a même plus le droit de rigoler..."

Furihata tapa un message avant que ça ne dégénère.

[A little chihuahua] - 19 heures 43

"Salut. Vous allez bien ?"

Il ne demanda pas la raison pour laquelle ils se disputaient. Timidité quand tu nous tiens.

[Bloopy] - 19 heures 43

"Ouais et toi ? T'as pas l'air en forme dis-moi. Il s'est passé quelque chose ?"

[Bim Badabim Badaboum] - 19 heures 44

"J'suis peinard. C'est vrai, qu'est-ce qu'il s'est passé ?"

[A little chihuahua] - 19 heures 44

"Pas la grande forme, je me suis encore fais tabasse(r."

[Bim Badabim Badaboum] - 19 heures 44

"Encore ?! Mais défends-toi bon sang ! Tu vas encore te laisser faire pendant longtemps ?"

[Bloopy] - 19 heures 44

"C'est vrai ça, quand est-ce que tu vas les dénoncer ? Ils te pourrissent la vie ! Si je pouvais, j'irai leurs casser la gueule !"

[A little chihuahua] - 19 heures 45

"Je sais bien les gars, mais ils sont trop forts pour moi et trop grands. Et ils ont des photos de moi. J'ai pas envie de retrouver la photo où ils m'ont mis la tête dans les cuvettes des W.C. sur le blog de mon lycée !"

[Bloopy] - 19 heures 45

"QUOI ?! Ils ont osé te faire ça !? Les connards !"

[Bim Badabim Badaboum] - 19 heures 45

"Chihuahua, ça va trop loin cette histoire. Faudra qu'elle s'arrête un jour où l'autre. Et le plus tôt sera le mieux pour toi."

[A little chihuahua] - 19 heures 46

"Ouais... Merci de votre soutien les gars. Je vous revaudrai ça, un jour."

[Bloopy] - 19 heures 46

"Haha, comment ? A travers ton écran ?"

[Bim Badabim Badaboum] - 19 heures 46

"Hey, c'est l'intention qui compte non ? On te soutiendra toujours, l'oublie pas."

[A little chihuahua] - 19 heures 47

"Merci. Il est pas là *Absolute Emperor* ?"

[Bloopy] - 19 heures 47

"On sait pas. Depuis qu'on a commencé à chatter, il s'est pas connecté. Bah, il doit être occupé."

[Bim Badabim Badaboum] - 19 heures 47

"Je suis sûr que vous chatterez demain. Bon, faut que je vous laisse, à plus les mômes !"

Bim Badabim Badaboum s'est déconnecté.

[Bloopy] - 19 heures 47

"Bon, perds pas espoir et patiente. J'te laisse aussi. Porte toi bien, chihuahua."

[A little chihuahua] - 19 heures 48

"A plus. Porte toi bien aussi."

Bloopy s'est déconnecté.

Furihata se retrouva seul sur le chat. Il décida de ne pas quitter la fenêtre et ferma son ordinateur, se leva pour aller prendre sa douche.

Il se déshabilla et grimaça au nombre de bleus et d'hématomes qu'il avait. La crème allait lui coûter cher.

L'eau sur son corps le détendit, et tous ses soucis s'en allèrent avec le liquide. Il gémit de plaisir.

Il sortit de la cabine et se sécha. Puis il appliqua la lotion sur ses blessures avant de mettre son pyjama. A savoir, un boxer, un short et un Tee-shirt. Rudimentaire.

Il fit ses devoirs. Il en avait peu, mais le trio lui avait donné les siens à faire. Encore du travail. Alors qu'il rêvait de lire le "Shônen Jump" qu'il venait d'acheter.

Il soupira et se remit aux devoirs. On entendait que le bruit des pages qui tournaient, et celui du grattement du stylo sur celles-ci. Ses parents rentraient tard, et sa soeur était dans un internat, qui ne lui permettait juste de rentrer que le week-end. Or, il était jeudi.

Tandis qu'il couvrait de noir les feuilles, il se posait une question dont il n'avait jamais la réponse. Et une autre à laquelle il répondait facilement, mais dont il trouvait la réponse injuste. Pour qui ? Pour lui ?

Me verra t-on ?

Pourquoi sont-ils dans ma classe ?

Et des lamentations.

Je suis faible.

Seul.

Lâche ?

Lâche.

Incapable.

Et encore des questions.

Y arriverais-je un jour ?

Ai-je le droit de demander de l'aide ?

En suis-je digne ?

Il n'en savait rien. Il voulait juste être sauvé.


[Absolute Emperor] - 23 heures 56

"Tu ne me l'avais pas dit. Raconte-moi tout quand tu as le temps. Tout. As-tu beaucoup de blessures ? Hold on."

Furihata dormait depuis longtemps.


Alors ? Avis ? Nul ? Bien ? Mauvais ? Je vous attends !

*Voulez-vous une description du site ? Ou pas ?

Oh ! A tout ceux qui lisent "Pulsions suicidaires", voulez vous que je continue à faire le style d'écriture du chapitre 1, ou vous voulez la suite dans le style de "Haw Eye's Evolution" ?

A bientôt !