Hellooow !

Bon, ben voilà. J'écris une Newtmas ! Mon autre fiction (HP) ne m'inspire plus depuis un petit moment (je m'excuse auprès de ceux qui la lisaient, si jamais vous passez par là) Mais peut être que je m'y remettrais un jour, qui sait.

Enfin, me voici avec ma deuxième fiction postée ici, dans la section The Maze Runner, cette fois !

Elle se passe dans un univers alternatif, où Thomas est étudiant en histoire et Newt... Vous le découvrirez bien assez vite. 8D

Vuala vuala :3

Bien qu'elle soit nulle et chiante, (keur) je dédie solennellement "Bus miteux (ou La veste du destin)" à ABeautifulMyth, qui a lu toutes les Newtmas de ffnet, mais qui malgré tout, est en manque de fanfics. Je t'aime un peu quand même, bitch. (SURPRISE)

J'espère que vous aimerez aussi, vous qui lisez :3 Bonne lecture !


Disclaimer : Les personnages, sauf exceptions, sont à God James Dashner.


La flamme du briquet qui s'éleva devant son visage réchauffa faiblement ses mains pendant un court moment. Il frissonna tandis qu'il tirait sur sa cigarette, trépignant dans l'espoir de se réchauffer.

Le bus n'arrivait toujours pas, et Thomas commençait à avoir sérieusement froid. ''Soirée d'hiver'' et ''chaleur'' n'étaient définitivement pas des synonymes, et le jeune homme de 20 ans se maudissait de ne pas avoir son permis, et d'être forcé d'utiliser les transports en commun. De la fumée s'échappa de sa bouche, entre ses dents qui claquaient.

Il faisait déjà nuit, et depuis une trentaine de minutes, Thomas avait fini son service au bar où il travaillait lorsqu'il n'étudiait pas à l'université. Autour de lui, les lampadaires étaient allumés, mais il n'y avait personne, pas même une voiture sur la route. Sa chance immense avait voulu que l'université, son appartement, et son lieu de travail se trouvent à des lieux complètement opposés géographiquement. Ainsi, Thomas attendait le dernier bus qui passait dans ce coin reculé de la ville pour la journée, impatient de pouvoir rejoindre son loft dans le centre ville.

Ses pieds tapaient toujours sur le béton. Que faisait ce fichu bus ? Le brun glissa une nouvelle fois sa cigarette entre ses lèvres gercées. Une voiture passa, brisant pour un instant le silence. Thomas la suivit des yeux en sautillant d'un pied sur l'autre. Le froid et la fumée de cigarette lui piquaient les yeux, qui n'étaient plus réduits qu'à deux fentes, et dont la couleur noisette aurait pu être entrevue s'il ne faisait pas si sombre. Et s'il y avait eu quelqu'un pour l'entrevoir, parallèlement.

Le bus apparu enfin au coin de la rue, et Thomas soupira de soulagement. Lorsque le véhicule s'arrêta à son niveau, le jeune homme jeta sa cigarette par terre avant de l'écraser sous son pied, et de bondir dans le bus lorsque le chauffeur ouvrit les portes.

« Bonsoir. » lui dit Thomas d'une voix tremblotante.

L'homme au crâne dégarni lui répondit d'un signe de tête. C'était le même chauffeur tous les soirs, qui passait dans cette rue avec le même bus, et Thomas était habitué à sa faible éloquence. Frottant ses mains l'une contre l'autre pour les réchauffer, le brun alla s'asseoir sur un siège. Le choix n'était pas compliqué, étant donné le peu de personnes présentes dans le bus. Dans la rangée de droite, il n'y avait qu'une seule personne. Dos à la vitre, un homme semblait assoupi, serrant une sacoche contre lui, ses lunettes carrées de travers sur son nez. Sur les sièges du fond, un couple s'embrassait passionnément. Thomas détourna les yeux, en se faisant intérieurement la remarque qu'il y avait plus romantique comme moyen de transport qu'un bus miteux.

Le siège sur lequel il s'était laissé choir était déchiré au niveau de l'appui-tête, et quelqu'un de visiblement très inspiré avait déclaré sa flamme à une certaine Lily sur celui d'en face. Certaines personnes devaient définitivement avoir une vision différente des bus miteux de celle de Thomas, pour ce qui concernait le romantisme.

Le bus redémarra, et Thomas soupira en songeant au long trajet de minimum vingts minutes qui allait suivre avant qu'il puisse enfin retrouver son lit. Il posa sa tête contre la vitre, mais la vibration lui vrilla les tempes, alors il coulissa jusqu'à être couché, les pieds posés sur le siège d'à côté. Il fixa le plafond au dessus de lui, bercé par le ronronnement du bus.

Les minutes passèrent, et Thomas était tombé dans une douce torpeur, dont il fut sorti par l'ouverture des portes du bus. Il ouvrit difficilement les yeux en se redressant. Il n'était pas encore arrivé à son arrêt, mais c'était visiblement celui du couple du fond, qui descendit en rigolant. Thomas soupira une énième fois, et s'apprêta à reprendre sa position, quand des bruits secs de pas lui firent relever la tête. Quelqu'un venait de monter dans le bus, un homme, qui marchait d'un pas rapide, tête baissée. L'homme passa en coup de vent près du siège de Thomas, et alla s'asseoir à une place du fond. Thomas le suivit des yeux. Il vit l'homme prendre son visage entre ses mains, les coudes posés sur ses genoux. Est ce qu'il pleurait ? Le brun fronça les sourcils. Il n'avait pas l'air d'être au top de sa forme. Il fixa l'homme pendant quelques secondes. Celui ci ne bougea pas quand le bus redémarra. Le type à la sacoche dormait toujours, la bouche entrouverte, et Thomas était maintenant bien réveillé. Il garda ses yeux posés sur l'homme dont le visage était toujours invisible. Même depuis sa place, et dans l'ombre du bus, Thomas pouvait voir qu'il tremblait. Pas étonnant lorsqu'on porte un simple t-shirt en plein hiver. Mais ses épaules se soulevaient trop haut pour que ses tremblements soient simplement dus au froid.

Thomas baissa les yeux un moment. Il se sentait gêné, à fixer sans rien faire une personne qui était visiblement en détresse. Alors il se retourna, et se concentra sur la ville qui défilait à travers la vitre.

Sur la route, il y avait beaucoup plus de voitures que dans la rue où travaillait Thomas, ce qui indiquait qu'ils arriveraient bientôt au centre ville. La vie était beaucoup plus active dans ce rayon là de la ville, et la lumière y était plus présente, les lampadaires éclairant les rares personnes qui marchait encore sur les trottoirs.

Thomas resta concentré pendant une vingtaine de secondes sur les immeubles qui défilaient. Mais la curiosité était une des choses qui le caractérisaient, et il ne résista pas à la tentation de se retourner un nouvelle fois.

L'homme avait changé de position, mais Thomas ne pouvait toujours pas voir son visage. Il regardait par terre en frictionnant ses bras. Qui était assez fou pour sortir en t-shirt manches courtes une nuit d'hiver, sérieusement ?

Thomas jeta un œil à la vieille veste de jogging qu'il portait sous son manteau en laine noire. Il traînait cette veste depuis ses années lycée, et elle ne lui taillait plus aussi bien que lorsqu'il avait 16 ans. Il avait prit du muscle depuis le temps, et bien qu'il n'ait pas des bras exceptionnels pour le commun des mortels, il fallait bien admettre qu'elle lui était trop petite. Il se disait souvent que la jeter serait une bonne idée, mais Thomas était de ces personnes qui attachent de l'importance aux objets, ou plutôt au vécu des objets.

Mais le type du fond du bus tremblait dans son t-shirt, la température était négative dehors, et Thomas portait quatre couches de vêtements. Et il n'avait pas envie d'avoir un mort sur la conscience. Les souvenirs de lycée que renfermait sa vieille veste pouvaient bien être sacrifiés.

Le brun enleva son manteau pour retirer sa veste. Il hésita à se lever pendant plusieurs secondes, bougeant bizarrement ses doigts comme il le faisait toujours quand il s'apprêtait à faire quelque chose qui le stressait, ou qu'il devait prendre une décision. Et si l'homme l'envoyait balader, lui et sa pauvre veste de lycéen ? En même temps s'il n'essayait pas il s'en voudrait. Sa sœur disait toujours qu'il agissait soit trop impulsivement, soit en réfléchissant trop. « Soit tu te prends la tête, soit tu fonces tête baissée comme un tocard ! » qu'elle disait. Il y avait peut être un juste milieu entre les deux, mais Thomas semblait sauter sans arrêt d'un plateau à l'autre sur la balance ''Temps de réflexion avant d'agir''. Bipolaire sur les bords.

Il referma ses poings, arrêtant les mouvements frénétiques de ses doigts. Puis il se saisit de sa veste, avant de se lever.

Lorsqu'il posa un pied dans l'allée du bus, il sentit son assurance s'ébranler, mais il continua son chemin vers l'homme, qui avait gardé la tête baissée. Lorsqu'il fut à sa hauteur, Thomas observa le haut de son crane. La lumière des lampadaires qui défilaient au dehors lui dévoila la couleur des cheveux de l'homme. Il était blond, et semblait frêle, ainsi recroquevillé. Thomas ne savait pas quoi dire pour qu'il remarque sa présence. Alors il toussota. Oui, le toussotement de quand on sait pas quoi dire, celui là même. Exact.

Le blond releva la tête d'un coup. Visiblement, il n'avait pas entendu Thomas arriver, ce qui expliquait sûrement qu'il le regardait comme si sa présence en face de lui était aussi normale que celle d'un alpaga au milieu de l'océan pacifique.

« B-Bonsoir. » bégaya Thomas en passant sa main dans son cou. « Heu, vous voulez ma veste ? »

Bordel, il avait vraiment des progrès à faire dans les relations humaines. Le blond détacha ses yeux de Thomas pour les poser sur la veste qu'il tenait à la main. Thomas l'observa. Ses mèches blondes étaient en bataille, il avait un visage fin avec un nez un peu retroussé, et ses bras nus n'étaient pas bien épais. Le brun se fit la réflexion que la veste lui irait certainement mieux qu'à lui même.

« Non... Non, gardez là. » répondit enfin le blond en essayant de contrôler ses tremblements. « Merci. »

Il avait un léger accent anglais.

« Il fait -5 dehors, ce serait un crime si je vous laissais sortir comme ça. » insista Thomas.

Le garçon le regarda une nouvelle fois dans les yeux. Thomas y décela de l'hésitation. Il lui tendit sa veste pour lui faire comprendre qu'il n'avait pas l'intention de repartir avec.

Le blond fixa l'habit qu'on lui tendait pendant quelques secondes en claquant des dents, ses yeux passèrent par Thomas, puis il se décida à s'en saisir, en regardant à côté.

« Merci. » marmonna-t-il en posant la veste sur ses genoux.

Thomas haussa un sourcil. Il resta quelques secondes planté devant son interlocuteur de fortune en attendant qu'il se décide à s'en vêtir. Rien. Ce type venait de passer un temps indéterminé à se les peler dans la nuit, en manches courtes, on lui donnait une veste, et rien.

« Si vous la mettiez, ça vous éviterait peut être l'hypothermie. » lança Thomas d'un ton railleur.

Le blond le regarda d'un air qu'il voulait sûrement menaçant, sans grand succès. Après quelques secondes (encore), il se décida à attraper la veste d'un geste brusque et à l'enfiler (enfin). Puis, il croisa les bras dans une attitude d'enfant qui boude, en regardant par la vitre. Thomas eut un sourire en coin devant ce spectacle. Le jeune homme devait avoir environ son âge, et cette position lui donnait un air enfantin.

« Vous êtes pas du genre à accepter une main tendue vous, si ? » demanda Thomas en s'appuyant sur le siège à côté de lui.

« Si je suis sur le point de me noyer, peut être. » répondit le blond en recommençant à frictionner ses bras.

« Et si vous êtes sur le point de mourir de froid ? » renchérit Thomas.

« Quelqu'un qui vous tend la main, ça sert à rien quand on a froid. »

« Et quelqu'un qui vous tend une veste ? »

Le blond regarda Thomas. Ses yeux étaient plus brillants que la normale, et ils semblaient un peu gonflés, signes qu'il avait certainement pleuré, comme Thomas s'en était douté. En tout cas il avait séché ses larmes.

« Cette conversation a aucune forme de sens. » conclut le blond avec une ébauche de sourire.

Thomas sourit à son tour. Il ne demanderait certainement pas au garçon pourquoi il avait pleuré, mais il était content de lui avoir arraché un semblant de sourire. Une secousse parcourut le bus.

Le chauffeur s'était arrêté, et Thomas était arrivé.

« C'est mon arrêt. » dit-il au blond en se redressant.

Lorsqu'il vit le garçon ébaucher un geste pour enlever la veste qu'il avait sur les épaules, Thomas pointa un doigt vers lui.

« Si vous enlevez cette veste, je vous écris ''Ne me tendez pas la main si je me noie'' sur le front. »

Le blond stoppa net son geste et regarda Thomas d'un drôle d'air, les yeux écarquillés, avant de s'adosser de nouveau à son siège, reprenant son expression blasée en soupirant. Thomas sourit d'un air satisfait. Puis il se dirigea vers la sortie du bus.

« Hé ! » l'interpella une voix aux accents britanniques.

Il se retourna pour voir le blond qui l'observait du fond du bus. Son cri avait réveillé l'homme à la sacoche qui se frottait les yeux en marmonnant.

« Merci. » lui lança le garçon avec un hochement de tête reconnaissant.

Thomas lui adressa un signe de la main pour lui signifier que ''Boh, c'était rien'' (surtout parce qu'il ne savait pas quoi répondre), et il descendit du bus.


CHAPITRE 1, YEAH

Mais qui est donc ce mystérieux blond à l'accent britannique ? Je suis sûre que vous avez pas deviné, c'est beaucoup trop bien caché U.U

Petite mise en place, la rencontre, vuala

J'espère que vous avez aimé :3 N'hésitez pas à poster une review (je mord pas toujours) ou même à follow, soyons fous !

Merci d'avoir lu jusqu'ici, je vous aimes déjà (je dis ça mais si ça se trouve y a personne haha. PROUVEZ MOI QUE VOUS ETES LA 8D)

A la prochaine ! :)