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Pairings : Akakuro (Akashi x Kuroko), Akakuroki (Akashi x Kuroko x Kise), Kuroaka (Kuroko x Akashi) et un Aokise (Aomine x Kise) implicite.

Résumé : Kise se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment... et a parfois des réactions vraiment stupides.

Euh... PWP. Que du lemon. Et du lemon. Encore du lemon. Bref, soyez averti, il y a des scènes de sexe explicites, et de la... torture... je sais pas si on peux appeler ça comme ça... Enfin, bref, lisez à vos risques et périls !


Kise plaqua ses mains contre ses oreilles et ramena ses genoux contre sa poitrine, essayant désespérément de faire abstraction des bruits qui provenaient de derrière les casiers où il était caché. Le blond se demanda pendant un instant à quel moment la situation avait dérapé. Etait-ce quand Akashi et Kuroko étaient entrés et que Kise n'avait pas fait connaître sa présence ? Ou alors était-ce bien avant, quand Kise s'était rendu compte qu'il avait oublié son sac dans les vestiaires et était retourné le chercher ? Le blond ne savait pas, mais ces faits avaient bel et bien mené à la situation dans laquelle il se trouvait. C'est-à-dire caché derrière les casiers pendant que ses coéquipiers faisaient des choses normalement interdites aux moins de 18 ans de l'autre côté. Bon, Kise n'était pas vierge non plus, et il savait qu'Akashi et Kuroko sortaient ensemble depuis quelques temps. Non, ce qui le dérangeait, c'était que les gémissements à peine retenus de Kuroko ainsi que les paroles suggestives d'Akashi étaient franchement excitant. Sans parler du fait que si Akashi le découvrait, Kise pourrait dire adieux à ses parties génitales. Et le blond préférait éviter cela.

- A… Akashi… kun !

Kise appuya plus fort sur ses oreilles et souhaita être sourd alors que son capitaine parlait à son tour.

- Tu aimes ça, hein Tetsuya ? Moi à l'intérieur de toi.

S'ensuivit plus de gémissements, et Kise sentit ses sous-vêtements devenir de plus en plus serrés. Il se força à penser à quelque chose pour se refroidir, mais tout ce qu'il pouvait imaginer était ce à quoi pouvait ressembler la scène se déroulant derrière lui. Ça ne l'aidait pas vraiment, et l'envie de pomper sa désormais dure érection se faisait grandissante. La torture sembla durer des heures pour le blond, qui n'osait pas faire le moindre mouvement, et encore moins se masturber même s'il en mourrait d'envie.

Finalement, Kise entendit Akashi pousser un soupir de contentement, puis Kuroko dut atteindre l'orgasme lui aussi alors qu'il laissait échapper un gémissement plus fort que les autres. Le blond croisa les doigts, espérant que les deux amants s'en aillent rapidement. Son vœu ne fut cependant pas exaucé, car il entendit, quelques minutes après, la voix d'Akashi.

- Si tu continues comme ça, Tetsuya, je ne réponds plus de rien.

Kise maudit le bleuté dans sa tête. Il avait dû faire un geste encourageant Akashi à continuer. Une fois ne lui suffisait pas à Kuroko ? Apparemment non. Ou plutôt deux fois, Kise se souvenant qu'Akashi lui avait fait une fellation plus tôt.

- Akashi-kun, c'est –

Kuroko ne finit pas sa phrase, un bruit de banc violemment poussé l'interrompit. Kise se demanda un instant ce qui s'était passé, puis se dit que ça ne devait pas être trop grave comme Kuroko recommençait à gémir. Le bleuté rendait le blond fou ; s'il n'était pas aussi vocal, Kise ne serait pas aussi excité. Ni tenant plus, Kise commença à enlever son pantalon, avec des gestes lents et prudents, bien qu'à l'intérieur il brûle d'impatience. Il se figea quand sa ceinture cliqueta, mais ses deux coéquipiers ne semblaient pas avoir entendu, occupés comme ils l'étaient.

Retenant son souffle, Kise descendit son caleçon jusqu'aux genoux, et poussa le soupir le plus discret de son existence en voyant son érection fièrement dressée, attendant un peu d'attention de la part de son propriétaire. Le blond l'enveloppa de sa large main et gémit presque quand les deux entrèrent en contact. Son autre main vint couvrir sa bouche tandis que la première commençait à lentement monter et descendre le long de son sexe. Il ferma les yeux alors qu'il accélérait le rythme, laissant son esprit faire le reste à l'aide des gémissements de Kuroko.

Kise s'imagina à la place du bleuté, tout rouge et pantelant en-dessous d'Akashi. Il imagina que c'était les doigts du rouge et non les siens qui caressaient sa peau sensible. Puis il fit comme si sa main était l'antre chaude de son capitaine dans lequel il rentrait, puis commençait à bouger avec des coups puissants et – Kise se stoppa. Il n'y avait aucun moyen qu'il puisse faire ça à Akashi. Kuroko serait plus réaliste. L'imagination du blond remplaça donc Akashi par le bleuté, et après quelques dizaines de secondes supplémentaires, il laissa échapper un gémissement qu'il essaya de camoufler alors qu'il éjaculait. Il vit blanc alors que le plaisir le parcourait. Sa tête partit en arrière, heurtant le casier contre lequel il était assis avec un lourd BAM, et le blond se retint de jurer. Il avait oublié la situation dans laquelle il se trouvait.

Il se força à se calmer et écouta. Un silence de mort régnait dans la pièce. Au début, Kise pensa qu'ils étaient partis sans qu'il ne s'en rende compte, et le blond poussa un soupir de soulagement. Qui se transforma en hoquet d'horreur quand il entendit un raclement de gorge et qu'il leva la tête.

- Alors Ryouta, tu t'es bien amusé ?


Une demi-heure plus tôt.

- Aah… Akashi-kun…Pas ici…

Kuroko n'arriva pas à formuler sa phrase d'une seule traite, étant interrompu à chaque fois pas un baiser. Akashi se recula en entendant la demande du bleuté, et observa ses alentours. Ce n'était en effet pas le meilleur endroit pour se livrer à ce genre d'activité. Ils étaient dans le couloir menant à la sortie de l'école, un lieu de passage donc à cette heure tardive. Kuroko profita de l'hésitation de son petit-ami pour le prendre par la main et chercher une salle inoccupée. Ils en passèrent plusieurs avant de finalement arriver aux vestiaires pour garçons de l'équipe de basket. Décidant qu'ils ne seraient pas dérangés là, ils entrèrent. Akashi, qui avait été près à crocheter la porte, fut surpris de la trouver déverrouillée, mais comme ça l'arrangeait, il ne s'en préoccupa pas plus que cela.

Il plaqua Kuroko contre les casiers avant même que la porte ne se soit refermée. Le bleuté laissa son capitaine jouer avec sa langue tandis que ses mains se glissaient sous l'uniforme du rouge. Ce dernier entreprit de déboutonner sa chemise, puis celle de son amant. Il souleva ensuite Kuroko et l'allongea sur les deux bancs qui étaient côte à côte. Se faisant, il se stoppa, les yeux posés sur un sac derrière le banc. Kuroko suivit son regard, et il vit le sac noir avec des bandes jaunes qu'il savait appartenir à Kise, puis lança un regard interrogatif à l'adolescent au-dessus de lui. Akashi jeta un coup d'œil vers les casiers à sa gauche, puis haussa les épaules. Il vit l'exaspération dans les yeux du bleuté, mais la fit vite disparaître avec un baiser. Ils n'allaient sûrement pas s'arrêter ici juste parce que quelqu'un se cachait – possiblement – dans la pièce.

Les mains d'Akashi descendirent pour finir de déshabiller le bleuté, tout en laissant une traînée de suçons de son cou à son épaule. Akashi dévoila l'érection de Kuroko, et ce dernier gémit quand le rouge en lécha la pointe. Akashi crut entendre un bruit venant de sa gauche qui n'était définitivement pas causé par les deux adolescents, mais l'ignora alors qu'il prenait le sexe dans sa bouche et commençait à le sucer. Il sentit les mains de Kuroko s'agripper à ses cheveux, ses doigts se crispant à chaque fois que la langue d'Akashi passait sur un point particulièrement sensible. Finalement, il relâcha son sperme blanc dans la bouche du rouge qui l'avala avant de se redresser et de se lécher les lèvres d'une manière on ne peut plus sexy. Les yeux de Kuroko s'attardèrent sur la lèvre supérieur du rouge sur laquelle la langue rose venait de passer, puis il vit Akashi lever deux doigts et les lui enfoncer dans la bouche.

- Lèche.

Kuroko obtempéra, humidifiant les doigts du mieux qu'il pouvait. Le degré de douleur qu'il ressentirait lors de la pénétration en dépendait. Pendant ce temps, Akashi tendait l'oreille à gauche. Il avait une bonne ouïe, et il pouvait entendre des bruits ressemblant à des frottements de tissus. Il y avait définitivement quelqu'un ici. Le capitaine de Teiko eut un sourire narquois.

- Ça suffit, Tetsuya.

Il sortit ses doigts et en inséra un à l'intérieur du bleuté. Kuroko gémit et se tortilla un peu. Akashi ajouta un deuxième doigt et les écarta l'un de l'autre en imitant le mouvement d'un ciseau. Le rouge buvait chacun des gémissements qui sortaient de la bouche du bleuté, le suivant l'excitant plus que le précédent. Il trouvait assez amusant que l'habituellement inexpressif adolescent soit si vocal dans ce genre de situation. Finalement, il retira son pantalon et ses sous-vêtements, puis sortit ses doigts avant de se positionner entre les jambes de Kuroko, ramenant l'une de ces dernières sur son épaule.

- Tetsuya.

Ledit adolescent rouvrit les yeux, qu'il avait fermé entre temps et hocha la tête. Akashi le pénétra immédiatement après d'une seule poussée, ne causant qu'un minimum de douleur au bleuté bien préparé et – il faut l'avouer – habitué à ce genre d'ébat. Kuroko avait tout de même laissé échapper un petit cri, et il se mordit la lèvre pour arrêter les bruits indécents. L'adolescent n'aimait pas vraiment être aussi bruyant, surtout que son partenaire ne faisait aucun bruit ou presque. Il ne put cependant empêcher les gémissements de franchir ses lèvres alors qu'Akashi commençait à aller et venir à l'intérieur de lui, heurtant à multiples reprises sa prostate dans le processus. Des larmes de plaisir pointèrent aux coins de ses yeux, qu'Akashi essuya de deux baisers à chaque coin. Le rouge se sentait proche, alors il augmenta le rythme et attrapa l'érection du bleuté d'une main tandis que l'autre maintenait sa jambe en place.

- A… Akashi… kun !

Kuroko était rendu tout pantelant par la double simulation, et l'orgasme approchait à grand pas.

- Tu aimes ça, hein Tetsuya ? Moi à l'intérieur de toi.

Quelques dizaines de secondes plus tard, ils jouirent tous deux, Akashi à l'intérieur de Kuroko et le bleuté sur son estomac. Le rouge poussa un soupir de contentement et s'avança pour voler un baiser à Kuroko, qui y répondit paresseusement. Le bleuté s'assit ensuite lentement après que son amant ait doucement glissé hors de lui. Il regarda autour de lui, puis ouvrit la bouche pour parler, mais ne put rien dire comme Akashi lui posait un doigt sur les lèvres et faisait un signe de tête vers la gauche. Kuroko hocha la tête puis arqua un sourcil. Akashi lui répondit avec un sourire malicieux.

- Si tu continues comme ça, Tetsuya, je ne réponds plus de rien.

Cela ne fit que rendre le bleuté encore plus confus.

- Akashi-kun, c'est –

Le rouge ne lui laissa pas le temps de continuer et se leva du banc en lui intimant le silence d'un signe de la main. Il donna une poussée du pied au banc, l'envoyant valser contre les casiers de droite avec Kuroko toujours dessus. Ce dernier s'y agrippa pour ne pas tomber et jeta un regard plein de reproches à Akashi, qui s'avança et se mit à califourchon sur ses genoux. Il lui murmura quelques mots à l'oreille.

- Un certain blond semble très excité par nos ébats, Tetsuya. Je suis sûr que tu pourras l'utiliser pour satisfaire tes besoins de domination. Donc on continue un peu, d'accord ?

Kuroko comprit alors les intentions de son amant. Il sourit légèrement, puis s'avança et posa ses lèvres sur celles d'Akashi, s'assurant cette fois de ne pas retenir ses gémissements alors que les mains du rouge allaient caresser divers endroits de son corps. La paire entendit vaguement le bruit d'une ceinture qu'on enlevait, et ils attendirent d'entendre un bruit ressemblant à un gémissement étouffé avant de se séparer. Kuroko observa Akashi tandis qu'il ouvrait le sac de Kise et en sortait son haut de maillot de basket. Il l'enfila, se tourna vers le bleuté qui lui fit un pouce en l'air, puis s'approcha des casiers de gauche, ou un lourd BAM venait de se faire entendre.

Akashi les dépassa et vit, comme il s'y attendait, Kise assit par terre, le bas dénudé et du sperme étalé autour de lui. Le blond poussa un petit soupir de soulagement, puis leva la tête quand le rouge se racla la gorge et laissa échapper un drôle de hoquet quand ses yeux dorées rencontrèrent ceux hétérochromes d'Akashi.

- Alors Ryouta, tu t'es bien amusé ?


Kise observa bouche-bée son capitaine. A cet instant, il ne pensait pas du tout au fait qu'il allait sûrement mourir dans la minute qui venait. Non, tout ce à quoi il pouvait penser était pourquoi Akashi portait son maillot, qui remarqua Kise lui arrivait aux cuisses compte tenu de la différence de taille entre le rouge et le blond. Et pourquoi diable avait-il l'air si sexy dedans ?

Puis finalement, Kise revint à la réalité et pâlit. Il se rendit compte de la situation dans laquelle il se trouvait, et croisa les jambes pour essayer de cacher son sexe, le traitre, qui s'était de nouveau durci en voyant Akashi et sa tenue plus que provoquante. Le rouge prit un air expectatif, un sourcil levé et les bras croisés sur le torse, attendant la réaction du blond. Ce dernier ne put que bégayer quelques mots.

- A-Akashicchi… J-Je ne savais pas que t-tu étais l-là…

Deux sourcils rouges se froncèrent, comme si ce n'était pas la réponse que le capitaine de Teiko attendait. Voyant cela, les larmes montèrent facilement aux yeux de Kise. Il était mort. Cependant, avant qu'Akashi n'ait esquissé le moindre geste, Kuroko apparut à côté de lui, vêtu de… rien. Kise écarquilla les yeux, et ses joues déjà plutôt rouges s'assombrirent encore. Il n'en crut pas ses yeux quand le bleuté s'approcha de lui et s'assit à califourchon sur les genoux du blond, imitant la posture qu'Akashi avait prise avec lui plus tôt.

- K-Kurokocchi ?

L'adolescent aux cheveux bleus, soit dit en passant couvert d'une substance blanche facilement identifiable, se pencha vers Kise avec son air inexpressif habituel, bien que si on cherche bien, on pouvait apercevoir une étincelle d'envie dans ses yeux.

- Kise-kun. Sois mon uke s'il-te-plaît. Il faut que je m'entraîne pour Akashi-kun.

Akashi poussa un soupir et secoua la tête tandis que Kise regardait Kuroko avec des yeux grands comme des soucoupes, ne pouvant cependant pas s'empêcher de reluquer l'adolescent en face de lui. Ses efforts pour ne pas baisser les yeux échouaient lamentablement alors que son regard était irrésistiblement attiré vers le bas. Puis finalement il décida de regarder Akashi, qui lui au moins avait un peu de peau couverte.

- Euh, Kurokocchi, je ne suis pas sûr… Tu sors déjà avec Akashicchi, non ?

- Si c'est avec toi Kise-kun, ça ne compte pas.

Kise se demanda un moment si c'était un compliment ou une insulte, mais fut distrait quand Kuroko essaya de lui mettre deux doigts dans la bouche. Le blond lui attrapa cependant le poignet avant qu'il n'ait pu le faire.

- Qu'est-ce que tu fais Kurokocchi ?

Ledit adolescent fronça légèrement les sourcils.

- Je te préviens Kise-kun, ça fait mal sans lubrifier.

- Non, non, je ne vais pas coucher avec toi, Kurokocchi !

Kuroko lui jeta un sale regard – du moins, Kise le vit comme tel – et le blond se tourna vers Akashi, espérant que lui au moins arrêterait le bleuté, mais il fit le contraire.

- Tu ne trouves pas Tetsuya désirable, Ryouta ?

L'aura menaçante derrière le rouge rappela à Kise qu'il avait toujours une punition en attente, et il décida de ne pas énerver son capitaine davantage.

- Si, il est… d-désirable, mais c'est juste que… euh… Tu es d'accord avec ça, Akashicchi ?

- Ça ne me dérange pas, tant que tu ne l'embrasses pas. Si c'est toi Ryouta, ça ne compte pas.

Akashi reprit les mots de Kuroko et Kise se demanda encore une fois si c'était un compliment ou une insulte. Le blond reporta son attention sur Kuroko, et cette fois ne se gêna pas et le reluqua de haut en bas. La vue était parfaite, étant donné que le bleuté était assis à cheval, les jambes écartées de chaque côté de celles de Kise, et le blond devait bien avouer que oui, l'adolescent aux cheveux bleus était désirable. Kise ouvrit la bouche pour parler, mais avant qu'il n'ait pu dire quoique ce soit, Kuroko réussit à lui mettre ses deux doigts dans la bouche.

- Comme je n'ai pas d'expérience dans cette position, je vais te faire ce que m'a fait Akashi-kun un peu plus tôt.

Kuroko fit une pause.

- Cependant, je ne te ferais pas de fellation, Kise-kun.

Kuroko prit ensuite un air sérieux, étrangement semblable à celui d'Akashi.

- Lèche.

Kise crut d'abord que c'était Akashi qui avait parlé, mais quand il le vit en train d'essayé de ne pas rire, il se rendit compte que c'était Kuroko qui lui avait ordonné de lécher. Bien qu'un peu surpris, il obtempéra, montrant par là son accord pour ce qui allait suivre. Kise remarqua la lueur de satisfaction dans les yeux bleus, et eut l'impression de s'être fait mené par le bout du nez. Mais bon, Kise étant Kise, il ne s'attarda pas vraiment sur la pensée.

- Ça suffit, Ryouta.

Un rire discret se fit entendre, informant par la même occasion Kise que ce n'était toujours pas Akashi qui avait parlé. Kuroko était vraiment sérieux quand il disait qu'il allait imiter son petit-ami. Quand le bleuté retira ses doigts, Kise en profita pour parler.

- Kurokocchi, arrête de faire comme Akashicchi ! C'est flippant !

L'adolescent aux cheveux bleus pencha la tête sur le côté et réfléchit un moment, puis son air sérieux disparut, remplacé par l'habituel, bien que les deux n'étaient pas vraiment différents.

Kise leva les yeux vers son capitaine, se demandant s'il allait juste rester là. Il ne put y réfléchir longtemps, car il sentit une légère douleur alors que quelque chose s'insinuait en lui. Il se contracta et sentit la chose s'enfoncer encore plus profondément. Un cri ressemblant à un 'kyaa !' s'échappa de la bouche du blond et il baissa les yeux pour voir la petite main de Kuroko glissée entre ses cuisses. Le bleuté haussa un sourcil, imité par Akashi.

- 'Kyaa' ?

- Tu m'as surpris Kurokocchi !

Le blond rougit furieusement, embarrassé d'avoir crié de manière aussi peu masculine. Kuroko haussa les épaules, et retourna à ce qu'il faisait précédemment, c'est-à-dire préparer Kise à l'intrusion de son sexe. C'était la première fois qu'il faisait cela, Akashi le faisant pour lui à chaque fois, et il avait un peu peur de foirer quelque chose. Enfin, mieux valait rater avec Kise qu'avec Akashi. Cela lui servirait d'entraînement pour quand il aurait réussi à convaincre le rouge d'échanger leur position.

Le bleuté ajouta un deuxième doigt, puis les bougea un peu et fut quelque peu surpris d'entendre Kise gémir. Intrigué, il repassa à l'endroit que ses doigts avaient effleuré précédemment, et le blond gémit de nouveau. Il devait avoir trouvé la prostate. Content de lui-même, il continua à caresser le même point, obtenant une réaction de Kise à chaque fois. Entre temps le blond avait glissé de sa position assise en une allongée, permettant un meilleur accès à Kuroko.

Tout à coup, surprenant les deux, une main vint s'enrouler autour de la base de l'érection du blond, englobant ses testicules et l'empêchant efficacement Kise de faire ce qu'il était sur le point de faire, c'est-à-dire éjaculer.

- S'en est assez avec les doigts, Tesuya. Passe à la suite.

Kuroko obéit et retira ses doigts. Kise, de son côté, protesta, des larmes aux coins des yeux, ayant désespérément – et douloureusement – envie de jouir.

- Akashicchi ! Laisse-moi jouir !

- Non. Pas avant Tetsuya.

- Mais ce n'est pas juste ! Lui il avait le droit de jouir avant toi !

Le rouge fronça les sourcils.

- Ça n'a rien à voir. Tetsuya est mon petit-ami, et l'homme que j'aime.

- Et je suis quoi moi alors ?

Kise regretta d'avoir posé la question au moment où il la prononça.

- Juste un jouet. Une distraction.

Kise n'eut pas le temps de réagir alors que Kuroko le pénétrait de manière hésitante, lui causant une vive douleur qui s'évanouit cependant très vite. Akashi regarda l'action d'un œil critique, puis se positionna derrière Kuroko, sans pour autant lâcher Kise.

- En un coup c'est mieux, Tetsuya.

Le bleuté hocha la tête, retenant l'information. Puis il voulut commencer à bouger, mais Akashi le stoppa.

- Attends.

Kuroko étant toujours relâché, son petit-ami n'eut pas à la préparer de nouveau et s'introduisit en lui directement. Kuroko eut un gémissement heureusement surpris, le plaisir l'envahissant des deux côtés alors qu'Akashi se mettait à bouger, entraînant Kuroko. Kise gémit de concert avec le bleuté, bien que le blond se soit plus d'impuissance que de plaisir, Akashi ne le lâchant toujours pas. Le rouge attendit que son amant jouisse, ce qu'il fit assez rapidement avec Akashi qui savait exactement où pousser pour procurer un maximum de plaisir au bleuté, puis l'imita sans pour autant le permettre à Kise. Ce dernier continua de gémir et en vint même à supplier son capitaine de le lâcher. Akashi attendit cependant que Kuroko et lui-même aient glissés hors de leur amant respectif avant de finalement laisser le blond éjaculer.

Puis les deux se détournèrent et retournèrent de l'autre côté des casiers, là où ils avaient laissé leurs vêtements, puis entreprirent de se nettoyer et de se rhabiller. Kise, de son côté, émergea doucement de la sensation de bien-être procurée par son orgasme longuement retenu, puis réalisa ce qu'il venait de se passer. Sur le moment, il n'y avait pas vraiment pensé, mais il venait juste de coucher avec son camarade de classe, coéquipier et ami.

Juste un jouet. Une distraction.

Se rappelant les paroles blessantes d'Akashi, Kise sentit la colère l'envahir. Il venait, l'utilisait, et repartait. Le blond n'était pas une prostituée ! Et Kuroko n'était pas mieux ! Porté par sa colère, Kise se leva et contourna lui aussi les casiers pour voir les deux adolescents en train de se rhabiller. Akashi était en train de retirer le maillot portant le numéro 8 tandis que Kuroko cherchait son boxer dans une pile de vêtements. Avant qu'aucun des deux n'aient pu réagir, Kise se rua sur son capitaine et le plaqua au sol. Du à leur différence de carrure, le blond réussit à maintenir efficacement le rouge, et très vite, Akashi passa de la surprise à une colère noire.

- Ryouta. Si tu ne dégages pas de moi tout de suite, je te tue.

Kise ne fut bien sûr pas indifférent à la menace, mais pour une fois, il était vraiment en colère, et cette dernière lui permit d'oublier sa peur. Il se pencha au-dessus d'Akashi, et lui fit un sourire sans joie.

- Ce n'était vraiment pas gentil ce que tu as dit tout à l'heure, Akashicchi. Alors ne te plains pas si je te rends la pareille.

Et sans prévenir, Kise rentra brutalement deux doigts à l'intérieur d'Akashi, le faisant glapir de douleur. Il se débattit, des larmes pointant aux coins des yeux alors que le blond enfonçait ses doigts le plus loin possible, pleinement conscient de la douleur que cela causait sans aucune sorte de lubrifiant.

Kise eut un sourire satisfait avant de recevoir un coup de pied en pleine tête qui le projeta contre les casiers. Le temps qu'il se remette de la douleur – minime – mais surtout du choc, le blond se rendit compte que c'était Kuroko qui venait de la frapper. Le bleuté lui jeta un regard qui fit frissonner Kise, puis s'agenouilla près d'Akashi, qui s'était assis avec difficulté.

- Est-ce que ça va Akashi-kun ?

- Non Tetsuya, ça ne va pas. Quelqu'un ici à besoin de connaître sa place.

Kise pâlit quand il comprit que le rouge parlait de lui. Qu'est-ce qui lui avait pris de faire ça ? Il n'était pas suicidaire d'habitude. Le blond se dit alors que s'il voulait fuir, c'était maintenant ou jamais. Il se dirigea vers la porte, son esprit ayant occulté le fait qu'il ne portait rien si ce n'était un T-shirt. Il ne fit pas deux pas que la voix d'Akashi claqua, le figeant sur place.

- Chaque pas que tu fais empire la punition que je t'infligerais, Ryouta.

Ledit adolescent déglutit, se retourna, et essaye de na pas bégayer.

- Je suis vraiment désolé, Akashicchi. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris –

- Ça suffit.

Akashi semblait vraiment en colère. Et Kuroko aussi d'ailleurs. Cette constatation suffit à faire taire Kise, malgré ses habituelles tendances à être une pipelette. Le blond essaya de se faire petit alors que ses coéquipiers tournaient leur attention l'un vers l'autre, ne se préoccupant plus de Kise, Akashi s'étant assuré qu'il ne bougerait pas.

- Tu as encore mal, Akashi-kun ?

- Je ne suis pas un enfant, Tetsuya. Je suis capable d'endurer une petite douleur. De plus, la cause de cette dernière aura ce degré de souffrance multiplié par un nombre à deux chiffres.

Kise sentit bien que la dernière phrase lui était destinée. Kuroko, quant à lui, l'ignora et partit sur un autre sujet.

- Ça nous donne une bonne occasion cependant, Akashi-kun.

- Non Tetsuya. Je sais à quoi tu penses, mais je suis au regret de t'annoncer que le mort-vivant là-bas m'a dégoûté de cette position à jamais.

Akashi venait de se référer à lui en tant que 'mort-vivant'. Un vivant en attente de mourir. Kise sentit une goutte de sueur rouler le long de sa joue jusque dans son cou. Il y eut un moment de silence, pendant lequel Kise vit le visage de Kuroko se transformer en une expression tellement mignonne que le cœur du blond rata un battement. L'adolescent aux cheveux bleus fit la moue, et ses yeux s'agrandirent en un air innocent. Akashi poussa un soupir, et Kuroko sut qu'il avait gagné.

- J'y réfléchirais, Tetsuya. Mais d'abord, occupons-nous de Ryouta, d'accord ?

Kuroko hocha la tête, satisfait. Les deux reportèrent leur attention sur le blond, qui avait pourtant essayé de se faire oublier et était resté figé en une statue de pierre immobile. Akashi se leva, s'avança vers Kise qui eut un mouvement de recul. Cela fit s'allumer une étincelle d'amusement dans les yeux du rouge alors qu'il s'arrêtait et se baissait pour attraper une chemise et un boxer – la première appartenant à Kuroko – qu'il enfila. Conscient des deux paires d'yeux qui suivaient chacun de ses mouvements, Akashi se dirigea vers son casier et le déverrouilla.

Kise écarquilla les yeux quand il vit ce que son capitaine en sortait. Il ne pouvait pas garder ce genre de chose dans les vestiaires du club de basket ! C'était indécent ! Le blond se traita mentalement d'hypocrite en se remémorant ce qu'il avait fait la demi-heure passée. Mais quand même… Pour son capitaine d'avoir des cordes, un ball-gag et ce qui ressemblait à un gode dans son casier, c'était un peu inattendu. Et choquant. Enfin, plutôt traumatisant pour Kise, qui se doutait que ces objets allaient être utilisés pour le punir. Il jeta un coup d'œil à Kuroko, mais ce dernier ne semblait pas le moins du monde surpris. Peut-être que tous ces objets étaient à l'origine destinés à être utilisés sur le bleuté. Même si Kise savait qu'Akashi allait le torturer avec, alors qu'il les aurait utilisé pour procurer du plaisir à Kuroko. Le blond ressentit une pointe d'envie qu'il étouffa aussi vite qu'elle était apparue. Il n'allait pas être jaloux que Kuroko soit le petit ami d'Akashi !

- Ryouta. Viens ici.

Kise sursauta quand la voix d'Akashi le sortit de ses pensées. Il ne bougea pas, les yeux rivés sur le sol.

- Euh… je ne suis pas sûr, Akashicchi.

- Je ne te demande pas ton avis. Je ne me répéterais pas une troisième fois : viens ici.

Avec réticence, la peur au ventre, loin de ressentir le sentiment d'invincibilité que sa colère lui avait procurée plus tôt, Kise fit un pas en avant, puis un autre, lentement.

- Assieds-toi.

Akashi montre le sol à côté d'un des bancs. Kise ouvrit la bouche, visiblement pour protester, mais avant que ne serait-ce une syllabe sorte de sa bouche, Akashi, comprenant que le blond n'allait pas obéir, se glissa derrière lui et lui asséna un coup précis derrière l'articulation du genou, la faisant tomber sur ses derniers. Il entreprit ensuite d'attacher les mains de Kise au pied du banc, derrière son dos, avant que le blond n'ait le temps de réagir.

- Akashich –

Le prenant de nouveau par surprise, Kuroko la bâillonna avec le ball-gag, le privant de l'usage de la parole. Kise commençait à paniquer, essayant de se libérer, mais ne réussit qu'à faire sourire Akashi avec amusement. Ce fut la dernière chose qu'il vit avant que Kuroko ne le dépouille de sa vision en lui passant un tissu devant les yeux qu'il attacha autour de sa tête. Le noir s'installa, angoissant Kise qui ne pouvait pas savoir ce que les deux autres fabriquaient.

Est-ce la fin pour moi ? se demanda le blond. J'aurais bien aimé dire au revoir à papa et maman. Et à Aominecchi aussi… Attendez. Akashicchi ne va pas me tuer ! Enfin… j'espère ?

Tout à coup, Kise sentit quelque chose lui effleurer la joue et il sursauta. Il attendit mais rien ne vint. Il se détendit, quand le touché se réitéra, cette fois sur le bras. Il sursauta de nouveau. Le blond serra les dents ; si ça continuait comme ça, ses nerfs n'allaient pas tenir longtemps. Kise sentit un autre effleurement sur ses côtes puis sur sa cuisse. Mais qu'est-ce que ses deux coéquipiers faisaient ?

Il eut la réponse quand trois doigts furent brutalement introduits en lui. Cependant, le blond n'eut pas autant mal qu'Akashi l'aurait souhaité, Kuroko l'ayant bien préparé un peu plus tôt. Kise entendit un 'tsk' mécontent, puis les doigts furent retirés. Quelques secondes plus tard, la voix de Kuroko lui parvint.

- Ce n'est pas un peu exagéré, Akashi-kun ?

- Je ne pense pas, Tetsuya.

- Mais il ne pourra pas participer à l'entraînement demain.

- Et en quoi cela est-il devenu une raison valable ?

Le bleuté ne répondit pas. Kise, de son côté, était terrifié par cet échange. Il n'allait pas pouvoir s'entraîner le lendemain ? Mais qu'est-ce qu'Akashi allait lui faire ? Et puis, Kuroko pourrait être plus convaincant tout de même ! Super la défense !

Kise sentit tout à coup quelque chose se presser entre ses fesses et il referma instinctivement les jambes. Il se prit immédiatement après une gifle magistrale qui fit perler des larmes aux coins de ses yeux.

- Qui t'as autorisé à bouger, Ryouta ?

Mais personne ne m'a interdit de le faire ! protesta le blond dans sa tête. Il remua un peu la mâchoire par réflexe, mais le ball-gag limitait les mouvements de ce côté-là. D'ailleurs, ce n'était vraiment pas confortable. Le bâillon lui maintenait la bouche ouverte, et il ne pouvait empêcher sa salive de dégouliner le long de son cou. Les cordes aussi lui faisaient mal, trop serrées autour de ses poignets. Il sentit d'ailleurs d'autres cordes être passées autour de ses chevilles, et ses jambes furent écartées de force. Il ne savait pas comment Akashi les avait attachées, mais il ne pouvait plus les bouger.

La chose qui cherchait à entrer en lui, qu'il avait momentanément oubliée, fut poussée en avant et le pénétra. La douleur qu'il ressenti surpris Kise, et encore plus lorsqu'elle ne diminua pas. Kise se rendit compte qu'elle ne provenait pas de la pénétration, mais de l'objet en lui-même. Ce dernier avait des trucs pointus – des pics qui éraflaient sans merci la sensible peau interne de Kise alors qu'Akashi l'enfonçait le plus loin possible. Le blond gémit et se tortilla, mais ne réussit qu'à augmenter sa douleur. Il devina le sourire sadique sur le visage de son capitaine, mais n'arrivait pas à imaginer l'expression de Kuroko quand il prit la parole.

- Il saigne, Akashi-kun.

- C'est le but, Tetsuya.

La voix d'Akashi, dure et froide, s'adoucie alors qu'il continuait.

- Tu peux partir devant. Je te rejoins dès que j'ai fini.

- J'ai envie de toi, Akashi-kun.

- Je t'ai dit que j'y réfléchirais.

- J'ai envie maintenant, Sei-ju-ro.

Kise entendit des bruits de frottement de tissus et de déglutition. Les deux adolescents étaient sûrement en train de s'embrasser. Et lui alors ? On l'oubliait ? Il était en train de souffrir là ! Serait-ce trop demander à Akashi de lui retirer le gode – le blond commençait par ailleurs à douter franchement qu'il ait été destiné à Kuroko – avant de s'occuper d'autre chose ? Il saignait en plus !

- Très bien, Tetsuya. Laisse-moi d'abord en finir avec Ryouta, et…

Une courte pause.

- …je suis tout à toi.

C'était bien la première fois que Kise était soulagé d'entendre la voix du rouge. Qu'il se dépêche de le libérer et après il sera libre de faire ce qu'il veut avec Kuroko. Ce qui était sûr, c'était que Kise ne se retrouverait plus jamais impliqué avec ses deux-là. Il attendit donc impatiemment qu'Akashi arrête la torture, mais à la place, il sentit une pression sur ses testicules et la base de son érection. Erection ? Kise n'avait même pas remarqué. Il était excité dans ce genre de situation ? Il n'était pourtant pas masochiste ! Ou peut-être était-ce le cas ? Le blond gigota pour essayer d'échapper à la pression. Ce n'était pas une main, plutôt du tissu. Pourquoi est-ce qu'Akashi voulait l'empêcher de jouir ? Il avait beau être excité, il n'allait pas aller jusqu'à éjaculer. Le blond percuta alors qu'Akashi n'avait pas prévu de lui enlever le gode, et qu'il préparait autre chose.

Et Kise sut exactement quoi quand il entendit le léger bourdonnement d'un mécanisme se mettant en route et que le gode se mit à pulser. Le blond s'étrangla presque alors que la douleur augmentait, les pics s'enfonçant durement dans sa peau. A cela pourtant s'ajoutait du plaisir, qui se mêla à la douleur et bientôt Kise ne sut plus différencier les deux. De chaudes larmes commencèrent à couler le long de ses joues. Il voulut crier, demander à Akashi d'arrêter, lui dire que ça faisait mal, que la punition avait été suffisante, qu'il ne ferait jamais plus rien qui puisse déplaire au rouge, mais la seule chose qui sortit de sa bouche fut des gémissements pitoyables et des grognements.

Akashi se détourna de la masse larmoyante qu'était devenu Kise et reporta son attention sur Kuroko. Ce dernier lui rendit son regard puis fit une geste de la main, l'invitant à se rapprocher. Le rouge soupira intérieurement. Son petit-ami savait toujours comment le faire changer d'avis. Il s'avança, et déposa ses lèvres sur celles du bleuté, goûtant à leur parfum vanillé. Les deux adolescents se perdirent dans le baiser enivrant, avant que Kuroko ne fasse le premier pas et glisse les mains sous la chemise blanche d'Akashi – enfin, la sienne, mais c'était Akashi qui la portait – s'attardant sur les hanches et la limite du boxer. Il rompit le baiser quand il commença à manquer d'air et plaqua son capitaine contre les casiers. Ce dernier ne s'en formalisa pas. Un Kuroko dominant commençait à lui plaire.

Le bleuté se débarrassa rapidement du boxer du rouge, pour la deuxième fois de la journée, mais avant d'aller plus loin, il avisa le cou d'Akashi. La chemise avait glissé, dévoilant l'épaule nue. Pris d'audace, Kuroko y enfouit le visage et mordit dedans, avant de passer un coup de langue sur les traces de dents pour apaiser la douleur. Il sentit Akashi se tendre durant un bref instant, puis une main vint caresser affectueusement les cheveux bleus. Le propriétaire de ces derniers ouvrit les boutons de la chemise et promena sa bouche sur le torse du rouge, y laissant une traînée de suçons. Il arrêta après avoir réussi à soutirer un gémissement discret à son amant, puis commença à la préparer. Akashi le laissa faire, s'en remettant à lui. Kuroko prit son temps, s'assurant que le rouge ne ressentirait aucune douleur. Akashi, quant à lui, appréciait la différence de sensation entre les doigts de Kise et celui de son petit-ami. Il était encore vierge de ce côté-là, et avait donc une petite appréhension, mais comme il s'en doutait, Kuroko fut doux et gentil. Il avait intérêt s'il voulait recommencer dans cette position.

Au bout d'un moment, les deux adolescents se retrouvèrent par terre, Kuroko sur Akashi, prêt à passer à l'action. L'attention du bleuté fut pendant une seconde détournée vers Kise. L'adolescent continuait de gémir, et cela commençait à sérieusement irriter Kuroko. Akashi le remarqua, et posa un regard désapprobateur sur le blond.

- Tais-toi, Ryouta.

Ledit adolescent ne sembla pas l'entendre, alors Akashi se saisit de la petite télécommande qui trônait sur le banc et appuya sur un bouton. Le corps du blond eut un sursaut.

- J'ai dit la ferme.

Et Kise obéit. Satisfait, Akashi se reconcentra sur Kuroko et hocha la tête. Le bleuté s'introduisit alors en lui, et les deux adolescents gémir de concert une fois qu'il se fut enfoncé jusqu'à la garde. Le rouge se mordit la lèvre inférieure alors que son partenaire entamait un mouvement de va-et-vient. Le plaisir procuré était différent de ce qu'il avait l'habitude ; plus imposant, envahissant, dévastateur. Des gémissements incontrôlés lui échappèrent, et il fit de son mieux pour les étouffer.

Kuroko, quant à lui, réalisait un de ses plus grands fantasmes, et était proche de jouir depuis le moment où il avait pénétré Akashi. Et ses gémissements qu'il savait involontaires n'arrangeaient rien. Kuroko enveloppa donc dans sa petite main le sexe de son amant, décidé à l'amener à l'orgasme en même temps que lui, mais le contact suffit à faire jouir le rouge. Bien que surpris, Kuroko le suivit rapidement après.

Tous deux essoufflés et haletants, ils restèrent quelques minutes immobiles pour profiter de la sensation de bien-être dans laquelle ils baignaient, puis le bleuté se retira d'Akashi. Se faisant, il se pencha sur son amant et lui murmura trois mots à l'oreille. Trois mots qu'Akashi reprit dans la phrase qu'il glissa à Kuroko, puis les deux adolescents s'embrassèrent.

Ils finirent tout de même par se détacher et allèrent prendre une rapide douche, ignorant Kise qui avait recommencé à gémir. Les deux adolescents se rhabillèrent, rassemblèrent leurs affaires, et s'apprêtaient à partir, quand Kuroko hésita.

- Et Kise-kun ? N'est-ce pas un peu trop ?

- Hum. Tu penses ? Il a osé me blesser physiquement. J'ai plutôt l'impression de ne pas le punir assez sévèrement.

Kuroko soupira intérieurement mais sortit des vestiaires, imité par Akashi qui éteignit la lumière et ferma la porte, laissant le pauvre Kise tout seul. Le rouge fit quelques mètres, puis s'arrêta, étant de bonne humeur et décidant d'être indulgent. Il sortit son téléphone, et envoya un message.

[Viens ce soir à 21h dans les vestiaires de l'équipe de basket.]

Après réflexion, il en envoya un deuxième, puis rangea son téléphone avec un sourire narquois, avant d'aller rejoindre Kuroko.


Petit bonus :

Le soir, Aomine arriva en pestant devant le collège Teiko. Tout en se dirigeant vers les vestiaires, l'adolescent bronzé se demanda pourquoi Akashi lui avait donné rendez-vous si tard. Il avait failli l'envoyer se faire f**tre, mais il avait finalement décidé que sa vie avait de l'importance et était venu. Il ouvrit la porte des vestiaires et entendit une sorte de sanglot. Intrigué, Aomine alluma la lumière et se figea.

Devant lui se tenait Kise. Kise, attaché aux pieds d'un banc par les mains et les chevilles, jambes écartées, bâillonné et aveuglé. Mais ce n'était pas le plus choquant. Le blond n'avait ni pantalon ni boxer, et son érection parfaitement visible avait un tissu enroulé à sa base. Plusieurs filets de sang coulaient entre ses fesses d'où ressortait le bout d'un objet noir en plastique. Le visage de l'adolescent était rouge et couvert de larmes. Aomine fixa la scène les yeux écarquillés. Puis il se remémora le deuxième message qu'il avait reçu d'Akashi et un sourire carnassier s'étala sur son visage.

[J'ai un présent pour toi.]


Bon alors, personnellement, je sais pas si ce one-shot est réussi. J'ai l'impression que ça manque de... sentiments ?

Comme ma meilleure amie a pour seule critique 'c'est bien', j'aimerais bien avoir des avis plus constructifs, donc n'hésitez pas à laisser une review. Même si c'est négatif, je veux savoir ce que vous en pensez ! Et merci à tous pour vos reviews, elles illuminent mes journées :)

J'ai finalement abandonné le Furiaka (manque d'inspi) et j'ai intégré le Akakuro que je comptais faire dans ce one-shot, donc je me retrouve un peu à court d'idée. Donc si vous avez une envie particulière, n'hésitez pas à m'en faire part ! Sinon, j'aurais sûrement une idée qui viendra sous peu.

Dernier point (dsl pour la longue note), je cherche un beta-reader pour mes one-shots, j'ai trop la flemme de les relire à chaque fois, donc si vous êtes intéressé, n'hésitait pas !