Yo ! Comment allez-vous ? Moi je vais bien ! :)

Le chapitre 2, enfin ! Sincèrement, cette fiction me tient très à coeur, car ce sont des choses qui arrivent, et je trouve qu'on ne fait jamais assez pour aider ces personnes. Bref, j'espère que vous l'aimez aussi !

Disclamair : Tadatoshi Fujimaki

Rated : T

Pairing : MidoTaka

Note inutile : bonne lecture !


De : Shintarô Midorima

À : Kazunari

''Kazu, je m'inquiète pour toi. Qu'as-tu ? Si tu as des problèmes, il faut m'en parler. Je suis là pour ça, tu le sais bien. Réponds-moi s'il te plait.''


De : Shintarô Midorima

À : Kazunari

''Kazunari, il faudrait sérieusement que tu me répondes, ça fait deux heures que j'attends. Je suis de plus en plus inquiet. Tu es bien rentré au moins ?''


De : Shintarô Midorima

À : Kazunari

''Kazunari Takao. Il est 23h34, je suis mort d'inquiétude. Je t'appelle.''


« Bonjour ! Ici le répondeur de Takao Kazunari, laissez-lui un message apr- »

« Bon sang Bakao ! Tu pourrais au moins me laisser un message qui dit que tu vas bien, et que tu m'expliqueras plus tard ! Tu ne sais pas ce que ça fait d'attendre, et de ne pas savoir si tu vas bien... » geignit Midorima, en s'asseyant lourdement sur son lit.

Il savait qu'il s'inquiétait pour pas grand-chose, peut-être qu'il était déjà en train de dormir, que son portable n'avait plus de batterie, ou quelconque chose... Mais il avait le sentiment que ce n'était pas ça. Il le sentait qu'il lui était arrivé quelque chose. Mais que pouvait-il faire, dans l'immédiat ? Il ne pouvait aller chez son copain, étant seul sa sœur, il ne pouvait appeler la police, n'étant vraiment pas sûr de ce qui était arrivé. Peut-être rien. Il en avait marre. Son cœur tambourinait, il sentait le sang battre à ses tempes, il sentait la panique monter, et un peu de peur, aussi. Non même, beaucoup de peur. De l'inquiétude se mélangeait aussi. Dieu, cela le rendait malade.

Il fit néanmoins preuve de bon sens en décidant d'aller se coucher- il était minuit passé, mais envoya un dernier sms à Takao.

De : Shintarô Midorima

À : Kazunari

''Kazunari. Si tu le peux, réponds-moi. Sinon, je viendrai dès que je pourrai chez toi, demain matin. Je garde mon portable à proximité, si tu as un problème, appelle-moi. Je suis fou de terreur et d'inquiétude.''

Il hésita, avant d'ajouter :

''Je t'aime.''

XXX

Takao souleva ses paupières difficilement. Il faisait noir, il ne savait pas où il était. Il tenta de se lever, mais un mal de tête énorme l'en empêcha. Dieu, pouvait-on avoir une bétonneuse sauteuse dans le crâne sans que l'on en meurt ? Il chercha où il était, constata qu'il était en bas des escaliers. Allons bon, il était encore tombé. Quel maladroit il faisait. Non ? Il bougea prudemment ses mains, ses bras, ses jambes. Bon, rien de cassé. Doucement, il se releva, faisant fi de la bétonneuse sauteuse qui lui sciait le front, s'appuyant sur les marches, contre le mur. Il se retrouva debout, et s'appuya contre la rambarde, épuisé par cet effort. Il soupira de douleur et de résignation, et commença sa laborieuse montée vers sa chambre. Enfin, au bout de quelques minutes, il s'affala sur son lit, exténué. Il ferma les yeux, faisant le vide dans sa tête. Enfin, tentant. Car ses pensées dérivèrent bien vite sur Midorima. Il rouvrit les paupières en sursaut. Midorima ! Il sortit son portable, et vit qu'il avait plusieurs messages. Il les ouvrit, et les lu. Il fallait pleurer, tellement il était ému. Ahlàlà, son petit Shin-chan s'inquiétait pour lui, c'était si mignon ! Cela le faisait l'aimer encore plus, tiens. Il s'empressa de lui répondre, mettant ainsi fin à la peur de son petit-ami.

De : Kazunari Takao

À : Shin-chan

''Aaawn Shin-chan, c'est tellement mignon comment tu t'inquiètes pour moi ! Ne t'en fais pas, je vais bien, je m'étais simplement endormi. Moi aussi je t'aime ! 3'

Ah, quel mensonge. Même lui n'y croyait pas, mais pourtant, il s'y accrochait, se persuadant que c'était vraiment ce qui s'était passé. Mais peut-être qu'au fond de lui, il le savait qu'il se voilait la face. Mais bon, il était têtu, alors quand il avait décidé de fermer les yeux, rien ne pouvait e faire changer d'avis. Presque...

À bout de forces, il s'évanouit.

XXX

Dès qu'il fut réveillé, bien avant son réveil, Midorima sauta sur son portable, constatant qu'il avait un message. Fébrilement, les mains tremblantes, il lut, et soupira de soulagement. Mais fronça les sourcils en relisant le message. ''Je me suis endormi.'' Il savait Takao très flemmard, et que parfois, c'était une vraie marmotte, mais là, cela sonnait faux. Son excuse semblait fausse, et même avec toute la volonté du monde, il ne pouvait y croire. Il savait que Takao lui cachait des choses, lui mentait, mais à chaque fois il le rassurait. Le vert sentit une grande honte le submerger. Si cela se trouvait, le brun courait un grave danger, chez lui, il s'était enfoncé dans les ennuis comme il pouvait le faire, et lui, restait comme ça, les bras balants, sans réagir. Si ça se trouvait, il lui envoyait des appels, et lui, désespèrement aveugle, le regardait sans comprendre. Bon Dieu, quel idiot il faisait ! Il se leva, décidé. Il tirerait les vers du nez de son copain, et l'aiderait, qu'il le veuille ou non.

XXX

Il était devant la porte des Takao. Il sonna, et attendit. Il entendit des bruits de pas, et un petit garçon lui ouvrit. Il ressemblait étrangement à Kazunari. Il fut ramené sur terre par la petite voix de l'enfant.

« Bonjour. Qui êtes-vous ?

- Bonjour. Je suis un ami de Takao, je suis venu le chercher, répondit-il.

- Lequel Takao ? »

Midorima fut déconcerté par la question, mais comprit rapidement. Il avait juste dit le nom, donc l'enfant se demandait sûrement s'il parlait du père, de la mère, ou de son copain.

« Kazunari.

- Hai. Qui dois-je annoncer . »

''Annoncer ? Il connaît déjà cette expression à son âge ? Il paraît si frêle.''

« Midorima.

- Tu es « Shin-chan » ?

- Oui, fit le basketteur, surpris. Mais pas tant que ça quand même, car il se doutait bien que Takao avait du leur parler de lui.

- Merci. Chifumi, va réveiller Kazu-nii et dis lui. »

Midorima remarqua alors un autre enfant, caché dans l'ombre. Elle ressemblait trait au garçon, et il en conclut qu'ils étaient jumeaux.

Chifumi hocha la tête et disparut. Le garçon l'invita à rentrer, et lui proposa une boisson, qu'il déclina poliment. Il se disait que cet enfant était vraiment précoce pour son âge. D'ailleurs, quel âge avait-il ? Quatre ? Cinq ? Pour meubler le silence, qui, pour une rare fois, le mettait mal à l'aise, il posa quelques questions au petit garçon.

« Comment t'appelles-tu ?

- Chigiru, Midorima-san, répondit-il.

- Quel âge as-tu ?

- Cinq ans.

- Tu entretiens de bonnes relations avec Taka- ton frère ? »

Chigiru écarquilla les yeux, et secoua frénétiquement la tête de bas en haut.

« Oh oui ! C'est lui qui s'occupe de nous, car Otô-san et Oka-san ne sont jamais l- »

Il s'interrompit, mettant les deux sur sa bouche, comme s'il avait dit une grosse bêtise. Il leva un regard désolé vers l'adolescent, un sourire un peu triste et prématuré par son âge.

« Désolé, je n'ai le droit de ne rien dire, s'excusa t-il.

- Pourqu-

- Kazu-nii se réveille pas ! » Coupa la voix perçante de la petite fille.

Chifumi se précita vers eux, toute paniquée.

« J'ai essayé de le réveiller, mais j'ai beau eu le secouer, il ne s'est pas réveillé, en plus il a l'air d'avoir chaud, il transpire, sa chambre sent mauvais et il t'appelle, déclama d'une traite la jumelle, en se tournant vers lui.

- … Où est sa chambre ?

- Suis-nous. »

Il suivit donc les jumeaux à l'étage, et, reconnut la porte de la chambre du brun, couverte de poster sur des basketteurs et différents groupes de musiques. Il entra sans frapper dans la chambre, les deux enfants restant sur le seuil de la porte, inquiet pour leur frère aîné.

Quand il était entré, Midorima fut frappé par l'odeur de maladie qui y régnait. Il y faisait noir, mais la lumière filtrait par les interstices des volets. Il se dirigea vers le lit, et il vit que le brun n'était même pas sous ses couettes, comme s'il s'était endormi une fois allongé. Il s'agenouilla à côté du lit, inquiet et fébrile.

Il posa sa main sur le front. Il était brûlant. Il l'entendait marmonner des choses sans queue ni tête. Il entendit un râle, Takao avait-il du mal à respirer ? Il mit son oreille contre la poitrine de son copain, et remarqua que quelque chose obstruait sa respiration. Étant fils de médecin, il savait à peu près ce qu'il avait et ce qu'il fallait faire. Il enleva sa veste, retroussa les manches de sa chemise et se mit au « travail ».

Il releva le brun, doucement, le temps de glisser des coussins derrière son dos, afin que le basketteur soit en position assise. Il se retourna ensuite vers les deux petites têtes, qui n'avaient pas bougées.

« Chifumi, Chigiru, où sont vos parents ?

- Nous ne savons pas, commença Chigiru.

- Ils ne sont pas là depuis hier, termina Chifumi.

- Quoi ?! »

Midorima ragea intérieurement, non mais c'était quoi ces parents irresponsables ! Il trouva néanmoins une autre solution rapidement, sachant que le brun avait besoin de soins très vite, qu'il ne pouvait lui prodiguer. Il décrocha son portable, et appela le SAMU.

« Vous deux, surveillez-le, le temps que j'aille lui préparer un thé ! »

Il descendit, et instinctivement, il se rua dans la cuisine, trouvant miraculeusement ce dont il avait besoin. Le temps lui parut interminable lorsqu'il du attendre que l'eau chauffe. Enfin, au bout de quelques minutes, il remonta, précautionneusement, et posa le plateau sur la table de chevet. Chifumi et Chigiru étaient restés près de leur frère, comme il leur avait dit, une lueur inquiète dans les yeux, un air paniqué sur le visage et un sourire triste.

Il passa un bras dans le dos du brun, et approcha le bol fumant des lèvres de son équipier. Doucement, il fit glisser le liquide dans la bouche, et veilla bien à ce qu'il coule dans sa gorge. Il lui fit ainsi boire la moitié, et reposa Takao contre les coussins.

Quelques instants plus tard, le malade commença à bouger, remua les paupières et les ouvrit faiblement. Son regard se posa sur le vert.

« Shin-chan... »


Cela vous a t-il plu ? Dîtes le moi en commentaires ! (Youtubeuse le retoooour mdrrr) Sur ce, à la prochaine !

Ah oui, j'ai posté le chapitre 2 de "Please, save me from myself", anciennement, "I can't live any other way", bref, je fais ma pub, mais voilà ! Portez-vous bien !