Titre : Le noir est ma couleur

Couple : Grimmichi

Note : Salut à tous ! Oui je sais ce premier chapitre a été très long à paraitre … mes excuses les plus plates…. . Mais il est enfin là ! Et j'espère qu'il vous plaira ^^. Chaque chapitre sera en fait un POV d'Ichigo ou de Grimmjow. Vous ne verrez en effet que leurs pensées pour coller un maximum à cet aspect du livre dont je m'inspire. Car oui, je m'inspire d'un livre ! Il s'appelle « Le Noir est ma Couleur » d'Oliver Gay ^^. Je vasi tenter cependant me détacher quelque peu du livre et essayer de ne pas tomber dans la plagia . Pour ceux qui suive mon autre fic « Cœur de Cristal », sachez que le chapitre 4 arrive et que je travaille dessus ! J'ai malheureusement eu une petite pane d'inspi mais je suis de nouveau en marche !

Sur ceux bonne lecture et n'hésitez pas à laisser vos avis ! Je les lis tous et tente d'y répondre à chaque fois !


Grimmjow

Lorsque je sors de ma chambre mon père est déjà parti et je sais que ma mère ne tardera pas à faire la même chose. Au moment où je rentre dans la cuisine elle ne peut s'empêcher de me jeter un regard qui se veut réprobateur. Cuisant échec. Elle n'a jamais su faire preuve ne serait-ce que d'une once d'autorité et c'est surement pas aujourd'hui qu'elle allait y'arriver.

-Tu es là toi ? Je ne t'ai pas entendu rentrer hier soir. Où est-ce que tu es encore allé trainer ?

Je me contente de l'ignorer comme je le fait habituellement et me calle un cure-dent dans la bouche. Depuis que mon coach de box m'a fait arrêter de fumer (ouais même les joins ! Vous y croyez-vous ?) j'essaye de compenser comme je peux.

Je pourrais lui dire la vérité, à savoir que j'ai passé la soirée avec mes potes à jouer au poker en buvant des bières et en déshabillant les serveurs du regard, mais je suis sûr qu'elle y trouverait à redire. En gros elle ne vaut pas la peine que je gaspille ma salive et mon temps en explications. J'ai beau avoir 17 ans elle persiste à me voir comme un gniar de 2 ans.

Je me dirige vers le placard de la cuisine, m'empare des céréales avant de retourne à table. Le tout en silence comme chaque matin. Je verse le lait dans mon bol de céréales. Ça crépite et s'imbibe de lait. Putain c'que c'est dégueulasse. Mais c'est plein de fibre je ne peux donc pas faire l'impasse dessus.

-Je t'ai posé une question !

Ma mère est son insupportable voix de crécelle.

-J'étais avec mes potes. Tu devrais te bouger ce serais con que tu arrives en retard.

Un sourire sardonique prend place sur mes lèvres. Je suis un salaud avec ma propre mère mais je m'en fou et je l'assume. Du coin de l'œil je la vois récupérer sa besace. Elle travaille à mi-temps comme aide-soignante à l'hôpital de Karakura. Un job qu'elle déteste mais qui aide à payer le loyer et à rembourser les dettes.

Elle passe dans mon dos et tente de m'ébouriffer les cheveux. J'avance ma chaise pour l'éviter et sa main se retrouve dans le vide. La seule réponse qu'elle donna à mon geste fût un soupir bien vite accompagné d'une nouvelle phrase moralisatrice.

-Ca ne peut plus durer Grimm. Il va falloir que l'on ait une nouvelle discussion avec ton père. Tu fais vraiment n'importe quoi ces temps-ci! Sérieusement Grimm. Plus on te donne de liberté plus tu en abuse ! Si tu persiste dans tes conneries il va falloir que…

-Tu ferais mieux d'aller bosser au lieu de piailler. Je vais vraiment finir par croire que tu veux te faire virer.

Je ne vois pas sa réaction face à ma phrase mais j'imagine sans problème son regard las et furieux. Elle doit surement se demander quand son fils a-t-il perdu toute notion de respect et autre connerie morales. Qu'est-ce que je pouvais m'en foutre. Derrière moi j'entends les talons de ma mère s'éloigner et la porte claquer. Enfin seule.

Putain elle m'avait tenue la jambe un moment aujourd'hui. Ce n'est pas que je n'aimais pas ma mère mais je ne me se sentais pas vraiment proche d'elle, ni même de mon père d'ailleurs. En fait, j'en avais tout simplement rien à foutre de ce qu'ils pouvaient bien dire ou faire. D'ailleurs je crois qu'ils n'ont pas bien compris que je préférais boire ou baiser que me consacrer aux études. Mes deux redoublements au collège n'ont pas du leur suffire. Bah peut être que retaper ma première année de lycée sera plus percutant cette fois.

Je prends mon sac de cour abandonné dans un coin du salon et récupère mon sac de sport dans ma chambre avant de sortir de chez moi. La rue est crade. Y'a rien d'autre à dire. Mais bon ça fait des années que j'habite là je ne m'en formalise plus vraiment. Le lycée de Karakura est à dix minutes à pieds de chez moi. Et pourtant je me débrouille toujours pour me pointer à la bourre. Un véritable don.

Huit heure quatre. Lorsque j'arrive la sonnerie c'est déjà tu et la cour est déserte. Ils sont tous en cour. Pauvres d'eux ! Seul un vieil employer de ménage fume à l'ombre d'un large préau. Lorsqu'il m'aperçoit il se dépêche de dissimuler l'objet du délit derrière son dos. Je me dépêche d'escalader le portail du lycée avant de reporter mon attention sur lui. Un sourire carnassier se dessine sur mon visage lorsque je passe devant lui en direction du bâtiment. Aizen mon enfoiré de prof de japonais doit déjà avoir fermé la porte. Je vais encore recevoir un avertissement. C'est mon vieux qui va être content dit-donc.

Je m'apprête à monter les escaliers lorsqu'un bruit sur sourd retenti. Ça vient des toilettes à ma droite. Je reste immobile quelques secondes avant que le son se retentisse à nouveau. Un nouveau sourire carnassier apparait sur mon visage et l'excitation grimpe en moi. J'ai passé suffisamment de te temps sur le ring- et participé à assez de bagarres de rues- pour reconnaître le son mat caractéristique d'un point s'écrasant contre la chaire. Oui, il va enfin se passer quelque choses d'intéressent. Cette journée se révèlera peut-être moins chiante que prévue. Je fais tomber mon sac à terre avant de pousser la porte des toilettes. Et quel merveilleux spectacle m'accueillie.

Deux élèves de terminale a l'air mauvais était en train de maintenir la d'un élève maigrichon dans la cuvette. L'eau dégouline de ses cheveux trop longs et mouille son T-shirt trop grand et banal.

-Tout va bien ici ? Claironnais-je

Les deux brutes se retournent comme un seul homme entrainant leur victime avec elles. Mon Dieu qu'ils sont drôles. Par contre je ne peux m'empêcher de hausser un sourcil quand je vois le visage de la victime. Je suis sûr que c'est un élève de ma classe. Par contre je ne me souviens pas de son nom. Hanataro peut-être. Ou alors c'était Mogi. Oh et puis peut importe ! C'est un des loosers du premier rend dont le seul but dans la vie est de répondre aux questions du prof et qui collectionne les vingt comme moi je collectionne les bleus.

Par contre je n'ai jamais croisé les deux autres crétins. Deux petites frappes avec une grande gueule. Un PARFAIT challenge pour un mardi matin ! L'un est complètement chauve tandis que l'autre est le stéréotype même de la pédale. Pas que je sois homophobe ou quoi que ce soit. Je me suis tapé suffisamment de mec pour n'en avoir rien à foutre.

-Salut Hanataro ça va ? demandais-je sans cesser de sourire.

Par contre le nigaud d'en face ne réagit pas. Eh merde je me suis planté. Je n'ai franchement aucune mémoire pour les avortons qui ne m'intéressent pas. Bon tant pis je retente mon coup :

-Salut Mogi ça va ?

Toujours aucune réponse. Putain il ne sait pas parler l'asticot ! Ses yeux sont écarquillés, ses cheveux dégoulinant, sa joue tuméfiée et sa lèvre ouverte. Bah bordel il l'on pas rater c'est du grand art tout ça !

-Bon d'accord je donne ma langue au chat c'est quoi ton foutu nom qu'on en finisse.

- Ca te regarde comment il s'appelle ?

Tiens ils ont enfin réagi les deux autres clochards ? Je me retourne vers le minable qui vient de causer -le boule de billards- et le fixe

- Il a raison. Pourquoi tu ne ferais pas juste demi-tour pour nous laisser finir ce que l'on a commencé ? renchérie la mijaurée.

Bordel mais ils vont me faire chiez longtemps ceux-là ? Je hausse les épaules d'un air nonchalant.

-C'est un mec de ma classe alors j'essaye d'être social. On m'a toujours reproché de ne pas assez socialiser. Hein machin ? C'est important d'être social. Tu peux me répondre tu sais je ne vais pas te manger.

Le morveux lève la tête d'un air ahuri. Ses cheveux lui tombent devant les yeux en une masse informe. Il renifle un grand coup avant de s'essuyer sur sa manche. Répugnant. Ce type est une véritable caricature c'est pas croyable.

-Hanataro. Je-je m'appelle Hanataro.

- Enfin c'est pas trop tôt ! Pendant un moment j'ai cru que tu étais muet. Et j'avais raison sur ton prénom. T'aurais peu répondre ça m'aurais évité d'avoir l'air con !

La larve a l'air de reprendre espoir. Ses yeux se mettent à briller et sa posture devient plus assurée.

-C'est toi qui est toujours au fond de la classe…

-C'est moi.

-Le boxeur…

-C'est toujours moi je ne suis pas parti entre temps.

Les deux garçons par contre ne semblent pas ravis de ce qu'ils apprennent. Ils puent la peur. Tellement que ça en devient jouissif.

-C'est toi Grimmjow Jaggerjack ? Le type de seconde 6?

- Ouais c'est moi, c'est bien moi, c'est toujours moi. Vous avez compris ça tout seuls et vous voulez une médaille ? Un autographe peut être ?

L'efféminé semble d'un coup beaucoup moi sûr de lui et dégluti difficilement. Il semble avoir compris le danger. Ce qui n'a pas l'air d'être le cas de son pote qui continu de me défier du regard.

- On ne veut pas d'emmerde. On touchera plus à ton pote promis.

-Hein ? Mais qu'est-ce que tu racontes Yumichika ? On ne va pas fuir devant un môme de seconde. Je n'en ai rien à foutre qu'il soit boxer je vais le défoncer dans tous les cas !

Sa phrase déclencha en moi un fou rire absolu. Lui ? Me défoncer ? Il était temps de le remettre à sa place celui-là.

-Toi ? Me « défoncer » ? T'sais quoi ? Ce doit bien être la meilleurs de la journée. Aller vient crâne d'œuf, juste pour ça tu mérites bien de venir taper la discute avec mon poing.

Le dit crâne d'œuf n'a pas l'air d'avoir apprécié pas petite provocation et semble encore plus près pour en découdre. Son ami, Yumichika puisque c'est apparemment son nom, n'a absolument pas l'air de l'avis de son ami. (Petit ami ? affaire à creuser).

-Ikkaku fais ce que je te dis pour une fois et suis-moi ! On se tire !

-Mais…

-Fais ce que je te dis bon sang ! Je t'expliquerais mais là il faut vraiment qu'on se tire d'ici.

Petit ami je dirais. « Ikkaku » (je préfère quand même crâne d'œuf) hésite et semble toujours prêt à me sauter à la gorge. Je me tiens prêt, les muscles tendu prêt à agir. Un pas de côté, un crochet suivi d'un directe au foie. Le gars le sentira passer et n'aura pas du tout le temps de réagir.

Mais contre toute attente l'assaut ne vient pas. Avec une grimace écœurée mon adversaire s'écarte avant de quitter les toilettes à la suite de son « ami ». Je rage. Bordel moi qui pensait que j'allais enfin pouvoir me défouler c'est rater ! Je me retourne vers le type que j'ai « sauvé ». Une vraie mauviette celui-là en revanche. Minuscule et maigrichon, manquait plus que les lunettes en cul de bouteille et ont avait une vraie caricature. Choses étonnante cependant, l'avorton me regardait comme si j'étais le messie. Pauvre gosse, je crois qu'il ne se rendait pas compte qu'il venait de tomber sur des ennuis encore plus gros.

-M-merci ! Tu m'as sauvé ! Sans-toi je crois bien que j'aurais fini dans un sale état. Tu sais, j'ai entendu plein d'histoire horrible sur toi, mais en fait tu es quelqu'un de bie-

-Bon t'arrêtes de couiner comme une pucelle et tu te tais microbes. Ta voix d'fillette me casse les oreilles. Alors maintenant tu vas t'la fermer bien gentiment et m'donner le contenu de ton portefeuille. Tu n'voudrais pas que j'te démonte la mâchoire non ?

-Q-quoi ?

Mon dieu mais sur quel espèce d'abruti je venais de tomber ? Je lui avais pourtant bien exposé les choses clairement non ? Mon irritation monta brusquement me faisant frapper du pied le mur ou était adosser l'autre larve, le faisant sursauté.

-J'vais pas me répéter cinq-cents fois alors écoute moi bien microbe. Mes services ne sont pas gratuits, alors soit tu me donne gentiment ton fric, soit je te casse tellement la gueule que même si ta mère te reconnait elle n'voudra plus de toi (1). Capiche ?

Je vois l'avortons hocher docilement la tête avant de sortir d'une main tremblante son portefeuille de sa poche arrière. Je m'en emparai rapidement et le vidait de son contenu, un beau totale de 5000(2) yens. Sympas ! J'allais pouvoir payer ma tournée ce soir !

-Bien ! C'est même très bien l'avorton. On va rapidement pouvoir continuer de faire affaire toi et moi.

Un nouveau sourire carnassier éclaira mon visage à la vue l'air terrifié de ma nouvelle victime. Habituellement maltraité les nabots du lycée ne m'intéressait pas plus que ça. Mais bon ça fait toujours plaisir de voir cette expression là sur la face d'une pauvre petite chose fragile avant d'aller me coltiner l'autre taré d'Aizen. Sur ce je me retournais en sifflotant, prêt à faire face au taré en question temps que j'étais à peu près de bonne humeur.


(1) Cette expression n'est pas de moi, elle vient de excellente série abrégée de State Alchemist. Je trouvais qu'elle allait plutôt bien à cette scène :)

(2) Environ 40 euros

Voilà ! Chapitre un terminé ! Oui je sais qu'il n'est pas très long…. encore une fois je m'excuse…. . J'espère cependant que le personnage de Grimm n'a pas été trop massacré ^^. Faites-moi donc part de vos remarques à ce sujet s'il vous plait pour que je puisse y palier au maximum.