Yo !

Hey, je crois que vous l'attendiez tous ce chapitre, non ? En particulier les fans de MidoTaka ? Non ? Non. Bon, ok, je m'en vais.

Réponses au RA :

Aiiwa : Ah oui, mais le prends pas mal, mais j'ai la fleeeeme ! Pardon ! Popopo ? C'est marrant. Ah... Bah, chacun ses goûts ! Oh oui, j'aime le faire souffrir ! *^* Merciiii beaucouuuup !

Lyra :

Euh... Tu me tues si je dis nan ? Je déconne, bien sûr qu'il va s'en sortir, j'espère bien, même ! Manquerait plus que ça ! D'accord, je sais pas si j'ai modifié ça dans le chapitre deux, mais tu vas me le dire, heiiiiin ? Ouais ouais, elle est juste en bas !

Disclamair : Tadatoshi Fujimaki

Rating : T

Pairing : MidoTaka

Bonne lecture !


CHAPITRE II : Parce qu'il n'a jamais été seul


Il avait mal, très mal. Le sang lui battait aux tempes, et il ne voyait plus rien. Tout était noir, mais il entendait du bruit autour de lui. Des voix. Il ne parvenait pas à les différencier. Elles se ressemblaient toutes. Juste une voix fut plus douce que les autres, une voix qu'il reconnaitraiT entre mille : celle de son "Shin-chan" adoré. Il l'appelait, d'une intonation inquiète.

"Takao... Que t'arrive t-il ?"

Midorima avait senti son sang se glacer quand il avait aperçu Takao tomber du coin de l'oeil. Oubliant son adversaire, sa promesse envers Akashi, les supporters, ses coéquipiers, le ballon, Akashi lui-même, le match, il s'était précipité vers le brun.

Il s'était agenouillé et avait attrapé la main de Takao entre les siennes. Il se fichait de bien d'être en public, tout ce qui comptait, c'était Takao. Son mignon petit faucon.

Il lui parla doucement, comme pour s'assurer de son état, même s'il en avait déjàla confirmation sous les yeux. Tous les réflexes que lui avait apprit son père - docteur - s'étaient envolés. Ne restait que la peur et l'angoisse. Les larmes et les cris. La panique.

Toute l'équipe de Shutokô était auprès du meneur, et tentait par tous les moyens de ne pas paniquer. Les autres membres de la Génération des Miracles, y compris les équipes présentes furent choqués. Les gens dans les gradins parlaient entre eux. Certains quittaient le stade, d'autres restaient, comme des curieux collants.

Les secours arrivèrent rapidement - pas assez au goût de Midorima - et emmenèrent Takao sur une civière. Le shooteur voulut monter dans l'ambulance, mais on l'en empêcha. Cas d'urgence extrêmement grave. Le vert fulmina intérieurement. Il s'apprêtait à répliquer que son père faisait parti de l'hôpital dans lequel les ambulanciers travaillaient, mais une main se posa sur son épaule. Il baissa la tête et tomba sur Akashi. Ses sourcils se froncèrent plus qu'à l'accoutumée et il posa muettement une question à son ancien capitaine. Ce dernier y répondit par un sourire énigmatique, ponctué d'une petite phrase qui accrocha la curiosité de Midorima.

"Je sais, Shintarô.

- Quoi donc ?"

Même s'il se doutait déjà un peu, il ne put s'empêcher de poser cette question. Alors que le rouge ouvrait la bouche, il doutait s'il voulait vraiment l'entendre. La voix du capitaine de Rakuzan retentit clairement dans les oreilles du n°6, malgré le brouhaha ambiant.

"Ses yeux."

Même s'il s'y attendait , il ne put contenir sa surprise. Ses yeux s'écarquillèrent de quelques millimètres. Il remonta ses lunettes dans un tic nerveux.

Akashi lui fit signe de le suivre, et ils s'éclipsèrent discrètement. Personne ne les remarqua. A part peut-être Kuroko, qui, à l'instar de tous, décida de les suivre. Aussi se fit-il aussi invisible que possible, en ayant en tête qu'un instant de relâchement pouvait le trahir. Akashi voyait tout. Absolument tout. Même lui, petit fantôme sans présence.

x-x-x

Noir. C'était la seule couleur qu'il percevait. Voyait. Il avait beau essayer d'ouvrir ses yeux, ses paupières restaient obstinément fermées. Comme si elles étaient collées, soudées entre elles.

Il entendait toutes sortes de bruits, sans pouvoir parvenir à les identifier. Il lui arrivait quelques bribes de phrases, qui, mises bout à bout, ne formaient qu'un mélo-mélo gigantesque.

"Jeune homme ! Tiens bon ! T'endors pas ! Tu seras bientôt tiré d'affaires, alors tiens bon !"

"Hein ? Qu'est-ce qui raconte ? Jeunonbor ? C'est quoi ça ? Et pourquoi il parle de tison ? Y'a pas le feu... Si ?"

L'urgentiste regardait l'adolescent sur la civière. Du sang dégoulinait de ses yeux. Comment avait-il fait son compte ? Il jouait un simple match de basket, pourtant. D'accord, de haut niveau, mais tout de même ! Il n'avait pas reçu de coup, ni quoi que ce soit d'autre. En tout cas, le garçon avait perdu beaucoup de sang, et il fallait lui en fournir rapidement. Puis, il irait en bloc opératoire, se faire examiner les yeux. L'homme avait peur. Pas pour lui, mais pour ce jeune basketteur allongé. Il y avait de grandes chances qu'il y perde la vue. Des vaisseaux sanguins avaient sans doute éclatés, provoquant une hémorragie. Il ne pouvait par contre par prédire si les nerfs optique étaient atteints. S'ils l'étaient, il pouvait dire adieu à ses yeux. A son oeil du faucon. A ses capacités. A son partenaire. A son équipe. Au basket. Pourquoi ? Il était si jeune. Il soupira. Non pas d'ennui, mais de dépit. De dépit face à la vie.

Pourquoi la vie était-elle si cruelle ? Surtout envers les jeunes personnes, celles qui construisaient leurs avenirs, et se projettaient déjà dans le futur. L'urgentiste n'avait jamais compris, et aujourd'hui, il ne comprenait toujours pas. Il préférait ne pas comprendre. C'était toujours la solution la plus simple, que de rester dans l'ignorance.

Les hommes amenèrent la civière sur laquelle reposait Takao dans le bloc opératoire. Là, ils défirent les attaches, et le portèrent délicatement sur la table d'opération. Le chirurgien était déjà prêt, ainsi que ceux qui devaient l'assister. Ils n'eurent qu'à l'anesthésier et mettre un drap chirurgicale autour du patient, en évidant le tissu là où il y avait la tête, et ils se retirèrent. Le chirurgien s'avança, faisant claquer ses gants en latex. L'opération allait commencer.

L'homme crut défaillir en voyant tous les vaisseaux sanguins qui avaient éclatés. Il ne savait pas ce qui avait provoqué leurs ruptures, mais au moins, les nerfs n'étaient pas atteints. Ouf. Son patient pourrait toujours voir. Mais de ça à ce qu'il retrouve la vision qu'il avait avant... Il y avait peu de chance. Il fit ce qu'il avait appris pendant ses études, et, au bout d'environs de deux heures de travail acharné - ou plutôt, appliqué - le chirurgien l'avait sauvé. Non pa Takao - sa vie n'était pas en danger - mais sa vue. Il se félicita intérieurement. C'était la première fois qu'il avait eu affaire à ce genre de... d'accident dans sa vie, et il y s'en était pas trop mal sorti, étant donné que cela ressemblait beaucoup à un autre cas qu'il avait eu à traiter.

Takao fut placé dans une chambre, où il y était seul. Minuit était passé depuis bien longtemps.


Midorima ne voulait pas y croire. Même s'il savait pertinemment qu'Akashi ne mentait pas, il ne pouvait y croire. Il fallait qu'il l'entende de la bouche de son précieux partenaire.

Akashi le regardait, de son regard hétérochrome. Ses yeux le défiaient de ne pas y croire. Midorima remonta ses lunettes d'un geste nerveux, seul mouvement laissant trahir sa panique et sa surprise. Le rictus de plus petit s'agrandit, et il déclara, d'une voix ferme :

"Shintarô... Tu n'as pas l'air de me croire... Aurais-tu oublié que tout ce que je dis est vrai ? Souviens t-en, je suis ab, so, lu."

Il articula bien le dernier mot pour lui donner plus d'impact. Tout en faisant ça, ses yeux s'étaient écarquillés, et lui donnait l'air d'un fou. Après tout, c'est peut-être ce qu'il est.

Puis, il se retourna, et s'en alla, laissant le vert seul dans le couloir. Un moment passa, avant que Midorima ne dise enfin :

"Je sais bien que tu as toujours raison... Mais pour cette fois-ci, j'aurai préféré que non..." "Surtout si tu me dis n'en a parlé à personne..."

Il partit rejoindre son équipe dans les vestiaires, abattu et accablé.

Kuroko resta impassible. Une fois qu'il était sûr que ni Akashi ou Midorima ne reviendraient, il sortit de sa cachette, et rejoint lui aussi son équipe. Il s'inquiètait terriblement pour Takao. Mais en même temps, il ne put s'empêcher d'y voir une lueur d'espoir. Si Takao avait pu - et su - développer sa vision du Faucon, alors peut-être qu'Izuki... Il se fustigea mentalement. Il ne devait pas se réjouir du malheur qui s'abattait sur le meneur de Shutokô. Du moins par respect pour lui.


Non. Stop. Arrête. Ne me fais pas de mal. Je t'en prie !

Silence. Ne résiste pas et soumets toi. Tu ne souffriras pas.

Je ne veux pas ! Je lutterai jusqu'au bout !

Pourquoi ? Si tu m'acceptes entièrement, tu deviendras le plus fort. Allez, laisse moi te dominer.

Non ! Tu ne seras jamais maître de mon esprit ! Je ne te laisserai pas prendre le contrôle de mon corps !

Pourquoi ? Je suis auprès de toi depuis toujours, c'est moi qui te fais gagner, qui vous fais gagner, et c'est comme ça que tu me remercies ? Tu es bien ingrat.

Je sais... Mais tu n'es plus le même depuis que tu as changé...

Il faut être sans pitié avec les adversaires. Et puis, il y en a un qui me plait bien... Akashi Seijurô ? Il est fort.

Etre sans pitié ne veut pas dire contrôler ton réceptacle !

Oh que si, mon cher... Tu n'imagines pas à quel point...

J'imagine rien du tout ! Je veux rien savoir !

Bon, j'abandonne pour le moment, mais je reviendrai... D'ici là, profite bien de ton répit, mon petit maudit...

Redeviens comme avant, et je te laisserai en maître !

C'est une proposition bien alléchante, mais je me dois de refuser. A très bientôt, mon si mignon damné...

"Non... Si seulement tu pouvais redevenir celui que tu étais avant..."


Aloooors ? Des avis ? J'attends ! Et excusez les fautes. A la prochaine !