Disclaimer : Je ne possède pas Harry Potter, ni même les lieux qu'il fréquente. Tout appartient à J. .

Remerciement : Chapitre corrigé par Mlle Colza et Mai96, merci aux deux pour leurs aides inestimables.


Prologue :

Une nuit d'automne parmi tant d'autres, fraiche et venteuse. Les arbres continuant un à un de perdre leur feuillage d'été. Le silence dans les rues, faiblement éclairées par les lumières extérieures. Puis cette soudaine lumière verte qui illumina deux brefs instants le ciel du petit village de Godric Hollow. Aucune personne ne vit ou ne put imaginer le désastre qui venait de se produire en cette nuit d'Halloween. Aucun résident ne sut avant le lendemain la mort de la famille Potter, laissant ainsi leurs deux enfants comme de simples orphelins.

La silhouette d'un homme apparut dans la pénombre, sillonnant entre les ruines de la maison. L'explication était déjà toute trouvée, explosion de gaz. Comment expliquer aux villageois qu'un maléfique mage noir venait de décimer une famille. Que la mort de cette famille venait de donner au monde magique un espoir d'une vie meilleure dans le futur. Rapidement, le vieil homme trouva les deux garnements, pleurant de tout leur être, sur le sol, aux côtés du corps sans vie de Lily Potter.

" Je suis Albus Dumbledore. " leur murmura-t-il avec une certaine délicatesse et tendresse. " Un vieil ami de vos parents. "

L'un des deux ne put s'empêcher de tirer la longue barbe du sorcier, et de sourire timidement comme demandant l'autorisation de refaire cela.

" Tu dois être le jeune Harry. Téméraire et intrépide comme l'était ton père. " chuchota le sorcier. " Et toi William, calme et réfléchi comme le fut ta mère. "

La tristesse et la mélancolie résonnaient dans ses paroles, sa voix menaçant de s'éteindre sous le coup de l'émotion. Il devisageait avec intérêt les deux enfants. Le choix qu'il devait faire pour le bien des deux petits modifierait à jamais l'avenir.

" Un grand pouvoir sommeille dans l'un d'entre vous. Un pouvoir qui le rendra unique. Qui? " marmonna le vieux sorcier pour lui même. " De qui Lord Voldemort avait-il le plus peur? James Potter? Lily Potter? "

Un plop résonna dans la nuit, rapidement suivi de deux autres. Trois nouvelles silhouettes se détachèrent dans l'obscurité. Fendant avec rapidité la distance qui les séparait, les trois nouveaux arrivants ne purent que constater l'horreur qui les entourait. L'ancienne bâtisse si chaleureuse n'était plus que ruines, souvenir faussé d'un passé radieux.

" Severus. Minerva. Sirius. " salua péniblement le premier venu.

" Est-ce vrai? " ne put s'empêcher de murmurer avec douleur le dernier nommé.

" J'en ai bien peur.. Lord Voldemort a assassiné James et Lily. "

Aussitôt, un râle de douleur s'échappa de la gorge de Sirius. Ses genoux heurtèrent le sol avec violence, les larmes perlant le long de ses joues. La seule femme présente, s'adossant avec difficulté contre le mur, regarda avec désarroi son mentor, cherchant toute trace de mensonge ou de mauvaise blague. Et le dernier, lui avançait en direction du corps de la femme, murmurant des paroles que personne ne réussit à entendre.

" Et les enfants? " se ressaisit Minerva en les regardant. " Où vont-ils aller? "

Un sentiment inconnu apparut sur le visage du vieux sorcier, le rendant durant quelques secondes beaucoup plus vieux qu'il ne le fut précédemment. Le poids des années se faisant ressentir.

" Ils doivent grandir loin de la cohue du monde sorcier, loin de toutes les rumeurs qui circulerons sur eux... " débuta Dumbledore.

" Albus.. Tu ne penses pas à.. " grogna soudainement Sirius.

" Si aux Dursley. Ils sont la seule famille qui leur reste. "

" Ils détestent la magie ! " intervint Severus.

" Ce sont des monstres ! " s'emporta Minerva.

Albus secoua la tête, refutant les protestations de ses collègues et amis. Il ne pouvait en être autrement. Regardant les deux enfants, il constata la blessure sur la main du jeune William, ignorant la cicatrice en forme d'éclair sur le front du petit Harry.

" Ils n'accepteront pas les deux.. " soupira Minerva. " Ils possèdent déjà un enfant en bas âge. "

Un soupir s'échappa de la gorge de Dumbledore, tandis que cette fois les deux enfants riaient à gorge déployée, jouant avec la barbe du vieux mage.

" Un ira chez les Dursley, le second ira dans un Orphelinat. " eut du mal à dire Albus, se souvenant un instant du visage de Lord Voldemort jeune.

" Je prendrai l'un des deux. " s'insurgea Sirius après un bref instant de silence.

" Ils doivent grandir loin du monde magique c'est une nécessité. Leur célébrité, leur gloire ils ne doivent pas en avoir conscience. Cela pourrait les détruire. " souffla-t-il en réponse, ignorant le regard noir que lui lançait subitement Severus.

" Une famille aimante est mieux qu'un orphelinat où il sera traité en paria dés le moment où il utilisera la magie accidentelle. " s'égosilla Sirius.

Avant que Dumbledore n'eut le temps de répondre, un autre plop résonna autour d'eux. Avec perplexité, le quatuor tourna son regard dans la direction de l'apparition. Tous prêts à se saisir de leurs baguettes dans la peur de voir apparaître l'un des fidèles de celui qui se faisait nommer Seigneur des Ténèbres. Mais rien de cela, une gigantesque silhouette apparut au sein du faible éclairage des lieux, Rubeus Hagrid, garde-chasse de Poudlard et fidèle ami d'Albus Dumbledore.

" Les Dursley sont morts.. " fit la voix grave d'un demi-géant.

" Comment? " s'enquit aussitôt le plus âgé.

" Mangemort.. Un désastre.. La rue est totalement détruite.. " déclara entre deux sanglots le Garde chasse.

Un râle de frustration fut la réponse que lui donna Albus, tandis que le visage des trois autres s'éclaira un bref instant. Severus détestait James, mais aimait Lily et il était inconcevable pour lui que l'un des deux jumeaux ne puisse être élevé dans la famille qui avait tant détesté celle qu'il avait aimé, qu'il aimait encore.

" Bien, je m'occuperai de William. " souffla Dumbledore, prenant de surprise l'ensemble de l'auditoire. " Il est le Survivant. " ajouta-t-il comme seul explication. " Dans ma demeure, personne ne le questionnera. Il grandira dans le monde sorcier et moldu."

" Et Harry? " s'offusqua aussitôt Sirius, connaissant à l'avance la réponse qu'il allait recevoir.

"Orphe.. " débuta Albus.

" Non, Dumbledore! " cracha avec véhémence Sirius. " Je refuse. Je suis prêt à quitter le monde magique si cela signifie qu'il aura la chance, lui aussi, d'être heureux. " ajouta-t-il, surprenant l'ensemble des sorciers présents.

" Il ne doit pas être une gêne pour son frère.. " tenta Albus.

" La guerre est finie. Je prendrai Harry avec moi et cela est non discutable Dumbledore. " s'écria Sirius, sa voix résonnant dans l'obscurité croissante.

Le silence s'installa dans les ruines de la maison, chaque personne présente pensant à la suite des événements. Seuls les rires faibles des deux jumeaux venaient casser tout cela.

" Bien, Sirius tu prends Harry et l'emmènes le plus loin possible du monde magique. Je m'occuperai de William. "

Le choix était fait. Le destin des deux Potter était désormais en route, chacun grandirait de son côté, voués à ne se revoir que lors de leur première année à Poudlard. De nombreux plop eurent de nouveaux lieux, laissant cette fois la maison totalement vide. Seuls les corps de James et Lily Potter encore là, souvenir impérissable de la tragédie qui venait d'avoir lieu.


Sept ans plus tard :

Harry Potter avait désormais huit ans, un faible sourire sur le visage en rentrant chez lui. Son père par procuration, Sirius Black, l'attendait devant la table de la cuisine.

Loin de la Grande Bretagne, aux États-Unis et plus précisément dans une petite bourgade aux alentours de Las Vegas. En joueur invétéré, Sirius ne pouvait finir nulle part ailleurs que dans la ville des joueurs.

Durant ses huit années, Harry avait de nombreuses fois fait de la magie accidentelle. Et Sirius avait alors dû lui expliquer qui il était. N'omettant aucun détail sur son passé, sur l'existence d'un frère jumeau.

" Père ! " cria le jeune garçon en entrant dans la maison.

" Chiot. " ricana Sirius, en voyant la moue boudeuse de son interlocuteur.

Sans dire un mot de plus, Harry sortit de son sac à dos son bulletin de note. Il était toujours une surprise pour Sirius de voir à quel point son fils avait hérité des gènes de ses parents concernant les cours. Si bordélique et nonchalant que son père biologique mais possédant la même vivacité d'esprit que sa mère.

" Comptes-tu un jour me ramener un bulletin qui me permettrait d'exercer mon rôle de père en te sermonnant? " soupira Sirius, en voyant une énième fois un bulletin parfait. " Et d'ailleurs comment fais-tu pour obtenir tout cela? "

" Magie? " ricana Harry, faisant sourire Sirius.

" J'espère que tu n'utilises pas la magie pour tricher ! " gronda uniquement pour le style l'héritier des Blacks.

Harry haussa les épaules avec nonchalance, passant sa main dans ses cheveux, et prenant le dernier toast qui se trouvait dans l'assiette de son père. Ça aussi il en avait hérité de James. Rapide et Vif. Digne d'un attrapeur de renom.

" Que faisons-nous aujourd'hui? " demanda curieusement Harry.

" J'ai un rendez-vous à la banque sorcière, pendant que toi jeune homme tu iras vagabonder à des occupations d'enfants de ton âge. "

" Je refuse de jouer avec les jouets que tu m'as achetés. " grogna de mecontentement Harry.

" Vas faire du sport alors ! " rétorqua Sirius.

" Le baseball est un sport dont je ne comprends pas l'intérêt. " soupira le jeune enfant.

Un sourire apparut sur le visage de Sirius, qui tout en se levant, ébouriffa un peu plus les cheveux noirs de l'enfant. Tout en sortant dehors, il ne put s'empêcher de penser à la vie qu'il menait depuis l'entrée du fils de son meilleur ami dans la sienne. Il avait quitté la Grande Bretagne trois ans plus tôt, en voyant quelques irréductibles fidèles du Seigneur des Ténèbres chercher après les héritiers Potter. Bien entendu, aucun n'était assez fou pour s'attaquer à William, totalement en sécurité avec Dumbledore. Par conséquent leur cible prioritaire n'était autre qu'Harry Potter. Fuir aux États-Unis avait été la meilleure option. Désormais garde du corps dans ce pays, il devait admettre que la vie était belle outre-mer. De nouvelles connaissances, et un but rempli. Éduquer Harry le plus loin possible de son frère et des Britanniques qui avaient finalement élevé William au statut de Dieu Vivant malgré la présence d'Albus.

Harry, que pouvait-il dire sur lui? Si incroyable. Doué dans tout ce qu'il entreprenait. Intelligent, et à la fois si stupide quand il le décidait. Capable d'apprendre le programme scolaire moldu mais en plus de ça de s'éduquer sur les coutumes sorcières. Coutumes qu'il trouvait majoritairement dénuées de sens. En particulier tout ce qui avait un rapport sur la domination sorcière vis-à-vis des créatures magiques. Aucun doute là-dessus, le garnement s'entendrait superbement bien avec Hagrid.

La banque sorcière se trouvait déjà face à lui. Il soupira en pensant à toute la paperasse qu'il allait devoir remplir, et qui serait aussitôt envoyée à son gestionnaire de compte à Londres.

Son entrevue fut plus rapide qu'il ne l'avait escompté. Mais si loin des attentes qu'il avait espérées. Pour signer les documents il avait juste eu besoin de son sang, et d'une plume. Les Gobelins étaient vraiment des créatures étranges qui prenaient un malin plaisir à utiliser le sang des sorciers dans n'importe quel domaine.

" Black. " héla une voix à peine eut-il franchi les portes de sa maison. " Quel plaisir de te revoir. " susurra la voix féminine.

" Lestrange. " grogna-t-il en reconnaissant la silhouette frêle de sa très chère cousine.

" Je serai toi, je garderai ta baguette à distance. " désigne-t-elle, en faisant entrer l'un de ses compères, baguette sous la gorge d'Harry.

" Père. " pleura Harry.

" Chiot.. " murmura Sirius. " Laisse le. " s'emporta-t-il.

" Pourtant nous avons traversé la mer pour lui, cousin. Lui qui a été l'une des causes de la disparition de notre maître. " susurra-t-elle, faisant virevolter sa baguette entre ses doigts. " Il ne fut guère intelligent de ta part d'être pris en photo dans ton nouveau métier. Que penserait ma tante en voyant son héritier et dernier fils cirer les bottes de vulgaires moldus. " demanda-t-elle dédaigneusement.

Sirius ne répondit pas, réfléchissant aussi rapidement que possible aux options qui s'offraient à lui pour sauver la vie d'Harry, et la sienne par la même occasion.

" Avant de venger mon maître, je vengerai la famille Black. " cracha la sorcière. " Endoloris. " fit-elle en designant Sirius de sa baguette.

Aussitôt le sort fonctionna, Sirius s'écroula sur le sol et hurla de douleur face au regard impuissant d'Harry, les larmes perlant toujours plus nombreuses de ses yeux rougi. Le processus recommença encore et encore, les cris de douleurs de son père par procuration faiblissant de plus en plus. Dans son esprit, Harry se maudissait, se haïssait de les avoir laissés entrer quand ils se présentèrent comme des anciens amis de Sirius, en vacances aux États-Unis.

" James.. " murmura faiblement Sirius, en croisant le visage d'Harry. " Lily.. " continua-t-il en voyant les yeux émeraude.

Sans savoir comment il réussit à faire cela, Harry laissa échapper de la magie de son corps faisant voler dans les airs les deux sorciers qui les avaient attaqués. Puis courant rapidement vers Sirius il prit son pouls. Pouls qui battait de plus en plus faiblement. Versant toutes les larmes de son corps, hurlant sa douleur et saisissant le corps de son père dans ses bras, il disparut dans un énorme flash lumineux.


Trois ans plus tard :

Un garçon de onze ans marchait dans les rues surpeuplées de Londres. Depuis trois longues années Harry Potter était de retour dans le pays qui l'avait vu naître. Trois ans qu'il était apparu devant des médecins britaniques, le corps inconscient de Sirius dans ses bras. Selon les médecins, son père comme il aimait l'appeler aurait dû se réveiller rapidement. Mais il dormait toujours son visage paisible comme s'il se trouvait dans le pays des rêves. Inconscient de tout ce qui se déroulait autour de lui.

Et il s'en était déroulé des choses depuis, trainé de famille d'accueil en famille d'accueil, Harry avait perdu toute stabilité dans sa vie. Sa magie était devenue stable quant à elle avec le temps. Le yoga et la méditation l'avaient énormément aidé, et il était persuadé désormais d'avoir plus de base que l'ensemble des sorciers de son âge. Son rêve était désormais de sauver Sirius, de le forcer à se réveiller. Tout son temps libre il le passait le nez dans des bouquins de médecine moldue et sorcière qu'il pouvait trouver par ci par là.

" Monsieur Potter. " salua tristement une infirmière, en voyant le sorcier rentrer dans l'hôpital magique.

Chaque jour, il venait lui rendre visite comme un rituel qu'il s'était forcé de respecter. Il n'avait jamais loupé une journée en trois ans. Aussi surprenant que cela puisse paraître. Avec le temps, il n'avait pas oublié la douleur, la tristesse, se renfermant sur lui même et refusant de s'ouvrir aux autres. Devenant une ombre du passé, perdant sa joie de vivre.

Depuis son retour ici, jamais il n'avait eu de nouvelles du grand Dumbledore ou même de son frère. Seuls les journaux lui en donnaient, chaque semaine, la Une du journal magique, la Gazette du Sorcier, retraçait la moindre sortie dans le monde magique de William. Le montrant en photo et le vénérant littéralement dans chacun de leurs articles. Au début, Harry en avait été jaloux, désormais cela ne lui faisait ni chaud ni froid, il ne voyait pas en William un frère, juste un inconnu qui possédait une vie idéale. Élevé par le plus grand sorcier du monde, idolâtré par tous, respecté et craint par des actions héroïques qu'il avait exercées du haut de ses un an printemps.

" Bonjour Sirius. " fit machinalement Harry, s'asseyant sur le siège à côté du lit.

Reprenant le fil de ses pensées, il se souvint de la première fois où il eu le courage de rendre visite à la tombe de ses parents biologiques. Éclairé par les nombreuses fleurs que les sorciers du monde entier venait déposer sur leurs tombes. Des mots d'encouragement situés à même la tombe, leur souhaitant une bonne vie dans l'endroit où ils se trouvaient. Morts en martyrs. Voilà à quoi cela faisait penser aux yeux d'Harry.

" J'ai encore eu la note optimale à mon devoir de Math pendant mes cours d'été. " sourit brièvement Harry. " Pourtant, j'ai essayé de le foirer pour que tu puisses me sermonner à ton réveil mais c'était si facile que même avec toute ma volonté je n'y suis pas arrivé. " raconta-t-il. " William et Dumbledore ont encore fait la Une de la Gazette. " marmonna-t-il, en dépliant la Gazette du jour.

Ignorant la pointe de tristesse qui s'emparait de son corps, il se contenta de lire l'article à Sirius. Un mince sourire sur les lèvres en pensant à la lettre qui se trouvait dans sa poche.

" Je ne l'ai pas ouverte. " fit-il en la designant. " J'attendais que tu sois là, avec moi. Tu dois être si fier de moi où que tu sois. " fit-il dans un faible murmure. " Ma lettre de Poudlard, celle qui fait officiellement de moi un sorcier. "

Puis il l'ouvrit finalement, sans aucune émotion sur le visage, contrairement aux autres étudiants qui devaient être enthousiastes, excité à l'idée de recevoir la lettre qui signifiait le début réel de leur vie.

" COLLEGE DE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE

Directeur : Albus Dumbledore

Commandeur du Grand Ordre de Merlin

Docteur en Sorcellerie, Enchanteur en chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers

Cher Mr Potter,

Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaire au bon déroulement de votre scolarité.

La rentrée étant fixée au 1er Septembre, nous attendons votre hibou le 31 Juillet au plus tard.

Veuillez croire, cher Mr Potter, en l'expression de mes sentiments distingués.

Minerva McGonagall

Directrice adjointe. "

Puis il replia finalement la lettre, reposant son regard sur le visage paisible et endormi de Sirius.

" Dumbledore semble vaniteux. " maugrea-t-il. " Quel intérêt de mettre une ribambelle de titre dont tous les étudiants doivent bien se moquer? "

Il se reperdit dans ses pensées, se rappelant qu'aujourd'hui était le 30 Juillet et que la rentrée était dans un mois et deux jours. Il avait tardé à ouvrir sa lettre, hésitant jusqu'au dernier moment à rejoindre cette école. Mais Sirius aurait voulu qu'il y aille et cet argument avait finalement marché en sa faveur. Il avait déjà été acheter ses fournitures, se doutant que les commerçants savaient ce qui était nécessaire à un élevé de première année.

" A partir du 1er Septembre je ne pourrais plus venir te voir tout les jours.. J'ai demandé au médecin de me donner de tes nouvelles chaque semaine.. " murmura faiblement Harry.

Une énième fois, les pensées l'envahirent laissant place à cette fameuse répartition et aux différentes maisons. Lire lui avait appris les caractéristiques de chacune d'entre elles. La bravoure pour les Gryffondor comme l'avait été Sirius, et ses parents, l'intelligence pour les Serdaigles, la ruse pour les Serpentard et la loyauté pour les Poufsouffle.

" Je doute que je suive ta voix, père. Gryffondor ne me convient pas. " souffla-t-il, avant de regarder sa montre et de dire : " Il est déjà l'heure que je m'en aille, je ne repasserai pas demain la journée s'annonce longue. Au revoir, père. " murmura-t-il déposant ses lèvres sur son front.


Notes de fin de chapitre :

- Il s'agit d'une fanfic avec un jumeau qui représente le Garçon qui a survécu. William, sera certes arrogant de par son éducation reçu par le plus grand sorcier de tout les temps, mais sera donc loin d'être stupide.

- Il y aura une romance pour Harry, fin si on peux appeler cela une romance.

- L'histoire ne sera pas uniquement centré sur le combat contre Lord Voldemort, mais également sur plusieurs histoires dans la trame principale. L'histoire commence réellement aux chapitres suivant, ne vous attendez pas à une dose extrême d'action dans l'immédiat.

Voilà, je pense avoir répondu à l'ensemble des questions que j'aurai éventuellement pu recevoir.