La vie dans ma tête.

Avec Mycroft.

Bonjour/Bonsoir,

Voici le receuil de OS relatif à mes précédentes fictions (La fille du colocataire et La belle-fille de l'espionne). Je vous conseille de les lire pour comprendre un tant soit peu l'univers mais si vous prenez mon conseil pour un challenge (en mode yolo swag j'vais lire sans avoir lu les autres), je pose les bases quand même :

Elizabeth est la fille de John Watson mais également la petite amie de Mycroft Holmes, sa mère est morte dans un accident de voiture à ses treize ans.

Pour les "habitués" :

Les OS ne sont PAS dans un ordre chronologique ! C't'un fouillis total.

PETITES INFOS IMPORTANTES :

1. OS hebdomadaire ! (le vendredi en soirée normalement)

2. Un OS sur deux, vous avez possibilité de choisir la situation dans laquelle sera Elizabeth ! J'vous explique, un OS sur deux, la PREMIERE review proposant une situation (le mieux c'est avec Elizabeth) et je poste le OS lors du suivant poste ^^

Vous choisissez comme vous voulez ! En couple avec Moriarty, enfant, avec Dumstas quand ils étaient amis, bref c'est libre ! (même les pensées de Mycroft)

3. Pas de réponse aux questions, désolé :/

4. Les OS postés ici n'auront aucun impact sur la suite de l'histoire (le "tome" 3 si vous voulez)

On commence en force avec un lemon !

Disclaimer : Je ne possède que Elizabeth Watson, les personnes de son école et Rebecca le reste appartient aux talentueux Steve Moffat et Mark Gatiss et à Sir Arthur Conan Doyle.


Dans une semaine environ, c'est Noël.

Mais pour le moment, je m'en fiche complètement puisque je suis avec Mycroft, au restaurant.

Mycroft mange sans un seul mot mais le repas n'est pas du tout ennuyeux vu que je lui fais du pied sous la table, m'amusant à regarder les traits de son visage changés en fonction de la façon dont je lui caresse du pied.

Je remonte le bout de ma chaussure en haut de sa cheville, relevant à peine son pantalon.

Il déglutit et lève les yeux vers moi, avec un petit sourire.

- Que fais-tu ?

J'arque un sourcil, sarcastique.

- Je pensais que tu savais déduire.

- Dans quel but ? dit-il, rectifiant sa question.

- Mmh… Si je dis « ton lit », quelle sera la réponse ?

- Positive, bien évidemment, répond-il, sérieux comme un pape en s'essuyant consciencieusement la bouche.

Je me lève en sortant mon téléphone.

- Ok, je vais prévenir mon père que je passe la nuit dehors, je souris en coin en me dirigeant vers les toilettes.

J'entre dans les toilettes plus luxueuses que le dernier hôtel que je suis allée. J'entre dans une cabine et m'assois sur la cuvette en tapant le numéro de mon père.

- Allô ? Papa ?

- Elizabeth, un problème ?

- Pas du tout, je voulais te prévenir que je passe la nuit dehors.

- …Avec Mycroft ?

Sois forte, ma fille.

- Oui.

- Si vous faites quoique ce soit…, commence-t-il à menacer.

- Si tu continues, je vais t'offrir une tripotée de mini Mycroft qui t'appelleront « Papy ».

Il inspire, comptant visiblement commencer une immense réplique et je lui raccroche au nez avant de rejoindre mon Mycroft.

Le déterminant possessif n'est pas anodin.

Je m'assois en face de lui et il m'offre un regard interrogateur.

- Alors ?

- Il a dit oui.

- Menteuse.

- Après que je lui aie menacée de lui faire des petits enfants.

Je n'aurais jamais, mais alors là jamais, cru possible qu'on pouvait autant s'étrangler suite à une simple phrase.

J'écarquille les yeux et lui tape amicalement le dos jusqu'à ce qu'il s'en remette.

Il me regarde en reprenant lentement sa respiration.

- Dis-moi… Tu ne penses pas encore sérieusement à…des enfants ?

HEIN ?!

WHAT ?!

- Mais non, enfin !

Il soupire de soulagement et le repas se termine au rythme de mes taquineries sur son incapacité à envisager un avenir sérieux.

Jusqu'à ce qu'il me rappelle que d'ici six mois, je devrais savoir vers quelle étude je me dirige.

Je ne comprends pas comment je suis arrivé ici, je voulais simplement aller à l'école pour apprendre à lire et écrire et je me retrouve devant un tournant décisif pour mon avenir.

J'ai raté un épisode et un fameux.

Mycroft et moi terminons et sortons main pas dans la main.

Nous entrons dans sa voiture et sa main se pose possessivement sur ma cuisse. Mes joues s'enflamment et je souris, levant les yeux vers lui.

J'ai une envie folle de prendre moi-même l'initiative mais je ne sais pas trop comment il va le prendre.

Au pire, on verra.

J'attrape sa cravate, cherchant son approbation dans ses yeux et une fois que je la trouve, je tire légèrement sur celle-ci pour joindre nos lèvres.

Sa main serre un peu plus ma cuisse.

Mes yeux se ferment et je me laisse envahir par le flot des sensations les plus délicieuses les unes que les autres.

Je termine dans une position étrange : à moitié à genoux pas totalement non plus.

- Monsieur, murmure le chauffeur gêné.

Mycroft lève la tête, les lèvres rougies, le col désordonné et les cheveux plus aussi bien coiffés. Malgré ça, il ne se sépare pas de son allure supérieur.

- Oui ?

- Il y a beaucoup de trafic, je crains que nous soyons en retard comparer à d'habitude….

Pire tue l'amour du monde.

Je me rassois convenablement en me léchant machinalement les lèvres.

- Je vous jure que je vous ferais payer ce que vous venez de faire, je grogne en direction du chauffeur.

Il me regarde à travers le petit sourire et je devine son petit sourire amusé qu'il cache à cause de la présence de Mycroft.

- Qu'est-ce j'ai fais ?

- Vous avez interrompu quelque chose que vous ne n'auriez pas dû interrompre.

Mycroft a un petit sourire et je passe ma main dans mes cheveux pour les mettre correctement.

- Pourquoi ne lâches-tu pas ? demande-t-il en baissant les yeux vers moi.

- Parce que j'ai des cheveux indépendant : ils vivent leur vie sans prendre en compte le fait qu'il y a des règles quand on est un cheveu.

- Crois-moi, si tu dors chez moi, je les verrais lâcher.

Je grogne et resserre un peu plus mon élastique autour de mon chignon en forme de boule de chameau.

Pour rester polie.

Je prends mon téléphone dans ma poche et lit mes deux messages.

« Elizabeth ! Je t'interdis de me faire des petits enfants avant que j'ai passé la barre des cinquante ans ! »

- Oh mon père est d'accord que nous ayons des enfants ! Si c'est pas adorable ça ?

Je lève les yeux vers Mycroft qui me regarde avec tellement de sérieux que je m'étouffe dans ma salive pour retenir un maximum mon sourire.

« Ok, c'est promis ! »

Le deuxième message est de Louis.

« Tu n'oublies pas qu'on doit bosser notre dialogue demain ? »

« Non, promis ! »

Mycroft, la tête au dessus de mes épaules fronce les sourcils et je le regarde avec l'ombre d'un sourire.

- Que se passe-t-il ?

- Je ne l'aime pas, répond-il froidement.

Ce n'est pas que j'adore quand il jaloux c'est que je trouve ça tellement adorable que je n'ai pas les mots pour les décrire.

- Pourquoi ?

J'ai le ton le plus innocent possible.

- Il te voit trop. Et il t'a mit la main au fesse.

- Chose que tu ne fais jamais quand on y pense.

- Ne crois pas une seule seconde que ce genre de manipulation peut fonctionner avec moi.

Oh que si, ça fonctionne.

- Je sais, je continue en rangeant mon téléphone. Je faisais simplement remarquer que tu n'avais jamais mis ta main sur ma fesse, ça pourrait être vexant mais ce n'est pas comme si j'y accordais la moindre importance.

Il baisse les yeux vers moi puis glisse sa main au creux de mon dos, ses doigts frôlant le haut de mes fesses.

- Heureuse ? demande-t-il avec le ton du mec le plus détaché possible.

J'embrasse son cou en souriant en coin.

- Oh que oui.

Nous arrivons avec, effectivement, pas mal de retard. Mycroft avait retiré sa main avant notre arrivée.

A mon grand désespoir.

Nous entrons dans la maison tristement vide et Mycroft retire sa veste en passant sa main dans ses cheveux.

Je jette un regard à la fenêtre où il neige et fait mine de frissonner.

- Mycroft.

- Mmh ?

- J'ai froid. Pas toi ?

- Non, pourquoi ?

- Je suis sûre que tu as froid, et si on se réchauffait mutuellement ?

Je me mets face à lui avec un petit sourire aux lèvres.

- J'ai lu quelque part que la chaleur corporelle pouvait aider pour ce genre de chose.

Il s'approche de moi en dénouant l'air de rien sa cravate, puis pose ses deux mains sur ma taille et me chuchote à l'oreille.

- Excellente idée.

Ah putain, oublie ce que j'ai pu dire. Tu peux me faire jouir comme ça.

Je fais comme un petit effort pour me donner autant de plaisir qu'il m'en donne et enroule mes bras autour de son cou en l'embrassant le plus sensuellement possible.

Je ne suis toujours pas super expérimenté dans ce genre de chose.

Je doute que nous soyons assez « fusionnel, tu comprends ? C'est comme si on était une seule et même personne ! C'est l'amour de ma vie ! » pour qu'il me porte en me soutenant par les cuisses.

Nous allons dans la chambre en se déshabillant en chemin.

D'abord sa cravate, ensuite nos chaussures, puis son gilet, ensuite ma chemise, après la sienne et enfin c'est nos corps enlacés et à moitié nus qui se retrouvent dans son immense lit.

Il me débarrasse rapidement de mon soutient gorge, inutile dans une telle situation, et happe entre ses lèvres mes mamelons.

Je suis beaucoup trop excitée pour rougir mais par contre, je ne prends pas la peine pour retenir mon gémissement de plaisir qui s'échappe malgré ( ?) moi de mes propres lèvres. Je pose mes mains sur son dos, griffant celui-ci tandis qu'il joue avec mon mamelon en utilisant sa langue.

Quelque minutes plus tard, ses mains caressant mon corps complètement nu à présent tout comme le sien, j'écarte de moi-même mes cuisses.

Franchement, Mycroft, fais ce que tu veux du moment que tu me prennes dans la seconde qui vienne.

Il se redresse, haletant et farfouille nerveusement dans sa table de nuit.

Il perd ses moyens, c'est putain d'excitant.

Il sort un préservatif, le déballe avec dextérité et l'enfile.

Ok, ça aussi c'est putain d'excitant.

Il me pénètre, tout aussi délicatement que la première fois et je ferme les yeux en gémissant de plaisir.

- Myc-Mycroft… Tu sais je…

Il m'embrasse pour me faire taire et je mordille sa lèvre pour lui faire payer de m'avoir coupé la parole.

Ma vengeance tombe vite à l'eau quand je tombe dans un orgasme assez violent puisque je ne me souviens pas du temps qu'il dure.

Quand je, d'une certaine manière, reviens à moi, Mycroft a accéléré le rythme et il a les traits crispés par le plaisir.

On dit souvent des choses sans réellement savoir si elles sont vraies.

Mais je peux promettre ici et maintenant que le gémissement de Mycroft Holmes quand il jouit est le plus beau son du monde et de l'histoire.

Il se retient de tomber sur moi et se laisse glisser sur le matelas, retirant la capote qu'il jette dans la petite poubelle dont il dispose.

Je me blottis timidement contre lui et il passe automatiquement son bras autour de moi. Je pose ma main sur son ventre que je caresse doucement et ai le plaisir de le voir rougir. Chose que je ne vois que rarement.

- Mycroft, je souffle, une fois mon souffle reprit. Tu sais ce que je voulais dire tout à l'heure…

- Je sais ce que tu allais me dire.

- Bah ok, je le dirais pas, je grogne.

Il sourit en coin et s'amuse à dessiner des cercles imaginaires dans mon dos.

- Tu sais, Mycroft, nous ne sommes pas jaloux de la même manière.

- Ah oui ? Développe.

- Je ne bosse pas avec un canon tel que Robert Downey Junior, tandis que toi tu travailles constamment avec Anthea qui, en plus d'avoir des mensurations de rêve, pourrait tourner dans une pub de soin capillaire sans aucun problème.

Il plonge son regard dans le mien en haussant un sourcil.

- En parlant de ça, tes cheveux sont lâchés.

Je grogne et les attache dans un chignon encore plus laid que le premier, sous son regard amusé.

- Sinon, je tiens à préciser que c'est toi plutôt qu'Anthea qui est dans mon lit, dit-il en se tournant légèrement sur le côté.

- Rien ne m'indique que tu n'as pas couché avec.

- Je crains que tu sois dans l'obligation de me faire confiance et donc de te contenter de ma parole.

- … M'en fiche. De toute façon, j'ai donné mon premier baiser à James.

Il grogne.

- Cet idiot.

- Jaloux ?

- Vu que c'est moi qui ai tout ton corps à disposition, je peux répondre que non.

Je fronce les sourcils.

- Tu n'as pas mon corps à ta...

Il pose sa main sur mon sein droit.

Je rougis, ferme la bouche, l'ouvre et la referme.

- C'est mieux quand tu te tais, sourit-il en retirant sa main.

- Un jour, je te ferais perdre tes moyens, moi aussi.

- J'attends ce jour avec impatience, sourit-il.

J'éclate de rire et remonte ma main sur son torse en souriant, refermant doucement les yeux.

Il embrasse mon front et je n'ouvre pas les yeux, n'ayant aucune envie de briser l'ambiance.

Je m'endors, totalement détendue et parfaitement bien.


Petite review pour proposer une situation et pleins d'autres pour dire ce que vous en avez pensé ?

A vendredi !