Hello, hello

Merci aux quelques irréductibles qui continuent à lire cette fic :)

Et surtout à LiliEhlm pour la correction de ce chapitre !

Bonne lecture

PS. Je réponds aux anonymes sur skaytpapionini (.wordpress .com) dans divers - review anonyme

Rappel :

Le monde A est le monde "réel" tel que nous le connaissons nous. Pas de loup-garou, de kanima, de banshee. Les seuls monstres sont les hommes.

Le monde B est le monde de la série avec toutefois quelques changements (infimes)

Teen Wolf ne m'appartient toujours pas... et c'est vraiment (mais vraiment) pas plus mal

Chapitre 38 :

-A

Il avait les yeux grands ouverts, les bras le long du corps. Allongé entre un Scott qui ronflait (comme d'habitude) et un Jackson à la narine sifflante (à ce qu'il avait remarqué, c'était comme d'habitude là aussi... ce qui cassait totalement le mythe), Stiles fixait le plafond. Dans le noir. Il ne voyait donc pas le plafond à proprement parler, avec ses yeux, tout ça... mais il savait que le plafond était là (pas qu'un plafond ait beaucoup d'endroits où plafonner, après tout, leurs possibilités de carrière étaient assez limitées). Son cœur battait la chamade. L'adolescent le soupçonnait même vouloir se faire la malle hors de son corps. Encore. Le traître.

Serait-ce grave ? Probablement. S'en souciait-il vraiment ? Nupe. Plus maintenant. Pas pour l'instant. Demain peut-être ; maintenant non. Et s'il s'en fichait maintenant et que son cœur le prenait aux mots et foutait le camp... alors un demain... bah y en aurait pas. Ce qui résolvait d'emblée le présent problème.

Tant bien que mal, Stiles se dépêtra des draps. Il s'était tellement emberlificoté dans sa couverture qu'il n'y parvenait pas (surtout coincé entre Ronfleur et Siffleur). Au passage, il donna quelques malencontreux coups de poings et de pieds aux deux crétins (mais chut, fallait pas le dire, juste le penser si fort qu'ils l'entendaient quand même) qui l'entouraient.

Lorsqu'il parvint enfin à atteindre son dessein (il avait l'impression d'avoir plus morflé que Frodon à balancer son alliance dans un volcan – pas du tout Drama Queen, le petit hobbit, hein. Il pouvait pas la jeter dans le lavabo comme tout le monde), Stiles se hâta de sortir de sa chambre. Il y avait beaucoup trop de monde, ici. Il étouffait. Mieux valait aller trouver refuge chez la fourmi sa voisine... Non... La cuisine son amie... Elle était plus accueillante, en plus.

- Stiles ?

- Matt ? Sursauta-t-il. Tu dors plus ?

Ouais. OK. Question idiote. Tant pis. Il avait le droit d'en poser, vu la situation.

- Je t'ai entendu te lever et tu... euh... t'avais pas l'air... t'avais pas l'air bien.

Le photographe était aussi à l'aise qu'à son habitude. Pas des masses, donc. Le tout était d'autant plus accentué par son teint toujours blafard, ses cernes et le bandage qui n'avait pas encore été retirés.

- J'aurais pas dû descendre. Tu dois vouloir être seul et... fin... désolé. Et même si tu voulais pas tu serais mieux avec Scott ou... peu importe... n'importe qui... tout le monde.

- Peter est mort.

Matt s'arrêta. Ses yeux s'écarquillèrent. Sa bouche s'entrouvrit, se referma, se rouvrit.

- Quoi ?

- Il s'en est pas tiré, chuchota Stiles, le regard dans le vide, le poing serré sur la table de la cuisine. Il...

- Je suis désolé, murmura Matt.

Il se sentait particulièrement maladroit. Un peu idiot, aussi, au passage. Fallait dire qu'il n'était déjà pas socialement très doué au naturel mais alors quand il s'agissait de trouver les mots quand un mec (un ami ?) annonçait avoir perdu quelqu'un (un petit-ami ?) dans une autre réalité qu'il est seul à connaître... il séchait totalement.

Mais c'était un peu normal. N'est-ce pas ?

o o o

-B

Deucalion et Parrish étaient près de Stiles, chacun d'un côté. L'adolescent n'en pouvait plus ; ne tenait plus. Il s'accrochait à la veste de Jordan et répétait encore et encore les mêmes choses, les mêmes mots, les mêmes suppliques à quelques variantes près. Le loup-garou, sans surprise, ne savait pas quoi faire.

S'encombrer de l'humain ? Certainement pas. Tourner les talons sans un regard en arrière... pas plus envisageable. Pas que ça le touche réellement mais... il connaissait Peter depuis qu'il était gosse. L'agaçant cadet de Talia Hale, pour sûr qu'il le connaissait.

- Stiles ! Appela Derek, montrant à son tour le bout de son nez. Stiles.

- On aurait pu... si on avait conduit plus vite, on serait peut-être pas...

- Stiles, coupa l'Alpha.

- On pouvait pas faire plus vite, Stiles, assura Parrish.

- Si on avait appelé Chris en route, il aurait tout préparé pendant qu'on venait. On aurait gagné un temps fou. On aurait aussi pu lui dire de venir plutôt que de le... On... on s'est plantés.

- Chris, Alan et Lydia ont su faire repartir son... il est faible et... mais... il n'est pas mort.

Le premier à réagir à l'annonce ne fut pas l'humain (qui avait besoin de se répéter une ou deux fois les mots du loup-garou grognon sans jumeau – important de préciser par les temps qui courent – pour bien les assimiler) mais l'aveugle. Sans attendre, Deucalion retourna à l'intérieur du cabinet.

- Poussez-vous, ordonna-t-il simplement, comme si cet ordre suffisait pour que tout le monde s'éloigne (c'était le cas mais passons). Seules les personnes dont la présence est primordiale restent. Argent, Deaton, ici. Aiden, Ethan, la Banshee ? Dehors. Toi aussi, Kali. Ennis ? Merci. Dehors.

Ça avait le mérite d'être clair.

- On a besoin de loups pour sa douleur, intervint Chris, sec.

Il faudrait vraiment qu'il ait une petite discussion avec Allison, au sujet de ses fréquentations. Qu'elle sorte avec un loup-garou. Passe encore. Qu'elle intègre un meute ? Ma foi, pourquoi pas. Que la-dite meute soit la meute Hale ? Il en sourirait presque tant ça lui paraissait absurde. Qu'elle côtoie de manière régulière Peter Hale, l'homme qui avait tué sa tante ? C'était plutôt la suite logique des choses. Qu'on le transforme régulièrement en guérisseur de loup-garou (ou de Peter Hale, pour être précis) ? Il était franchement plus à ça près, vu tout le reste... Mais là... qu'elle lui fasse faire équipe avec Deucalion (LE Deucalion)... ouais... nàn... fallait pas pousser.

- Je suis un loup, se contenta l'Alpha des Alphas tandis qu'une de ses mains allait se poser sur une cheville du Hale inerte.

o o o

-A

Quand le shérif Stilinski, de bon matin, descendit tant bien que mal et pas franchement motivé les escaliers pour aller bosser, il cilla à peine lorsqu'il trouva deux ados sur le canapé. Y en avait dans tous les coins, ces derniers temps, donc bon. Stiles et Matt, pendant la nuit, avaient dû descendre. La belle affaire. Il fronça tout de même les sourcils. Ce n'était pas le duo le plus évident qui soit mais bon, pourquoi pas. Qui était-il pour juger ? Il n'y avait pas que Scott et Stiles ; Jackson et Danny ; Isaac et Matt (encore qu'il avait quelques réserves, sur Isaac et Matt). Ces deux-là n'étaient pas spécialement proches l'un de l'autre... le photographe encore moins que le jeune Lahey.

- Les garçons ? Chuchota le shérif.

Dans son sommeil, comme souvent, mais ça non plus fallait pas le dire, Matt avait bougé. Appuyé contre Stiles, la joue aplatie contre l'épaule de l'autre endormi (et qui ronflait à peine moins que le McCall à l'étage mais bavait davantage), la bouche entrouverte, il avait fière allure, y avait pas à dire.

- Debout.

- Hmm. Gnon, marmonna Stiles en plaquant une main sur le nez de son paternel et le poussant au loin. L'est pas mort.

- Non mon grand. Scott n'est pas mort.

- Parle de Peter, corrigea Stiles en ouvrant courageusement un œil (qu'il referma aussitôt, trop de lumière bon sang de petit pois). Toujours avoir une bande de psycho de son côté. Les psycho ça sait dé-tuer les gens.

Le shérif ne défronça pas les sourcils. Son fils était parfois (souvent mais il préférait rester sur « souvent » ça le déprimait moins) difficile à suivre. C'était pire encore (ouaip, incroyable) depuis son histoire à la schtroumpf de double monde.

- Quoi ? Murmura l'adulte. Me dis rien. Je pense que c'est préférable.

La seule chose dont était sûr l'homme, c'était que Peter comptait pour Stiles. Peu importe où il se trouvait.

(Bon, OK, y avait peut-être deux choses, qu'il savait avec certitude. Celle plus haut et le fait que le fameux Peter semblait avoir le chic pour mourir).

Le chapitre 39 ne sera pas pour la semaine prochaine mais pour dans quinze jours, plutôt... donc à dans quinze jours :D

J'ai une page facebook (lien disponible sur mon profil). Dessus ? Un calendrier prévisionnel des chapitres et OS. Des extraits des prochains chapitres (et des OS aussi, nous ne les oublions pas). L'annonce de certaines fics/OS. Des articles avec l'avancée générale de tout ce qui est en cours (ou presque tout). Brefouille ! Le truc bien ? C'est que je ne pourrais pas vous y mordre !

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