Et voilà ma première fanfic. Je n'en avais jamais écrite avant, donc merci d'avance pour vos conseils avisés ! :) N'hésitez pas à me corriger aussi, j'ai dû tout relire un bon milliard de fois mais il y a toujours des fautes qui m'échappent...

J'ai déjà plusieurs chapitres d'écrit, je les posterais de façon bi-hebdomadaire je pense.

J'espère que ça vous plaira !


Stiles n'avait plus été aussi en manque de sommeil depuis qu'ils s'étaient débarrassé du Nogitsune. Lydia allait mal et il se sentait parfaitement impuissant. Pour couronner le tout, Malia lui faisait crise de jalousie sur crise de jalousie car elle ne parvenait pas a comprendre qu'il se rende malade pour un autre être humain. Fichue coyote insensible...

A vrai dire, ils étaient tous impuissants, personne ne savait comment faire pour aider Lydia depuis que les voix l'assaillaient sans cesse. Elle était au bord de la folie, ne sachant pas comment contrôler ses pouvoirs de Banshee. Scott avait même essayé de lui apprendre à se contenir comme un loup-garou, mais elle ne trouvait personne comme point d'ancrage. Pour palier, elle essayait de s'assommer à coup d'anxiolytiques et de somnifères mais l'incandescente jeune fille dépérissait sous leurs yeux, ils en étaient tous conscient. Stiles la voyait enfermée à Eichen House chaque fois qu'il fermait les yeux et son esprit hypersensible se noyait alors dans l'angoisse... enfin dans la sueur froide plutôt car il se réveillait à chaque fois en sursaut, couvert d'une mauvaise transpiration.

Son père commençait a s'inquiéter franchement pour lui, son regard désespéré chaque fois qu'il le regardait dans les cernes ne le lui indiquait plus que trop. Lydia, Malia, son père, ça faisait trop de soucis, il craignait à tout moment de faire une crise de panique ce qui ne ferait qu'aggraver encore plus la situation, il le savait. Du coup il se mettait la pression pour ne pas faire de crise et le cercle vicieux était bouclé.
Il se leva, abandonnant définitivement toute velléité de dormir et alla prendre une longue douche froide. Quand il descendit dans la cuisine, déjà doucement éclairée par l'aube, la faim manquait. Il saisi les clefs de la Jeep et parti faire un tour. Le mois de Juillet était bien entamé et il faisait une chaleur étouffante dans la ville. Stiles se dirigea vers la forêt sans y penser, recherchant instinctivement la relative fraîcheur des cimes. C'est alors qu'il croisa la Camaro de Derek. Il était enfin de retour ! Peut-être avec des réponses.

Il lui fit quelques appels de phares et le loup se rangea sur le bas côté, rejoins rapidement par l'adolescent surexcité :

- Tu as trouvé quelque chose dis moi que oui je t'en pris sinon c'est moi qui ira à Eichen House et tu auras ma mort psychique sur la conscience et Scott t'en voudra et mon père t'en voudra et je t'en voudrai et tu devras fuir Beacon Hills pour essayer d'oublier les cris que je pousserai lorsqu'on m'enfilera la camisole de force et que je dirais que c'est ta fau...

- J'ai trouvé quelque chose. Répondit le loup, laconique.

- Wooh, sérieux ? Stiles était, presque, scotché.

- Même si te savoir enfermé dans une cellule d'où tu ne pourras plus me casser les oreilles était tentant, oui. Un début de piste. Mais, je ne vais pas en parler maintenant. Dit-il en interrompant une nouvelle diatribe. Préviens les autres, réunion au loft dans deux heures.

Il remonta dans sa Camaro et fit rugir le moteur avant que le garçon n'ait le temps de s'indigner. Derek Hale était enfin de retour. Il avait fait le tour de ses contacts pour trouver quelqu'un qui pourrait apporter quelques réponses et, peut-être, aider Lydia. Jusqu'à présent, tout ce qu'ils avaient, c'était un nombre inquiétant de potentielles Banshees en asiles psychiatriques... Il envoya un sms aux autres, oubliant volontairement Malia qui s'était avérée très contre-productive jusqu'à présent, n'ayant pas la force d'affronter une nouvelle crise de sa part. Puis, n'y tenant plus, il se dirigea vers le loft de Derek.

oOo

Lorsqu'il entendit la Jeep se garer en bas de l'immeuble, Derek grogna. Il ne s'attendait pas à ce que Stiles tienne deux heures mais il avait besoin de se reposer, il ne s'était pas accordé une minute de tranquillité tant qu'il n'était pas rentré avec un espoir. Et maintenant, il se sentait juste exténué. Il n'avait pas besoin du bavard de service dans les pattes. Mais pourquoi ce crétin se promenait d'aussi bon matin ?!
Lorsqu'on toqua à la porte, il pris la décision de ne pas ouvrir et se dirigea vers la salle de bain pour prendre une douche bien méritée. En sortant de la salle de bain, il eu le déplaisir de sentir l'odeur nauséabonde de Stiles toujours derrière la porte. Il puait la maladie ce qui mettait le loup très mal à l'aise.

- Vas-t-en Stiles ! J'ai dis dans deux heures !

- Je vais mourir avant ! Répondit une voix faiblarde.

Derek fut soudain inquiet. Stiles était-il plus malade qu'il ne l'avait cru de prime abord ? Il ouvrit la porte et remarqua enfin qu'il était anormalement pâle, rappelant les heures les plus sombres de sa possession par le Renard. La fatigue semblait rattraper enfin le jeune homme, que les nouvelles de Derek avaient certes surexcité mais aussi, un peu, détendu. Il s'effondra presque dans les bras du grognon qui l'aida à s'allonger sur le canapé.

- Qu'est-ce que t'as ?

- Je me suis demandé pendant combien de temps je pouvais ne pas dormir sans m'écrouler et apparemment soixante-deux heures c'est mon record !

- J'ai besoin de dormir aussi, alors fait la sieste et viens pas me casser les pieds.

Stiles s'était déjà assoupi. Le loup observa ses traits tirés et ne pu s'empêcher de pester contre l'hypersensibilité du garçon. Pourvu que le reste de la meute ne soit pas dans le même état... Il alla prendre des forces avant qu'une bande d'ado énervés n'envahissent son loft. Malgré les mauvais auspices sous lesquels sont voyage s'était déroulé, ça lui avait fais du bien d'être un peu seul. Et malgré la mauvaise grâce avec laquelle il l'admettait, ça lui fera aussi du bien de retrouver l'agitation de ses... amis.