BONJOOOOOOUUUUUUR/BOOOOONNNSSSOOOOOOOOIIIIIR ! Oui, j'suis à la bourre, j'vous emmerde, j'ai une vie et j'suis une loque en ce moment, donc j'ai plein de raisons de pas être allée sur mon ordi et de pas à avoir continuer ce court chapitre où il se passe quasiment rien. ... Vous imaginez, il a fallu que j'ai la grippe pour me remettre à écrire, c'est fort ça !

Brefouille, réponse aux reviews ( où il y a quelque chose à répondre, aux autres je dis juste un grand MERCI ! ~ )...

S-Lay L : Hey, je dis que je suis vierge si je veux ! èé /PAN/ J'aime bien le Ice Tea aussi, mais de toute façon le meilleur truc qui existe c'est le soda à l'orange ( alors que j'aime pas le jus d'orange, cherchez l'erreur ) *^* Moui, j'avoue que tant que des madames sont bonnes, ça passe tout de suite mieux... KEEEWAAA ?! T'es pas fan d'Erwin ?! Mais t'as rien compris à la vie ! /PAN/ Nan mais Erwin il est trop sexy, il est trop intelligent ( et con à la fois, oui oui ça existe ), il est trop... trop tout quoi ! Christa ? Bof, avant qu'on découvre Historia, je trouvais qu'elle faisait trop la Mary-Sue victime ( Mikasa se charge de faire la Mary-Sue trop balèze tavu ) Eh mais faut pas être méchant avec le pauvre Eren, le pauvre il est - OUAIS MAIS DEVIENS UN HOMME LA P'TAIN D'TA RACE ! ... Brefouille, thanks ~

M. Ac : Mikasa est une pédophile de toute façon u_u /PAN/ C'pas que j'aime pas Levi, en fait je l'aime plutôt bien, c'est juste que Hannah est pas une fangirl comme moi, elle aime pas tous les persos au point d'en rêver d'eux la nuit ( oui je rêve des persos de Shingeki, problem ? ). Et puis, faut bien qu'elle le supporte pas pour que ce soit drôle quand ils vivront ensemble :D ( j'ai à peine spoilé ) Bref, merciii ~

Mira2a : Totalement d'accord avec toi, elle est complètement dingue xD Eh c'est pas ma faute si tout le monde met Levi avec tous les persos du Bataillon hein, c'est normal que je le vois comme une pute après ! Anyway, thanks ~

Chocolat : Merci, je m'efforce à ne pas faire de Mary-Sue u_u Oui, Levi est le nain du Bataillon, mais c'est aussi m'homme de joie du Bataillon ! ( *have a party* ) Totalement d'accord avec toi, on s'attache vite aux persos et quand ils meurent, on est désemparés ! Merci beaucoup ^-^

Ce matin encore, les oiseaux chantent à ma fenêtre. Mais... Ils sont pas en train de chanter du Micheal Jackson là ? … Hum. Suis-je actuellement droguée ? J'en ai pourtant pas l'impression. Étrange tout ça...

… … … … … Wait. Ce serait pas un grognement de sanglier que je viens d'entendre ? … Non, y a pas de quoi s'inquiéter. Après tout, comment un sanglier aurait pu venir squatter chez moi, hein ?

Même si la forêt est juste à côté, j'vois pas comment il aurait pu se retrouver dans mon salon. Et puis, surtout, y en a, au moins, des sangliers, dans la forêt de mon village paumé de la France ? Hm, mouais. Pas de quoi s'en faire.

… … Oh. Je viens de réaliser un truc. J'héberge un barbare du Moyen-Âge non ? Est-ce qu'il y avait des supermarchés en l'an 800 et quelques ? … MERDE ! Je cours comme si ma vie en dépend – bon, en fait c'est la vie d'un sanglier qui est en jeu mais c'est un peu comme mes frères, m'voyez ? – vers la cuisine et aperçoit Jaeger essayant d'immobiliser la grosse bête, un grand sourire sur sa gueule d'ange – c'est qu'il est content de sa prise en plus le con.

… Sérieux, donnez-moi un pieu que je m'achève, j'en peux vraiment plus de ce gosse.

« JAEGER QU'EST-CE QUE T'AS ENCORE FOUTU ?! »

Il sursaute en entendant ma voix mélodieuse de si bon matin – d'ailleurs, il est quelle heure ? J'ai même pas eu le temps de regarder.

« Ben... Comme j'ai vu qu'il n'y avait aucun gibier ici j'ai décidé de partir chasser et –

-Non mais merci ducon, y a pas besoin d'avoir fait polytechnique pour comprendre que t'es allé chercher cette bête dans la forêt, ce que je veux savoir c'est comment et pourquoi !

-Y avait pas de bouffe. »

Je me pince l'arrête du nez et me dirigeant vers le frigo pour l'ouvrir. Je jette un regard à mon nouveau coloc' l'air de dire « T'es vraiment con. ». Pourtant, ses yeux font des aller-retour entre le réfrigérateur et moi, un sourcil levé. Je fronce les sourcils et regarde le contenu de mon garde-manger.

… … … Oui, bon, certes, je fais pas souvent les courses mais c'est de sa faute à lui, hein, j'étais censée les faire hier mes emplettes moi !

« Bon, d'accord, y a rien à bouffer, avouai-je, mais c'est pas une raison pour partir à la chasse et ramener un animal sauvage chez moi. D'ailleurs, tu m'as toujours pas dit le « comment ».

-A mains nues. » répondit-il comme si c'était l'évidence même

… J'ai envie d'étriper ce gosse.

« T'es pas humain Jaeger. »

Il me fixe, les sourcils levés. … Oui, bon, c'est vrai que c'est pas le fait de tuer un sanglier à mains nues qui fait de lui un être inhumain, on le sait tout les deux – c'est plutôt le fait de mesurer quinze mètres quand on se mutile, qu'est pas vraiment normal.

« Ramène cette pauvre bête là où tu l'as prise. Pendant ce temps, j'vais me doucher, on ira faire des courses. »

Il acquiesce avec, tout de même, un air déçu sur le visage. J'esquisse un petit sourire désolé – ouais ben quoi, il me fait de la peine ce gosse – que je perds bien vite en voyant ma mère s'approcher de nous. Elle est pas censée être au travail ?!

« M-Maman, t'es pas au boulot ? demandai-je, paniquée

-Grève. » expliqua t-elle d'une voix rauque

Elle bailla puis regarda ce qui se trouvait derrière moi. Elle me regarda, je la regardai. Elle fronça les sourcils, je serrai les dents dans un sourire gêné. Elle finit par faire demi-tour pour retourner se coucher.

« 'Faut vraiment que j'arrête la vodka... »

Belle initiative, m'man, moi j'vais prendre celle de foutre mon invité dehors, ça me calmera. Une fois sûre qu'elle était partie, je soupirai de soulagement en me tournant vers mon viking de compagnie – bon certes il a rien à voir avec les vikings mais je l'appelle comme je veux.

« Dépêche-toi avec qu'elle vienne vérifier si elle est sobre ! »

Il hoche énergiquement la tête en reprenant sa prise pour la renvoyer dans son habitat naturel. Pendant ce temps, je me précipite vers ma chambre, prends quelques affaires et file en direction de la salle de bain, ma mère me regardant passer depuis son lit, les sourcils froncés, une boîte d'aspirine à la main.

« Qu'est-ce que tu fais ma chérie ? »

J't'en foutrai des « ma chérie » moi ! Nan parce que 'faut que vous sachiez qu'habituellement c'est toujours « la feignasse », « la débile » ou même « l'indisposée ». Oui, l'indisposée. A cause de mon caractère de merde, les gens croient que j'ai mes règles en permanence, charmant non ? Bref.

« Faire des courses, y a plus rien dans le frigo la vieille. »

Mais je lui rends bien, comme vous pouvez le voir.

« Eh la morveuse – tiens je l'avais oublié celui-là – tu me dis encore une fois que je suis vieille et je t'explose la tête contre le mur du bureau de ton père, compris ?

-Pourquoi le bureau de papa en particulier ?

-Il voulait repeindre les murs. Je me disais que des couleurs chaudes seraient bien. »

Z'avez vu comment elle est aimable ma maman ? Elle me menace de mort, la coquine. … … … … Je hais ma vie.

« J'en ai ras-le-bol de cette baraque de tarés ! A dix-huit ans, j'me casse d'ce bled !

-Bonnes courses ma chérie. » chantonne t-elle, m'ignorant totalement en disparaissant sous la couette

Je continue mon trajet vers la salle de bain sans rien répondre – applaudissez, habituellement je lui aurais sauté à la gorge ! … Quoi ? Bah ouais, j'suis très vite irritable, j'vous emmerde. Comment ça mon surnom d'indisposée me va bien ?! J'vous trouve, j'vous étripe sales gosses ! … … … … Hum, sorry. Où j'en étais ? Ah, oui, j'allais me décrasser la carcasse – une remarque sur mes expressions et je vous dépèce, comprendo ?

… Bref. Je vais donc dans la salle de bain, me douche, m'habille, bref, tout le tralala dont tout le monde se fout et que si je prenais la peine de raconter vous lirez pas de toute façon. Et là, l'auteur vient de vous entuber, elle a gagné deux lignes sur ce chapitre qu'elle a la flemme d'écrire – et après c'est moi qu'on traite de feignasse.

Brefouille, après tout mon petit manège, je cours rejoindre mon barbare qui est tranquillement en train de boire un coca, à moitié sec et totalement à poil. Oui oui, à poil. Je pensais pas que mes yeux perdraient leur virginité comme ça, mais bon, c'est moins pire que ce que j'imaginais.

… Mais qu'est-ce que je raconte moi ?! Qu'est-ce qu'il fout à poil dans ma cuisine ?! Finissant sa boisson, il part la jeter au recyclage – éwai j'suis écolo wesh ma gueule – et, m'apercevant, me fait un grand sourire.

« Comme tu mettais du temps, commença t-il, j'en ai profité pour prendre une douche moi aussi. Votre système est un peu étrange mais on s'y fait vite. C'est magique, l'eau chaude arrive toute seule ! »

Et mon coup de pied dans ton cul, ce sera magique aussi ? … Désolée, je vais essayer de pas m'emporter.

« SOMBRE CRÉTIN T'AURAIS FAIT QUOI SI MA MÈRE T'AVAIT VU ?! T'AURAIS FAIT COMMENT, HEIN ?! ET VA ENFILER DES VÊTEMENTS BORDEL, C'EST PAS UNE PLAGE NUDISTE ICI ! »

Oopsie, LOUL.

« O-Oui, désolé ! » s'exclama t-il en se précipitant vers sa chambre attitrée.

Je soupire bruyamment, m'affalant sur mon sofa – en véritable cuir, éwai, on a pas tous les mêmes valeurs. Quelques minutes plus tard, Jaeger revient habillé comme un ado normal. … Soit c'est un sorcier ou alors je suis une bonne prof de mode – pourquoi la première me semble la plus crédible ?

« J'suis bluffée Jaeger, avouai-je, t'es pas censé avoir mille-cent ans et des poussières ?

-J'ai pris exemple sur les personnes qu'il y avait hier dans le bus. »

… Ce mec est un génie. Un pur génie, sérieux. Mais je m'égare.

« Bon, on y va ? » souris-je

Il acquiesça, me sourit puis on sortit de la baraque armés comme des troubadours : un porte-monnaie et un couteau suisse. Pourquoi un couteau ? Et si j'ai envie de me descendre une bouteille de pinard, hein, comment je fais pour l'ouvrir sans tire-bouchon, hein ? Ah, vous savez plus quoi répondre hein ! Nan mais y a une fonction lime à ongle aussi, c'est pratique quand on s'emmerde. … Quoique comme je me les ronge, ils sont irrécupérables. Vie de merde.

« Euh... Hannah ?

-Quoi, bordel ?!

-Il y a des gens qui nous regardent bizarrement... »

Il montre des yeux une poignée de pauvres types dans une voiture miteuse. Intriguée qu'il y ait des mecs de ce genre dans une des parties les plus calmes de la ville, je fronce les sourcils. Je regarde alors autour de moi et me rends compte d'une chose cruciale : pendant que je divaguais, on s'est retrouvés dans le deuxième quartier le plus craignos de mon bled paumé.

Et là, on est dans la merde parce qu'il y a pas de flics – au mieux des flics corrompus, et encore – et des dizaines de gangs qui jouent pas aux rigolos. … Je serais mauvaise langue, j'aurais tendance à dire que ce gamin me porte la poisse. Mais c'est pas totalement vrai, je m'attire très bien des emmerdes toute seule.

« Surtout, chuchotai-je, tu parles pas, tu bouges pas, tu fais pas de bruit et tu me suis...

-Comment tu veux que je te suive sans bouger ? fit-il d'un débit de voix normal

-Qu'est-ce que je t'ai dit de ne PAS faire ?! criai-je

-De pas faire de bruit. » répète t-il en me regardant comme si j'étais une débile finie – ce qu'après réflexion, je suis –

Je me crispe puis regarde autour de moi. Des yeux, partout partout qui sont fixés sur nous. … POURKEEEAAAA ?! JE SUIS SI BELLE ET SI JEUNE ! Quoique belle, ça reste à débattre. 'fin bref. ADIEU MONDE CRUEL !

« Yo ! lança une voix à ma gauche

-AAAAAAAAAAH ! » criai-je une fois, comme la débile que je suis

Je me retournai vers mon interlocuteur et découvrit Thomas – mais si vous savez le boulet que je me traîne depuis la primaire et qu'on a croisé la veille dans le bus.

« T'es vraiment tarée de crier comme une hyène, tu le sais ça ? fit-il, grimaçant

-Et toi t'es taré de venir me taper la causette comme ça, sans prévenir ! répliquai-je

-Quoi, tu croyais que c'était un violeur ? T'inquiète, ça aurait pas été pour toi de toute manière, t'as un trop gros cul pour attirer les méchants prédateurs. Ton pote, par contre, lui, il a un cul à croquer. » il avait rajouté cette dernière phrase en posant un regard lubrique sur Jaeger

ET J'AI PAS UN GROS CUL D'ABORD ! Bon, peut être un ou deux kilos en trop... voir même trois. MAIS BON C'EST PAS UNE RAISON POUR ME CLASHER COMME ÇA ! Ah, oui, au fait, je vous l'avais pas dit, Tomate est gay. Enfin, bi'. MAIS ÇA EXCUSE RIEN !

Eren, effrayé par Thomas qui se léchait goulûment les lèvres, était venu se cacher derrière moi. … Attendez, z'allez pas me faire croire qu'un mec qui hésite pas à combattre des géants cannibales – et qui en est lui-même un – a peur d'un pauvre ado en chaleur ? … Si ? Bon, soit – bah ouais le pauvre, la pute a dû le traumatiser.

« C'est pas un simple pote c'est mon cousin et tu sais ce que je pense de ceux qui touchent à ma famille Tomate alors pas touche, pigé ? En plus, il est déjà pris.

-Ah ? réplique l'autre, pas le moins du monde intimidé. Je savais pas que tu faisais dans l'inceste maintenant.

-Pas par moi, sombre crétin, par un autre mec, qui a le double de ton âge et qui est beaucoup plus mature que toi sur plusieurs points, si tu vois ce que je veux dire. »

Je baisse mon regard vers son entrejambe avec un sourire moqueur. Il lève les yeux au ciel, un air lassé sur son visage.

« Nanna, ça fait plus de cinq ans maintenant, arrête de me charrier sur ça d'accord ? On était même pas au collège, c'est normal que Mini-Thomas était petit ! »

… Quoi ? Oui, j'ai vu l'oiseau de Tomate, et alors ? Pour ma défense, toute la classe l'a vu. Ce taré a eu une érection en plein cours, s'est mis debout sur la table, a baissé son pantalon et son caleçon et a hurlé « JE BANDE LES MECS ! ».

Nan mais l'est pire que moi ce gosse ! Le pire c'est qu'il a juste écopé de trente lignes à recopier ce con ! Moi, quand j'ai lancé un ballon SANS FAIRE EXPRÈS sur la directrice, j'ai été exclue trois jours ! L'école se fout de notre gueule je vous dis ! Mais passons, là n'est pas le sujet...

« Bon, peu importe, soupira t-il, qu'est-ce que tu fais ici ? Je croyais que t'étais en vacances.

-Je le suis, répondis-je, c'est juste que je faisais pas attention où j'allais et j'ai atterri ici.

-Tu voulais aller où à la base ?

-Au supermarché.

-Eh ben mon con ! T'en es bien loin ! Bon, comme tu serais capable de te perdre encore une fois je vais vous accompagner !

-Non merci, on se passera de ta compagnie.

-Nanna, écoute... Actuellement, une dizaine de criminels autour de nous sont en train de réfléchir à un moyen de te dépecer le plus proprement possible alors je te conseillerai de pas faire ta chieuse et de me suivre bien gentiment avant que ce soit le cul de ton cousin qui paie le prix de ton insolence, capichte ?

-... Ouais. Mais pourquoi tu fais une fixation sur le postérieur d'Eren ? Je sais qu'il est attirant, mais quand même, ça va devenir du harcèlement... »

Il me tire la langue et me fait signe de le suivre, ce que je fais et ce que j'incite Jaeger à faire. Comme il avait rien dit depuis un moment, je commençais à croire qu'il était devenu muet de peur. Ben c'était presque ça.

« J'ai peur... me murmure t-il

-Moi aussi... » répondis-je, ce qui ne fit que l'effrayer davantage

Ouaip, avec un exhibitionniste, 'faut s'attendre à tout.