Red Blood, a hero or a criminal?

Je me suis toujours demandée pourquoi les criminels tuaient des gens, comment ils faisaient pour devenir aussi fous, maintenant je les comprends, le monde est sombre, pour survivre il faut que le sang coule.

Chapitre 1 – le passé - Une enfance douloureuse.

7 novembre 1987 – Le jour du souvenir

J'étais comme à mon habitude seule avec mon frère Rory, nos parents étaient partis à New York. Au final nous étions toujours seuls. Nos parents partaient tout le temps à l'étranger pour leur « travail ». Pourquoi est-il entre parenthèses ? Car je suis sûre que c'était pour nous éviter, ils ne nous aimaient pas, ils ne se sont jamais occupés de moi et mon frère. Nous sommes les enfants qu'ils n'auraient jamais voulu avoir. Mais ce jour ci ne ressemblait pas à tous, il y avait toujours les mythiques faits divers des prisonniers de Blackgate, mais… je sentais le mal venir. En ce jour le téléphone sonna en provenance de New York, nous le reconnûmes grâce au numéro. Nous pensions que nos parents appelaient pour nous demander d'aller chercher leurs costumes au pressing, en effet jamais ils ne nous appelaient pour prendre de nos nouvelles. Mais ce n'était pas eux, je l'ai compris quand mon frère reposa le téléphone et me prit dans ses bras. Et ce fut sur ce geste que nous partîmes en direction de la morgue de New York.

Ils n'ont pas souffert dirent les policiers, c'est ce qu'ils disent tous, car nous étions des enfants et que nous ne pouvions pas entendre la vérité, sottises. Je les haies tellement pour ça, mentir c'est ce qu'ils font le mieux de toute façon. Ce fut alors avec ces policiers que je parti identifier les corps de mes parents. Ils étaient allongés sur les tables en inox. Des draps les recouvraient des pieds jusqu'au ventre. Je pus ainsi voir que ma mère s'était prise une balle entre les deux yeux, beau tir. Mon père lui s'était pris une balle en plein cœur, enfin si seulement il avait eu un cœur, il devait être certainement de pierre ou de glace. Je ne pleurais pas, je ne ressentais aucunes douleurs. Je trouvais ça presque comique de les voir allongés ici, sans aucuns pouvoirs, sans leurs costumes et le maquillage hideux de ma mère qui les rendaient si effrayants. Mon frère lui pleurait, un sentimentale, il avait 5 ans de plus que moi et avait connu ma mère bien plus que moi, je le comprenais. Mais un policier me coupa dans ma réflexion et me demanda : « ça va ma chéri ? Tu ne pleures pas ? Tu voudrais voir un psy ? Ça pourrait t'aider. » Ma chéri, pourquoi m'appeler comme ça, je ne le connaissais pas, il me le paiera. Enfin, je lui répondis de la façon la plus appropriée possible. « Ta gueule ! Lâche-moi ! Je suis enfin libre alors laisse-moi tranquille ! »

Noel 1987 – Une rencontre….

« Un noël sans leurs parents, comme c'est horrible les pauvres enfants » c'est ce que j'ai entendu partout, tous mes noël se sont passés sans mes parents. Heureusement mon frère était là, il s'était remis de ses émotions, bon grâce à la psy, mais il est redevenu lui-même. D'ailleurs je n'eus aucun problème avec le policier que j'avais insulté, ils avaient pris en compte le fait que je sois sous le choc etc. et j'avais même réussi à éviter la visite chez mon psy.

En ce noël, nous décidions avec mon frère de sortir dans les rues de Gotham. Nous connaissions presque par cœur la ville, nous sortions si souvent avant, avant le jour du meurtre. Mais soudain nous entendîmes des coups de feu, alors nous nous précipitâmes sur les lieux où nous avions entendu les coups de feu. La police était déjà là, un garçon qui devait avoir mon âge était assis par terre avec une couverture sur le dos, un policier à côté de lui, le commissaire Gordon, je le reconnu de suite, il passe tout le temps aux actualités pour faire de grands discours sur, je le cite, « la vermine qui habite Gotham ». Mais je m'intéressais plus au garçon qui était à côté de lui, il était mignon je dois bien l'avouer, il l'est toujours.

Je vis les cadavres de deux personnes, un homme et une femme, puis je compris, ce petit garçon qui pleurait… Il ressemblait à mon frère lorsque… Je crois que j'avais de la compassion pour ce petit garçon, ce n'était pas un sentiment que je ressentais d'habitude. Je réalisais en le voyant que mes parents me manquaient quand même… Je… n'étais pas aussi forte que je le pensais mais quand je croisai son regard, mouillé de larme, ses yeux noirs si profonds, je ne pus retenir mes larmes… et elles coulèrent le long de mes joues, je le regardais toujours et lui aussi me regardait… Nous souffrions ensemble. Mais ce fichu commissaire se mit entre nous « Bruce, viens je vais t'emmener au commissariat » Bruce… Bruce Wayne….. Jamais je n'oublierais son regard et ce nom…

Aout 2000 – Un diplôme pour l'enfer

En ce jour je recevais mon diplôme, enfin à 25ans je travaillerais. Je m'étais lancée dans des études de médecine que j'avais réussies seule. Je n'avais pas besoin d'amies pour me changer les idées et m'écarter de mon objectif. On me demandait souvent pourquoi j'avais voulu devenir médecin, j'aurais pu leur répondre la vérité, « car j'aime voir le sang couler » mais bien sûr je répondais tout le temps « pour sauver des vies » question bête réponse bête. En cette cérémonie toute la famille était invitée. Je voyais tout autour de moi les autres élèves de ma promotion se prendre en photo avec leurs parents, leurs frères et sœurs ou leurs chiens même. Je les enviais tellement, assise seule au pied de mon chêne. Il n'était même pas venu… Rory, mon frère… Il n'était pas venu. Il m'avait laissé, il était devenu comme eux, ceux qui sont décédés d'une balle dans le cœur pour l'un et en pleine tête pour l'autre. Il était devenu con.

Je dû attendre une heure avant que le proviseur demanda à tous de s'assoir, enfin, la libération ! « Alice Hedley est appelée ! » Enfin ! C'était à moi ! Diplôme reçu, je reparti m'assoir, tous passèrent jusqu'à la dernière de la promo, « Harleen Quinzel est appelée »quel nom étrange, ça me faisait penser à Arlequin, non ? Enfin je pus partir mais un de mes professeur m'arrêta : « Alice, tu es une excellente élève, nous allons avoir besoin de toi pour soigner des cas très spéciaux, qui ont besoins de soins de professionnels. Et vu ton passé tu pourras peut être en apitoyer certains qui ne te poseront ainsi aucun problèmes. » Oh tiens mon talent était enfin reconnu j'ai bien l'impression non ? Ils allaient surement m'envoyer à l'hôpital de Gotham nord, avec les malades cancéreux, ou avec les enfants de l'hôpital de Gotham sud, ils ont peur car ils voient l'asile de leurs fenêtres, je pourrai peut être les rassurer. Enfin, travailler près de l'asile peut être très effrayant vu toutes les actualités que l'on peut toujours voir sur les criminels enfermés là-bas. Je répondis alors : « Oh merci monsieur, c'est un grand compliment pour moi, mais où voulez m'envoyer exactement ? » Je reteins ma respiration jusqu'à ce qu'il me réponde enfin : « Tu vas être envoyé comme médecin à l'asile d'Arkham » Puis je défaillis.