Salut c'est Lyanora et je vous présente ma nouvelle fanfic en parallèle avec "La fleur de saphir". Pour ceux qui ne l'ont pas lue, cette fic raconte l'histoire de la rencontre entre les parents de mon OC, Saphir, jeune femme mystérieuse, compagne de voyage des nains. (Ruby et Alkorias sont également des personnages que j'ai inventé). Je vous souhaite une bonne lecture! ;)


Chapitre 1:

Troisième âge, année 2045

La nuit tombait. Dans quelques minutes seulement, toute la forêt de Mirkwood serait plongée dans l'obscurité. Soudain un bruit de sabot vint troubler le lourd silence qui planait dans l'athmosphère. C'était Alkorias, fils de Thranduil et héritier du royaume des elfes sylvestres, le port haltier, ses longs cheveux blond flottant dans le vent. Il flatta l'encolure de sa jument et l'encouragea à accélérer le pas, celle-ci partit au galop. Il avait trois heures devant lui. Trois heures avant que les gardes aperçoient sa cellule vide et se lançent à ses trousses. Le temps était compté.

Son père ne l'avait jamais compris, et c'était réciproque. Thranduil voulait de lui qu'il devienne le général de son armée, mais Alkorias se fichait bien de faire la fierté de son père, il ne révait que de liberté et d'aventures, il en avait assez de devoir obéir aux ordres et de se plier à la volonté implacable de son père.

Quand ce n'était pas la traque d'intrus sur leur terres, c'étaient les longues et ennuyeuses réunions que la garde et Thranduil organisaient dans le but de renforcer les défenses de leur royaume et de le responsabiliser. Alkorias ne savait pas ce qu'il détestait le plus, devoir supporter l'haleine fétide du capitaine de la garde à longueur de journée ou subir encore et encore des déléguations des royaumes voisins. Le royaume des elfes sylvestres n'était autre pour lui qu'une prison.

Quand il en avait fait part à son impitoyable père, celui-ci l'avait fait enfermer dans le cachot pour lui remmetre les idées en place, malgrès les pleurs de sa mère.

L'elfe eut un pincement au coeur à la pensée qu'il abandonnait la femme qui l'avait mis au monde, l'avait bercé, nourri, consolé quand il avait du chagrin... Elle ne l'avait jamais jugée pour son comportement, c'était aux yeux d'Alkorias la femme la plus douce et aimante au monde. Mais si il voulait être libre et vivre sa vie comme bon lui semblait, il devait se soumettre à quelques sacrifices. Jamais plus il ne pourrait retourner dans la forêt qui avait bercé son enfance, car il savait que dès que son père aurait été alerté de sa disparition, Alkorias serait définitivement banni de Mirkwood.

Peu lui importait, de toute façon, une nouvelle vie l'attendait à présent. Il se ferait passer pour un elfe vagabond, un voyageur. Après tout, n'était-ce-pas sa vraie nature?

Troisième âge, année 2799

Le soleil de midi déversait ses rayons de miel sur la Colline-Verte. Il faisait chaud, mais une douce brise rafraîchissait l'athmosphère. Les enfants jouaient au bord de la rivière de la Comté sous l'oeil attentif de leurs parents. Personne ne se doutait qu'au village, Primerose Halbedel était en train de donner naissance à sa troisième fille. Ce furent les vagissements du nouveau né qui attirèrent l'attention des plus proches voisins, en particulier celle de Maggie Russet, vieille femme accariacre dont les passe-temps étaient d'écouter aux portes et colporter des ragots.

Maître Halbedel ouvrit la porte du smial aux arrivants en les priant de bien vouloir laisser son épouse et le bébé se reposer. On pouvait sentir l'émotion palpable au son de sa voix, il était très fier d'être à nouveau père. Tandis qu'il servait les invités en boisson et herbe à pipe, Maggie Russet restait aigre, et jalousait l'heureuse famille car elle était veuve. Elle réfléchissait déjà à ce qu'elle pourrait raconter une fois qu'elle verrait le nourisson. Aurrait-il les oreilles décollées, ou la tête plate? A ce moment là, le docteur Bophin, qui s'était déplacé depuis Hobittebourg sortit de la chambre à coucher.

"Je repasserais vous voir dans un mois pour constater l'évolution du bébé, et... vous savez quoi, en attendant, madame Primerose a surtout besoin de calme et de repos."

Les deux hommes se jettèrent un regard lourd de sous-entendus. Maître Halbedel acquiessa, puis il paya l'honoraire et le congédia. Il alla rejoindre sa chère femme lui demandant si elle se sentait prête à recevoir de la visite et il fit entrer ses voisins et ses deux filles, Myrtille et Perle, qui venaient d'arriver. Tous s'extasièrent sur la beauté du nouveau-né, qui dormait au creux du giron maternel, sauf la vieille Maggie Russet qui toisait la mère et l'enfant avec mépris. C'est à cet instant que la petite s'éveilla, en quête du lait nourricier. Sa petite bouche attrapa un téton et commença à aspirer goulûment. Les yeux de pie de Maggie croisèrent un instant ceux du nourisson, et la vieille dame crut que son coeur allait cesser de battre: le bébé avait les yeux couleur de sang!


Et voila, j'espère que ce premier chapitre vous aura plu, et à bientôt pour la suite! :)