Vous devinerez jamais les loulous ! Prise d'une inspiration subite, je me suis dit « Eh, pourquoi pas faire encore une suite a mes deux OS ? » Mais si, vous savez, Jamais sans toi et Ensemble jusqu'au bout ! Je me suis dis que finalement, ils avaient le potentiel pour devenir une petite ficlette sans prétention Du coup, je poste les deux OS ici, en guise des deux premiers chapitres pour que vous puissiez les relire et j'ajoute le chapitre trois qui devrait vous plaire, du moins je l'espère ! Il sera suivit d'un quatrième sûr, plus tard. Après, tout dépendra de mon inspiration ou de vos suggestions pour savoir si je continue ;D
Disclaimer : Rien ne m'appartient, hélas, sinon Derek et Stiles fileraient le parfait amour !
Titre : Jamais sans toi [Titre de l'OS] devient La morsure.
Pairing : Stiles/Derek, comme toujours !
Rating : M !
I'm The Alpha Now
Chapitre 1 : La morsure
Stiles était assis sur son lit, les yeux dans le vague. Il revenait à l'instant de l'hôpital. Le verdict était tombé : cancer de l'estomac, dernier stade. Il ne lui restait qu'un mois à vivre, voire deux tout au plus. Il était choqué. Les symptômes étaient apparus comme ça, presque du jour au lendemain. Fatigue chronique, puis crampes d'estomac affreuses. Il avait pensé que ce n'était pas grand chose, il avait pris des anti-inflammatoires. Mais ça continuait, c'était presque perpétuel.
Alors il était allé voir un médecin en ville. Il lui avait prescrit des médicaments plus fort pour calmer la douleur. Mais une semaine après, il avait toujours aussi mal, voire même plus. Son médecin lui avait conseillé d'aller à l'hôpital, histoire d'être sûr, de faire des radios, des scanners... Et voilà où il en était. On lui avait diagnostiqué un cancer de l'estomac. Il était condamné.
Il ne pouvait pas mourir. Il ne pouvait pas laisser son père seul. Et il ne pouvait pas mourir d'une maladie après tout ce qu'il avait enduré, tout ce qu'il avait surmonté. Il avait survécu à tant de choses... Et il allait mourir d'un cancer. Comme la vie pouvait être cruelle.
Il secoua la tête. S'il devait mourir, il avait plusieurs choses à faire avant. Il se leva et sortit de sa chambre. Parler à Scott. Il devait parler à son meilleur ami. La décision prise, il monta dans sa Jeep et conduisit jusqu'à chez les McCall, dans un état second. Il entra sans frapper avec le double de sa clé, comme toujours et se dirigea vers la chambre de Scott. Il n'avait pas pensé à appeler son meilleur ami pour savoir s'il était chez lui. Quand il entra, c'était vide. Il soupira, et ressortit. Il devait être chez Alison. Stiles se voyait mal débarquer chez les Argent, alors il se mit à réfléchir. Que devait-il faire d'autre ? S'il devait mourir, il devait dire à Derek qu'il l'aimait. C'est important, non, de dire à la personne qu'on aime que justement, on l'aime ? Même si ce n'était pas réciproque, Stiles ne pourrait pas reposer en paix s'il ne l'avait pas avoué.
Alors il prit la direction du loft de l'Alpha, son esprit, habituellement vif, complètement amorphe. Ses pensées étaient lentes. Il se gara, sortit de son véhicule, marcha jusqu'aux escaliers et les monta avec lenteur. Il avait l'impression de ne plus être dans son corps, de ne plus savoir exactement pourquoi il marchait, si c'était lui qui commandait son corps.
Il se retrouva à taper contre la porte en métal et à la pousser pour entrer. Derek était assis dans son canapé, la mine songeuse.
« -Qu'est-ce que tu veux Stiles ? » demanda l'Alpha en levant à peine les yeux.
« -Je t'aime, Derek, et je suis mourant aussi. C'est dingue de le dire à voix haute quand même. Je vais mourir d'ici un mois, et même pas tué par méchant, même pas tué au combat avec courage et vaillance. Non, non, je vais mourir d'un cancer, je vais dépérir, devenir un cadavre vivant avant de devenir un cadavre tout court. Ah ah, c'est triste non, j'aurais peut-être pas dû me renseigner autant sur le cancer parce que je sais comment je vais mourir, et c'est pas beau. Mais tant pis, je suis en train de faire une liste des choses que je dois accomplir avant de passer l'arme à gauche, d'ailleurs c'est une expression plutôt étrange quand on a pas d'arme non ? Et donc dans ma liste t'es le numéro deux, le numéro un c'était Scott, j'allais le lui dire, parce que tu comprends c'est mon meilleur ami alors je devais le lui dire, mais monsieur est avec sa petite copine, alors j'allais pas le déranger, alors je suis venu te voir, je devais te dire que je t'aimais avant de mou...»
« -Stiles ! » rugit Derek, en face de lui.
L'adolescent n'avait pas ouvert la bouche depuis l'hôpital. Il avait eu le besoin irrépressible de lâcher ce qu'il avait sur le coeur, et il l'avait dit d'une traite, sans respirer. Derek n'avait pas réussit à interrompre le flot de paroles qui le blessaient, chaque mot un peu plus, à moins d'hausser la voix.
« -Stiles ...» C'était un murmure cette fois, où la peine profonde était perceptible. « Ne dis plus que tu vas mourir, je t'en prie... Juste, ne dis plus rien. »
L'hyperactif leva les yeux sur le visage de Derek, remarquant qu'il n'était plus assis sur le canapé mais juste devant lui. Il voyait la tristesse tirer les traits parfaits de son visage.
« -T'es pas beau quand t'es triste, tu le sais ça ? C'est pas gave tu sais, si tu m'aimes pas, je vais pas en mourir, ah ah, non c'est le cancer qui ...»
Il ne finit pas sa phrase, les lèvres de Derek étaient sur les siennes, avalant les mots qu'il voulait prononcer. Les mains chaudes du loup encadraient son visage. Ces contacts furent comme un retour brutal à la réalité. Il allait mourir. Sans s'en rendre compte, il versa des larmes, perles salées qui roulaient traîtreusement sur ses joues devenues pâles.
« -Chut, Stiles » essaya de l'apaiser Derek. « Je suis là. »
Il plaça le visage de l'adolescent dans son cou et caressa doucement son dos tout en lui murmurant des mots de réconfort. Quand la crise de larmes de l'hyperactif fut calmée, Derek ramena son visage en face du sien pour le regarder dans les yeux.
« -Je t'aime aussi Stiles » chuchota-t-il.
Il n'était pas sûr de pouvoir maîtriser les tremblements de sa voix s'il parlait plus fort. Il avait comme l'impression qu'on lui arrachait le coeur avec une lenteur inhumaine.
« -Embrasse-moi » demanda Stiles, d'une voix suppliante.
Il pouvait voir la détresse de l'adolescent, sa peur, son désespoir, mais aussi son amour et son désir. Il se pencha et captura les lèvres de Stiles en un baiser passionné, désespéré, violent. Stiles voulait se sentir vivre avant de mourir.
Sans vraiment s'en rendre compte, les mains de l'adolescent passèrent sous le t-shirt de Derek pour le lui faire enlever. Il embrassait avec frénésie toutes parcelles de peau dénudée ; le cou, les épaules, le torse, revenait aux lèvres, puis le cou à nouveau, derrière l'oreille, la clavicule. Il dévorait le loup de ses baisers, toujours plus brûlants. Il mordait la peau tendre, aussi, dans un désir de se sentir accroché à quelque chose dans la réalité.
Derek grondait et grognait sous les assauts désespérés des lèvres de Stiles. Il sentait les dents de l'adolescent sur sa peau ardente, et la douleur qu'engendrait ce contact disparaissait sous le plaisir de sentir Stiles contre lui, de sentir l'odeur de sa peau, de goûter ses lèvres. Il retira le haut de l'adolescent et l'attrapa fermement pour le porter. Les jambes de Stiles s'enroulèrent d'instinct autour de la taille de l'Alpha tandis que ses lèvres cherchaient furieusement les siennes.
Connaissant son appartement par coeur, il les conduisit jusqu'à sa chambre et jeta Stiles sur le lit avant de le rejoindre et de retrouver ses lèvres. Leur étreinte n'était pas tendre. Stiles ne voulait pas de tendresse, pas de douceur, il voulait ressentir durement, violemment. Il plantait ses ongles dans le dos puissant et musclé de son amant.
Derek grondait de plus en plus fort sous la douleur mais ne ralentissait en rien la fougue de ses baisers. Il avait autant besoin du contact de Stiles que Stiles avait besoin de lui. C'était un besoin poussé par le désespoir. Ils allaient se perdre. Ils venaient de se trouver et ils allaient se perdre. Ils avaient désespérément besoin de sentir l'autre, de savoir qu'il était là, qu'il n'était pas encore parti. C'était impératif, un instinct primaire.
Derek s'écarta des lèvres de Stiles pour parcourir son corps, descendant toujours plus bas, jusqu'à atteindre la barrière de son jeans. Sans plus de cérémonie, il défit le bouton et retira le vêtement avec rage. Alors qu'il revenait poser ses lèvres sur celles de Stiles, il sentit les mains de celui-ci agripper son jeans et le déboutonner. Il essaya de le lui retirer, mais il n'y parvint pas. Il gémit de frustration contre la bouche de son amant qui s'occupa de le retirer avec précipitation pour revenir l'embrasser.
Stiles laissa échapper un autre gémissement, de plaisir celui-là, quand il sentit l'érection de Derek contre la sienne. Il se pressa avec avidité contre lui, brûlant de l'intérieur. Il avait tellement chaud. Et il trouvait ça lent, tellement lent, tout allait trop lentement. Il fit sentir son impatience à son partenaire, lui mordant furieusement la lèvre.
Derek accéléra encore, passant le niveau supérieur. Il avait peur. Peur que s'il ralentissait, Stiles ne meurt dans ses bras. Il retira le boxer de son amant, le déchirant presque, et fit de même avec le sien. Cependant, il se força à ralentir pour la préparation. Il désirait ardemment Stiles, il voulait le faire siens avant qu'il ne soit trop tard, mais il ne voulait pas lui faire mal, il ne voulait pas le blesser.
La préparation se passa donc en douceur, lentement, précautionneusement. Mais encore une fois, Stiles s'impatienta. Il se fichait d'avoir mal, il voulait Derek en lui, et ce désir supplantait tout autres pensées. Alors l'Alpha répondit à son désir et le pénétra. Il persistait à vouloir être doux, sauf que Stiles ne lui en laissa pas vraiment le choix ; il agrippa les hanches de Derek et vint à sa rencontre avec violence.
Il se mordit la lèvre sous la douleur. Il avait mal. Mais au moins, il vivait. Il se disait que tant qu'il avait mal, tant qu'il ressentait, c'était qu'il était vivant, et c'était la seule chose qu'il voulait plus que tout : être vivant. Il amorça à bouger le bassin et gémit, autant de douleur que du plaisir qu'il commençait à ressentir. Derek couvrait sa bouche de baiser, comme pour s'excuser, et caressait son érection pour lui faire oublier la souffrance.
Sous les gémissements de plus en plus fort de Stiles, l'Alpha accélérait la cadence. Alors qu'il allait venir, l'hyperactif souffla :
« -Mords-moi Derek. Fais-moi tien. »
Derek ne réfléchit même pas, son loup prit les commandes. Il se transforma à moitié et planta profondément ses crocs dans l'épaule de Stiles avec un grondement féroce alors qu'il éjaculait en même temps que l'adolescent.
Ce n'est que bien plus tard que Derek se rendit compte de ce qu'il avait fait. Il avait transformé Stiles. S'il survivait à la morsure...
A SUIVRE...
Voilà ! Pour ceux qui n'avaient pas lu l'OS, laissez une review ;D
J'vous aime fort les loulous ! Plein de bisous :coeur: