Hello ! Alors me voici avec un nouveau Drarry (oui j'adore ce couple !).

J'ai adoré l'écrire donc n'hésitais pas à me laisser vos impressions ;)

Titre : Notre silence

Chapitre : 2

Paring : Draco et Harry

Rating : M (un peu dans la première partie mais surtout dans le deuxième chapitre !)

Etat de la fic : finie !

Disclamer : Les personnages et les lieux sont à J.K. Rowling...

Bonne lecture mes p'tits loups !

A l'ombre de nos silences j'ose t'aimer à en souffrir.

J'aime tes doux baisers qui me font du mal tellement ils me font du bien. Et tes baisers violents qui me font du bien tellement j'en ai mal.

Entre nous deux ça a toujours été comme ça. Dépérir, partager, aimer se haïr, haïr de s'aimer.

On a toujours été fait pour vivre passionnément. Pour ennoblir nos sentiments, nos envies vers le malsain pour toucher le paradis. Mais ça personne ne le comprends. Et pour cela, ça reste notre secret. Aussi sale que sont nos paroles, aussi magnifique qu'est notre union. L'union de nos corps, si ce n'est celui de nos sentiments.

Combien de fois es-tu venu entre mes reins, moi griffant ton dos, toi lacérant mes poignets de tes ongles. Les morsures sur nos épaules sont les témoins de notre passion. Le sang macule nos peaux. Juste quelques goutes. Juste une trainée. Assez pour se souvenir de notre perdition.

Pourtant je t'avais repoussé. Tu étais connu pour être le Prince des Serpentard. Le Prince au cœur de glace. Personne ne m'avait prévenu que la glace pouvait aussi bruler. Et je m'étais embrasé sous tes mains, dans le silence de la nuit, au grès de nos rencontres interdites.

Jamais un mot n'était échangé. Tu me prenais le poignet de ta main trop grande, le serrant a m'en meurtrir. J'aurais du te repousser dès le début, mais la curiosité est un de mes plus grands défauts.

Tu m'emmenais toujours dans une salle différente. Jamais la même. Pourquoi Malfoy ? Aurais-tu peur de te lasser de ton environnement avant de te lasser de moi ?

Je te suivais courant presque derrière toi. J'avais reçu mon héritage magique Malfoy. Mon corps était devenu androgyne. Est-ce cela qui t'as poussé vers moi en ce début d'année. Ou est-ce la perspective de passer ta dernière année à Poudlard, alors que la guerre était terminée, qui te faisais perdre la tête ?

Que je te cède allait de soi. Je suis un veela soumis, mon Prince. Nous ne parlons jamais. Alors tu ne peux pas le savoir. Pourtant il aurait été légitime de t'en informer. Je me le dis souvent, en revenant dans mon dortoir, aussi silencieux que possible pour ne pas réveiller mes camarades de Griffondor. Au creux de mes draps, alors que le désir, que le plaisir étaient remplacés par la douleur de mes muscles refroidis, je me rappelais de ton visage, de ton odeur, de tes caresses. Je te faisais plus doux dans mes songes, plus protecteur. Tel que tu devrais l'être. Tel qu'un compagnon de veela se doit d'agir. Mais tu ne le sauras jamais Malfoy. Je le sais.

Tu es mon ennemi.

Mais tu sais beau blond, je ne peux plus le supporter. Ce soir je te dirais tout. Ce soir tu me rejetteras et je serais fixé. Ce soir je pourrais rejoindre les morts précédents la victoire contre Voldemort. Et je le rejoindrais lui aussi, afin que nous puissions partager notre déchéance dans la mort.

La sonnerie me sortie de mes pensées. Sans prêter attention à Hermione ou Ron, qui de toute façon me mettaient de côté depuis leur mise en couple, je sortais de la salle d'Histoire de la Magie.

Mes pas me menèrent jusqu'au lac, où je m'assis contre un arbre, afin d'observer une dernière fois cette étendue miroitante. Ce lieu m'avait toujours apaisé. Il était normal que j'y passe mes dernières heures avant d'aller signer mon dernier souffle.

Les heures s'égrenèrent en silence. Ce silence que j'avais tant apprit à aimer auprès de mon dragon. Ce silence qui au final me menait à ma perte, dans un hasard bienfaisant.

Une épaule contre la mienne me fit sursauter. Je ne m'étais pas rendu compte de l'heure mais vu que la nuit était déjà bien présente, accompagné de sa lumière cendrée, j'avais manqué le diner. L'odeur si particulière de mon compagnon était là. Malfoy m'avait donc rejoint.

Je sentais contre la peau de mon cou ses lèvres fines retracer un chemin qu'il semblait connaitre par cœur. J'étais tenté à nouveau de laisser son droit au silence, afin que le Prince des Serpentard honore à nouveau mon corps. Mais je devais être plus fort. Ma décision devait être tenue ce soir.

Je m'écartais donc, m'asseyant en face de lui. Dans d'autres circonstances, son expression de surprise m'aurait fait surement rire. Mais vu l'annonce que je devais lui faire, il valait mieux s'en abstenir.

J'inspirais profondément afin de calmer le battement frénétique de mon cœur.

« Draco… »

A l'entente de son prénom, son sourcil droit se leva. Moquerie ? Surprise ? Scepticisme ?

Qu'importe, ne revenant pas sur mon unique mot, son prénom, je repris à nouveau une inspiration d'encouragement.

« Draco, il faut que l'on parle. »

Il continuait de me fixer. Je ne savais pas si c'était pour me dire un « je m'en fou » ou pour me dire un « je t'écoute ». Face à ce silence, je préférais prendre l'option la plus rassurante.

« Voilà, ça fait maintenant… six mois que nous couchons ensemble. C'est bientôt la fin de l'année. Je sais que tu as remarqué le changement physique que j'ai subit durant cet été. Qui ne l'a pas remarqué de toute façon. Comme la directrice l'a annoncé aux autres élèves en début d'année, j'ai eu mon héritage magique. Ce que personne ne sait, c'est que celui-ci m'a fait devenir une créature magique. »

Toujours aucune réaction de mon dragon. Il continuait à me fixer de son silence habituel. De son silence que je venais à exécrer.

« Depuis que nous avons commencés à coucher ensemble, nous ne nous battons plus. A vrai dire, si j'ai réfléchi bien, cela est le cas depuis l'année dernière, lorsque tu as rejoint l'Ordre du Pheonix. Mais cela s'est intensifié cette année. Bien que j'apprécie le fait que nous ne nous battons plus, je n'aime pas non plus que nous nous ignorons en dehors de nos… rencontres nocturnes. »

Je faisais une pose, en le regardant. D'anxiété je me mordais les lèvres. Je m'attendais à une réponse acide qui lui était habituels du type « comme si ce que tu aimais avaient une quelconque importance à mes yeux Potter ». Mais rien. Bien pas de nouvelles, bonne nouvelle ? Cette phrase est débile mais je préfère ne pas m'y attarder. Continuons donc.

« J'ai besoin que notre relation, car oui nous avons bien une relation même si elle est plus physique qu'autre chose, devienne officielle. Je souhaiterai pouvoir être aussi la journée à tes côtés. Et j'aimerais que nous parlions. Ce silence en devient insupportable. J'aimerai que tu me prennes dans tes bras sans pensées sexuelles. J'aimerais que nous soyons un, plus que par nos corps. Il faut que tu sache Draco : tu es le compagnon d'un veela soumis. Tu es mon compagnon. »

Son silence me tuait. Littéralement. Il me rejetait donc. Au moins cela était clair maintenant. Hors de question de le supplier. Retenant autant que possible mes larmes de désespoir, je me levais en me dirigeant vers le château. La tour d'astronomie n'attendait plus que moi désormais.

A peine je fis quelques pas, laissant mes larmes roulaient sur mes joues, puisque j'étais dos à mon compagnon, que je sentais sa main saisir mon poignet dans un geste familier. Voulait-il remettre une dernière fois le couvert avant que je ne m'éloigne ? Mon corps était après tout la seule chose sur lequel il portait un quelconque intérêt. Las, j'étais prêt à lui offrir cela pour une dernière fois. La tête basse je me retournais vers lui, afin de lui faire face, sans qu'il puisse pour autant voir mon visage.

M'attendant à ce qu'il pose, comme à son habitude ses lèvre voracement sur les miennes, je ne sentais pourtant pas son souffle sur mon visage. Deux bras vinrent entourer ma fine taille, tandis que son souffle se posait sur le haut de ma tête, faisant danser quelques-unes de mes mèches indisciplinées. Dans un murmure, que j'aurais pu louper, si notre silence ne faisait pas toujours sa loi, je l'entendais. J'entendais sa voix, roque et sensuel, me confier des mots que j'avais cru impossible. Relevant la tête j'échangeais avec lui, un baiser passionné, emplit de tendresse. Je l'avais ! J'avais enfin mon compagnon à mes côtés. Et lorsque le silence voulu reprendre son droit, l'écho de ses mots le fit fuir :

« Je t'aime Harry ».

Alors ?! Dites moi tout...

Vous avez aimé ? A vos plumes pour me laisser une toute petite review ;)