Nouvelle histoire sur Far Cry 3 ! Oui je sais, encore… Cette fois ça sera une fanfiction en plusieurs chapitres.

Comme vous l'avez peut-être remarqué, je poste une version en français et une version en anglais. La raison, c'est que mon personnage principal est française, je vais donc intégrer par-ci par-là des paroles en français. Donc originalement, mon histoire est en anglais. Mais comme j'ai peur de mal m'exprimer dans cette langue que je ne maitrise pas complètement, et comme certains préfèrent lire en français, j'ai aussi écrit en français. Néanmoins, j'écrirai en italique les paroles sensées être en français, pour pouvoir faire illusion.

Voilà, j'arrête de vous embêter et je vous laisse lire. Bonne lecture !


« Stockholm syndrome »

Chapitre 1

-Hola, chica. ¿ Has descansado bien ? Disait-il doucement alors qu'elle tentait de se réveiller. Anda, despertate. Continuait-il.

Quand elle parvint à reprendre pleinement conscience, la première chose qu'elle vit fut deux magnifiques yeux verts. Elle fut inévitablement attirée par la profondeur de leur regard. Elle les admirait. Mais elle fut coupée par des claquements de doigts.

-¿Chica ? ¿Estás conmigo ? L'appelait-il.

Elle se rendit alors compte de sa situation. Elle vit l'homme qui se tenait accroupi devant elle. Elle sentit ses mains attachées au-dessus de sa tête, la corde qui lui brûlait les poignets. Elle se souvint alors de ce qu'il c'était passé avant : la plage, les pirates, le coup sur la tête, le noir total. Elle avait été enlevée. Un frisson de peur lui traversa tout le corps quand l'homme lui pris le menton avec sa main rugueuse. Elle tourna rapidement la tête pour ne pas le voir. Il insista et la força à lever la tête.

-Shhhh. Regarde-moi. Dit-il calmement.

Il fixait son visage. Il en explorait chaque trait. Ses yeux bleus profonds, son nez fin, ses lèvres pulpeuses, ses magnifiques cheveux blonds.

-Hermosa… S'émerveillait-il.

Elle était mal à l'aise. Elle ne connaissait pas cet homme. Elle ne voulait pas qu'il la touche. Elle avait peur de cet homme. Il était étrange malgré son apparence plutôt banale. Il portait une crête iroquoise. Il avait une cicatrice effrayante qui commençait sur son œil gauche et s'étendait jusqu'au sommet de son crâne. Il portait un débardeur rouge sale, un pantalon vert et des rangers noirs. Deux pistolets et un couteau de chasse pendaient à sa ceinture.

Il la lâcha, se remis debout devant elle et prit quelque chose dans sa poche arrière de pantalon. Elle vit que c'était son passeport. Il le lut en marchant, allant et venant devant la jeune fille assise par terre.

-Alors, Emilie Durand, de France, hein ? Il la regarda. Hein ? Elle ne répondit pas. Tu as perdu ta langue, Mademoiselle ? Plaisanta-t-il. Bref, il continuait, Dix-huit ans, hum, bien, les jeunes sont vendus pour beaucoup d'argent.

-V-vendus ? Emilie commença à paniquer.

Il fit semblant d'être désolé.

-Oh merde, j'ai gâché la surprise. Dommage !

-Vous vendez des êtres humains ? Vous êtes horrible !

-Non, non, non, je suis un homme d'affaire !

Il s'approcha d'elle, se pencha vers elle et caressa doucement sa joue avec le dos de sa main.

-Et toi, tu vas me rapporter beaucoup d'argent. Ricana-t-il. Tu es une très jolie jeune fille. Essaya-t-il de dire en français.

Il se redressa et continua de parler pour lui-même.

-Sinceramente, tengo muchas ganas de mantenerte para mí solo.

-¡Yo, no soy un objeto, libérame, hijo de puta ! Répondit-elle en criant.

Il fut surpris. Il se retourna pour la regarder.

-¿Hablas español ? ¡Que sorpresa ! Tienes muchas cualidades.

Il changea soudain d'humeur : il lui attrapa les cheveux et les tira, elle grogna de douleur.

-Mais t'avise pas de me manquer de respect encore une fois, perra, autrement je t'arrache la tête des épaules, has comprendido ?

Emilie hocha la tête pour affirmer. Elle ne voulait pas l'énerver encore plus. Il relâcha son emprise et elle baissa la tête. Il commença alors à lui poser des questions.

-Bon, taille ? Poids ? Mensurations ?

Elle ne répondait pas, ce genre de choses ne le regardait pas ! Il commença à être agacé de son silence, il sortit un de ses pistolets et le pointa vers sa tête.

-Si tu m'aides pas, par contre, ça va pas le faire, alors obéis-moi comme la bonne petite chienne que tu es et répond à mes questions !

Emilie tremblait de peur, elle voyait le canon de l'arme braqué sur elle, elle ne voulait pas mourir.

-Taille ?

-1,70 m.

Elle renonça à lui résister.

-Poids ?

-60 kg.

-Mensurations ?

C'était la question la plus indiscrète qu'on lui ait posé, elle n'était même pas sûre de les connaître, elle répondit quand même.

-85 C, 65, 70.

-Wow, ça donne envie. Ajouta-t-il avec un petit sourire en coin.

Elle fut terriblement gênée par sa remarque. Mais pas plus mal à l'aise que lorsqu'il lui posa la question suivante.

-Tu es vierge ?

Elle se demanda même si elle n'avait pas mal entendu.

-Hein ? Demanda-t-elle.

-Je te demande si tu t'es déjà fait passer dessus !

La vulgarité de sa phrase la choqua un peu, elle répondit doucement.

-J-je suis v-vierge.

-Eh ben voilà, c'est pas si dur ? T'as autre chose à rajouter, maladie, quoi que ce soit ?

-Non.

Il se retourna et sortit de la cage en bambou où ils se trouvaient. Un autre homme l'interpella alors en s'approchant. Il portait une chemise avec une veste de costume et un jean. Il avait une chaîne en or autour du cou.

-Vaas ? T'as fini avec la française ? Demanda le nouvel arrivant avec un fort accent sud-africain.

-Ouais. Elle m'a tout dit, normalement. Répondit le pirate.

-Tu penses qu'on peut en tirer combien ?

-Trois millions, facile, voire plus.

L'homme en débardeur rouge tendit un dossier à l'autre qui le prit en ajoutant :

-J'aime bien quand ça se passe comme ça. Les deux ricanèrent.

Alors elle allait bel et bien être vendue, trois millions ? Elle avait l'impression que son corps ne lui appartenait même plus. Elle voulait se cacher. Se cacher dans un trou où personne ne pourrait la trouver et ne plus jamais en sortir. Elle se sentait déshabillée. Elle se sentait faible et vulnérable.

-Quand j'aurais trouvé un acheteur, je viendrai ici pour l'amener au sud, ça devrait pas être très long, en attendant, tu fais ce que tu veux mais tu n'abîme pas la marchandise. Dit l'homme en costume avant de repartir.

-T'inquiète, je ferais gaffe. Répondit l'autre.

Il commença à s'en aller aussi mais Emilie l'appela, par ce qui semblait être son nom.

-Vaas ?

Il se retourna.

-Quoi ?

-Où-où sont-elles ?

-Qui ?

-Où sont mes sœurs ?

Elle demandait calmement pour ne pas l'énerver.

-Sœurs ? Tu parles des deux chicas qui étaient avec toi ?

Elle répondit en hochant la tête. Un sourire mesquin naquit sur les lèvres du pirate.

-Ne t'inquiètes pas, je les ai pas tué, pour l'instant.

A ces mots, il partit pour de bon. Elle commença à s'inquiéter. S'inquiéter pour ses deux sœurs. Elles avaient toutes les trois été enlevées par cette bande de pirates. Mais elle était seule, enfermée dans cette cage, comme un animal. Elle avait faim, elle avait soif, le soleil brûlait sa peau. Tout son corps était endolori. Ses vêtements étaient sales. Elle ne pouvait rien faire. Elle voulait pleurer, mais elle n'y arrivait pas. Elle s'endormit finalement en pensant à sa famille, son foyer, qu'est-ce qu'elle ne donnerait pas pour rentrer chez elle ? Pour sortir de cet enfer ?


Voilà, c'est tout pour ce chapitre. J'espère qu'il vous a plu. Mais pour le chapitre suivant, j'ai besoin de vous. J'aimerais avoir votre avis car j'hésite entre les deux : Vaas x OC ou Hoyt x OC ? Comme le titre l'indique, mon personnage va se prendre d'affection pour un de ses ravisseurs, mais lequel ? Alors dites-moi si vous avez une préférence. Sinon, merci d'avoir lu et à la prochaine !

Badi-otaku \(^o^)/