Crédits - Stan Lee, Jack Kirby (original), Matthew Vaughn (First Class)
Base - X-Men : First Class
Rating - T
Avertissements - Canon alternatif, se passe dans un univers où Erik est resté à l'Institut après Cuba. Canon handicap. Threesome sous-entendu. Contenu sexuel implicite. Crack.

Note - Un petit chapitre crack supplémentaire qui ne paie pas de mine. Ca ne veut pas dire qu'il y aura une suite, j'avais juste envie de me défouler encore un peu sur cet univers alternatif et prétendre que ce sont tous des sales gosses. Bonne lecture :)

En espérant toujours,


Entre gosses (2.0)


Professeur Sex et Mister Lehnsherr

Le début du printemps à l'Institut Xavier était toujours marqué par une période étrange à laquelle Erik refusait de trouver appellation ou sens et que Logan appelait d'un ton graveleux « la saison des sales gosses en rut ». Pour résumer la partie visible de l'iceberg, un sociologue s'y serait sans doute donné à cœur joie en vulgarisant ainsi : les filles gloussaient comme des poules, les garçons rougissaient et se lançaient des regards noirs, les filles gloussaient de plus belle, les garçons se procuraient en cachette des magazines aux couvertures douteuses, les filles gloussaient devant des photographies secrètes et des mouchoirs disparaissaient ou alors, le nombre de draps à laver quotidiennement augmentait de façon suspicieuse et les garçons cramoisi lançaient des regards en coin devant les filles qui gloussaient toujours autant ou plissaient les lèvres en cul de poule.

C'était, en un mot comme en cent, un véritable calvaire.

Erik ne manquait jamais de se plaindre à cette occasion, arguant avec colère que si c'était là la prochaine génération, il ne donnait pas cher du futur et qu'il ne se souvenait même pas avoir été autant obsédé par le sexe à cet âge-là.

— A cet âge-là, mon cher, lui fit remarquer sagement Charles en étirant ses bras nus et encore luisant de sueur, tes seules interactions sexuelles se résumaient à des rencontres sporadiques avec ta main droite parce que tu étais en train de consacrer toute ton énergie à traquer et tuer des anciens nazis et ce n'est pas un reproche mais je doute que tu sois vraiment une référence en la matière, trésor.

Allongé à sa gauche, les reins encore courbaturés de leurs activités de la veille – il ne devenait certainement pas plus jeune avec le temps contrairement à Charles dont la libido n'était en rien limitée par le handicap et eh, le sexe télépathique était fait pour ça aussi – Erik se mordit la lèvre, mortifié. Il était parfaitement conscient que la probabilité pour que Charles eût perdu sa virginité au moins dix fois à l'âge où avait seulement commencé à se toucher était pratiquement de neuf et demi contre dix mais tout de même, il y allait un peu fort, non ?

— Ce que Chuck veut dire, Maggy, c'est que t'étais une grosse pucelle, conclut Logan qui jouait avec un cigare éteint depuis l'autre côté du lit.

Ce qui lui valut un aller direct par la fenêtre et un long soupir de la part du propriétaire dudit lit – et de la chambre et de toute la maison plus les territoires autour, et Erik ne serait franchement pas surpris si son amant lui annonçait un jour qu'il était devenu le parrain d'une mafia secrète agissant sur toute la côte ouest des États-Unis. Il se fendit du sourire le plus angélique qu'il pouvait invoquer en ce moment mais les résistances de Charles devaient être renforcées à bloc car ce dernier se contenta de hausser un sourcil, profondément indifférent aux yeux de biche de son amant.

Merde. Erik était complètement baisé (et non, ce n'était pas un espoir).

— Tu sais que c'est la deuxième fois que tu me fais le coup ce mois-ci ?

— Pour ma défense, il le fait vraiment exprès. Je ne comprends pas pourquoi tu le laisses traîner dans notre lit si longtemps après, Charles. Je suis sûr qu'il me provoque uniquement parce qu'il sait que je vais le jeter et qu'il n'attend que ça pour dégager en vitesse, rejoindre sa bière ou son magazine de bombasses.

Dire que Charles ne fut guère impressionné relève de l'euphémisme.

— Erik Magnus Lehnsherr, si je t'entends encore une fois critiquer ce que je décide de garder dans mon lit après nos escapades, escapades auxquelles tu as préalablement consenties je te rappelle, je te préviens que la prochaine fois que tu verras la couleur de mes draps, ce sera dans tes rêves, est-ce que c'est compris ?

— Oui, mon sucre d'orge.

— Maintenant, tu vas aller présenter tes excuses à Logan et appeler le vitrier sans plus attendre.

— Oui, ma fraise des bois en pâte d'amande.

— Et arrête avec ces surnoms ridicules.

— Oui, mon canari des îles, euh…

Double merde.

— … On dirait que tu veux vraiment passer le prochain mois à dormir dans la chambre à côté de celle de Logan hum ? Je ne t'en veux pas remarque, je sais qu'il y a une vue charmante sur les jardins.

Double merde bis.


Le plus énervant à prévoir quand Charles le bannissait de sa chambre à coucher pendant un temps indéterminé, c'était d'estimer combien de temps ce dernier resterait fâché et de déménager le nombre correct de vêtements, affaires de toilette et objets personnels en conséquence : la première fois que c'était arrivé, il avait parié avec présomption que son amant ne tiendrait pas une journée sans revenir en rampant derrière lui et il s'était vite retrouvé à court de sous-vêtements, contraint à la fin de la semaine de choisir entre s'introduire en catimini dans la chambre du Professeur pour récupérer ou d'en demander à Alex.

(Il avait choisi la deuxième option, un peu à contrecœur, mais il préférait ne pas tenter son amant une fois celui-ci en colère. Sans compter le bonus qu'ajoutait la télépathie, Charles était un vicelard patenté quand il s'y mettait, il n'y avait qu'à voir à quoi ressemblait l'Institut le premier avril.)

(Spoiler : c'était l'enfer.)

Erik connaissait trop bien Charles pour savoir que ce dernier n'hésiterait sans doute pas à mettre sa menace d'un mois de séparation à exécution, même si leur record ne dépassait généralement pas plus de trois semaines – mais ça, c'était uniquement parce que tout le personnel de l'Institut étaient des traîtres à la solde de Mystique qui avaient pour directive de les coller tous les deux dans une pièce fermée à clé et de déclarer un jour de congé surprise s'ils n'avaient pas décidé de « sortir leurs têtes de leurs culs » au bout de trois semaines. Même Logan s'y était mis.

Parlant de Logan…

— Chuck t'a encore fichu dehors, hu ? grinça ce dernier depuis l'encadrement de la porte avec un petit sourire en coin, son cigare allumé cette fois dépassant ostensiblement de sa bouche.

Erik lui jeta une chaussure à la figure que Wolverine ne prit même pas la peine d'esquiver, le bâtard.

— Ouch, quelqu'un est de mauvaise humeur aujourd'hui.

— Et tu n'as encore rien vu mais continue, je t'en prie. Si je ne te connaissais pas, je penserais que c'est une partie d'un plan judicieusement élaboré pour me voler Charles mais la simple définition de finesse semble échapper à ta compréhension alors…

— Oh, je t'en prie, tête de bite, tu sais que Chuck ici non-présent t'aime plus que tous les capsules Earl Grey fabriquées dans le Tiers-Monde et crois-moi quand je te dis que ça veut dire quelque chose. Puis, allez, admettons, qu'est-ce que j'en ferais de ton mec ? OK, c'est un des meilleurs coups que j'ai le souvenir d'avoir eu mais à part le sexe et les gosses, on a genre zéro atomes crochus.

Erik souleva un sourcil mesquin.

— Je suis surpris que tu saches ce qu'est un atome, Logan.

— Eh, tafiole, jeta Logan en soufflant une bouffée de fumée, je suis p'tête un bourrin mais j'suis pas non plus complètement sans éducation alors si c'est tout ce que t'as en réserve comme insultes, je te conseille d'arrêter le massacre tout de suite.

Oh, c'est qu'il le cherchait, l'écureuil.

— Parce que tu crois vraiment être de taille ? ricana Erik en claquant la porte sur le coin d'un orteil.

Les jurons étouffés qu'il entendit toute la soirée résonnaient comme une musique divine.


Il ricanait déjà moins lorsque quelques jours plus tard, des gloussements éclatèrent derrière son dos alors qu'il écrit une citation au tableau. Poussés par les vieux réflexes d'une vie passée à traquer des nazis au quatre coins du monde, il se retourna plus vite qu'une bouteille de savon s'enfuyant devant Logan, piégeant les coupables d'un coup de regard assassin.

C'était Jean Grey la fautive cette fois-ci et voilà un cas plutôt étrange parce que Mademoiselle Grey n'était rien sinon une élève attentive que tout le monde qualifierait sans doute de lèche-bottes si elle n'était pas en même temps une redoutable télépathe qui pouvait vous faire croire que vous aimiez porter des salopette et vous faire des couettes pendant toute une semaine sans broncher. Exemple parfait de l'élève modèle pris en flagrant délit, elle avait déjà une main sur la bouche pour cacher son rougissement et l'autre planquée sous son pupitre, sans doute dans l'espoir de cacher la cause des gloussements suspects.

Eh bien, grillée, la télépathe.

— Mademoiselle Grey, quelle est donc cette chose que vous cachez sous votre bureau et qui possède l'étonnant pouvoir de vous distraire de Goethe ?

Tous les élèves braquèrent des yeux grand ouverts sur la fautive qui semble souhaiter que le sol l'avale, les joues désormais aussi cramoisies que ses cheveux.

— Rien, bredouilla-t-elle, mortifiée, monsieur Lehnsherr, rien d'important, je vais le ranger tout de suite…

Erik débattit deux secondes sur l'idée de la laisser s'en tirer ainsi – c'était quand même la première fois que Jean Grey perturbe ainsi son cours et elle lui rendait toujours des devoirs pertinents – mais allez savoir comment, tout l'Institut avait su une heure après son déménagement que le Professeur Xavier avait relégué le Professeur Lehnsherr dans une chambre solitaire avoisinant celle du Professeur Logan et tout le monde s'en était donné à cœur joie de répandre l'odieuse rumeur comme quoi le professeur de langues était devenu impotent, que c'était pour ça que son couple périclitait dangereusement et que le Professeur X parlait déjà bientôt leur présenter leur nouvelle mam… euh, leur nouveau co-directeur.

(Erik ignorait lequel de ses confrères menacer de mort dans le doute, il avait envoyé des lettres rageuses avec des lettres découpées dans du papier journal et tartinées de confiture de groseille à Alex, Angel et même à Raven – Dieu savait où elle était en ce moment. Il avait débattu un instant et en avait aussi envoyé une à Hank, rien que pour la blague. Quant à Logan, il s'était contenté de piquer la réserve de cigares que ce dernier planquait derrière le pot de chicorée auquel personne ne touchait jamais.)

Autrement dit qu'à ce moment-là, sa tendance à l'indulgence avait autant de chances de survie qu'une sauterelle après le passage d'un bulldozer. Dommage pour Jean Grey.

— Allons donc, pourquoi être aussi timide ? fit-il d'un air narquois en tendant la main, retenant un prompt sourire de satisfaction lorsqu'il vit la jeune fille contrainte de déposer un bout de papier rectangulaire au creux de sa paume. Je suis sûr qu'il s'agit là d'une chose fort intéress…

Erik jeta un œil sur le papier. Puis deux. Et s'étouffa promptement en voyant qu'il s'agissait d'une photo. De Charles.

De Charles avec tous ses cheveux et complètement à poil, si on ne comptait pas la paire de jarretelles en soie.

... HUH ?

— C'est la faute de monsieur Logan ! s'empressa de dire l'incriminée, les joues écarlates. Il les a distribué à tous les intéressés ce matin et euh, ben, c'était pour un pari, vous comprenez…

Erik entendait les explications de Jean mais de loin, comme à travers un filtre ce qui n'était pas vraiment de sa faute étant donné qu'il était presque sûr que son cerveau s'était débranché de sa propre volonté en hurlant « ABANDONNER LA MISSION », ne laissant derrière lui que l'instinct absolument vital de se mettre en quête desdites jarretelles et de leur propriétaire – Charles devait bien les avoir laissées dans un coin ! – parce que justes cieux

Une minute. Il connaissait cette photo. Il en avait au moins quinze du même genre, toutes prises au milieu des années soixante lors d'une semaine romantique que Charles leur avait offerte sur la côte ouest – la fameuse semaine où Raven les avait à moitié engueulé parce qu'ils avaient eu le malheur de revenir blancs comme des culs tellement ils étaient pas sortis de leur suite et avait décrété que « c'était bien la peine de prendre des vacances au soleil si c'était pour ne pas mettre un poil dehors ». Ce qui expliquait le pourquoi de leurs destinations de vacances très limitées depuis.

Et Logan avait trouvé ça ?!

Oh.

Double purin de sacré bleu et merde.

— WOLVERINE ! rugit Erik en sortant en trombe de sa classe, laissant sur la touche une Jean Grey mortifiée et une bande d'adolescents ravis de ne pas devoir étudier leur littérature allemande – non parce que Goethe, c'était quand même bien chiant.


Il s'était cassé en plus, l'espèce de bâtard. Sur une des motos de Summers, ce qui laissait ce dernier plutôt indifférent, voire admiratif devant l'exploit – Erik avait depuis longtemps cessé de plancher sur la santé d'esprit des Summers, le père comme le fils avaient de sacrés tickets.

— P'té, ricana Alex en se frottant joyeusement les paumes graisseuses l'une contre l'autre, il faut admettre, j'aurais jamais cru qu'il le ferait. Il a de sacrées couilles, ton mec.

— Ce n'est pas mon mec, grogna Erik, et il peut bien profiter de ses couilles parce que sitôt qu'il remet les pieds ici, je le castre. Juste pour voir si ça repousse.

— Pas pour te casser l'ambiance, Mags, mais je suis pas sûr qu'il revienne tout de suite s'il sait ce qui est bon pour lui. Désolé. La prochaine fois, j'essaierais de le retenir. Ah, au fait, mon fils me dit que tu lui as piqué ses figurines édition limitée du Prof et de Magneto ?

Fichtre, il se souvenait de cette histoire de figurines ?

— C'est quoi, l'Inquisition ? grommela le professeur de littérature. Je fais pas de traitement de faveur pour toi parce que t'es parent d'élève, sale punk. Si t'as des réclamations, viens me voir en réunion de parents et je t'expliquerais avec plaisir à quel point ton engeance est nulle dans mon cours et que j'ai confisqué ces horreurs pour son bien. Il n'est pas un peu vieux pour jouer avec ce genre de choses, d'ailleurs ?

— Paraît que tu peux parler, toi.

Silence. Très long silence. Erik serait fort. Il ne fera pas le plaisir de répondre à la provocation inutile du clan adverse, il ne lui donnera pas la honte du rougissement, il ne fera pas…

— Au fait, j'ai trois photos du Prof X avec un nœud papillon et rien d'autre qu'un nœud papillon et crois-moi quand je te dis qu'on voit explicitement qu'il n'a qu'un nœud papillon. Paraît que Raven les cherche mais t'es un pote : je te les rends si tu craches le morceau.

Bon sang de sacré bleu de bretelle et merde.

Il n'allait pas finir d'en entendre parler.


Bien sûr, Charles le laissa mariner le reste de la journée avant de le convoquer dans son bureau, un verre plein d'un liquide rouge vif dans une main et un paquet de glaçons à moitié fondus dans l'autre, plaqué sur son crâne où les cheveux manquaient de plus en plus.

— Rassure-moi, c'est le sang qui a coulé des yeux innocents de nos élèves qu'il y a dans ton verre ?

— Oh, je crois que plus personne dans cette école n'est innocent maintenant. Il y a même un sondage qui tourne pour savoir si on doit me renommer Professeur XXX ou Professeur Sex.

Erik ne put retenir un soupir consterné. Aucune imagination, ces jeunes, ça n'avait pas changé depuis les années soixante. Enfin, ça avait le mérite d'être un peu plus explicite que les horribles surnoms de Raven.

— Et lequel gagne en ce moment ? demanda-t-il par curiosité.

— La deuxième proposition mais je crois que c'est uniquement parce que Raven prend la forme des étudiants pour ajouter ses voix au sondage. Te rends-tu compte, Erik ? Vendu par ma propre sœur !

— Au moins, tu peux jouer la carte de l'adoption, répliqua le manipulateur de métal en réfrénant un sourire. Plus facile à renier.

Charles lui jeta un regard positivement assassin et vida son breuvage – qui ressemblait plutôt à du jus de tomate, maintenant qu'on y regardait – d'un trait furieux.

— N'en rajoute pas sur ton compte, Erik, je suis aussi en colère après toi.

De quoi ?

— Mais qu'est-ce que j'ai encore fait ? s'outragea le professeur de langues.

— Déjà, si Logan et toi ne passiez pas votre temps à vous disputez comme des gamins, nous n'aurions sans doute pas été obligé de passer la journée à marchander entre donner des crédits supplémentaires ou menacer des élèves de nettoyage de la salle des dangers après entraînement avec des brosses à dents pour récupérer ces foutues photos. Je n'ose même pas imaginer le scandale que ça aurait été auprès des parents si les images avaient continué à circuler. Ensuite… sérieusement, entre ton sommier et ton matelas ? C'est la cachette la plus évidente du monde pour planquer son porno, Erik. Même ma mère vérifiait et Dieu sait que la perspicacité n'était pas son fort, surtout après deux verres dans le nez.

Erik dut dépenser toute son énergie pour ne pas prêter attention au rougissement qui avait pris possession de son visage. Hum. Nom de dieu, tout le monde devait s'être passé le mot aujourd'hui, ça devait être la journée « EMBARRASSEZ ERIK LEHNSHERR », un lot de figurines gratuit pour le gagnant !

Ce qui lui faisait penser qu'il serait peut-être temps de les rendre au Summers boutonneux, ces figurines. Et de donner une heure de corvée de nettoyage de salle des dangers à Jean Grey, parce qu'on ne dérangeait pas sa classe impunément, même pas pour mater Charles Xavier à poil.

En jarretelles. Avec un nœud papillon. Ou juste une cravate. Ou même sans rien, juste un peu d'eyeliner et de l'huile de massage, étendu sur des draps de satin.

Hum.

— Dis-moi, Charles… commença Erik, sa voix descendant de quelques octaves pour prendre le ton suave qu'il réservait normalement à leurs dîners en tête-à-tête ou à leurs séances de Strip Chess.

— Hm ? répondit distraitement le Professeur, sorti de ses ruminations silencieuses par le ton soudainement séducteur de son professeur de littérature.

Erik se fendit d'un sourire de requin, heureux d'avoir l'attention pleine et entière de son amant.

— Est-ce que tu as toujours ces jarretelles ?


Finalement, il n'eut pas à dormir bien longtemps dans la chambre à côté de celle de Logan cette fois-ci.